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    Queen and Country
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    60 critiques spectateurs

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    alain-92
    alain-92

    305 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 janvier 2015
    Dernières images. Une caméra tourne dans le vide et s'arrête.
    Clap de fin pour John Boorman ?

    Dans une interview le réalisateur, l'affirme tout en rajoutant "je préfère ne pas trop m’avancer".

    Avec ce long-métrage, qui souhaitons-le, ne sera pas le dernier, le réalisateur offre une suite logique au magnifique Hope and Glory. "Cela a été un réel plaisir de reconstituer tous les détails de cette époque – que ce soit le langage, le maniérisme, les vêtements et le mobilier" assure John Boorman. Plaisir partagé.

    La photographie de Seamus Deasy, aux tons volontairement pastel, plonge le spectateur dans cette époque pas si éloignée et qui pourtant semble lointaine, presque irréelle. La réalisation d'une grande finesse enchaîne les situations cocasses avec d'autres beaucoup plus intimistes, un rien mélancoliques. Des aventures personnelles qui prennent ici un intérêt tout particulier par la fidélité évidente que le réalisateur accorde ses souvenirs.

    Servi par un casting parfait, du premier au dernier des seconds rôles, Queen & Country narre avec brio une tranche de vie que l'on sent d'une grande sincérité.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Alors que Hope and glory était une fiction autobiographique relatant l’enfance d’un alter-égo de John Boorman au cours de la seconde guerre mondiale, Queen and Country revient sur les souvenirs que le réalisateur britannique garde de la décennie suivante, et en particulier de son service militaire à l’époque de la guerre de Corée. Ancré dans une Angleterre marquée par l’effritement de son empire coloniale, le scénario réussit à mettre en avant, avec beaucoup d’humour, le décalage contre-productif entre la jeunesse et le pouvoir hiérarchique des institutions militaires du pays, tout en construisant une sous-intrigue, sans nul doute très romancée, relatant son premier amour. La question de la limite entre la liberté de pensée que défend le personnage principal et l’esprit de rébellion et d’irrespect incarné par son meilleur ami mais aussi, dans une moindre mesure, par sa sœur, est au centre de ce récit empli de mélancolie et dans lequel Boorman n’hésite pas à nous rappeler comment son amour inconditionnel pour le cinéma l’a fait inéluctablement passer de l’état de cinéphile à celui de cinéaste, et ce sans jamais sombrer dans le nombrilisme.
    tixou0
    tixou0

