Mon compte
    La Traversée de Paris
    Note moyenne
    4,1
    10535 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Traversée de Paris ?

    239 critiques spectateurs

    5
    85 critiques
    4
    86 critiques
    3
    47 critiques
    2
    18 critiques
    1
    3 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    evariste75
    evariste75

    105 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2024
    Salauds de pauvres ! hurle Jean Gabin ...

    Le marché noir sous l'Occupation...

    Satire des rapports sociaux...

    Cette traversée de Paris nocturne est captivante...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    La décennie 1950 est d’or pour Jean Gabin qui tourne 33 films en dix ans, profitant à plein de son retour au tout premier plan après une immédiate Après-Guerre plutôt difficile. Cette longue liste est pour une large moitié constituée de films très importants et de cinq à sept chefs d’œuvre dont fait partie « La Traversée de Paris ». Son réalisateur, Claude Autant-Lara comme d’autres de la même génération aura eu bien des démêlés avec les tenants de la Nouvelle Vague qui par le biais des « Cahiers du cinéma » n’ont pas eu de mots assez durs pour qualifier, on devrait plutôt dire disqualifier ce qu’elle nommait péjorativement, « La qualité française » en référence à un cinéma de scénaristes devenu un peu rance à force de ne pas vouloir se renouveler. Claude Autant-Lara tout comme Pierre Bost, Jean Aurenche et bien sûr Jean Gabin furent les archétypes de cette qualification.
    Les quatre hommes sont justement à l’affiche de ce film sur la Résistance qui défie le temps alors que les films de Jean-Luc Godard, Jean-Luc Rohmer et quelques autres sont restés confidentiels. Même François Truffaut sans aucun doute le plus classique et le plus talentueux d’entre eux est un peu tombé dans l’oubli. Il est donc utile de rappeler que Claude Autant-Lara fut un grand réalisateur dont le talent doit être réhabilité après la vision de films comme « Le mariage de Chiffon » (1941), « Douce » (1946), « Sylvie et le Fantôme » (1946), « Le Diable au Corps » (1947), « Occupe-toi d’Amélie » (1949), « L’Auberge Rouge » (1951), « Le Rouge et le Noir » (1953) « La Traversée de Paris » (1956) ou « En Cas de malheur » (1958). Une carrière se déroulant sur 46 ans et 38 films au cours de laquelle le réalisateur qui ne machait jamais ses mots a fait preuve tout à la fois d’éclectisme, de causticité, de poésie mais aussi d’une rare pugnacité pour construire comme il l’entendait une œuvre qui n'a pas toujours été bien comprise.
    Il est au moment où se monte le projet de « La Traversée de Paris » en pleine maturité artistique ce qui va lui permettre de braver tous les obstacles notamment liés à l’écriture du scénario et au casting pour livrer sans doute son film le plus abouti. En premier lieu, il convient de préciser qu’Autant-Lara a toujours fait montre d’un esprit de troupe l’amenant à travailler de manière quasi systématique avec la même équipe. Jean Aurenche et Pierre Bost pour l’écriture des scénarios, Max Douy pour les décors, Jacques Natteau à la photographie, René-Christian Forget au son, René Cloërec à la musique et Madeleine Gug au montage. La même équipe expérimentée et soudée pour gagner du temps, économiser de l’énergie et surtout accroître sa créativité artistique.
    Depuis 1949, Lara songe à adapter la nouvelle de Marcel Aymé parue en 1947 dans le recueil Le vin de Paris. En association avec Aurenche et Bost, il en acquiert les droits dès 1949. La première approche du scénario butte sur la fin qu’Autant-Lara souhaite différente de celle écrite par Marcel Aymé. Pour le casting Lara souhaite engager Bourvil. Aymé s’y oppose le jugeant possiblement hors de son univers habituel plutôt teinté d’un comique franc et sans nuance dramatique. Autant-Lara tient bon. Pour le choix d’Yves Montand dans le rôle de Grandgil l’artiste peintre, il doit se heurter au refus catégorique d’Aurenche et du producteur. Différents noms circuleront pour les deux rôles comme Pierre Fresnay, François Périer, Bernard Blier ou Jean Richard. Jean Gabin un temps envisagé puis sorti du projet est finalement associé à Bourvil.
    Tout ce temps perdu altère quelque peu l’enthousiasme du producteur Henry Deutschmeister qui croyant de moins en moins au succès de l’entreprise en diminue assez sensiblement le budget. Autant-Lara qui on l’a dit sait pouvoir compter sur son équipe s’en remet à la débrouillardise de Max Douy qui grâce à un agencement ingénieux de maquettes permet le tournage de toutes les scènes nocturnes dans Paris en studio. Le résultat est bluffant présentant pour la première fois l’épisode de l’Occupation sous son vrai jour. C'est-à-dire profondément humain et donc moins idyllique que la version plus ou moins officielle en marche depuis la Libération. Celle d’une France patriote qui si elle n’a pas résisté en masse, s’est globalement conduite de manière honorable, ne pliant pas excessivement l’échine sous le poids des bottes allemandes. Dans le même état d’esprit, les films produits jusqu’alors sont des films à la gloire de la France résistante avec comme film emblématique « La Bataille du Rail » de René Clément sorti sur les écrans dès 1946.
    Autant-Lara en usant de l’humour pour adoucir son propos expose les choses comme elles se sont plus vraisemblablement passées, sans manichéisme et avec une réelle empathie pour la nature humaine qui est intrinsèquement duale spoiler: comme le montre très bien la jeune femme interprétée par Anouk Ferjac qui alors que les deux « contrebandiers » redoutent de se faire arrêter par une troupe allemande les entraîne sous le porche de son immeuble cossu les croyant résistants puis découvrant qu’ils ne sont en réalité que deux porteurs de valise se livrant au marché noir, se déclare tout de go intéressée par le jambon qu’ils transportent
    . Ainsi va la vie, faite de toutes ses contradictions nous rappelle un Claude Autant-Lara les yeux grands ouverts. Pour vraiment aimer les gens il ne faut pas les idéaliser car alors la misanthropie guette.
    Jean Gabin et Bourvil parfaits tous les deux expriment à travers leurs personnages la différence de perception de la réalité souvent induite par la classe sociale à laquelle chacun appartient. Marcel Martin (Bourvil) chauffeur de taxi au chômage possiblement candidat au STO le rappelle souvent à Grandgil, artiste peintre renommé qui sachant qu’il risque sans doute moins dans cette escapade nocturne peut s’encanailler à bon compte. Une différence de statut qui se prolonge bien sûr après la guerre comme l’indique assez clairement la fin qu’Autant-Lara se refusait d’inclure dans la version finale. Certaines répliques sont restées gravées dans les mémoires comme « Jambier rue de Poliveau ! » ou encore « Salaud de pauvres ! ».
    Le film a naturellement été accueilli fraîchement par une certaine critique plus encline à ne retenir que le manquement des élites qui n'était déjà plus à prouver. Mais les spectateurs moins bégueules se sont reconnus dans ce portrait certes parfois un peu sévère mais au fond jamais vraiment méchant et sont allés en masse, voir le film (près de cinq millions de spectateurs dans toute la France). On saluera la prestation de Louis de Funès dont on sent poindre l’éclosion à venir même si elle se fera encore attendre et celle aussi de Georgette Anys et Jean Dunot, les deux bistrotiers infâmes subissant la rage irrépressible de Grandgil. De la qualité française comme celle-là, on aurait aimé en goûter plus souvent ces vingt dernières années. Enfin que dire de Gabin sinon qu’il est parfait dans un registre qu’on ne lui connaissait pas de prime abord, faisant une fois de plus ravaler leur salive à ceux qui ont passé leur temps à scander que le Gabin d’Après-Guerre ne valait plus un kopeck.
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2024
    Comment passer du rire au drame , Seul Antant Lara pouvait le faire à cette époque. Ce film révéla Louis Defunes . Que dire de la grande prestation de Gabin et Bourvil . Certains dialogues sont souriant " Jambier ,Jambier ...." et d'autres très dur comme "Salaud de pauvre " pour moi un des meilleurs films de sa génération
    Michael78420
    Michael78420

