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    Rosetta
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    3,0
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    125 critiques spectateurs

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    Hotinhere
    Hotinhere

    413 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2022
    Immersion intense (mais un peu redondante) dans la vie précaire d'une ado désireuse de s'en sortir, brillamment interprétée par Émilie Dequenne.
    Palme d'Or.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juillet 2017
    Rosetta est à la fois porté par sa volonté de mouvement et par son obsession de la recherche d'ancrage dans la vie réelle où la seule nécessité est la survie. Filmé avec une grande efficacité caméra à l'épaule, Rosetta est d'une grande puissance et d'un rythme effrené digne des meilleurs films d'action. Les frères Dardenne suivent au plus près les courses de l'héroïne comme autant de fuite en avant. Une jeune fille boudinée, mal fagotée, à l'air buté mais volontaire qui n'a qu'une seule envie travailler pour survivre ou mieux exister, être comme les autres. En filmant au corps, les cinéastes réussissent à nous faire vivre avec Rosetta, affronter l'aboulie de sa mère, l'ambivalence de son ami, les injustices sociales du monde du travail. Mais, il n'y a point ici de manichéisme. Olivier Gourmet, une nouvelle fois génial dans un rôle qui lui sied bien, celui du petit patron, n'est pas à priori négatif, il est juste, compatissant mais surtout impuissant. Le monde qui entoure Rosetta n'est composé que de fantôme, d'être à peine réels ou de personnes pusillanimes. Rosetta est le seul personnage à courir pour se changer, subvenir à ses besoins, proactive. Emily Dequenne, la révélation du film est remarquable, elle campe un personnage qui ne cherche pas à s'embellir mais juste survivre socialement et atténuer ses douleurs abdominales (règles douloureuses ou symboliques) comme signaux d'alertes. Gris, froid, terne le film est pourtant passionnant et d'une dureté implacable. C'est ce qui fait sa qualité majeure. La nature se réduit ici à des points d'eau vaseux, de la terre, des branchages en opposition avec des lieux totalement impersonnels. Rosetta, à l'image des courses répétitives de ses personnages et de ses poursuites en mobylette (une ultime scène poignante), laisse au cinéphile une douleur térébrante qui le ne lâche pas.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 octobre 2022
    Du pur jus Dardenne, si on a accepté leur méthode et qu'on l'apprécie.
    De là à mériter une Palme, c'est un peu trop, car ce n'est un film à voir et revoir ( au contraire de Tout sur ma mère)
    Porté à une boule d'énergie, Emilie Dequenne, et accessoirement Gourmet, Rosetta vit le présent, même plus l'instant, on ne connait pas son passé, on ne lui imagine pas un futur.
    Il existe des Rosetta à coté de chez vous, on les a rarement voire jamais filmé avec tant de respect, sans juger ses agissements instinctifs voire contre-productifs.
    Comme d'habitude chez les Dardenne, la fin est ouverte, alors que l'homme à qui elle a piqué le job la course en mobylette et fait tomber la bouteille de gaz qu'elle ramenait.
    Réaliste et noir, filmé en courant derrière Rosetta, cadré serré, l'horizon est absent de l'image, ouf je respire quand le film s'arrête.
    DVD octobre 22
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    88 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2021
    En fait, c'est un peu toute l'œuvre des Dardenne que de dépeindre la misère à travers l'animalité humaine. Guidée à travers la société par son instinct de survie, Rosetta en est un exemple parfait. Elle est un animal sauvage, blessé, qui va devoir jouer de la loi du plus fort si elle veut s'en sortir. Et comme d'habitude chez les deux réalisateurs, l'adolescente désespérée est à un tournant : ce que couvre le film définira le reste de la vie du personnage.

    Ses choix sont-ils les bons ? Pour elle-même, sans doute, cependant ils ne sont pas responsables. Doit-on s'autoriser à la juger parce que la société l'a précipitée dans le besoin et l'égoïsme ? À l'inverse, est-il juste de justifier son comportement par le fait qu'elle n'a aucun autre moyen de subsister ?

