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landofshit0
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2,5
Publiée le 5 mars 2014
Dupontel et son cinéma ont perdus leur cinglant,il manque à 9 mois ferme le coté incisif du début de carrière du réalisateur. La plupart du temps Dupontel arrondit les angles ce qui donne une comédie manquant de rythme,de saveur,pour finir par tourner en rond. Le film réserve quelques petits passages sympathiques,tel que les explications(gore)des faits par les suspects. Mais une fois encore ces passages ne semblent être ici pour combler le manque de truculence du reste du film. Dupontel fourre tout dans un seul passage,histoire de montrer qu'il n'a rien perdu de son coté subversif. Hormis ces quelques instants pas grand chose on sourit plus que l'on ne rit. Le film ne dure qu'une petite heure vingt c'est deja beaucoup vu ce qu'a à dire Dupontel,c'est à dire pas grand chose.
Une bande annonce estampillée "sérieux s'abstenir" et un pitch complètement déjanté, il ne m'en fallait pas plus pour m'enthousiasmer. Hélas, Neuf Mois Ferme ne s'est pas révélé à la hauteur de ce que j'attendais, même si ce n'est certainement pas non plus un mauvais film. En fait, tout est question de dosage, comme dans une bonne recette. Il ne suffit pas de posséder les bons ingrédients pour la réussir, encore faut-il savoir en faire bon usage. Rien n'est plus difficile que de manier le burlesque sans trop en faire, et en la matière, justement, Albert Dupontel n'a pas pu s'empêcher d'user et abuser. L'histoire de cette juge hyper coincée, incarnée par une Sandrine Kiberlain plus vraie que nature, qui se retrouve enceinte d'un malfrat mangeur d'yeux après une nuit de beuverie au cours de laquelle elle s'est joyeusement lâchée, était déjà assez absurde en elle-même pour générer des scènes d'une loufoquerie irrésistible et de bons éclats de rire. Quel dommage que Dupontel se soit cru obligé d'en faire des tonnes jusqu'à nous donner des indigestions et, je dois bien le dire, finir par nous gâcher le plaisir. Même si on n'a rien contre l'humour gore, on peut se demander s'il était bien nécessaire de nous infliger cette interminable séquence, sang et pipi compris (non, non, je n'invente rien), où Bob Nolan (Albert Dupontel) reconstitue a posteriori la scène de l'accident chez une de ses victimes; de même, est-on supposé mourir de rire en entendant cet avocat bégayer chaque fois qu'il prend la parole ? Franchement lourdingue tout ça. C'est d'autant plus regrettable que sans ce basculement dans le maximum maximorum, il y avait matière à réaliser là une bonne comédie à l'humour absurde et décalé. Un détail encore qui ne joue pas dans mon appréciation du film mais quand même… Vers la fin, une voix off lit une lettre adressée à la juge Ariane Felder (Kiberlain) par sa hiérarchie. En même temps, le texte écrit apparaît à l'écran (faites attention, c'est très rapide) et on peut lire : "Eu égard au scandale publique". Oups !
Un pur délire. Comme toujours, Albert Dupontel laisse libre cours à sa folie dans ce film. On rit du début à la fin : les gags s'enchainent les uns derrière les autres à un rythme continu. Dupontel prolonge l'humour trash et la mise en scène inventive qui a fait le bonheur de ses films précédents. Il y a quasiment une idée de mise en scène par plan : Dupontel aime filmer et cela se voit. De plus, les seconds rôles (notamment Bouli Lanners et Philippe Duquesne) sont excellents et les différentes caméos sont réjouissantes (Yolande Moreau, Terry Gilliam, Gaspar Noé, Jan Kounen mais surtout Jean Dujardin dans un excellent rôle muet ...). Mais ce sont dans les premiers rôles que se font les véritables surprises. Outre Albert Dupontel (toujours excellent dans son rôle d'abruti déjanté), on trouve deux révélations : l'excellent Nicolas Marié (acteur fétiche de Dupontel) dans un rôle d'avocat bègue aux plaidoirires assez étranges (la séquence du procès est plus que mémorable) et surtout Sandrine Kiberlain, actrice très peu habituée aux comédies trashs. Cette dernière s'intègre parfaitement à l'univers déjanté du réalisateur (bien que son réalisateur ne la voyait pas dans le rôle avant les essais): elle arrive à un mélange parfait entre son côté grande bourgeoise et l'aspect dépressif de son personnage. Un grand moment de folie pure à mettre aux côtés des précédents films de cet électron libre du cinéma français.
