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    Queen and Country
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    60 critiques spectateurs

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    cylon86
    cylon86

    2 288 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2015
    Suite directe de "Hope and Glory", "Queen and Country" fait revenir John Boorman sur la fin de sa jeunesse marquée par le début de son service militaire. Sans jamais tomber dans le narcissisme, Boorman raconte la jeunesse avec ses espoirs, ses désillusions, sa découverte de l'amour et surtout l'immense décalage entre l'état d'esprits des jeunes recrues face aux militaires de carrière qui croient dur comme fer à l'armée. Avec une pointe de nostalgie mais surtout énormément d'humour et de passion, Boorman raconte le quotidien de ces jeunes que l'on briefe pour partir en Corée tout en se moquant allègrement de l'armée et de ce qu'elle représente. Face à ce charme fou qui se dégage de l'humour des situations ou de la psychologie des personnages, le film apparaît très vite comme une véritable réussite, porté par d'excellents acteurs, prouvant l'amour incommensurable que porte Boorman au cinéma et qui nous offre le portrait d'un jeune homme et d'un pays criant de vérité.
    traversay1
    traversay1

    3 153 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Il est trop tôt pour dire si Queen and Country, suite de l'excellent Hope and Glory, sera le film testament du grand John Boorman, bientôt 82 ans. Si c'est le cas, eh bien, le cinéaste britannique n'aura pas à rougir tellement cette évocation de ses 18 ans, dans les coulisses de la guerre de Corée, alors qu'une jeune reine arrive sur le trône, est rafraichissante, drôle, impertinente et source d'émotions discrètes. Le héros de Queen and Country fait l'apprentissage de la condition militaire et parallèlement son éducation sentimentale, dans une atmosphère lumineuse, joliment mise en valeur par la mise en scène de Boorman, qui cache sa profondeur dans une insolence et une sorte d'insouciance, qui sont celles de la jeunesse. Au fond, le cinéaste est resté toute sa vie ce garçon pudique, fantaisiste et sensible qui a donné des films parmi les plus marquants de leur époque de Leo the last au Général en passant par Excalibur, La forêt d'émeraude, Duel dans le Pacifique et Délivrance (entre autres).
    jean l.
    jean l.

    147 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    un grand film de plus pour John Boorman
    à la fois une comédie, mais aussi un film très fort sur l'engagement, la guerre et l'histoire
    si vous avez aimé ses films comme Délivrance, Point Break ou Exalibur, venez découvrir un nouvel aspect du talent inoui de Boorman
    Aston L
    Aston L

    31 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un chef d'oeuvre d'émotion !! Très drole et charmant le film est porté par des acteurs parfaits et réalisé par le génie absolue John Boorman (Délivrance), à voir absolument !!
    Alice L
    Alice L

    154 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un vrai régal, un film plein d'humour, de tendresse, de charme. C'est passionnant et très émouvant de découvrir la jeunesse du réalisateur de Délivrance, je recommande vivement ce film!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    J'ai vu le film dans une salle qui a beaucoup ri et réagi, c'est drôle, très bien mis en scène, les acteurs prennent des risques et nous surprennent. A voir absolument, seul, à deux, ou en famille...!
    Mondocine
    Mondocine

    71 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    A 81 ans, l'illustre John Boorman (Délivrance, La Forêt d'Emeraude, Excalibur) sort de sa retraite pour une salve pleine de douceur, de drôlerie et de nostalgie.. Un petit régal humble et tendre, à consommer sans modération ! La critique complète sur Mondociné.
    NA10
    NA10

