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    Apprenti Gigolo
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    Zoé B.
    Zoé B.

    441 abonnés 118 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 avril 2014
    J’ai déjà ce problème avec les films de Woody Allen. Comment voir chaque nouveau long-métrage de ce cinéaste prodigue, compulsif même, pour ce qu’il est vraiment - un autre film – et pas se contenter seulement du plaisir des retrouvailles avec un type qu’on aime beaucoup et avec qui on a grandi ? New-York, la judéité, la psychanalyse, le jazz, la fragilité du sentiment amoureux, et bien-sûr le débit fébrile du personnage principal… Woody se réinvente parfois, il laboure souvent - trop souvent - le même territoire. Or John Turturro a choisi de placer "Apprenti Gigolo" au cœur de cette cartographie familière. Mieux même, il a confié à Woody Allen un des deux rôles principaux, Murray, le mac libraire, écrit évidemment pour lui, ludion énervé et intrusif qu’il incarne à merveille. Turturro ne peut donc pas s’étonner que son prestigieux invité vampirise le film. Il semble pourtant s’en rendre compte à la toute fin. Au dernier plan, après 1h30 de péripéties plaisantes et un peu molles, Fioravante, son personnage, nous livre face caméra un sourire poignant, incroyablement hésitant et triste. Un drôle de sourire absent, comme un sourire de myope, où apparaît soudain toute la vulnérabilité et l’indécision du bonhomme. Le film est comme lui, bienveillant et inaccompli.
    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Excellente surprise que ce film où tout est excellent à commencer par le scénario gentiment amoral, mais qui jusqu'à la fin évite tous les pièges (et il y en avait !). La réalisation est sans faute et sans temps morts. Turturro et Paradis sont discrets mais justes, tandis que Woody Allen évite d'en faire de trop (et autant dire qu'ainsi, il est parfait) quant à Sharon Stone, ses apparitions restent toujours aussi sulfureuses. Un film qui vole bien plus haut que ses apparences, entre ceux qui vivent d'une certaine marginalité et ceux qui se cambrent dans une rigidité morale et religieuse, (qui fait peur) le réalisateur n'hésite pas ! Et ça fait du bien ! Il manque un tout petit je ne sais quoi ce soit un chef d'œuvre, mais on y est presque !
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2014
    Voilà une comédie courte (1h30) pleine de répliques très drôles, bâtie sur un scénario plus complexe qu’on pourrait ne le penser au premier abord. John Turturro, aux mannettes de ce film, se filme dans le rôle improbable du type au physique banal qui devient gigolo, managé par un Woody Allen en grande forme. Sa réalisation est soignée, avec de jolis plans tout simples (dans Central Park notamment) et son film a une photographie très « New York », c'est-à-dire légèrement sépia accentuée par le fait que le film se passe visiblement à l’automne. Son casting est tout à fait pertinent et tout le monde joue avec finesse une partition pas forcément évidente. Si Woody Allen fait (très bien) du Woody Allen, Sharon Stone ajoute une petite pointe d’autodérision dans sa composition de femme délaissée. Si Sofia Vergara en fait un poil trop dans le côté femme fatale et féline, Vanessa Paradis est entonnement juste en veuve hassidim qui redécouvre la vie (et la sensualité) et c’est surement un rôle un peu délicat à jouer. John Turturro, lui, est finalement assez taiseux et étrangement crédible en gigolo un peu mystérieux, faussement détaché. Le film flirte avec le grivois sans jamais tomber dans le vulgaire, alors que çà aurait été très facile de déraper. Au final, c’est plus la communauté hassidim et son orthodoxie qui apparait étrange (pour ne pas dire exotique), plus que la situation inattendue de Fioravante en gigolo quadragénaire. Se comportant quasiment comme une secte, avec son propre service d’ordre (qui porte un uniforme de flic dans des voitures de flic, c’est d’une ambigüité inouïe !), ses propres tribunaux, ses propres lois, son obsession de l’entre-soi et ses interdits innombrables, cette communauté hors du temps fait presque peur. Même en faisant montre d’une bonne dose de tolérance, on est au final assez mal à l’aise devant ce communautarisme poussé à l’extrême et qui paraît incongru dans le New York de 2014. Pourquoi Turturro a voulu filmer cette communauté alors que son propos aurait été le même avec une jeune veuve éplorée lambda, c’est assez mystérieux à mes yeux. Mais en tous cas, cela a le mérite de mettre un peu de lumière sur le fonctionnement de cette minorité (déjà filmée par le cinéma français avec « La petite Jérusalem »), et de le faire au milieu d’une comédie drôle, à l’humour subtil mais efficace. Et comme le scénario a la bonne idée de ne pas céder à la facilité, de ne pas poser les gros sabots de la morale judéo-chrétienne et de se terminer sur une note ouverte douce amère, ne boudez pas votre plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 avril 2014
    J’aurais appris qu’en américain un "ménage à trois" signifie une "partouze à trois", intéressant mais pourquoi la filmer en nuisette ? Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui font l’amour en nuisette ? Sinon c’est excellent : l’interprétation des acteurs, la bande son, les images, la légèreté du scénario… Attention derrière la farce, il y a une tragédie, celle de Vanessa Paradis (dommage qu’elle zozote !) qui commence timidement à se libérer du carcan de ses interdits religieux, mais qui finit par se dégonfler pour finir avec un gros beauf. La fin est ouverte, souriante, optimiste. "I’m just a gigolo et finalement c’est pas si mal que ça !" aurait pu conclure Turturro. Une grande bouffée d’air frais !
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 970 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 avril 2014
    2 films pour le prix d'un ! En fait un film qui s'annonce prometteur : "Virgil" alias Fioravante (ce nom de fleur extravagante étant un clin d'oeil à "Turturro", qui vient, lui, de "Tortora", tourterelle - flore contre faune) et "Bango" alias Murray Schwartz (Woody Allen) se lancent avec succès dans la galanterie tarifée (le premier, robuste quinqua de grande taille, en "escort", le second, septuagénaire fluet, au recrutement des - riches et mûres - clientes - autrement dit, the Whore & his Pimp !), ayant des problèmes financiers importants, respectivement en fleuriste et libraire. Cela débute pas mal, avec des dialogues savoureux à la... Woody Allen, et à New York. Puis arrive, de manière plutôt capillotractée, l'histoire d'une cliente d'un genre unique, une veuve juive orthodoxe (de rabbin, portant perruque, et vivant dans un quartier strictement communautariste) - Vanessa Paradis, pas crédible un instant. Cet épisode ne s'insère pas avec fluidité dans le récit - c'est le moins que l'on puisse dire ! On se demande ce que Turturro scénariste a voulu montrer là, que Turturro cinéaste met si gauchement en scène...
    Le film s'achève d'ailleurs comme il a commencé, sur le mode léger du duo amical, un instant perturbé par une romance mort-née, un Impromptu avec de grands airs d'incohérence, par rapport à la trame principale. Une ébauche de quelque chose, en somme, qui se perd en chemin !
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Film très sympathique, plaisant et rafraîchissant ! Un très bon moment! Le rôle d'entremetteur mac de notre cher Woody lui va à la perfection! Et une fin pas si attendue que ça ;-)
    Benjamin A
    Benjamin A

