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yohanaltec
82 abonnés
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5,0
Publiée le 21 octobre 2013
Chef d'oeuvre inconditionnel, le meilleur rôle de toute la carrière de Jack Nicholson avec celui de Jack Torrance (Shining de Stanley Kubrick). Le meilleur film de Milos Forman avec Amadeus.
Mouais mouais, une belle brochette de stars dont certains sont sous utilisés, un Nicholson au top mais est-ce un rôle pour lui d'être fou et excessif ? Une belle histoire néanmoins, belles images et musiques, une fin géniale oui mais beaucoup de longueurs aussi, une infirmière en chef très moyenne, une action peu présente, bref pas mal de moments d'ennui qui me plombe l'intérêt et le visionnage, donc un rendu assez moyen malgré une certaine qualité.
Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film, on disait qu'il était culte, un chef d'oeuvre etc.. Mais quand je l'ai fini, je suis resté un peu sur ma fin, car la réalisation reste trop classique et je n'ai pas trop compris pourquoi McMurphy ne s'échappe pas quand il en a l'occasion... Sinon le film est très puissant, mais le plus marquant ce sont les acteurs, tous excellents. A mon avis, Vol au-dessous d'un nid de coucou est un peu trop surnoté à mon goût..
Je fais apparemment partie de cette infime minorité à ne pas avoir "adoré" ce film. Je n'ai pas accroché à l'histoire, je ne me suis pas attaché aux personnages, trop nombreux. Relativement drôle et émouvant, je ne suis jamais réellement rentré dedans. 2* parce que voir Nicholson jeune (38 ans qd même) est un vrai plaisir.
Je sais l’adoration générale dont bénéficie ce film mais bon, je n’y peux rien, moi je reste vraiment totalement étranger à ce sentiment là. Oui, Jack Nicholson est très bon, mais je trouve la réalisation d’un classicisme outrancier et le propos finalement d’une « bien-pensance » très pesante. Au final, je ne lui trouve rien de bien original, subtil ou pertinent à ce film. Un classique donc, je le conçois, mais dans le mauvais sens du terme me concernant.
C'est très bon, il manque un tout petit quelque chose pour que ce soit un chef d'oeuvre mais je suis incapable de dire quoi. En tout cas, Nicholson, quel acteur !
Le film m'avait secoué la 1ere fois que l'ai vu, cet enfer de l'enferment ressort très bien et les personnage vraiment attachants. Les fous le malfrat comme la terrible infirmière sont joués à la perfection. Une référence..
Vol au dessus d'un nid de coucou n'est pas un film de 1ère jeunesse mais celui-ci est intéressant à découvrir ou redécouvrir. Tout simplement pour admirer la partition magistrale de Nicholson. Celui-ci se voit interner dans un hôpital psychiatrique en jouant un fou pour échapper à la prison. Au sein de l'établissement, Nicholson fournira du bonheur aux patients tout en luttant contre une chef de service des plus antipathiques. Il ne serait pas sage d'en dire d'avantage du film qui révèlera son lot de surprises jusqu'à la fin du film. Bref : un film original et bien passionnant.
"Vol au-dessus d'un nid de coucou" fait partie des ces rares monuments du cinéma ayant remporté les oscars de meilleur film, meilleur acteur (Nicholson), meilleure actrice (Fletcher) et meilleur réalisateur (Forman). Adaptation du roman de Ken Kesey, le film retrace une partie de la vie de Randle Patrick McMurphy, joué par Nicholson, durant son séjour à l'hôpital psychiatrique. Simulant la folie afin d'échapper à la prison, McMurphy se révolte des conditions dans lesquelles sont traités les internés. Ses multiples altercations avec Mildred Ratched, interprétée à la perfection par Louise Fletcher, ne feront qu'empirer les choses. Se rebellant toujours davantage, McMurphy offre une attention nouvelle aux autres patients dont ils ne bénéficiaient pas alors. Enfreignant le règlement de manière régulière, McMurphy ne réalise pas que l'hôpital n'a rien d'une prison et que les menaces qui pèsent sur lui sont bien réelles. Avec une histoire et un scénario à la fois drôle, triste et émouvant, "Vol au-dessus d'un nid de coucou" parvient à vous transporter dans l'univers tout particulier des maladies mentales. La grande force du film réside dans les personnages qui le composent. Chacun possède une âme et un caractère bien à lui. On remarque d'ailleurs la participation de Brad Dourif, Christopher Lloyd et Danny de Vito que l'on découvre avec beaucoup de plaisir dans des rôles magnifiques. Que dire de Louise Fletcher qui est parfaitement détestable dans son rôle d’infirmière glaciale et rigide ou de Jack Nicholson qui nous fait passer par toutes les émotions possibles. Rassemblant décors, acteurs, malades et musique atypique, Milos Forman n'eut plus qu'à lancer "Action" pour nous livrer des scènes mythiques comme la simulation d'un match de coupe du monde, les électrochocs, le match de basket dans la cour, la scène finale et j'en passe. Cette œuvre, que dis-je, ce chef-d’œuvre est une compilation de scènes cultes indémodables s'intégrant encore aujourd'hui dans notre société sans difficulté. Faisant partie des long-métrages les mieux classés par de nombreux instituts, "Vol au-dessus d'un de coucou" est incontestablement l'un des plus grands films de tous les temps que chaque cinéphile se doit d'avoir vu.