    30 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    John Boorman nous offre une fois de plus un magnifique film, drôle, émouvant et lumineux, qui nous plonge tout droit dans l'ambiance british des années 50 !
    Je recommande vivement !
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Du cinéma pour le cinéma, une peinture d'époque parfaitement reproduite, avec une touche expresse d’humour britannique pour fustiger la rigueur militaire, son absurdité. Le sergent major sadique, qui ne peut se référer qu’à sa hiérarchie pour punir de pauvres appelés qui n’ont rien demandé à Dieu, ni à la reine. Tout le fondement de la société britannique actuelle auquel on assiste en directe à la TV noir et blanc lors du couronnement de la dite reine. Ca n’a l’air de rien cette famille réunie autour de l’écran, mais je crois que toute l’Angleterre d’aujourd’hui peut encore se reconnaître dans cet événement qui le soude plus que l’on peut l’imaginer. C’est l’esprit de ce film un brin académique, mais bien plaisant à suivre. Peut-être le dernier Boorman, qui n’a pourtant rien d’un testament. Bien au contraire c’est toujours la vie qui reprend le dessus.
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    LBDC
    LBDC

    87 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    (...) Bon sang ce que c’est bon de retrouver John Boorman ! Réalisateur et scénariste de ce QUEEN AND COUNTRY, l’Anglais de 81 ans nous revient donc ici plus en forme que jamais. Et pour son grand retour, il n’a pas fait les choses à moitié. Entre blagues et gags qui viennent jalonner ce parcours initiatique et des acteurs incroyablement bons, on en prend plein la vue et plein les oreilles pendant 115 minutes. Un régal !

    L’histoire de Bill (le personnage principal) est a bien des égards celle de John (le réalisateur). Tous deux sont réquisitionnés par l’armée au début des années 50, au moment où la Reine Elizabeth se voit couronnée. Tous deux veulent faire du cinéma et sont jeunes, frais et très réceptifs au charme des filles, mais pas n’importe lesquelles. Et l’histoire de Bill a ce petit quelque chose que l’on ne voit qu’au cinéma, que l’on envie qu’au cinéma, que l’on assimile aux merveilles du cinéma. Sa rencontre et son amitié avec Percy y sont pour beaucoup. Visiblement à l’opposé de ce qu’est Bill, Percy est un personnage haut en couleurs, à la répartie effarante et aux actions savoureuses. Un personnage de cinéma, de comédie, et peut-être même de théâtre. A l’instar du soldat Redmond (alias Pat Shortt, L’Irlandais) dont chaque intervention est à mourir de rire, à se repasser en boucle.
    Car là où certains ne voient qu’un drame, j’y vois une comédie dramatique. Une excellente comédie dramatique. Les personnages sont forts, drôles, impertinents et loin des clichés. Les intrigues poussées, abouties, conclues. Même lorsqu’il dresse un portrait cynique ou juste satirique de l’armée et de l’allégeance à la couronne, John Boorman a la bonne idée de caser quelques vannes, deux ou trois éléments comiques qui permettent de relativiser son propos. Le proverbe d’Ernest Renan prend sens ici : « Les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts. » Et nos protagonistes n’ont rien de perdants. Ce sont des vainqueurs, des héros atypiques qui veulent mordre la vie, qui veulent en découdre.

    Ironie du film, le front n’est jamais montré, seulement déploré et redouté. Et c’est tant mieux. QUEEN AND COUNTRY est à peu de choses près une emphase de la peur du front. Film de guerre, oui. Comédie romantique, aussi. Film burlesque, c’est certain. La 17e réalisation de John Boorman est innovante, mélange les genres, joue avec les codes et se dresse là, en morceau unique, polyvalent, à la fois parodique et profond. Preuve qu’avec l’âge, on y voit souvent plus clair. Que ce soit sur son temps, mais aussi sur les évènements du passé, ceux auxquels on a assistés sans y comprendre quoi que ce soit (...

