C'est la deuxième fois que Bourvil incarne un des héros de Marcel Aymé. En 1950, il avait été La Jument verte, réalisé aussi par Claude Autant-Lara.
Marcel Aymé était en total désaccord sur le choix de Bourvil. A tel point que le réalisateur accepta de renoncer à la couleur s'il pouvait garder l'acteur. Après la sortie du film, l'écrivain reconnut que c'était la meilleure adaptation qu'on ait faite d'une de ses oeuvres. De plus, Bourvil reçut le Prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1956.