    648 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2014
    Pour son quatrième film "Fading Gigolo", John Turturro, acteur en vue à la fin des années 1980 et 1990 grâce à quelques récurrentes collaboration avec les frères Coen et Spike Lee, nous raconte l'histoire de deux amis ayant des problèmes d'argents, jusqu'à ce que l'un devienne le mac de l'autre. Bien évidemment, c'est traité de manière légère et plutôt humoristique. L'histoire est intéréssante et plutôt bien écrite jusqu'à une bonne fin. De ce point de vue là, on peut juste regretter que quelques "sous-histoires" soient moins intéréssante que d'autres, à l'image de celle "juives" où le mac sera au cœur d'un procès. John Turturro est convaincant dans le rôle du gigolo un peu timide et amoureux et ce dernier dirige très bien Woody Allen, souvent irrésistible dans un rôle rappelant parfois celui qu'il tenant dans ses vieux films. Les autres interprétations tels que Sharon Stone sont impeccable à l'exception de Vanessa Paradis qui a un peu de mal à totalement rentrer dans son rôle. La réalisation de Turturro est très soigné et élégante, notamment dans les plans, il nous offre de très belle image et capte très bien l'essence de New York. D'ailleurs, on ressent l'influence et l'hommage vis à vis de Woody Allen, que ce soit dans le rôle qui lui offre, la musique (notamment en début de film) jazzy ou la réalisation. C'est un bon film qu'il nous livre, pas un grand et pas non plus exempt de tous défauts, mais dans l'ensemble réussi, sympathique, romantique avec des personnages attachant et rafraichissant.
    tony-76
    tony-76