    L'intégralité de notre critique de QUEEN AND COUNTRY, sur Le Blog du Cinéma
    velocio
    velocio

    1 192 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    En 1987, John Boorman, le réalisateur de "Delivrance", de "Excalibur" et de "La Forêt d'émeraude", nous avait offert un petit bijou plein de tendresse, de nostalgie et d'humour en faisant raconter par un enfant de 7 ans les bombardements sur Londres, au début de la 2ème guerre mondiale. Ce film avait pour titre "Hope and Glory (La guerre à sept ans)" et l'enfant, c'était lui-même. 27 ans plus tard, il nous replonge dans sa propre histoire, cette fois ci sur fond de guerre de Corée, avec "Queen and Country". Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2014, ce film est à la fois un drame, une comédie romantique, un hymne à l'amitié et un film dans lequel on rit beaucoup, en particulier de tout ce que toute armée a de profondément risible, voire grotesque. Ce film apporte la preuve qu'à 81 ans, un réalisateur peut continuer à avoir une grande jeunesse d'esprit et une « pêche » de jeune homme. Dans la mesure où, dans ce film, John Boorman ne fait qu'esquisser la naissance de son amour pour le cinéma, on ne peut qu'espérer qu'il vienne une 3ème fois nous reparler de lui et, cette fois ci, de ses débuts dans sa profession.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 décembre 2014
    Queen And Country, Un John Boorman Pas Si Vieux Que Ça!

    La musique se coupe, des gens s’agitent au bas des marches, quelqu’un arrive ; il a les cheveux blancs, et une canne à la main pour l’aider à marcher, car le monsieur n’est plus tout jeune, il a 81 ans ! C’est John Boorman ! Il vient présenter son dernier film Queen and Country ! C’est alors que la présentation commence, il introduit son long-métrage avec humour et cet accent anglais si distingué. Son discours fini il repart, nous laissant dans le noir, puis l’écran s’illumine et le film commence, mais par la fin d’un autre : Hope and Glory, son film d’une grande inspiration autobiographique. Comme il nous l’a expliqué lors de sa présentation, Queen and Country s’inspire de sa vie, une dizaine d’années après les événements de Hope and Glory.

    Ce monsieur a une longue carrière derrière lui, 17 films, tels que « Duel dans le pacifique », « Délivrance », « Zardoz », « L'Exorciste 2 : l'hérétique », « Excalibur », « Rangoon », « Le Tailleur de Panamá » et plus récemment « In My Country », et « The Tiger's Tail ». Il est passé par beaucoup de genres le survival, la S.F, l’horreur, la fantasy, l’espionnage, le film de gangster, la comédie… C’est donc un réalisateur éclectique qui n’hésite pas à changer de composition, et la majorité du temps avec une belle réussite à la clé (on ne parlera pas de Zardoz pour éviter les débats).

    Le film se déroule dans les années 50 en pleine guerre de Corée, à la mort du roi George VI et du couronnement d’Élisabeth II. Le jeune garçon est devenu un jeune homme et l’appel du devoir pointe son nez venant chambouler sa vie tranquille. Il va découvrir la camaraderie, l’amour, et les rouages des machineries implacables que sont les institutions et en particulier celle de l’armée. Le film est avant tout une comédie, et c’est vrai on rit de bout en bout, voir ce jeune homme découvrir la vie au travers de ses diverses expériences est un vrai plaisir !

    On retrouve une déclaration d’amour au cinéma tout au long de la production avec des clins d’œil aux films de l’époque et à de grands réalisateurs : Kurusawa, Hitchcock, Billy Wilder, cinéma qui est d’ailleurs la passion du personnage principal Bill Rohan (Callum Turner). On a aussi droit à un hommage à l’acteur Toshiro Mifune qui fait une apparition au travers du film Rashomon que les personnages regardent dans un cinéma, acteur que John Boorman avait dirigé dans Duel dans le pacifique au côté de Lee Marvin.

    Les acteurs sont bons, particulièrement le duo Percy Hapgood (Caleb Landry Jones) et Bill Rohan (Callum Turner) qui nous font partager leur amitié dont on devient vite complice ! Mais c’est le sous- officier Bradley (David Wheeler) qui remporte la médaille avec une interprétation sans faille ; il incarne parfaitement son personnage de psycho rigide doté d’un balai dans l’anus, lui permettant de rester stoïque une bonne partie du film, tout en restant humain et attachant (c’est un balai souple). Le reste du casting est à la hauteur, les personnages secondaires sont bien travaillés, ils ont leurs petites histoires leurs donnant du relief.