    629 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Nous sommes en 1952, en Angleterre, non loin de Londres. Le roi George VI va mourir, laissant son trône à sa fille aînée, Elizabeth, 2e du nom (toujours en fonctions en 2015.....). Les jeunes hommes font alors 2 ans d'armée. De nombreux conscrits britanniques sont envoyés aux côtés des Américains en Asie - c'est la guerre de Corée. Le vétéran John Boorman, quasi-contemporain de la reine Elizabeth (il a 81 ans, elle 88), revient à la réalisation (précédent film en 2006) avec cet apparemment très apaisé et léger "Queen and Country".
    Cette chronique succulente, mise en scène avec élégance, est pourtant moins superficielle qu'on pourrait le croire. Sur une intrigue principale rappelant le piquant et courtelinesque "Les gaîtés de l'escadron", sur les us et coutumes militaires, le climat particulier régnant dans les casernes, avec son lot de sous-officiers aigris et/ou traumatisés, ses recrues fragiles, ses figures pittoresques, ses fortes têtes désopilantes, etc. se greffent plusieurs "romances", et quelques histoires de famille, pour un panorama éclairant de la société outre-Manche du début des "fifties". C'est absolument délicieux, "so british" - un film ressuscitant brillamment un temps où l'honneur était encore une valeur prise fort au sérieux ("Pour la Reine et le pays"), mais où humour et fantaisie, si anglais aussi, n'étaient jamais loin.... Un casting très convaincant, employé au mieux : les conscrits (Bill - que l'on avait suivi enfant dans "Hope and Glory" en 1987, et Percy), Callum Turner, l'Anglais et Caleb Landry Jones, l'Américain (ce dernier déjà confirmé), comme les militaires de carrière (on peut citer ainsi Richard E.Grant, Brian F.O'Byrne, Pat Shortt et surtout David Thewlis - vu en 2014 dans le dernier Gilliam), ou les "fiancées" de Bill et Percy.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    Alors là grand mystère des critiques des spectateurs??!!! Pas du tout un grand film de Mr Boorman. Il est temps qu'ils parte à la retraite. C'est comme ça, pas grave du tout. Sa vision est naïve, surfaite, aseptisée, vieillotte.Je me suis ennuyée à mourir. L'image et le cadre sont laids, jauni, théâtral. La musique n'est souvent pas du tout adaptée aux scènes le plus souvent. Alors qu'on sourit, celle-ci se veut tragique ou passionnée ou alors c'est le contraire. Ridicule. Les acteurs ne sont pas mieux, souvent sur le fil, poussés à l'extrême. On n'y croit pas du tout. Le meilleur ami est à la limite de la pathologie psy tout de même mais bon! Ah si, enfin de jolies scènes crédibles et sensibles : ah c'est la fin! Dommage! L"affiche est en plus trompeuse sur le thème. Pas du tout romantique (pseudo éveil à l'amour du héros par une grand bourgeoise malheureuse et mystérieuse : mal joué, pas de souffle, de crédibilité...ridicule vous dis-je!). En effet, il s'agit du héros certes mais...avec sa soeur qui lui saute dessus de manière complètement sauvage (incestuelle??). Bref, rien que d'écrire une critique, pour une fois, cela m'épuise! Je ne recommande pas du tout.
    traversay1
    traversay1