    42 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 février 2024
    Ce qui surprend de prime abord le spectateur de 2024 (soit 68 après la sortie du film) est qu'il est parfois difficile de comprendre ce que disent les acteurs, entre les mots qu'on n'utilise plus, les tournures de phrases désuètes et le son médiocre. Nos oreilles sensibles doivent s'adapter et ça vaut le coup. Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès sont exceptionnels. Le troisième arrivant à glisser son comique face à deux géants du cinéma. Ainsi, à propos d'un trafiquant de savon au marché noir, Martin déplore : "Letembeau s'est fait piquer." Aussitôt Jambier répond : "Hein ? Oh ben on est propre !" Le spectateur attentif appréciera le lien entre la propreté et le savon. Les trois acteurs interprètent une scène d'anthologie lorsque Grandgil hurle : "M. Jambier, 45 rue de Poliveau !" Cette seule scène mérite de voir le film. Autre réplique hilarante de Grandgil qui vient de secouer des Français éteins et surtout prompts à dénoncer leurs concitoyens : "50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de connerie !" Cette phrase suffit à exprimer la critique du comportement de beaucoup de Français à ce moment-là, collaborant avec les Allemands pour régler leurs problèmes domestiques. Quant à l'action, on comprend qu'elle se passe sous l'occupation en 1943, comme on le voit au calendrier affiché au mur du bar où s'arrêtent Grandgil et Martin. Une réplique ne manquera pas de faire sourciller les fâcheux soucieux de récrire voire de supprimer les œuvres, lorsque Martin s'exclame : "Tu t'es amusé comme une gonzesse sans te soucier des conséquences." Un film qui porte un regard critique sur cette période sombre, que trois merveilleux acteurs interprètent avec brio. À (re)voir.
    Grégoire
    Grégoire

