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Carlos Stins
65 abonnés
657 critiques
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2,5
Publiée le 18 septembre 2017
Sortie la meme année que "Docteur Folamour", l'un des chefs d'oeuvre de Kubrick, "Point limite" s'empare du meme sujet mais le traite d'une toute autre manière. Les deux films parlent du risque qu'une erreur humaine déclenche une guerre atomique mais si le premier cité le traite avec humour, "Point limite" l'aborde comme un drame avec beaucoup de sérieux. J'ai trouvé que ce pari pris fonctionnait beaucoup moins bien car le résultat était un peu mou et trop bavard. Le film met longtemps avant de se mettre en place et meme quand la tension monte enfin, elle est désamorcée par de grands discours qui rendent le film lourd et pompeux. Le film a certaines qualités du à sa mise en scène et au talent de ses acteurs mais je n'ai personnellement pas accroché. "Point limite" ne m'a touché et le sujet, pourtant fort, ne ma pas impacté comme l'a fais "Docteur Folamour", dommage pour moi.
8ème films de Lumet et remake de Docteur Folamour de Kubrick, Point Limite raconte la défaillance d'un transistor provoquant le déclenchement de la bombe nucléaire par les Américains sur Moscou dans un contexte historique de Guerre froide. Si le film se révèle être une pure fiction, il met cependant le spectateur dans une tension permanente et un suspens haletante jusqu'au bout. Il fait prendre conscience des enjeux politiques et des conséquences catastrophiques du déclenchement de la bombes sur l'humanité. La mise en scène est très bonne donnant un film au rythme nerveux et efficace. Lumet met à nouveau le spectateur dans un huit-clos noir et blanc avec quelques personnages centrales mis en avant (avec leur machine et téléphone) et dont les plans et cadrages (gros plans, plans séquences notamment) donnent lieu à des scènes maitrisées. Ce film très réaliste et au scénario terrifiant laisse le spectateur en réflexion et montre déjà à cette époque la puissance de certains pays à anéantir le monde
Suite à une défaillance technique, une escadrille de bombardiers est envoyée en direction de Moscou. La panique s'installe lorsque la section 6 dépasse le point limite, ce qui pourrait entraîner l'URSS à entrer en guerre avec les États-Unis d'Amérique. Sidney Lumet s'inspire des événements survenus en 1962, la crise de Cuba, pour réaliser son film. La tension ne redescend jamais, le casting remplit allègrement sa part du contrat et permet une sensation d’immersion totale dans ce presque huis-clos. Sorti la même année que Docteur Folamour, Stanley Kubrick lui a fait beaucoup d'ombre. Un grand classique à découvrir et à redécouvrir.
Point Limite s'inscrit dans les films catastrophes portant sur les menaces de la guerre nucléaire. Pour aller droit au but c'est sans doute un des plus réussi sur ce thème. Moins fantasque que docteur Follamour, il a aussi mieux vieilli que le wargames qui a marqué toute une génération. On retrouve l'angoisse née de la crise de Cuba porté par un jeu d'acteur d'Henry Fonda tout en retenu et profondeur. La tension monte constamment et est habilement menée. On retrouvera bien cette ambiance pesante d'une époque où quand on parlait de fin du monde, il y avait une réalité palpable et immédiate et chacun avait conscience qu'avant d'attaquer une puissance nucléaire on doit réfléchir aux conséquences au lieu de balancer une morale à deux balles.
Une énorme suprise. Du très grand film, comme on en voit que très rarement. Un scénario simple et très efficace,qui , malgré l'age ( 1963 ) peut etre toujours d'actualité avec les nouvelles technologies... De bons acteurs, qui ont chacun leurs rôles pour rendre le film très homogène.
Un huis-clos à suspense extraordinaire, voilà ce que nous offre Sidney Lumet. Un film d'antimilitarisme, réaliste, dur, et qui sonne malheureusement aujourd'hui (et malgré (ou avec) le temps) bel et bien d'actualité. Henry Fonda (convié pour la 3e fois par le maître Lumet) quant à lui éclipse tous ses partenaires. Une démonstration où il livre (presque) tous ses thèmes favoris.
Brillant ! Le film a du mal à démarrer mais le suspens est parfait, on ne sait vraiment pas comment vont tourner les choses. Réflexions sur la guerre et la maîtrise des machines par les hommes.