    Notre médaillé d’honneur est d’ailleurs un point important de l’histoire, puisqu’il incarne littéralement l’esprit de l’armée. Esprit qui est en complète contradiction avec ce que les jeunes représentent, c'est-à-dire la liberté et l’émancipation envers les diverses institutions : royale, politique ou patriotique (l’armée), cette jeunesse qui ne voit plus le monde comme le voyaient ses parents. Au travers des personnages, c’est ce cheminement que l’on suit, spoiler: et qui aboutit au destin de nos deux amis, l’un ayant réussi à trouver son chemin et l’autre, ayant été happé par l’engrenage infernal de la machine militaire et de ses non-sens.


    Pour finir, je rajouterais que le film possède des passages particulièrement poétiques et réussis, par exemple lorsque le héros se retrouve seul avec Ophélia (Tamsin Egerton) et découvre l’amour. C’est donc un film qui aime le cinéma et qui le montre, un film à voir, qui nous amuse et nous fait rire de situations parfois dramatiques mais toujours avec une pointe d’humour !
    Shaka666
    Shaka666

    55 abonnés 504 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2014
    On retrouve avec plaisir l'excellent Caleb Landry-Jones pour une comédie romantique se déroulant au début des années 50, dans une Angleterre post Seconde Guerre Mondiale (avec en toile de fond la Guerre de Corée) et plus précisément, dans un camp militaire où deux appelés découvrent les premier émois amoureux et également la dureté de la vie de conscrit. Ce film est sympathique, on sourit plusieurs fois, la musique est plutôt belle, mais au final, c'est assez bateau.
    nikolazh
    nikolazh

    53 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2014
    Une histoire d'amour comme tant d'autres, qui repose sur les personnages mais qui n'exploite pas vraiment le contexte Historique. Il y a cette impression désagréable de voir une pièce de théâtre malgré les différents lieux (et le sur jeu des acteurs n'aide pas), d'assister à une histoire étriquée confinée à un seul lieu, à laquelle il manque de ce souffle épique qui fait les beaux et grands drames (on ne voit que les coulisses de l'armées, et ses petites histoires ridicules qui font échos aux petits drames de la vie, histoires d'amour ratées). Bref, le scénario manque d'ambition et ne décolle jamais vraiment, et on attend comme une bouffée d’oxygène une rupture de rythme qui ne vient jamais. D'autant plus dommage que d'un point de vue artistique, ce classicisme assumé (presque caricatural) laissait espérer un vrai spectacle de cinéma plus intense que ce téléfilm relativement mou.
    Julien D
    Julien D

    1 120 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Alors que Hope and glory était une fiction autobiographique relatant l’enfance d’un alter-égo de John Boorman au cours de la seconde guerre mondiale, Queen and Country revient sur les souvenirs que le réalisateur britannique garde de la décennie suivante, et en particulier de son service militaire à l’époque de la guerre de Corée. Ancré dans une Angleterre marquée par l’effritement de son empire coloniale, le scénario réussit à mettre en avant, avec beaucoup d’humour, le décalage contre-productif entre la jeunesse et le pouvoir hiérarchique des institutions militaires du pays, tout en construisant une sous-intrigue, sans nul doute très romancée, relatant son premier amour. La question de la limite entre la liberté de pensée que défend le personnage principal et l’esprit de rébellion et d’irrespect incarné par son meilleur ami mais aussi, dans une moindre mesure, par sa sœur, est au centre de ce récit empli de mélancolie et dans lequel Boorman n’hésite pas à nous rappeler comment son amour inconditionnel pour le cinéma l’a fait inéluctablement passer de l’état de cinéphile à celui de cinéaste, et ce sans jamais sombrer dans le nombrilisme.
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