    3 078 abonnés 4 620 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Il est trop tôt pour dire si Queen and Country, suite de l'excellent Hope and Glory, sera le film testament du grand John Boorman, bientôt 82 ans. Si c'est le cas, eh bien, le cinéaste britannique n'aura pas à rougir tellement cette évocation de ses 18 ans, dans les coulisses de la guerre de Corée, alors qu'une jeune reine arrive sur le trône, est rafraichissante, drôle, impertinente et source d'émotions discrètes. Le héros de Queen and Country fait l'apprentissage de la condition militaire et parallèlement son éducation sentimentale, dans une atmosphère lumineuse, joliment mise en valeur par la mise en scène de Boorman, qui cache sa profondeur dans une insolence et une sorte d'insouciance, qui sont celles de la jeunesse. Au fond, le cinéaste est resté toute sa vie ce garçon pudique, fantaisiste et sensible qui a donné des films parmi les plus marquants de leur époque de Leo the last au Général en passant par Excalibur, La forêt d'émeraude, Duel dans le Pacifique et Délivrance (entre autres).
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2016
    "Queen and Country", dernier film de John Boorman, est la suite de "Hope and Glory", prolongeant ainsi le cheminement autobiographique du cinéaste britannique. Bill (Callum Turner) fait son service miliaire dans un camp d’entraînement où son but (et celui de ses camardes) et d'en faire le moins possible, de passer des vacances dans un lieu où l'autorité est le maître-mot. Cette part comique du film carbure à plein régime, parce que la précision d'une écriture délicieuse colle parfaitement à une interprétation ludique; d'ailleurs, le contraste entre les jeux d'acteurs de Caleb Landry Jones et de David Thewlis - inhérent aux caractéristiques de leurs personnages - est la source de cette jubilation qu'éprouve le spectateur devant cette opposition entre deux façons de voir la guerre (rester planquer / aller au combat). Outre quelques gags bien sentis, le film tourne longtemps autour d'une histoire savoureuse d'horloge perdue - symbole du temps qui s'arrête - qui, tout en étant très drôle, contient aussi la part mélancolique du film, laquelle passe surtout par l'histoire d'amour entre le protagoniste et Ophelia, jeune femme dépressive, mystérieuse et à la beauté glacée. Les femmes, justement, Boorman leur fait la part belle en donnant également deux très beaux rôles à Vanessa Kirby, qui joue la sœur du héros, et Aimee-Ffion Edwards dans la peau de Sophie : deux personnages libérés et instinctifs qui contrebalancent le caractère d'un personnage principal plus posé et introverti. Si le film n'est pas aussi émouvant que "Hope and Glory", il reste très plaisant et se clôt sur une dernière scène magnifique, qui dit à la fois les débuts de Boorman en tant que cinéaste et la fin d'une carrière à travers une caméra qui s'arrête de tourner.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    Alors c’est marrant : autant je dois bien reconnaitre que ce « Queen and Country » manque de dynamisme et surtout d’enjeux clairement indentifiables, autant cela ne m’a pas empêché de lui trouver un certain charme et de ne pas m’ennuyer une seule seconde devant. C’est peut-être aussi cela la force des vieux réalisateurs de talent comme l’est John Boorman. Je l’avoue d’ailleurs, si je suis allé voir ce film, c’est uniquement parce que j’adore cet auteur. J’étais même presque surpris qu’il qu’à plus de 80 ans, il nous ponde un nouveau long-métrage après autant d’années d’inactivité. Alors certes, ça n’a pas le nerf d’ « Excalibur » ni la crudité du « Général », mais ça n’en reste pas moins le film d’un réalisateur d’une autre époque, soucieux du cadre et de la métrique, irréprochable sur le moindre aspect technique qu’il s’agisse de la photographie ou du son. Après, d’accord, ce film traduit l’âge de son auteur : l’intrigue est finalement assez sereine, très « force tranquille », sans à-coup ni gros enjeux.. Mais bon, Boorman semble l’assumer totalement. Et c’est peut-être ça la force de cette « Queen et Country » : c’est le film qui correspond à l’état d’esprit de son auteur au moment où il le réalise. Il voulait un film calme, un film à l’ancienne, comme les beaux classiques d’antan. Il l’a fait. Alors OK, ce n’est pas vraiment ma tasse de thé car j’ai toujours eu un peu de mal avec les intrigues un peu mollassonnes. Mais je dois bien reconnaitre que malgré tout, ce film transpire d’honnêteté et j’ai finalement été plutôt satisfait de partager ce moment sincère avec John Boorman. Oui, des fois il ne m’en faut pas plus
    LBDC
    LBDC

    84 abonnés 297 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2014
    (...) Bon sang ce que c’est bon de retrouver John Boorman ! Réalisateur et scénariste de ce QUEEN AND COUNTRY, l’Anglais de 81 ans nous revient donc ici plus en forme que jamais. Et pour son grand retour, il n’a pas fait les choses à moitié. Entre blagues et gags qui viennent jalonner ce parcours initiatique et des acteurs incroyablement bons, on en prend plein la vue et plein les oreilles pendant 115 minutes. Un régal !

    L’histoire de Bill (le personnage principal) est a bien des égards celle de John (le réalisateur). Tous deux sont réquisitionnés par l’armée au début des années 50, au moment où la Reine Elizabeth se voit couronnée. Tous deux veulent faire du cinéma et sont jeunes, frais et très réceptifs au charme des filles, mais pas n’importe lesquelles. Et l’histoire de Bill a ce petit quelque chose que l’on ne voit qu’au cinéma, que l’on envie qu’au cinéma, que l’on assimile aux merveilles du cinéma. Sa rencontre et son amitié avec Percy y sont pour beaucoup. Visiblement à l’opposé de ce qu’est Bill, Percy est un personnage haut en couleurs, à la répartie effarante et aux actions savoureuses. Un personnage de cinéma, de comédie, et peut-être même de théâtre. A l’instar du soldat Redmond (alias Pat Shortt, L’Irlandais) dont chaque intervention est à mourir de rire, à se repasser en boucle.
    Car là où certains ne voient qu’un drame, j’y vois une comédie dramatique. Une excellente comédie dramatique. Les personnages sont forts, drôles, impertinents et loin des clichés. Les intrigues poussées, abouties, conclues. Même lorsqu’il dresse un portrait cynique ou juste satirique de l’armée et de l’allégeance à la couronne, John Boorman a la bonne idée de caser quelques vannes, deux ou trois éléments comiques qui permettent de relativiser son propos. Le proverbe d’Ernest Renan prend sens ici : « Les vrais vaincus de la guerre, ce sont les morts. » Et nos protagonistes n’ont rien de perdants. Ce sont des vainqueurs, des héros atypiques qui veulent mordre la vie, qui veulent en découdre.