J'ai tapé "médiocre" dans un dictionnaire des synonymes et voilà ce qui est apparu : nul, bidon, pourri, 9 mois ferme, insignifiant, piètre, mauvais etc. Regardez les 3 "Transformers" d'affilé serait beaucoup moins fatiguant que de regarder 20 minutes de ce film. N'y allez pas si vous ne voulez pas avoir le plus gros mal de crâne de votre vie. J'ai tenu jusqu'à la fin et je n'avais même plus mes Dollipranes, qui eux, on quitté la salle au bout de 5 minutes. Certaines personnes se sont même suicidé pendant le film tellement la souffrance était insupportable. En gros vous l'aurez compris, ce film est nul, bidon, piètre, 9 mois ferme.. 01/20 (le 1 étant destiné aux apparitions de Jean Dujardin).
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3,5
Publiée le 1 juin 2016
Albert Dupontel, scènariste et acteur, rèalise ègalement la comèdie "9 mois ferme" dans lequel il joue en compagnie de l'actrice Sandrine Kiberlain! Elle s'appelle Ariane Felder et elle a 40 ans! Elle est juge d'instruction, cèlibataire et sans enfant! C'est en voyant le documentaire "10e chambre, instants d'audience" de Raymond Depardon que Dupontel a eu l'idèe de faire ce film frappadingue (avec un humour gore attardè en plus) tournè au Palais de Justice de Paris! Et finalement, il n'y a pas tant de diffèrences que cela entre le juge et le jugè dans une comèdie qui dènonce les aprioris, les apparences, et que derrière un voyou se cache peut-être un homme beaucoup plus honnête et droit! Un travail exigeant dans l'interprètation avec un metteur en scène qui ne vous lâche pas! Kiberlain donne toute sa forme et son entrain en amenant beaucoup de cette tendresse, de cette humanitè et de cette èmotion au personnage de cette juge d'instruction à la palette très large à jouer! Comme toujours, l'actrice est à son aise et super convaincante, passant d'un ètat assez grave à un ètat plus burlesque! Une performance èblouissante rècompensèe (à la surprise gènèrale) par le Cèsar de la meilleure actrice 2014...
Sandrine Kiberlain s'éclate dans cette comédie, ça tombe bien, nous aussi. L'histoire de cette juge d'instruction enceinte d'un criminel de bas étage est rythmée, drôle et pertinente. De plus, elle ne la porte pas seule : les seconds rôles sont aussi savoureux.
j'ai adoré ce film avec KIMBERLAIN toujours aussi décalée et DUPONTEL toujours aussi fou un couple d'acteurs déjantés une histoire rocambolesque un film comique et tendre à la fois réalisation originale à voir pour se détendre
Beaucoup de bonnes choses : D'abord cette ouverture fabuleuse en plan séquence, puis l'interprétation exceptionnelle de Sandrine Kimberlain, un avocat bégue à en pisser dans sa culotte. D'autre moins bonnes, une critique de la justice qui rate son but et une interprétation de Dupontel qui irrite un peu. Globalement 9 mois ferme est un très bon film.