    1 abonné 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 février 2024
    «La traversée de Paris», sorti en 1956, est un chef d'œuvre du cinéma français, et même mondial. Pour moi, il n'y a rien à retirer : chaque scène est nécessaire, chaque réplique a du sens, et les acteurs, en particulier Bourvil (qui a reçu un prix à la Mostra de Venise pour ce rôle), sont parfaits. Ce film a ceci d'exceptionnel que l'histoire est simple mais captivante, que la tension dramatique et les touches d'humour sont bien équilibrées, qu'il y a un suspense permanent, lié au contexte historique. Oui, cinq étoiles, c'est beaucoup pour un vieux film en noir et blanc, mais on en trouve tellement peu de ce niveau, que voulez-vous que je vous dise?
    stallonefan62
    stallonefan62

    237 abonnés 2 470 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 janvier 2024
    Une très bonne comédie avec des dialogues bien réglés menés par d'excellents comédiens !! Le duo Bourvil/Gabin fonctionne parfaitement le passage de Louis de Funès reste de bonne facture !!
    Elgringo
    Elgringo

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 novembre 2023
    Comment ne pas apprécier une telle oeuvre qui nous plonge dans ces années de misères que fut la seconde guerre mondiale , traité ici avec ironie . Bourvil exprime une fois de plus tout son talent , qui sera récompensé au mostra de Venise . Je trouve le duo Bourvil Gabin parfait , ils vivent ce qu ils font dans ce film si bien écrit . Magistral .
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2023
    En 1956, Claude Autant-Lara signe une pétillante comédie inspirée d’une nouvelle de Marcel Aymé. Sous l'Occupation allemande durant la Seconde Guerre mondiale, en plein Paris, deux hommes défient le couvre-feu pour livrer des denrées alimentaires au marché noir. En raison du formidable duo composé de Jean Gabin et Bourvil, mais aussi de la truculente apparition de Louis de Funès, le ton reste résolument drôle avec des dialogues qui pourraient être tout droit sortis de l’imaginaire d’un Michel Audiard. Toutefois, le regard un brin cynique sur le comportement des citoyens français, devant faire face au rationnement et à la pénurie de vivres, donne une dimension plus sombre au récit. Bref, un classique du cinéma populaire.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    14 abonnés 1 440 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2023
    Au-delà des péripéties et des rencontres qui se présentent aux deux contrebandiers Grandgil et Martin - car le transport de nuit à Paris, sous l'Occupation, d'un cochon découpé, ne va pas sans aléas ni discrétion assurée- c'est la nature des personnages qui nous amuse le plus. Cette comédie qui se fait grave ou satirique selon les circonstances donne à voir quelques figures de la France occupée. L'humour corrosif et cynique de Marcel Aymé attaque le comportement couard des classes moyennes (voir par ailleurs "Uranus" du même Marvel Aymé). Le personnage de Gabin, artiste téméraire et provocateur, incarne l'intellectuel -non corrompu- au-dessus des contingences de l'Occupation. Sa rencontre avec Bourvil donne lieu à un brillant numéro d'acteurs, et la complémentarité, la connivence entre les deux, Bourvil en bravache sympathique, est évidente.
    Arthus27
    Arthus27