    Ironie du film, le front n’est jamais montré, seulement déploré et redouté. Et c’est tant mieux. QUEEN AND COUNTRY est à peu de choses près une emphase de la peur du front. Film de guerre, oui. Comédie romantique, aussi. Film burlesque, c’est certain. La 17e réalisation de John Boorman est innovante, mélange les genres, joue avec les codes et se dresse là, en morceau unique, polyvalent, à la fois parodique et profond. Preuve qu’avec l’âge, on y voit souvent plus clair. Que ce soit sur son temps, mais aussi sur les évènements du passé, ceux auxquels on a assistés sans y comprendre quoi que ce soit (...

    L'intégralité de notre critique de QUEEN AND COUNTRY, sur Le Blog du Cinéma
    Fabien N.
    Fabien N.

    5 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    Conscrits turbulents, sous-officiers obtus, amourettes juvéniles... ingrédients pour une grossière pochade? Mais entre les mains expertes du réalisateur, cela donne une jolie comédie, fine, élégante. C'est drôle, très drôle, mais sans une once de facilité ou de grossièreté. Profondément émouvant également, sans basculer dans le mauvais mélo. Plus grave qu'il n'y parait (l'action se situe pendant la guerre de Corée, qui se rappelera au spectateur dans une scène d'une grande justesse). évoque aussi avec subtilité et un brin de mélancolie un monde finissant. A l'instar de l'île sur laquelle vit la famille de Billy, ce film est un monde à part. Une belle réussite, décidément.
    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Suite du magnifique "Hope and Glory" (1987), le réalisateur John Boorman se replonge dans ses souvenirs pour cette suite qui est dans la même veine, pleine d'humour et de nostalgie sans pour autant occulter la tragédie derrière l'innocence des jeunes gens. On est toujours dans l'aventure et on prend part de façon jubilatoire à ce service militaire. On rit, non sans émotion souvent avec un réel fond qui ne dénigre jamais les drames sous-jacents. Un vrai bon film à conseiller.
    ffred
    ffred

    1 489 abonnés 3 961 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 janvier 2015
    En 1987, John Boorman réalisait Hope and Glory, un de ses plus beaux films et sans doute le plus personnel. Normal, il y relatait ses années d'enfance pendant la seconde guerre mondiale à Londres. Vingt-huit ans plus tard, il nous donne une suite à ces mémoires et on retrouve le même petit garçon aujourd'hui en âge de faire son service militaire. Si le metteur en scène a vieilli, son talent est toujours là. Avec beaucoup de tendresse et d'humour, il nous compte ses vingt ans dans un film aussi drôle que léger malgré une toile de fond tragique (guerre froide et guerre de Corée mais aussi avènement d'Elizabeth II). L'ambiance est nostalgique, un peu surannée, mais jamais triste. Comme on regarde un vieil album de photos du passé en souriant. L'ensemble reste donc assez académique mais bien fait, bien écrit et bien interprété. Des solides seconds rôles tels que Richard E. Grant ou David Thewlis aux jeunes pousses comme Callum Turner ou l'excellent Caleb Landry Jones (Antiviral), le casting est un vrai régal. Queen and Country s'avère donc être un très joli film, plein d'un humour très british, de tendresse et d'émotion. John Boorman, s'il est loin aujourd'hui de films tels que Delivrance, Excalibur ou La forêt d'Emeraude, nous prouve à 81 ans qu'il en a encore sous le pied. C'est plutôt une bonne chose...
    velocio
    velocio