9 Mois Ferme est une des rares comédies française réussie de l'année. Et c'est peut-être même bien la meilleure. Albert Dupontel a écrit un scénario millimétré, relativement innovant, et porté de manière admirable par Sandrine Kiberlain. Cette dernière est drôlissime et sa rencontre avec l'acteur-réalisateur Dupontel est juste touchante et détonante. Plusieurs seconds rôles ont des scénettes remarquablement écrites également, notamment Bouli Lanners ou Jean Dujardin. Ce qui surprend également par rapport aux comédies françaises habituelles, c'est le soin porté à la mise en scène, avec de très belles idées et un vrai soin apporté à l'image et au montage. Le final est malgré tout assez convenu mais le film reste toute de même une vraie réussite, un spectacle réjouissant.
La Comédie de L'Année 2013. L'acteur Albert Dupontel revient devant et derrière la caméra avec cette Comédie Désopilante et Farfelue. 9 Mois Ferme a tout pour plaire avec une Mise en Scène Inventive mais aussi une superbe Bande Son au service d'une Histoire efficace rempli de quiproquos digne d'un Tex Avery avec un Humour Jouissif grâce également a des Scènes et des Répliques décales et bientôt les personnages sont très bien écrit avec une très bonne interprétation de Albert Dupontel et Sandrine Kiberlain qui forme un couple détonnant a l'écran mais aussi une galerie de personnages secondaires de haut niveau avec l'arrivé surprise de certains guets-stars pour pimenter le film. Au Final, 9 Mois Ferme est la comédie surprise de cette année a voir dans la salle de ciné la plus proche en ayant tous ceux qui faut pour cartonner au Box-Office et nous prouve que la Comédie Française est grande forme.
Déjà cinq ans de passé depuis Le Vilain, le précédent film d'Albert Dupontel en tant que réalisateur, scénariste et interprète. Cinq années bien occupées qui ont permis à l'acteur d'aborder plusieurs genres en tournant dans pas moins de quatre films très différents les uns des autres. Des expériences qui ont visiblement fait le plus grand bien au réalisateur.
A lire le synopsis, 9 mois ferme pourrait facilement être pris pour un drame. Albert Dupontel l'a imaginé ainsi, un drame rigolo inspiré par le documentaire 10ème Chambre, Instants d'Audience de Raymond Depardon qui montrait le quotidien d'une chambre d'instance avec ses juges, ses avocats et ses prévenus. Albert Dupontel imagine une histoire qui aurait pu très bien s'y dérouler mais qui avec les antécédents du réalisateur ne pouvait que finalement tourner à la comédie déjantée.
Sous les conseils de Terry Gilliam qui lui disait qu'un mauvais film en anglais sera toujours plus vu qu'un très bon film en français, Albert Dupontel avait prévu à la base de tourner son film en anglais avec Emma Thompson et Ewan McGregor. Diverses difficultés dans le projet l'on cependant très vite refroidi et c'est finalement en France que voit le jour 9 Mois Ferme. Est cette aventure anglo-saxone qui donne au nouveau film d'Albert Dupontel une tonalité un brin plus sérieuse et en tout cas moins cartoonesque que d'habitude ? Ou bien est ce plutôt ses rôles plus dramatique chez Blier ou Becker ?
N'allez pas cependant croire qu'on ne rit pas dans 9 Mois Ferme, le réalisateur et scénariste a en fait trouver ici exactement l'équilibre parfait entre rire et émotion. Si la présence de Sandrine Kiberlain pourrait faire peur au premier abord, sachez qu'en fait l'actrice est excellente dans le rôle de cette juge d'instruction névrosée. La comédienne qui semble de plus en plus s'orienter vers la comédie nous sort le grand show et ses crises d'hystérie sont vraiment à mourir de rire. En plus de réaliser le film, Albert Dupontel incarne aussi le dangereux cambrioleur, sorte de cousin germain de Bernie. Du grand Dupontel bien déjanté qui redonne au film son aspect cartoon.
Le long métrage est aussi porté par des seconds rôles vraiment très drôles et permet de faire la lumière sur des acteurs un peu moins connus. C'est le cas notamment de Nicolas Marié, fidèle acteur des films de Dupontel qui nous sort le grand show en avocat bègue commis d'office. Une prestation mémorable qui donne envie de voir l'acteur plus souvent dans des rôles comiques. Autre fidèle le pauvre Philippe Uchan en prend plein la tronche pour rien et fait autant pitié que rire. Quasiment tous les amis de Dupontel ont répondu présent pour ce cinquième long métrage et certaines prestations mérite franchement que la surprise soit gardée.
