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    La Grande Bellezza
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    4,0
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    264 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 janvier 2014
    Ce n'est pas un film sur Rome et sur l'Italie, mais sur nous tous. Rome n'est qu'une métaphore, cette Beauté aveuglante, paralysante, irrésistible et lancinante, dont on ne perçoit que quelques "sparuti, incostanti sprazzi". Il est humainement impossible de percer son mystère. Pourtant, on ne peut pas s'en passer.
    Flore A.
    Flore A.

    33 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Un film original et inventif qui nous propose une vision cynique, mélancolique et même inquiétante de Rome aujourd'hui. Une mise en scène savamment dosée où des passages tout en retenue et en finesse alternent avec des moments de démesure éclatante. Quelques longueurs néanmoins.
    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2013
    Cinquième film présenté à Cannes par Sorrentino et quatrième collaboration avec son acteur Paul Servillo pour ce film qui semble se placé en un des favoris du Festival De Cannes. On suit la remise en question et les réflexions sur sa vie d'un hommede 65 ans qui a écrit un roman à succès il y a 40 ans et depuis plus rien... Le film s'ouvre sur un prologue symptomatique du film, la photographie est magnifique mais c'est complètement accessoire. Ensuite on suit notre écrivain de fête aux soirées diverses et variées, en diners et en rencontres tout aussi diverses et variées. On visite Rome comme au musée, c'est magnifique mais le fond du quotidien des protagonistes n'est fait que de futilité, de cynisme, de débauche gratuite, de vide intersidéral... Et c'est bien ce que veut Sorrentino, par le biais de son personnage il décrit un certain désespoir de la société italienne, aux désillusions de l'Italie berlusconienne. Il sème de (trop) nombreuses scènes à la simple portée symbolique, certe superbement mis en image, souvent avec un bel onirisme mais ces scènes restent redondantes, ça tourne un peu en rond. Comme il le dit en off à la fin "bla bla bla"... Ajouté à une émotion qui nous touche jamais (le meilleur exemple lors d'un décès) car ça reste aussi superficiel que ce que le réalisateur veut dénoncer. Heureusement le film est traversé de moments de grâce inouïe comme celle des flamands ou de la visite du palais en clair-obscur. Entre les discours pseudo-philosophiques, la sensualité à l'ennui sous-jacent, l'album photo d'une Rome antique symbole d'une gloire passée, le récit est surtout confus, se perdant lui-même dans les méandres désabusés de ce que voulait nous dire Paolo Sorrentino. Les acteurs sont superbes au premier lieu un Paul Servillo épatant, la mise en scène offre une Rome fascinante mais il est dommage que l'ensemble soit si confus ; comme si Sorrentino avait trop à dire et qu'il n'avait pas su dans quel ordre mettre tout ça. D'où également une durée un peu longue, aussi parasité par des produits parasites dont Martini est la premier contributeur. Autre bémol, le réalisateur voulait une éloge à l'imagination, là je ne vois pas vraiment... En conclusion une oeuvre abstraite dont on devine le fond du propos, c'est beau mais trop souvent ennuyeux, mais c'est beau...
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2013
    La Grande Bellezza est une œuvre nostalgique du rayonnement passé de l’Italie. Paolo Sorrentino filme autant les visages de l’Italie d’aujourd’hui que les statuts qui sont les seuls vestiges du glorieux passé. Le long-métrage est alors une critique de la société italienne actuelle qui court vers la vacuité de la vie, vers son insignifiance et le néant de l’intellect. Paolo Sorrentino se fait alors le porte-parole à travers Jep (Toni Servillo, son alter-égo) de cette volonté d’endiguer cette descente dans l’enfer morale. Ainsi dans les fêtes romaines, les intellectuels sont mis au même niveau que les ex-stars de téléréalité à la dérive. On y croise également une jeunesse qui croit aveuglément et absurdement en elle pensant qu’elle peut rebondir dans tous les domaines. La copine utilisatrice de Romano est la représentante de cette jeunesse folle qui voit son échec dans le cinéma comme une manière d’écrire un livre « proustien » comme-ci tout était acquis et possible. Le talent n’est plus qu’un leurre. Sorrentino se penche également sur l’insipide scène artistique contemporaine qui prône le concept à outrance cherchant plus la provoque que le sens. L’art fonce dans le mur littéralement chez Sorrentino et est mis devant le mur par le personnage de Jep Gamberdella qui montre la vacuité de l’art qui se joue devant lui par une artiste pleurnicharde ne pouvant définir le mot « vibration » qui semble pourtant être au centre de son art.
    Le monde mondain dont Jep est censé être le Roi repose ainsi sur le paraître et donc sur l’argent qui peut le générer. Argent devient une fin en soit, un mode de vie et même un métier pour le personnage de Trumeau : « Tu fais quoi comme métier ? », « Moi, je suis riche ». Ainsi, la perte de cette dernière entraîne la perte du prestige et la fin d’une place dans la société comme le montre ses « Nobles à Louer » qui clôt la nostalgie d’un âge d’or avec la fin d’une « vraie » noblesse. Les dettes sont le fruit d’actions dérisoires comme des passages chez le coiffeur.
    Mais c’est également une critique morale que fait Paolo Sorrentino dans laquelle même l’Eglise prend part à la dépravation de la société à l’image de cette nonne qui paye 700 euros pour se mettre du botox ou encore du couple prêtre/sœur qui dîne au champagne cristal dans un Palace. Le Cardinal, sans doute le futur Pape, évite d’ailleurs des questions sur la foi en dérivant sur des interminables recettes de cuisine. Le seul vestige de la Foi catholique se trouve dans une Nonne, bientôt sanctifiée mais déjà momifiée, de 104 ans. Elle expliquera sans doute l’absence de pauvreté chez Sorrentino par cette magnifique phrase : « Je me suis mariée avec la Pauvreté, et la Pauvreté ne se raconte pas ». Elle est donc à l’image des monuments de Rome les ruines d’un passé prestigieux et moral qui se dissipe dans les fêtes outrancières de la jet-set intellectuelle.
    Si le film est rempli de fulgurances scénaristiques de Sorrentino - surtout lorsqu'il met ses personnages au pied du mur, face à leur contradiction -, La Grande Bellezza est le film de l'arroseur arrosé. Il est curieux de se rendre compte que le cinéaste italien fait une critique de son propre cinéma : outrancier, pompeux, complaisant. Il est regrettable de voir un cinéaste qui s’engage contre la vacuité de l’existence vendre si déplorablement son image à la marque Martini qui orne de manière outrancière les plans. De plus, Sorrentino n’utilise finalement qu’un mouvement de caméra avançant de biais (du haut céleste vers le bas des hommes) au ralenti pour donner au lieu une maestria qui agace. Il devient alors un cinéaste aux faux airs de salvateur narcissique derrière son personnage alter-égo. Une volonté presque biblique qui dérive sur une sorte de Noé présentant girafe et flamands.
    Paolo Sorrentino se perd d’ailleurs dans la contemplation de Rome. A la manière de Woody Allen dans To Rome with Love (2012), le cinéaste penche trop souvent vers le film-touristique se perdant dans les monuments, les présentant à la manière d’un office du tourisme. Il se perd dans la lassante beauté de Rome qui aurait, sans exagération aucune de la part du cinéaste, fait faire une crise cardiaque à un touriste japonais. Il répond également à ses propres fantasmes de cinéastes ne tentant même pas de les incorporer dans son récit comme la rencontre au détour d’une rue avec Fanny Ardant.
    La Grande Bellezza est sauvé par ses scènes où Sorrentino se rapproche des grands cinéastes italiens et réussi par le dialogue à montrer la vacuité de son sujet. Mais c’est dans l’enveloppe qu’il met autour de son propos qu’il se perd, s’affadie et devient le sujet même de sa critique. Paolo Sorrentino aurait pu réaliser une œuvre magistral, mais il se contentera à cause de son style pompeux d’une œuvre dans le souvenir de certaines sauvent un tout bien trop bancale.
    halou
    halou

