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    Tabou
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    155 critiques spectateurs

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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 736 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 août 2020
    ce devait être un mauvais soir. Suis resté hermétique à ce récit lent et l'apparente recherche intellectuelle de belles images. Je ne dirais rien de la fin puisque je ne l'ai pas vu. Il me reste à pleurer des larmes de crocodileà défaut de comprendre comprendre les notes élogieuses des critiques. DVD vo - aout 2020
    Greatoliver4
    Greatoliver4

    33 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 31 décembre 2012
    film avec une bonne ligne conductrice mais mal réalisé. manque de rythme avec d'énormes longueurs... réalisation trop intellectualisée avec des métaphores, symboles et références d'une lourdeur sans pareil. si vous n'êtes pas portugais, ce film risque fort de vous ennuyer. bref, grosse déception, ennui terrible sur ce film pseudo dramatico romantique dans lequel je n'ai jamais rit ni lâcher une larme. Film pour bobos qui se croient intelligents.
    ffred
    ffred

    1 504 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 décembre 2012
    Un lointain écho annonçait depuis quelques semaines déjà Tabou comme l'un des films les plus intéressants de l'année. La critique semblait aussi dithyrambique. Au premier abord, on en ressort assez perplexe. Il faut laisser le tout reposer et faire son effet. Il faut dire que Miguel Gomes, réalisateur et scénariste, souffle le chaud et le froid au travers de deux parties bien distinctes. Et d'une forme qui n'est pas sans rappeler The Artist, format de l'image carrée, noir et blanc et en partie muet...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-tabou-113230700.html
    velocio
    velocio

    1 174 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 juillet 2015
    Le réalisateur portugais a la cote auprès de la critique. Cette réputation ne serait-elle pas un peu surfaite ? En tout cas, "Tabou" est un film curieux dans lequel le réalisateur s'amuse à passer du coq à l'âne. On peut sans doute y trouver son compte. On peut aussi s'y ennuyer. c'est mon cas !
    norman06
    norman06

    302 abonnés 1 605 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Une construction narrative audacieuse et une réelle beauté formelle dans la seconde partie. Fascinant.
    Santu2b
    Santu2b

    217 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2016
    En 1931, l'immense Friedrich Wilhelm Murnau traita la notion de tabou au cinéma en donnant ce nom à l'un de ses films phares. En 2012, Miguel Gomes reprend ce titre pour son troisième long-métrage tissé entre l'Afrique coloniale et Lisbonne au début du XXIe siècle. Drame sentimental, celui-ci comporte deux parties intitulées "Paradis perdu" et "Paradis". Une vieille dame dans ses derniers jours divague, évoque un crocodile et de lointaines images du continent. Tout son maigre entourage pense qu'elle perd la tête avant que ne se dévoile le spectre d'un ancien amant . La plus grande réussite du film reste formelle. Gomes réalise en effet un long-métrage d'une grande beauté, porté par un noir et blanc superbe, brillamment éclairé. Hermétique à ses débuts, l'œuvre se laisse progressivement approcher malgré son inégalité. Car "Tabou" forme un diptyque assez déséquilibré au final, rendant la seconde partie autrement plus captivante que la première. Il est à espérer que la maîtrise du cinéaste ne porte ses fruits sur un bien meilleur sujet que cette histoire commune de passion dévorante vouée à l'échec. Le cinéma portugais a peut-être un nouveau nom à suivre.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    187 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2016
    Il est difficile de qualifier l'enchantement qui nous saisit à la vision du prologue (l'explorateur au cœur brisé, le crocodile et le fantôme) et du segment "Paraiso" (la folle histoire d'amour adultère, le crime et le crocodile - encore) de "Tabu", sans aller rechercher la magie éternelle du cinéma des origines, muet (mais ici, sonore, c'est important) et en noir et blanc, sans invoquer les mânes de Murnau, cité directement à travers le titre du film de Miguel Gomes. Mais ce serait réduire une œuvre d'art follement ambitieuse au même niveau que le travail formaliste d'un "The Artist", par exemple, et passer à côté de l'essentiel de la démarche de Gomes. Il faut plutôt se pencher sur le chapitre le plus "ingrat" - "Paraiso Perdido", auquel on reproche souvent d'être ennuyeux - pour comprendre le programme du film : ni plus ni moins que chroniquer l'histoire (coloniale) de son pays et l'histoire individuelle de nos passions, et montrer comment les années qui passent réduisent nos enchantements en cendres, comment l'amère désillusion de la vieillesse nous prive de tout ce que nous avons aimé, et en premier lieu de notre puissance. Puissance coloniale, dont notre inconstance a elle-même provoqué la disparition, puissance sexuelle et amoureuse que nous avons perdue par notre folie, tout se mêle dans une défaite individuelle et sociétale à la fois. Mais Gomes a la générosité de raconter son histoire à rebours, de laisser les fantômes romanesques et les crocodiles cruels percer le voile de la réalité froide, mécanique, de notre vieillissement, pour nous rendre à nouveau témoins pendant cinquante minutes merveilleuses de nos pouvoirs envolés. Même un peu déréalisés, même un peu ridiculisés par un bel humour absurde. Et ça, c'est un cadeau magnifique.
    Cinephille
    Cinephille