    1 012 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 septembre 2014
    Pour commencer, Apprenti Gigolo est décevant. Je m'explique en quelques mots. On avait pourtant une idée sympathique et original dans le scénario. En voulant se sortir d'une impasse financière, Murray (W.Allen) a l'idée de transformer son bon ami Fioravante (J.Turturro) en gigolo et de lui servir de proxénète. Le tandem Turturo - Allen relève du tuteur et de son émule, et ne suscite rien de nouveau sous le soleil. Le long-métrage de Turturro avait tout pour plaire mais le réalisateur a voulu plus visé sur la mièvrerie avec des musiques classiques et des décors sobres. Les costumes sont passables, mais sans plus. Cependant, un scénario qui manque parfois de rythme. Malgré tout, quelques situations cocasses sont le bienvenue. Cela ne sauve pas Apprenti Gigolo, qui s'oublie malheureusement très vite.. Loin d’être hilarant, mais je le conseille aux fans de Turturro ou d'Allen qui seront probablement charmés de leur présence à l'écran.
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 avril 2014
    Apprenti gigolo, c'est un peu comme si John Turturro avait voulu faire un film à la manière de Woody Allen, ancré dans le quartier juif orthodoxe de Brooklyn. Las, l'élève est loin du maître même en l'employant comme acteur, n'ayant que peu de répliques saillantes à lui mettre en bouche. Le film est désuet. Assez charmant, mais très désuet, vieilli avant l'âge, moins moderne que certaines comédies des années 30, c'est dire. Woody en mac lettré, John en étalon philosophe, parce qu'il faut bien vivre, "l'attelage" a de la gueule mais le scénario est nonchalant et la mise en scène apathique. Le côté lunaire et mélancolique d'Apprenti gigolo, incarné notamment par Liev Schreiber et surtout Vanessa Paradis ne fait que racheter quelque peu sa paresse intrinsèque.
    cylon86
    cylon86

    2 256 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 avril 2014
    Il y a là une idée de départ originale : celle d'un libraire qui vient de fermer boutique qui propose à son ami fleuriste à mi-temps de faire le gigolo, idée qu'il a eu en parlant avec sa dermato. Parce que les deux amis en question sont joués par John Turturro (également scénariste et réalisateur du film) et par Woody Allen (irrésistible en mac improvisé), on y croit. Les deux acteurs sont bons et mettent toute la bonne volonté du monde dans le film mais l'idée ne tient pas sur la durée. Pourquoi ? C'est assez difficile à dire. Peut-être à cause du personnage principal un peu trop hermétique, peut-être à cause du fait que je n'ai pas compris grand chose aux coutumes de la communauté juive présente dans le film, peut-être à cause du scénario qui manque de rythme. Malgré de bonnes idées et des situations sympathiques, la sauce ne prend pas. On sent pourtant une dose de romantisme et d'humanité qui ne demande qu'à prendre son envol mais ça ne vient pas et "Apprenti Gigolo" s'oublie aussi vite qu'il se voit.
    ARGOL
    ARGOL

