Derniers Avis : Le Hobbit : la Bataille des Cinq Armées - Page 23

C'est un bon film, avec de très bons effets spéciaux et une très bonne musique. Cependant il y a beaucoup trop de libertés prises par rapport au livre, c'est dommage.

Cette fin d'année 2014 est marquée par un dernier blockbuster très attendu. Non, on ne va pas parler de ce parangon d'horreur numérique qu'est l'Exodus d'un Ridley Scott n'atteignant que la vraie qualité qu'une seule fois par décennie (Alien, Blade Runner, Gladiator, Prometheus) mais du dernier épisode concluant une trilogie et plus largement une saga vaste et passionnante, qui a suscité tour à tour l'admiration, la détestation avant d'enclencher un débat plus mitigé et nuancé. Ce débat concerne plus cette seconde trilogie qu'est ''Le Hobbit'', nouvelle incursion pour Peter Jackson en Terre du milieu. Certains y ont vu, au delà de la démarche sincère d'un véritable auteur passionné par ce qu'il crée à l'écran, un véritable business marquée par la division en trois chapitres d'un livre qui ne comporte que 300 pages (là où les trois films du ''Seigneur des Anneaux'', comportaient 1200 pages) qui allaient forcément comporter de nombreuses longueurs, histoire de boucher les trous de films de trois heures. ''Le voyage inattendu'' s'est révélé un opus trop lent, ''La désolation de Smaug'' était une véritable surprise ponctuée par quelques moments forts; ''La bataille des cinq armées'' restera un divertissement d'honnête facture, loin de la purge porté en étendard par une horde de geeks acharnés qui attendent avec une certaine impatience l'énième Avengers. Bref puisque le film se résume en gros au titre du film (un gigantesque combat entre elfe, nains, orques et j'en passe pour reconquérir un royaume), il ne fallait pas s'attendre à grand chose que cette promesse épique qu'est le titre. Au vu de la durée du film (2h20 contre trois heures pour les autres), cette conclusion sera le film qui aura le plus besoin d'une version longue pour cerner tous les propos et les quelques ellipses scénaristiques volontairement voulus (notamment la mort du dragon, pourtant menace centrale des deux films précédent, au bout de dix minutes). Cependant, si Peter Jackson ne retrouve pas le souffle épique qu'il nous avait insufflé durant la vision du Retour du Roi (véritable rollercoaster émotionnel), il vient nous prouver encore une fois qui est le maître en la matière avec un affrontement gigantesque, à la gloire du tout numérique, disséminé sur les deux heures vingts du film, bien dosés pour ne pas lasser le spectateur (entendre par là certains interludes arrivant toujours à point nommé). Certaines scènes sont vraiment spectaculaires et la mise en scène virevoltante de Jackson nous permet de comprendre tout l'enjeu de la bataille et les différentes armées qui s'opposent. Finalement que retenir de cette trilogie du Hobbit ? Elle restera tout de même intéressante à voir même si elle n'arrive pas à la cheville du Seigneur des Anneaux qui restera un véritable monument cinématographique de dix heures. Peut-être aurait-il fallu mieux se cantonner à deux films réalisés par Guillermo Del Toro (au lieu des trois de Jackson) qui aurait apporté un côté monstre-féerie, véritable (figure de style) chère au réalisateur mexicain.

Après la désolation du 2ème épisode, le 3ème remonte un peu la barre. Pour le coup, on est ici vraiment très proche du Seigneur des anneaux, à tous les niveaux. On retrouve le côté sombre, épique et dramatique qui imprégnait l'autre trilogie, notamment dans les combats et batailles. La 1ère séquence est d'anthologie, avec l'attaque de Smaug sur Laketown. Puis assez rapidement les péripéties s'enchaînent (malgré une petite baisse de régime, avec les scènes répétitives sur Thorin et son esprit torturé). La dernière scène fait très joliment la transition avec la Communauté de l'Anneau. Une certaine mélancolie nous attrape alors, donnant juste très envie de revoir la quête de Frodon.

Je reste une fan inconditionnelle et je trouve que ce film termine bien la trilogie entre l action, l histoire d amour, l amitié, les questions de Bilbo ; juste quelques images de combat qui semblent impossibles.

Dommage, dommage....
A vouloir en faire trop et bien on s'y perd

Et c'est la le principal problème de Peter Jackson car c'est trop surfait et on perd le pied avec le matériaux d'origine
C'est bien dommage de voir ca
Le montage a été fait a l'arrache on le sent du début a la fin... Et meme les batailles ne suffisent pas a nous donner du baume au coeur...
Le bon point réside dans quelques actions épiques lors des duels en un contre un mais sans plus.

Dommage de terminer l'univers de Tolkien de cette facon....

Un beau dernier opus dans la lignée de ses deux précédents! On reste dans le même univers, on ne s'ennuie pas! On aurait peut être apprécié plus de combats et en avoir plein la vue mais le film est plus tourné vers l'émotion. Cela conclut néanmoins très bien la trilogie.

Du grand cinéma ! J’aurai aimé sur la fin, plus de lien avec Le Seigneur des Anneaux. Le film m’a comblé, de beaux effets spéciaux, du spectacle !