    Rosetta est un appel déchirant à la compassion. L'œuvre est elle-même froide et sans issue (plus encore que La Promesse qui avait un petit côté démagogue), montrant que la moindre attention devient précieuse quand on n'a plus rien, et qu'être humain, c'est parvenir à percer les habits ternes que revêt le désespoir. On n'est jamais qu'à un geste d'accomplir le miracle social d'une jeune fille accédant à une vie juste.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2014
    La moyenne, pour Emilie Dequenne, qui débutait, à 17 ans, l'âge du rôle-titre, une très belle carrière (premier film - Prix d'interprétation à Cannes en 1999, puis César en 2000 - Meilleur espoir féminin). Et quelques moments puissants, de (dis)grâce, dans la mise en scène. Pas plus, parce que cette plongée en enfer : soit deux personnages désespérants, appartenant au quart-monde le plus outré, une mère alcoolique, veule et marie couche-toi-là pour n'importe quelle bibine, une fille qui a les mêmes dispositions pour la bouteille - de bière, on est en Belgique, la seconde luttant façon Danaïde (ou Sisyphe - enfin, quelque chose de mythologique et d'inaccessible !) pour empêcher que la première ne sombre définitivement, luttant contre ses propres démons ataviques, luttant pour la pitance quotidienne, luttant pour rester au camping miteux où elles survivent, luttant pour trouver du boulot, et s'y maintenir plus de 2 jours..... est rapidement guettée par la surcharge. Une lueur, juste à la fin. Peut-être.... Du "noir" un peu trop cinégénique, tendance festivals ("Rosetta" fut la première des 2 Palmes d'Or - à ce jour - des Dardenne), pour être honnête.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Le film ayant reçu l'honneur de la presse et le désamour du grand public reste difficile d'accès. En effet, malgré le talent des réalisateurs avec leur mise en scène volontairement brute (absence de musique, caméra sur l'épaule avec plan rapproché) montrant à merveille cette tranche de vie délicate, l'oeuvre reste assez froide et hermétique pour beaucoup de spectateurs. A découvrir malgré tout.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 juillet 2019
    La misère sociale franco-belge à son état brut, une même structure de mise en scène des frères réalisateurs dans leurs films, c'est le style d'amateur professionnel cinéaste, ça fait documentaire sur le pathétisme des conditions sociales. Il n'y a aucune évolution depuis hier jusqu'a aujourd'hui, la dépression sentimentale la supplantée que s'en ait devenue dépassée. Toujours des scènes répétitives, ça n'avance pas, un ralentissement de la locomotive, rien de neuf à signaler, la réalisation ne laisse ressentir de la sympathie pour ces personnages. Cette Rosetta de Belgique peut-être une collègue de travail, une personnalité complexe, au moins que l'on voit le visage de ces gens du voyage vivant dans les caravanes, l'alcool fait des ravages, les gaufres comme met de luxe. Je préfère le festival de Cannes à la palme d'or anglo-irlandaise amplement méritée, ça touche le fond du cœur humain dans les moments difficiles, l'économie en berne. Dans ce genre de film, c'est du cinéma belge typique que j'ai l'habitude de voir, un début et une fin, le gros plan cadrage sur face et un point c'est tout pour aujourd'hui, pendant 1h30 de durée.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    66 abonnés 1 656 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Palme d'or en 99, c'est le film qui a révélé les frères Dardenne. Sujet évidemment sociale, mise en scène abrupte, sec et volontairement moche, le film n'est pas facile à apprécier. Et c'est pas son but de toute façon... Parfois redondant, parfois lent mais parfois aussi hypnotisant, l'héroïne n'est pour une fois pas vue icomme une victime de la crise sociale, elle est assez antipathique et guerrière dans ce monde sans merci. Reste que le film aurait mérité un peu plus de sens et le sujet aurait pu amener un peu plus de romanesque ou alors il aurait fallu faire un documentaire....
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2013
    Que cette façon de filmer est chiante, à vous foutre la gerbe. A part çà le film n'est pas inintéressant, mais pas passionnant non plus. Emilie Dequenne joue très bien, mais le scénario est out de même un peu mince. De toute façon, je ne suis pas du tout un adepte des palmes d'or.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 août 2017
    Sans truands, sans flics, mais avec les mêmes ingrédients que dans le films noirs : Survivre dans un monde impitoyable, se compromettre, trahir, se venger, dépendre du chef, et descendre aux enfers... Le tout baigné par la grisaille des polars les plus sombres. Les Dardenne ont initié un nouveau genre cinématographique.
    Del arte
    Del arte