    25 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2014
    Tandis que je tarde à accoucher d’un article sur « Her » de Spike Jonze, le film le plus ambitieux de l’année (à ce stade et jusqu’à la découverte des perles cannoises), me voici surpris, de manière particulièrement heureuse, par le bancale-drôle-touchant-étonnant-séduisant « Apprenti Gigolo » (Fading Gigolo) de John Turturro. Le film m’est apparu à la fois comme abandonné par son metteur en scène (à ses acteurs), dans une hésitation irrésolue face aux éléments d’un scénario très mince qui laisse forcément beaucoup d’espace à son patron, assumant pleinement au montage ce vaste flottement dans la réalisation, et pourtant comme porté par une douce grâce, celle justement d’un acteur, dont l’extrême sensibilité m’avait jusqu’alors échappé. En fait, John Turturro est un sorcier. Bien sûr, l’aide de Woody Allen a été précieuse : le personnage de notre Harpagon préféré, un libraire devenu proxénète de luxe par nécessité et donnant des leçons de baseball à une marmaille black, apporte la drôlerie qu’on connaît à ses propres rôles quand il se dirige… Mais il faut être très fort pour élever un film aussi fragile – l’intervention catastrophique de Vanessa Paradis jetant un gros bidon d’huile sur le feu de la critique – au niveau le plus élevé de la comédie d’esprit new-yorkaise. Ô fabuleux John Turturro ! Tes regards, tes sourires, tes paroles sont tous emprunts d’une poésie inoubliable : tu es notre maître et notre ami. Si seulement nous pouvions te voir plus souvent !
    MC4815162342
    MC4815162342

    366 abonnés 1 489 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Je croyais que Apprenti Gigolo était le premier film du génial John Turturro mais je viens de m'apercevoir que pas du tout, je trouvais que pour un premier film c’était pas mal mais pour un 3eme/4eme c'est pas dingue dingue, j'aime beaucoup John chez les Coen ou ailleurs mais niveau réalisateur/scénariste ce n'est pas une perle, je dis ça sans méchanceté vu que je l’apprécie beaucoup, et puis même si celui ci n'est pas un film de haut niveau il reste sympathique et porté par un casting vraiment royal, Turturro et Allen forment un duo délirant et très attachant, Vergara, Stone et Paradis se joignent au casting, rien que ça c'est du très bon et nous avons également les très bons Schreiber et Balaban.Turturro se fait clairement plaisir coté casting, il sort le grand jeu, il nous livre une réalisation simple mais bonne, un peu à la manière des films de Woody Allen, on aurait même pu croire que c’était lui le réalisateur, le scénario lui n'est pas incroyable mais reste fort plaisant et se suit sans mal, l'idée est bien trouvée et puis ce n'est pas cul cul donc bon, on va pas cracher dessus.La bande son est également de très bonne qualité même si par moment elle se fait trop présente.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2014
    C’est parce que Woody Allen se fait de plus en plus rare en tant qu’acteur (et ce même dans ses propres films), que c’est un vrai plaisir de le retrouver dans ce film réalisé par John Turturro, vingt-huit ans après qu’il l’ait dirigé dans Hanna et ses soeurs. Justement l’inspiration de ses célèbres comédies de mœurs est parfaitement palpable dans l’écriture de cet Apprenti Gigolo dont le scénario va peu à peu se mettre à se mettre à avancer à l’aveuglette jusqu’à faire perdre au spectateur le but recherché par l’acteur-réalisateur. Si les échanges entre le duo Turturro-Allen sont croustillants, essentiellement grâce à l’inimitable verve de ce dernier, toute l’histoire autour de la prostitution de son personnage dévie, dès l’entrée du personnage de Vanessa Paradis, en une fable sur le rapport entre les traditions des juifs ultraorthodoxes et le sexe bien moins jovial. Pour son premier rôle en anglais, l’actrice s’en sort très bien, au même titre d’ailleurs que la toujours charmante Sharon Stone et la plantureuse Sofia Vergara en clientes sulfureuses, mais c’est la place que va prendre la relation entre Fioravante et cette veuve met fin à la rythmique comique de la première partie et, dès lors, la légèreté va perdre sa place au profit d’un romantisme et d’un moralisme assez maladroits.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 avril 2014
    film drôle et attachant Chaque acteur avec ses origines et son accent donne des belles couleurs à cette histoire quelque peut banale mais agréable
    Philboo94
    Philboo94

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 avril 2014
    Le film est gourmand, drôle, plein d'humour, de dérision, d'émotion, bref un vrai régal.
    Les meilleurs films de tous les temps
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