Le dernier épisode de la saga The Hobbit est probablement le plus faible des trois, et le plus faible en comptabilisant la saga du Seigneur des Anneaux, même si pour le coup, une vraie version longue pourrait lui être très bénéfique.
Le film bénéficie toujours d’interprètes de qualité, qui offrent des prestations solide. En tête Martine Freeman, Richard Armitage, Luke Evans et les seconds rôles habituels, sur lesquels je ne reviendrai pas, notamment McKellen. Evangeline Lilly apporte elle aussi une honorable prestation. Le problème néanmoins ici, c’est que d’une part tous ces personnages ont tendance un peu à se marcher dessus, et à ne pas avoir vraiment la substance nécessaire pour exister ici. On sent bien que Jackson essaye de reprendre des éléments de la recette du Seigneur des anneaux (notamment avec l’évolution du personnage d’Armitage), histoire de lui donner du volume, mais au final le sentiment est le suivant : il y a beaucoup de monde, mais ils ne font pas grand-chose. Même Bilbon, un comble.
Le scénario est inégal. D’un côté on retrouve la recette qui marche : de l’action, de l’humour, du spectacle, mais de l’autre on perd en efficacité. Le film est trop court et comme il y a beaucoup de bagarre, il y a peu de place pour les sentiments, les émotions, élément essentiel de la saga. Certains passages sont vite balancer (le dragon), d’autres s’entrechoquent et font redondances (les combats de la fin), et au final la sensation est la suivante : le film reprend les codes qui ont fait le succès de la série, mais avec plus de superficialité, et un côté grand 8 qui délaisse par trop le fond.
La réalisation est bonne, globalement, mais Jackson offre quelques scènes de bataille épileptique. Je ne sais pas si c’est pour être plus consensuel, mais parfois on ne voit pas grand-chose tant les coups d’épées sont filmés vite. Heureusement son sens épique, reprend parfois le dessus, ainsi que son sens du spectaculaire, et il y a des plans larges de très belle facture. Le film peut aussi s’appuyer sur de superbes décors, bien qu’un peu plus impersonnel que ceux des précédents épisodes et que ceux du Seigneur des Anneaux, sur une photographie toujours parfaite, et sur des effets spéciaux qui ne manquent pas d’allure. Mais enfin la frustration est quand même de voir que depuis 2001, je n’ai pas vu énormément de différence qualitative. Je m’attendais à des choses coups de poing, et au final on reste sur une ligne assez proche des précédents films, alors qu’il y a quand même 13 ans depuis le premier Seigneur des Anneaux. Sinon bonne bande son, qui fait toujours plaisir à entendre.
En fait j’ai trouvé ce dernier épisode bien en dessous des autres quand même. Formellement on ne monte pas véritablement en gamme, avec des batailles qui n’ont pas autant de souffle que celles du Seigneur des Anneaux, et sur le fond tout apparait réduit et traité sans approfondissement, avec un air d’esbroufe parfois qui déçoit. Problème qu’une version longue pourrait peut-être corriger, je l’espère, mais dans la version cinéma, je ne peux guère aller au-delà de 3.

La décennie séparant "Le seigneur des anneaux" au Hobbit" a vu l'avènement de la technologie numérique et une évolution phénoménale de cette dernière. Evolution a laquelle "Le seigneur des anneaux a contribué avec le compositing et l'experimental performance capture entre autres. Mais "Le hobbit" bébéficie davantages des avancées post "Seigneur des anneaux" comme "King Kong", "Avatar" ou "Tintin". Ce choix du HFR, de la 3D relief et l'évolution du numérique entraîne par conséquent l'abandon des miniatures et des effets de perspective, car le relief révèle la véritable distance qui sépare deux personnages de différentes tailles mais intèrpretés par des acteurs de tailles similaires et les miniatures sont également trop contraignantes à faire avec la 3D relief. On dit également adieu aux maquillages et prothèses qui ont tant été acclamés dans "le seigneur des anneaux", encore une fois à cause du HFR, car les prothèses limitent les mouvements du corps et les expressions du visage de l'acteur. Le spectacle n'aurait pas été convainquant en HFR. On peut éventuellement être nostalgique de ce côté artisanal qui a un cachet réaliste inimitable par le numérique, mais par rapport à ce qu'on y gagne il n'y a rien à regretter car la caméra de ce boulimique filmique de Peter Jackson se retrouve libérée de toutes contraintes et impose de nouveaux standards de mise en scène et surtout il garde l'aspect novateur que possédait "Le seigneur des anneaux" en utilisant ses nouvelles technologies, bien qu'il n'est pas la même niaque, la même énergie qu'il a su donner à la première trilogie. Peter Jackson peut être désigner comme l'héritier de Merian C Cooper et Ernest B Schoedsack dans sa démesure et son esprit d'aventures, d'imaginaire de spectacle. Avec "Le hobbit" plus léger dans l'ensemble que "Le seigneur des anneaux" il retrouve la pureté d'émerveillement que seul le cinéma peut offrir. Il ne voulait pas revenir en terre du milieu pour ne pas se répéter, il a finalement créer un tout unique dans l'histoire du cinéma.

vraiment génial super film on voit pas le temps passer

Un film vraiment magnifique et, pour moi inoubliable.