    135 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 décembre 2012
    Je n'ai pas de reproche particulier à faire à ce film mais il ne m'a pas passionnée ni apparu comme le chef d'oeuvre dont j'ai pu entendre parler ici ou là. La première partie est assez laborieuse et le noir et blanc ne lui apporte rien et au contraire, la plombe un peu. La deuxième partie est d'une grande beauté formelle, photo, cadre, acteurs...mais n'ayant aucun gout pour le mélo je n'ai pas réussi à être émue pour ce couple. Il me semble que Tabou ne s'inscrit pas vraiment dans l'action mais pas vraiment non plus dans la contemplation et que ce statut hybride pose problème. C'est un film original, avec un point de vue sur la vieillesse, avec un point de vue sur la colonisation vue par le biais d'une histoire d'amour, mais la forme introduit trop de distance avec les différents sujets.
    gabdias
    gabdias

    76 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Vraie claque cinématographique, visuelle et artistique. Pourtant le thème n’est pas original, une histoire d’amour difficile sur fond de régime colonial en Afrique mais le traitement de M.Gomes est incroyable et notamment la 2è partie semi-muette offre une pépite jamais-vue. Un cinéma poétique et charmant. Chef d-œuvre !
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 décembre 2012
    Je ne suis pas surpris de l'emballement quasi généralisé et exagéré des critiques sur Tabou. Voyant beaucoup trop de films, lassitude aidant, les porfessionnels sont à l'écoute de la moindre innovation de la grammaire cinématographique et de toute nouveauté. Le cinéphile lambda pourra trouver ce film beaucoup trop lent s'appuyant trop selon moi sur un dispositif auteuriste. Malgré ceci, le film, difficile - le noir et blanc, le 16 mm, l'absence de dialogue dans la deuxième partie-, est beau tout simplement. Une image magnifiée par le noir et blanc qui, dans la première partie donne l'impression que les personnages ont été dessinés à l'encre de chine et dans la deuxième attribue au filmage et à l'histoire un côté ethnographique. Beaucoup d'idées dans ce film, telles des scènes très courtes où un coupeur de feuilles apparait brutalement, des plans astucieux... La musique aussi, répétitive mais envoûtante, crée un curieux décalage et renvoie à Mulholand drive. Le film, lent, n'est pas statique, voir les beaux travellings au cordeau dans la première partie (travelling circulaire sur la vieille dame), classique dans la deuxième, majestueux et sensuels. La nostalgie, le rêve, le cinéma thèmes de Tabou, qui est à la fois documentaire, romanesque, aventure et drame réaliste et onirique. Tabou est parfois ennuyeux mais en émergent parfois de splendides moments dramatiques. Miguès Gomes utilise bien le cilmat (voir les violentes pluies agressant Lisbonne, vue d'une façon anti touristique). Les personnages locaux sont utilisés au top. Teresa Madruga joue une Pilar magnifique qui garde une part d'ambiguité et Ana Morena, superbement sexy et aussi masculine est exceptionnelle. Un joli excercice de style envoûtant et parfois ennuyeux qui demande un effort au cinéphile habitué à d'autres formes de grammaire cinématographique.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 décembre 2012
    De jolies voix off mais des images sans relief. Là où on aurait aimé voir du cinémascope on subit un format pseudo film muet. Restent de beaux moments de littéraires.
    Julien D
    Julien D

    1 109 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 janvier 2013
    Ce véritable ovni cinématographique que nous offre le portugais Miguel Gomes est une œuvre décalée incomparable qui sait osciller habilement entre de nombreuses émotions paradoxales grâce à sa construction en deux parties. La première moitié, qui s’axe essentiellement sur une image pleine de mélancolie du Portugal actuel, souffre d’un manque d’un manque de rythme regrettable. Elle fait face à la seconde moitié, un long flash-back ramenant vers une peinture fantasmée et ultra-référencée de l’ère colonialiste où se crée une histoire d’amour envoûtante. Le lyrisme de cette narration, la qualité des prises de vues et la multiplication des styles cinématographiques rendent cette romance enivrante et pleine de bonnes surprises. Malgré ses longueurs, cet exercice de style audacieux parvient judicieusement à s'inscrire parmi les films les plus humanistes et les plus insolites de ce début de siècle.
    Christoblog
    Christoblog

    744 abonnés 1 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Il y a deux types de films qui me plaisent beaucoup.