Avec 9 Mois Ferme, Albert Dupontel signe ici certainement son meilleur film. Un peu moins délirant que ses autres longs métrages il pourra peut être toucher un plus large public qui l'aura découvert dans ses rôles dramatiques. En plus d'un scénario brillant, la mise en scène est elle aussi vraiment très réussie avec de nombreuses trouvailles originale dans un film français. Ne passez surtout pas à coté de cette réussite !
Je n'ai jamais été friand d'Albert Dupontel réalisateur,au contraire de l'acteur. "9 mois ferme" aurait pu me faire changer d'avis tant les critiques le proclame comme étant le meilleur de ses 5 longs-métrages,mais en fait non! Bref,le film a de la singularité à revendre,évoluant entre un rythme survolté à la Tex Avery,saillies sur le dysfonctionnement de la justice et tendresse loufoque. Lorsque Sandrine Kiberlain est seule à l'écran,on se marre,et pas qu'un peu! La longiligne actrice est désormais une incontournable de la comédie francaise(et détentrice d'un César pour ce rôle s'il vous plait). Elle est à la fois énergique,loufoque et sentimentale. Elle parvient facilement à humaniser cette juge d'instruction qui n'a aucunement envie d'être enceinte d'un criminel globophage. Les trouvailles visuelles sont d'autant plus étonnantes,lors des quelques épanchements gore. Quant à Dupontel,il ne sort pas de son personnage standard de plouc attardé. Ce qui surprend négativement concerne le rythme en montagnes russes,particulièrement dans la seconde partie,et une fin trop abrupte et conventionnelle. Encore une fois,le délire n'est pas assumé jusqu'au bout...
De manière objective, je reconnais qu’Albert Dupontel est un excellent réalisateur. Surement un des meilleurs en France. Ses films sont visuellement très inventifs, d’un esthétisme particulièrement réussi et parfaitement rythmés. Maintenant, de manière plus subjective, j’avoue que je n’ai jamais été fan du côté « trash » de ses scénarios qui m’a toujours empêché d’apprécier vraiment ses œuvres. Dans « 9 mois ferme », on retrouve ces qualités objectives et ce défaut subjectif. Ici, il faudrait en plus rajouter un nouvel aspect : la tendresse. Ce qui donne le mix plutôt original d’un film à la fois tendre et trash. Le tout est sympathique et souriant mais sans jamais être transcendant ou vraiment drôle (à part une ou deux scènes).
Le burlesque est un exercice difficile dans lequel nous Français avons de la peine à exceller. La réussite magistrale de Dupontel dans son dernier film n'en est que plus remarquable.
Il faut bien le dire, j'ai eu un peu peur au début : mise en scène virtuose (quelle scène de générique, avec un mouvement de caméra ébouriffant !), jeu au cordeau des acteurs, montage speed, le film part sur les chapeaux de roue. Après dix minutes à ce train.... la suite ici :
9 mois ferme est une des meilleures comédies françaises que j'ai vu cette année. Courte, mais efficace, Albert Dupontel nous fait mourir de rire de part son humour très décalé et qui lui est propre. Le duo Dupontel/Kiberlain, un déliquant contre une juge, marche du tonnerre et je ne compte plus les fois où je me suis tordue de rire. Cette comédie fraiche sur un thème juridique nous transporte dans un univers déjanté, trash et surtout très appréciable. L'histoire est parsemée de gags qui s'enchainent d'une telle facilité qu'aucun nous semble lourd. De plus, il est plaisant de voir certains rôles secondaires qui m'ont également bien fait rire (comme Jean Dujardin). Sans prise de tête, 9 mois ferme est idéal pour relacher la pression et rire aux éclats !