    14 abonnés 397 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 septembre 2022
    On aime ou on n'aime pas le cinéma d'auteurs. Les frères Dardenne sont à la Belgique ce que Ken Loach est au royaume-unis. Non pas un visionnaire, mais un observateur du monde social dans ce qu'il a de plus dur. Ce film est dur, parce qu'il évoque les difficultés quotidiennes auxquelles une jeune femme doit faire face. Sa mère, le logement, le travail, les amis, tout est absent. On ne sait pas comment elle s'est retrouvé, dans cette situation, mais sa mère doit y être pour quelque chose. Quand on est dans le trou, et qu'on espère en sortir. Une jeune femme très intelligente et débrouillarde, forte malgré la tempête. Et qui relève des défis quotidiens. C'est une leçon sur la vie, la persévérance et l'espoir. Ce n'est pas étonnant si tant de gens n'ont pas compris ce film, parce qu'il y a sans doute un décalage entre leur vie et celle de Rosetta.
    maxime ...
    maxime ...

    195 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Après mon coup de cœur pour Le Gamin au Vélo je continue mon aventure avec les Dardenne. Celui-ci possède la même fièvre, on suit Rosetta à toute vitesse dans sa recherche de travail et dans son quotidien de galère. Mais voilà, sa ma un peu gonflé par moment et je suis resté sur ma faim ... Des qualités indéniables à commencé par des acteurs très bon mais le contenu me laisse assez dubitatif. Rosetta reste un très bon film mais pas un " grand " film !
    Parkko
    Parkko

    134 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 juin 2010
    J'aurais mieux fait de regarder lui avant l'enfant, car pour le coup j'ai préféré l'enfant.
    Rosetta n'est pas inintéressant. Les frères Dardennes nous montrent en 90 minutes le combat constant (quasiment aucune seconde de répis) pour cette jeune fille, qui fait tout ce qu'elle peut pour s'insérer, mais qui a bien du mal.
    Ce qui m'a déplu dans Rosetta c'est peut etre le côté "trop" qu'il se dégage. Les passages avec la mère, le gardien du Camping etc me semblent en trop. Pas besoin d'en rajouter une couche trop plus. Sinon le côté caméra à l'épaule constamment fini par lasser, même si ça permet de renforcer le côté réaliste du film.
    Patjob
    Patjob

    19 abonnés 547 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 novembre 2022
    Le parti-pris des frères Dardenne pour la forme de ce « Rosetta » est radical, pour ne pas dire expérimental. Pendant une heure et demie, la caméra, portée à l’épaule, va suivre le personnage de cette adolescente écorchée vive qui lutte de toutes ses forces pour trouver un emploi. L’intention de coller au plus près d’elle est intéressante, mais c’est rapidement pénible et ennuyeux de visionner des images branlantes rappelant des films d’amateurs, essentiellement des gros plans sur le visage, le dos, les mains, les actes banals et répétitifs du quotidien (mettre des bottes, traverser la route, fermer un cadenas, …). Les réalisateurs ont voulu un film « différent », brut, en s’en tenant à dresser un portrait et montrer une situation, tout en évitant les procédés de création d’empathie : on peut dire que c’est réussi, car le film ne génère aucune émotion et laisse le spectateur (du moins moi) bien froid. Le problème, c’est qu’il ne génère pas non plus de réflexion, se limitant à n’être qu’une sorte de témoignage. On ne sait si le jury a été marqué par l’originalité de la forme ou a cédé à une sorte de devoir moral face à une préoccupation sociale, en octroyant la Palme d’or (au sein d’une sélection pas trop relevée) à ce film que l’on peut qualifier de misérabiliste.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 27 mars 2022
    Palme d'or au festival de Cannes en 1999, ce long-métrage de Jean-Pierre et Luc Dardenne appartient clairement à la catégorie des films d’auteur dont le caractère austère peut rebuter le spectateur. Dépouillé de tout artifice, sans aucune structure scénaristique et tourné caméra à l’épaule, ce film brosse le portrait d’une jeune femme dont la merde est collée à ses bottes. Alors totalement inconnue, Emilie Dequenne interprète cette personne miséreuse et misérable qui se bat pour survivre. Si le concept de l’anti-héros possède un intérêt, ici les réalisateurs poussent la notion tellement loin que l’on éprouve aucune empathie pour leur personnage principal. Bref, une œuvre sombre et ennuyeuse.
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