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Un visiteur
5,0
Publiée le 7 mars 2018
Mon avis--
Avec cette magistrale comédie dramatique, à l'humour noir, " Claude Autant-Lara " a réalisé un des tous grands films français d'après-guerre avec un trio de merveilleux acteurs tels : " Jean Gabin, Bourvil, Louis de Funès " une pure merveille et bien sûr film culte s'il en est. Le thème du film se base sur le marché noir qui s'organisa durant l'occupation de la France par l'armée allemande entre 1940 et 1944.
Jean Gabin, Bourvil, Louis De Funès. Rien que pour ce trio d'acteurs réuni, "La Traversée de Paris" vaut le détour. Mais pas seulement pour eux. En effet, Claude Autant-Lara signe ici un film tout à fait réussi, dépeignant le Paris de l'Occupation allemande avec son marché noir et ses divers personnages, troubles, filous, lâches, sournois. Se déroulant en une nuit, le film voit Marcel Martin (Bourvil, se fondant à merveille dans le rôle) s'adjoindre les services de l'antipathique Grandgil (Jean Gabin, excellent dans un rôle qui lui va à ravir) afin de transporter un cochon découpé en morceaux dans des valises pour le revendre au marché noir. Reposant sur la relation mouvementée entre les deux personnages, le film vaut essentiellement pour la qualité de la mise en scène et pour ses dialogues, parfaitement irrésistibles, dépeignant avec force une époque bien particulière.
La célèbre nouvelle de Marcel Aymé est adapté sur grand écran par Claude Autant Lara qui en fait son chef d'oeuvre. Deux immenses stars se confrontent dans un Paris nocturne, sous l'occupation allemande. Des répliques aux petits oignons, un suspens oppressant, une photographie élégante, scènes anthologiques et le premier grand rôle de Louis de Funès interprétant l'épicier Jambier. Une référence, un classique indémodable de son auteur et de ses acteurs.
Un des films les plus cultes du cinéma français! 3 monstres du cinéma français sont réunis dans un même film au scénario qui parlait d'une période dont on préférait oublier à l'époque, celle de l'occupation et surtout du marché noir. On ne s'ennuie jamais et les répliques sont géniales!
Dialogues géniaux, séquences cultes, mise en scène superbe...et surtout trois acteurs qui livrent ici des prestations mémorables : Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès. Adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé, La traversée de Paris a tout du chef-d'œuvre. Ce tableau cynique de la France de l'occupation, à mi-chemin entre le comique et le tragique, est toujours particulièrement fort.
Dans le Paris occupé de 1943, deux hommes, un chômeur et un artiste peintre, convoient pour le marché noir cent kilos de porc d'un bout à l'autre de la capitale. Tel est le postulat de départ de "La Traversée de Paris". Bien évidemment rien ne va se passer comme prévu, entre autres à cause de plusieurs chiens et d'un boucher terrifié, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes cocasses ou plus sombres. Grâce à une distribution solide qui assure le spectacle (Bourvil et Louis de Funès mais surtout Jean Gabin qui s'en donne à cœur de joie) et des rebondissements bien amenés, Claude Autant-Lara signe une œuvre agréable à regarder, qui prête par moments à sourire. Mais quelque chose gêne de temps à autre : à vouloir absolument donner dans la surenchère au niveau de l''interprétation des protagonistes, Autant-Lara m'a un peu lassé. La dénonciation trop fugitive de la bassesse humaine est effacée par le ton trop gentil de l'ensemble (cf la fin) et le cabotinage mal placé des comédiens manque dans des scènes qui l'auraient mérité, tandis qu'il se déverse devant les yeux du spectateur quand il n'en a pas forcément le besoin...Pas mal mais un peu décevant tout de même.