Dès le début nous sommes plongés au coeur de l'action avec l'attaque du dragon sur Laketown. On comprend tout de suite l'envergure de ce film et sa mise en scène dantesque. Une fois cette scène terminée, nous avons le droit à 30-40 minutes plutôt calmes mais pas ennuyante car elles servent de build-up pour la bataille qui va avoir lieu par la suite. De plus ces scènes sont entrecoupées par la storyline de Dol Guldur. Au bout d'une heure de film environ démarre la bataille qui durera jusqu'à 20-25 minutes avant la fin.
Et comment est-elle ?
Elle est juste EPIQUE ! C'est le seul mot qui peut la décrire.
Je vois beaucoup de personnes comparer le Hobbit au Seigneur des Anneaux pour mieux le descendre. Je dois dire que d'un point de vue bataille, le Hobbit l'emporte. Certes je regrette l'aspect plus sanguinaire du combat, mais ici tous les plans (et j'insiste vraiment : absolument TOUS) sont fluides, nettes, beaux... Il doit y avoir une vingtaine de plans dans le film à tout casser où l'on sent vraiment que la caméra est handheld.

Ainsi vous l'aurez compris, ce que je préfère dans le Hobbit est la cinématographie. Bien que j'ai réellement adoré le Seigneur des Anneaux, j'ai deux reproches à lui faire dans le domaine de la cinématographie :
-on sent trop souvent que pour gagner du temps, l'équipe du film prend 2-3 caméras, se met au milieu d'un combat de foules très légèrement chorégraphié et filme comme si elle avait parkinson pour ne pas voir que les figurants ne sont que 50 et se portent de faux coups.
-le second point est plus ou moins comme le premier : on sent parfois l'utilisation de plan (très) rapproches uniquement pour économiser du budget d'effets spéciaux en ne montrant pas un paysage, une armée...

Dans le Hobbit, c'est tout l'inverse : sur absolument tous les plans de bataille, on peut voir dans le fond des géants, des nains envoyés en l'air par des orcs, un elfe qui fait un mouvement de folie pour tuer un orc ou alors des masses et des masses de personnes. De plus, tous les plans ont l'air (et sont) travaillé à l'avance ce qui donné un aspect plus net à tout ce chaos qui peut avoir lieu dans une bataille d'une telle envergure. Ajoutons à cela la durée très raisonnable des plans allant parfois jusqu'à durer 20-25 secondes pour nous éblouir le plus possible.

Au sujet des différents domaines du film donc, l'histoire est certes assez faible, mais, selon moi, suffisante pour faire un film. Hormis une dizaine de minutes à Ravenhill qui m'ont paru assez longues, on ne constate aucune longueur durant le film. Le casting est à nouveau parfaite, la bande-son SUBLIME, les décors magnifiques, les images de synthèse éblouissantes, la cinématographie qui frôle la perfection et le tout offrant un aspect épique, perfectionné et simplement beau au film que l'on ne risque pas de revoir de si tôt dans un film de fantaisie.

J'ai donc le plaisir de recommander ce film à tout le monde car ce n'est pas demain que l'on verra un film de cette envergure et de ce souffle épique aussi méticuleusement travaillé, aimé par ses créateurs et poussé aux limites du possible. Le genre fantastique vient de passer un nouveau cap qui risque de rester pour un moment l'idéal-type de tout film fantastique.

Film qui est dans l'ensemble très bien. Les acteurs sont très attachant et le scénario suit parfaitement bien les événements bravo excellents fin de saga du hobbit !

dernier épisode de cette trilogie qui confirme sa direction " tout publique". Meme avec des scènes de combat, et des vilains assez effrayants, cette trilogie n'a pas la violence ni le suspense du seigneur des anneaux. le spectacle est pourtant présent. On retrouve des personnages attachants, des décors grandioses. Mais le coté "enfantin" du film saute aux yeux dans certaines scènes : les combats sont expéditifs, les ennemis ont des têtes qui se détachent au moindre coup, et même le hobbit térasse des ennemis imposants avec une seule pierre! les scènes de combat n'offrent aucune sensation car sans violence, pas de suspense pour ce genre de scène. on regarde mais les combats s'enchainent sans goutte de sang ni frayeur . Fini les frissons comme dans "les deux tours", le sang noir qui jaillissait des goblins ou troll. Ou les énormes flêches dans le corps de Boromir ( communauté de l'anneau )Je pourrai citer plusieurs exemples dans le même style, mais je prefere finir en disant que ce film est plus pour les plus jeunes.

Un très bon opus, axé sur l'aventure , sur les combats , moins d'effets spéciaux et plus de vrai cinéma. Le scénario est bien écrit le combat des gentils contre les méchants est efficace, de l'action et du suspens. Beaucoup de brio dans la mise en scène.

Effet spéciaux garantie, scénario sous réserve. Mais il reste sympa.