    1 158 abonnés 3 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2015
    En 1987, John Boorman, le réalisateur de "Delivrance", de "Excalibur" et de "La Forêt d'émeraude", nous avait offert un petit bijou plein de tendresse, de nostalgie et d'humour en faisant raconter par un enfant de 7 ans les bombardements sur Londres, au début de la 2ème guerre mondiale. Ce film avait pour titre "Hope and Glory (La guerre à sept ans)" et l'enfant, c'était lui-même. 27 ans plus tard, il nous replonge dans sa propre histoire, cette fois ci sur fond de guerre de Corée, avec "Queen and Country". Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs de Cannes 2014, ce film est à la fois un drame, une comédie romantique, un hymne à l'amitié et un film dans lequel on rit beaucoup, en particulier de tout ce que toute armée a de profondément risible, voire grotesque. Ce film apporte la preuve qu'à 81 ans, un réalisateur peut continuer à avoir une grande jeunesse d'esprit et une « pêche » de jeune homme. Dans la mesure où, dans ce film, John Boorman ne fait qu'esquisser la naissance de son amour pour le cinéma, on ne peut qu'espérer qu'il vienne une 3ème fois nous reparler de lui et, cette fois ci, de ses débuts dans sa profession.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 août 2017
    Plongée au sein de l'armée anglaise dans les années 50. On suit l'histoire sans la partager tant les personnages sont des stéréotypes.
    PLV : un monde qui intéressera surtout les anglophiles
    Fritz L
    Fritz L

    162 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    28 ans après, John Boorman se décide à nous conter la suite du parcours de Bill Rohan (son clone autobiocinématographique), dont les aventures nous avaient émues et fait rire dans « Hope and Glory ». Nous sommes en 1952, le petit garçon a bien grandi, mais ne s’est pas assagi pour autant. Il est toujours aussi détaché et prompt à dévorer la vie dans ses meilleurs aspects, dérogeant à toutes les règles, familiales, sociétales ou encore amicales. Un hédoniste certes, mais qui ne manque ni d’à propos, ni de bon sens, et fait de la digression une forme de sagesse. Boorman en dresse un portrait savoureux, il est aussi attachant, facétieux que généreux et altruiste. Tout aussi bien dépeints sont les autres personnages qui confèrent à ce film drôle et subtil un charme d’antan. Certes certains esprits chagrins lui reprocheront quelques fragments de naphtaline, mais à un tel niveau de mise en scène, si mécaniquement bien huilée, un ensemble technique impeccable et un esprit d’une rare fraicheur, on se dit qu’à 81 ans John Boorman n’a rien perdu de son impertinence, moins encore de son talent. Un bon nombre de réalisateurs de la nouvelle génération peuvent en tirer une belle leçon d’humilité, « Queen and country » est simplement un beau et grand film !
    nikolazh
    nikolazh

    52 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2014
    Une histoire d'amour comme tant d'autres, qui repose sur les personnages mais qui n'exploite pas vraiment le contexte Historique. Il y a cette impression désagréable de voir une pièce de théâtre malgré les différents lieux (et le sur jeu des acteurs n'aide pas), d'assister à une histoire étriquée confinée à un seul lieu, à laquelle il manque de ce souffle épique qui fait les beaux et grands drames (on ne voit que les coulisses de l'armées, et ses petites histoires ridicules qui font échos aux petits drames de la vie, histoires d'amour ratées). Bref, le scénario manque d'ambition et ne décolle jamais vraiment, et on attend comme une bouffée d’oxygène une rupture de rythme qui ne vient jamais. D'autant plus dommage que d'un point de vue artistique, ce classicisme assumé (presque caricatural) laissait espérer un vrai spectacle de cinéma plus intense que ce téléfilm relativement mou.
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