En ascenseur émotionnel pur et touchant et en en faisant jamais trop dans le mélodrame ou dans l'aspect misérabiliste de son récit "Vol au-dessus d'un nid de coucou" fait partie de ces drames qui font effet sur le téléspectateur avec une rare virulence. Grâce à deux scènes de fin surtout, parce que sinon je m'attendais à quelques autres moments forts ; tant et si bien que l'histoire est à la limite de verser dans le simplisme et le manichéisme (même si évite quand même l'écueil de la naiveté au final). Car, le réalisme dans la qualité d'interprétation de l'ensemble de la distribution est certes saisissante, mais celui de certaines situations en revanche le sont nettement moins. Je pense au personnel de l'asile, volontairement décrié comme inhumain mais aussi particulièrement incompétent et long à la détente, et à la sécurité très limitée qui y règne donc. Cela devient parfois presque un invraisemblable capharnaum. Le film est donc immersif sur un point mais beaucoup moins dans l'autre. Après je ne sais pas, c'était peut-être l'époque qui faisait que les hôpitaux psychiatriques étaient moins sécuritaires. Un défaut qui n'a quand même guerre beaucoup d'impact sur la qualité générale du film, (même si ça touche un peu aux enjeux globaux du film) et encore moins sur son propos, soyons rassurés. Certaines de ces mises en situations et de ces péripéties ont d'ailleurs la bonne idée d'amplifier l'attachement vis à vis des patients. A part ça spoiler: La lobotomie restera comme l'une des choses la plus effrayante qui puisse exister sur Terre tant elle a ce pouvoir destructeur sur le libre-arbitre et l'innocente bienveillance de McMurphy. Un coup d'essai magistrale de Milos Forman ! Même si j'avoue avoir été un peu ennuyé par moments du fait du classicisme de la mise en scène. Et je m'attendais sinon à une tyrannie plus prononcée de la part de l'infirmière. Je retrouve ça que lors d'une scène vers la fin qui aboutira sur un tragique événement dans l'hôpital. Mais là ça n'engage que moi. L'humour du film reste assez communicative et le propos souligné relativement fort. Forman joue habilement sur les ruptures de ton mais je m'attendais à quelque chose d'encore plus exacerbé à ce niveau après les nombreuses louanges et récompenses de ce film quand même. 4/5.
Dans les années 1970, ce film au très joli titre a pu plaire aux adolescents par son caractère décalé, contestataire (ou semblant l’être), irrévérencieux et libertaire. Et aux professionnels du cinéma (voir les oscars) par une certaine originalité, un jeu d’acteurs poussé à l’extrême et sa capacité à plaire. Quarante ans plus tard, il produit une impression différente. Les attitudes et décisions des institutions vis-à-vis de Mac Murphy ne sont pas crédibles ; par conséquent la situation de départ, qui se perpétue sans raison tout le film, ne l’est pas non plus. Le personnage est caricatural ; pensé pour créer du spectacle, il donne à Nicholson multiples occasions de sur jouer et cabotiner. Il en est de même pour les symboles de l’autorité répressive et castratrice, concentrés sur Miss Ratched et Washington. Aucune évolution des personnages, aucune réflexion de fond, ne guide ou justifie cette succession de scènes racoleuses et braillardes, qui manquent singulièrement de subtilité. La mise en scène, sans aucune idée créative, se résumant à mettre en images la prestation de Nicholson. Et ce qui m’a paru le plus gênant, c’est que les malades mentaux sont finalement objets de spectacle plus que de compréhension ou d’empathie.
Vol au-dessus d'un nid de coucou, sans doute le titre de film le plus bizarroïde de l'histoire du cinéma, et pourtant il s'agit d'un des plus beaux de tous les temps (une fois le film visionné, le titre prend alors un sens métaphorique sur la maladie mentale). Bon alors que dire, il est assez difficile au départ d'adhérer aux personnages et au scénario, même au niveau de la bande originale complètement décalée et insignifiante. Plus les minutes passent, plus on s’intéresse aux personnages et à l'histoire, jusqu'à les adorer à un point que l'on ne veut plus que cela s'arrête. Milos Forman a fait un travail remarquable, les acteurs sont tous (et je dis bien tous) excellents et à fond dans leur rôle pourtant difficile à jouer. Une morale magnifique sur la vie, juste et cruelle par moment, Jack Nicholson apporte énormément à cette oeuvre qui tient du génie cinématographique, sans lui je ne pense pas que le film aurait eu autant de gueule et d'addiction sur le spectateur. Nid de coucou n'a pas froid aux yeux, on ne tombe pas dans le clichés pur et dans la surenchère de scènes choquantes comme l'ont fait certains, que je ne mentionnerais pas... Pour ma part, un chef d’œuvre du septième art toujours aussi beau et plein d'espoir à chaque visionnage (qui fait encore réfléchir sur le bien être de l'humain), LE vrai cinoche d'antan.
On ne ressort pas indemne de cette plongée au coeur même d'un hôpital psychiatrique. L'affrontement psychologique entre le personnage joué par jack Nicholson et celui de l'infirmière en chef interprété par Louise Fletcher est intense et voué à une fin tragique. Milos Forman signe un film poignant.