    105 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Après l'étonnant "This Must Be the Place" voici une pure réussite et belle oeuvre que nous livre Sorrentino. Belle tant la ville de Rome est subtilement filmée à travers un personnage mondain auquel on s'attache énormément et qui nous interpelle sur divers aspects de son existence. Tout est amené en douceur, les personnages rencontrés sont tous intéressants. Grande interprétation de Toni Servillo.
    Pompilius2
    Pompilius2

    4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2013
    Magnifiques images de Rome ! Dérive mélancolique et réflexive sur le temps qui passe, sur la vacuité des occupations humaines...Spleen élégant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 décembre 2013
    Pure poésie, un peu lent par moment mais riche en émotion ! Encore une preuve de la créativité subtile italienne....j'ai adoré!
    Thomsc
    Thomsc

    1 abonné 8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 juin 2016
    Magnifique film de Paolo Sorrentino ! Il a su allier philosophie et poésie pendant plus de deux heures avec réussite. Très belle prestation de Toni Servillo, convainquant dans son rôle d'écrivain en panne d'inspiration.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 24 novembre 2013
    Dans cette œuvre de Paolo Sorrentino on peut distinguer 2 choses très marquantes, le fond et la forme. Concernant le fond, rien à dire, on ne peut qu'être subjuguer par l'esthétisme de ce film qui repose entièrement sur la grandiose ville de Rome. Ainsi, on se laisse facilement bercer par cette ville d'une beauté rare magnifiquement mise en avant par le réalisateur. Pour ce qui est de la forme, je suis moins convaincu tant les références artistiques s'accumulent tout au long du récit devenant trop pesantes sur l'ensemble de l’œuvre !
    Pour certains donc, ce film paraitra trop "perché" et pour d'autres habillement mis en scène...
    A titre personnel je regrette cette lourdeur artistique car si elle avait été allégé, elle aurait sans doute été plus digeste pour la plupart des spectateurs.
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