    73 abonnés 435 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2023
    Grand classique du cinéma français, La Traversée de Paris est un exemple d'écriture et de mise en scène. Partant d'un concept simple, le film parvient à installer une tension et un suspense constant. Le duo formé par Jean Gabin et Bourvil est formidable et parvient à trouver un parfait équilibre, dans la lignée des meilleurs buddy movies.
    gerard stevenson
    gerard stevenson

    8 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Ce classique du cinéma français avec ces répliques est un très bon film avec Jean Gabin, Bourvil et moindres mesures Louis de Funes. Avec eux, on est sur de voir de vrais comédiens. Autant Lara le réalisateur arrive parfaitement à décrire la vie sous l'occupation avec son marché noir, ses couvres feux, les rationnements.
    Tout le long de cette traversée Gabin et Bourvil vont croiser différents personnages.

    La 4ème étoile aurait pu être attribuée sans cette fin (heureuse fin ??). Le film aurait eu plus d'impact (dramatique) s'il s'arrêtait au départ du camion emmenant Bourvil.

    NB : que pensez de cette plaque d'immatriculation (qui est erronée historiquement)
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 731 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juillet 2023
    Une virée dans les traverses du marché noir parisien assez audacieuse pour montrer la réalité de la débrouillardise voire de la malhonnêteté nécessaire en tant de restrictions et de guerre. Portée par un truculent duo d'acteurs au diapason (soutenu par un bondissant Louis de Funès) cette déambulation se fait prétexte à de pétillants dialogues et à une réflexion sur la nature humaine dans une mise en scène très désuète. Suranné par son style mais fort bien mené!
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    8 abonnés 349 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 mai 2023
    La Traversée de Paris est un film réalisé par Claude Autant-Lara est sorti en 1956.
    Ce long métrage raconte l'histoire de deux hommes qui doivent traverser Paris pour livrer un cochon pendant l'Occupation. Le sujet traité (le marché noir à cette période) contraste avec la désinvolture du verbe des dialogues, ce qui est innovant pour l'époque. Les acteurs principaux (Bourvil et Jean Gabin) sont phénoménaux dans leur rôle, là où Louis de Funès obtient enfin un rôle important et marquant dans un film qui l'est tout autant. La réalisation est esthétiquement très réussie et les dialogues acides, féroces renforcent le propos du film.
    Un vrai classique à voir et à revoir.
    Michaël
    Michaël

    5 abonnés 299 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2023
    Un très grand Gabin et un Bourvil qui fait du Bourvil. Le duo fonctionne à merveille, les deux étant des monuments d'interprétation. L'histoire est dure mais certains passages parviennent tout de même à nous faire rire. La fin toutefois est un peu bâclée selon moi, dommage. Il reste malgré tout un grand film que je conseille de regarder.
    Redzing
    Redzing

    921 abonnés 4 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Dans la famille "les classiques que l'on découvre sur le tard", je demande "La Traversée de Paris" ! Et oui, malgré son statut et ses multiples rediffusions, je n'avais jusque ici jamais eu l'occasion de voir cette comédie dramatique. C'est chose enfin réparée.
    Pour ceux qui comme moi découvriraient le film, soyez prévenus. Il ne s'agit aucunement d'une farce gauloise, ou même d'une comédie légère et bon-vivant. "La Traversée de Paris" est surtout un portrait ultra-cynique et sans tabou de l'Occupation. A tel point qu'il secoua à sa sortie, le cinéma français ayant l'habitude de représenter une France résistante et noble.
    Ainsi, si la mise en scène demeure sobre, voire basique, le scénario est excellent, à la fois drôle et sombre. L'Occupation apporte son lot de misères et de contraintes quotidiennes, qui ne feront qu'amplifier les défauts des individus et de la société. Lâcheté, opportunisme, injustices entres classes sociales, injustices entre statuts (chômeurs, travailleurs, oisifs). Le contenu est riche et incisif, et ne dresse pas un portrait glorieux des Parisiens !
    Nos deux héros convoyant en pleine nuit un cochon découpé dans le Paris occupé seront d'ailleurs plus qu'ambigus. Initialement dépeints comme très peu recommandables, on s'attachera peu à peu à ces personnages finalement très humains, qui deviendront amis malgré tout.
    A ce niveau, le film doit beaucoup à ses excellents interprètes, Jean Gabin et Bourvil, au sommet. Tandis que Louis de Funès (alors loin d'être une star) parvient à se faire une place à l'écran, malgré une poignée de scène et les monstres qu'il a en face.
    Un beau film, toujours à propos.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top