Une comédie française a l'ancienne. De vrais personnages, une vrai histoire, un vrai message et des vannes par milliers. Avec "La traversée de Paris" on a surtout De Funes, Bourvil et Gabin réunis pour le temps d'un film! Bourvil et Gabin étant différents ont a le talent de deux acteurs craché a l'écran ce qui offre une belle différence de jeu et d'ambiance. Le timide Bourvil face à l'extraverti Gabin. Le long métrage est une sombre et humble comédie dont la fin laisse sans voix.
Franchement j'avais très peur. J'avais peur de me retrouver devant une de ces vieilles comédies franchouillardes qui ne me font pas rire, ou devant un film ennuyeux. J'avais aussi peur des grimaces de De Funès (j'aime bien le bonhomme, mais plus ça va et moins il me fait rire)... Mais en fait non, ce film ce n'est rien de tout ça. De Funès n'a qu'un rôle très mineur et du coup j'ai savouré chacune de ses apparitions, c'était pas lourd, c'était parfait. C'est pas franchement une comédie, y a des passages drôles (surtout les pétages de plombs de Gabin), mais ça reste assez dramatique : c'est filmé comme un huit-clos (les contours de la ville sont obscurcis et on ne voit plus que ce qu'éclairent les lampadaires), il y a une menace allemande omniprésente, c'est cru, direct (Gabin encore une fois son personnage) et j'ai été surpris pour un film de l'époque d'entendre autant d'insultes. C'est un film sur une France lâche, dominée, égoïste, qui essaye de se donner bonne conscience, le personnage de Gabin exprime à lui seul tout cela : "jusqu'à où peut-on aller en temps d'occupation ?". Le duo de monstres sacrés que sont Gabin et Bourvil est génial, c'est pas long, pas ennuyeux... Un très bon film, à voir.
Plus un drame qu"une comédie, qui illustre le contraste entre une bourgeoisie qui traverse la vie comme dans un jeu ou aucune de ses actions ne porte à conséquence et le petit peuple naïf et bénin qui porte le fardeau de l'inconséquence des premiers. Des acteurs extraordinaires.
Le sujet du film est passionnant. On retrouve la même idée d'un parcours menaçant que dans "Le salaire de la peur". Il aurait pu donner un suspense haletant sans une interprétation insupportablement théâtrale qui vient largement atténuer la noirceur de l'intrigue et du propos.
Sans aucun doute à mes yeux, LE plus grand film français sur la guerre. Les décors presque simplistes, la mise en scène réduite à l'essentiel, le noir et blanc, et surtout LES dialogues !! Avant Monsieur Audiard, Bost et Aurenche ont écrit là des dialogues d'anthologie. C'est le premier film que j'emporterais avec moi sur l'île déserte.
Adaptée d’une nouvelle de Marcel Aymé, « la Traversée de Paris » est dominée par la rencontre entre Bourvil et Jean Gabin. Un drame qui porte un regard plein d'humour mais également sombre et tragique, sur la peur d’un peuple oppressé par l’occupation allemande et astreint pour sa survie à la pratique du marché noir. Une balade nocturne soutenue par de mémorables et fantasques envolées verbales à l’image de la mythique scène du bistrot, sans oublier l’anthologique séquence avec Louis "Jambier" De Funès. La plus belle réussite de Claude Autant-Lara est un monument du cinéma français.
Vraiment très bon film qui propose un divertissement d'une période assez douloureuse. Le duo marche très très bien et la pérégrination pleine de surprises. Un film dont on ne se lasse pas.
Ce que j'aime ce film ! De très grandes scènes, à commencer par la négociation entre Jean Gabin et Louis de Funès sous la pseudo-direction de Bourvil. Puis, les dialogues de Jean Aurenche et Pierre Bost qui fusent dans la bouche de Jean Gabin, lors de l'entrée dans le bistrot avec les valises pleines de bidoches. D'un terrible effet ! Je ne m'en lasse pas, ni du début ni du reste entre les compères Bourvil et Gabin en pleine occupation et en plein couvre-feu. Magnifique !