    Le premier type est celui des oeuvres qui m'emportent par leur énergie, leur souffle, leur caractère entier. Je suis alors très indulgent quant à leur défauts, dans lesquels je peux même voir en toute mauvaise foi des qualités. Dans cette catégorie, de bons exemples pourraient être La guerre est déclarée, Polisse, Kaboom.



    Le deuxième type est constitué de films que je trouve admirables sur tous les plans (photo, mise en scène, direction d'acteur, scénario, son). Ils constituent des films-univers que leur auteur conçoit et développe en toute autonomie. Tout fait sens dans ces films, et tous les détails y sont importants. Je pourrais les revoir trois fois en y décrouvant de nouvelles choses à chaque fois. Mais la nature de la satisfaction y reste surtout intellectuelle, et l'émotion brute n'est pas toujours présente. Dans cette catégorie, je classerais Au-delà des collines, Il était une fois en Anatolie, Holy motors, et Tabou. La suite ici : http://0z.fr/fZfFE
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    161 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 février 2013
    Très joli film qui porte le spectateur dans une narration suave et langoureuse au milieu de la cambrousse capverdienne apprivoisée par des expatriés portugais, jeunes et aventureux. Le romantisme du film est saisissant à travers ses personnages et son style de film quasi muet porté presque intégralement par une douce voix off. Proche parfois du roman photo, l'esthétisme des cadres est remarquable pour une histoire d'amour impossible.
    Arthur Debussy
    Arthur Debussy

    129 abonnés 675 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 août 2017
    A première vue, « Tabou » est un beau film. Mais à y regarder de plus près, qu'est-ce qui est vraiment beau ? La photographie, indéniablement. Un film photographié dans un noir et blanc aussi impeccable, ce n'est pas si courant, tant mieux donc. Mais mis à part la surface visuelle, la couleur et le grain de l'image, « Tabou » est-il réellement un « beau » film ? En fait, non. L'histoire est assez quelconque, si ce n'est qu'elle s'inspire très fortement du « Tabou » de Murnau (sans en retrouver la splendeur, loin, mais vraiment très loin de là), long métrage que l'on peut qualifier sans hésiter de chef-d’œuvre, contrairement au film de Gomes pourtant tant acclamé. Les références ostensibles de cet acabit sont tout à fait typique de ces artistes plus doués pour citer autrui que pour créer quelque chose de qualité, sans parler d'une qualité égale aux artistes assez grossièrement convoqués. Car Murnau n'était pas qu'un simple « imagier », c'était aussi et avant tout un véritable artiste, avec une sensibilité propre et des choses à dire. Alors que là, rien, nada, ou presque. Gomes reste à la surface des choses. D'ailleurs, fait éloquent, la musique tient dans ce « Tabou » un rôle tout à fait… cosmétique. Comme les acteurs, certes très beaux, une fois encore… mais tout à fait sans épaisseur. Ils restent des acteurs, et ne s'incarnent jamais vraiment en personnages. Sauf peut-être celle qui joue Pilar, encore qu'elle reste cantonnée à un rôle cliché. Car tout est cliché dans ce film, quel dommage ! D'autant que le ton du long métrage n'est pas plus réjouissant, il est amer, presque cynique. En fait, il n'y a pas vraiment de paradis originel ici, juste un semblant de bonheur factice, voué à disparaître avec le destin des protagonistes, brisés par l'échec de leurs vies dénuées de sens. Les personnages sont désabusés, le regard vide, à l'image de leur existence toute en apparence, et seulement en apparence. Hélas, une fois passé le choc de l'image brillante (comme du papier glacé), on se rend compte rapidement que l'intrigue repose sur des ressorts scénaristiques bien maigres… « Tabou » n'est qu'un exercice de style, dont l'existence n'est légitimée que par quelques jolis plans, comme cette nuque tarkovskienne, cette marche dans les herbes hautes (qui ne mène nulle part, tiens tiens, étonnant non ?) ou cette brousse qui étouffe un ciel que l'on imagine d'un bleu azur… Un film pas déplaisant, mais désespérément vide.
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