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    La Crème de la Crème
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    3,0
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    345 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2014
    Ce film ne mérite pas vraiment son encensement. il mérite juste la moyenne. on ne s'ennuie pas mais rien de transcendant pour autant.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Avec son sujet casse gueule, son traitement risqué et sa mise en scène audacieuse, "La crème de la crème" avait tout du projet condamné d'avance. Mais pourtant, par un inexplicable miracle cinématographique, le tout tient, et même mieux, donne un bon film !
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    99 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 septembre 2014
    Changemant radical d’orientation mais toujours imprégné du monde de la jeunesse pour Kim Chapiron, qui troque ici l’univers sombre et violent d’un centre de redressement pour mineurs du Colorado, Dog Pound, pour le monde estudiantin d’une grande école de commerce parisienne. La crème de la crème, soit les étudiants de l’école de la future élite politique ou financière française, dont le cinéaste dresse un portrait graveleux, juxtaposant économie et addiction d’une jeunesse toujours plus exubérante. Pour autant, difficile de cerner le véritable objectif du metteur en scène, à la fois dénonciateur et admirateur, semble-t-il, d’une part future d’une population toujours plus fortement conviée à se démarquer pour survivre. Prenant appui sur une base très commune, le teen movie tel qu’on le connaît, Kim Chapiron y ajoute l’économie de marché. Le résultat, tantôt étonnant, tantôt morne, s’affiche clairement comme étant le fruit d’un drôle de mélange, notamment entre sexe et placements de produits, entre vie estudiantine et délire adulte capitaliste.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’au fond, la crème de la crème, part d’un postulat très intéressant, socialement parlant. Jouant la carte du sympathisant envers l’élite scolaire du pays, Kim Chapiron diabolise, dans un même temps, toute l’énergie déployée ici par quelque uns de ces jeunes pour monter leur propre réseau de prostitution. Appelons en effet un chat un chat. S’il n’est jamais réellement vulgaire, plutôt très naturel dans son exposition des rapports jeunes hommes et jeunes femmes, le film démontre toutefois toutes les limites morales que la jeunesse élitiste est prête à franchir en gage de reconnaissance, de popularité. Soyons certains que le film de Chapiron n’est pas une exagération, ni même une caricature d’une jeunesse avide non seulement d’argent mais aussi de pouvoir, de sexe. Intéressant.

    Là où le film pêche sincèrement, c’est bel et bien dans sa nuance de ton. A la limite de la comédie potache américaine lorsque l’adolescent boutonneux est appelé à passer à l’acte, avec une fille poliment rétribuée, le film s’oriente parfois vers le substitut jeunesse du film à caractère financier, Margin Call en terme de référence. On ne situe dès lors que vaguement la frontière entre le relâchement fêtard des jeunes damoiseaux et les moments d’intellect qui caractérise le fondement le leur business répréhensible. En gros, soit, à l’exception de la très juste Alice Isaaz, bien au-dessus du lot pour l’occasion, l’on ne sait pas trop bien quoi penser des deux compères de la demoiselle, quelque part entre crétin finis ou jeune débridé au culot notoire. Le quatrième personnage à s’inscrire au rayon des principaux, le jeune Jaffar, quant à lui, est tout bonnement indigeste, ce qui n’aide absolument pas à l’attachement.

    Comme mentionné, la seule bonne surprise vient ici d’Alice Isaaz, jeune comédienne de demain qui rend le film regardable en raison de son intrigante aversion pour le monde dans lequel elle évolue. A la fois caricatural et destiné à une certaine catégorie de la jeunesse actuelle, le film est étonnamment creux lorsque l’adulte devant son écran tente d’y voir les messages éventuels laissés par un cinéaste qui nous avait tous surpris en bien avec son Dog Pound. Incontestablement, La crème de la crème ne possède ni la force morale, ni les qualités, pour rivaliser avec le précédent film du réalisateur. Cela s’apparente donc à un échec, d’autant plus cuisant qu’à force d’avaler les minutes de débauche de son film, Kim Chapiron parviendrait presque à donner envie de gifler quelque uns de ces jeunes orgueilleux. Reste un sous-thème, relativement mal exploité, qui permet encore d’y voir l’éclair de génie d’un réalisateur dont on attend bien d’avantage. 07/20
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 144 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    La dèbauche, l'alcool, le sexe...Une fois encore, le rèalisateur Kim Chapiron parle d'une jeunesse en perdition! Le rèsultat est un film d'une petite moyenne tout à fait dans la tradition du cinèma d'auteur français! Une assez triste histoire qui mèlange les genres entre le campus movie et le film de mafia! Une rèalisation soignèe, appliquèe même (le champ de fraises), mais une histoire un peu artificielle, un peu bobo, un peu facile qui voudrait nous faire prendre "La crème de la crème" pour un film ludique faussement sulfureux! Une sorte de "Risky Business" à la sauce française! Ce qui est tout de même beaucoup nous demander surtout quand on connait la rèputation du père Chapiron (l'horreur - "Sheitan" - , le carcèral - "Dog Pound" -). Chapiron rèussit au moins une chose, c'est d'être extrêmement bien veillant avec ses personnages qui sont dans une misère affective assez importante! En particulier Thomas Blumenthal et Alice Isaaz qui tirent malgrè tout leur èpingle du jeu contrairement au jeu mèdiocre de Karim Ait M'Hand! A noter l'excellente B.O et la figuration calamiteuse de Mouloud Achour qui se la joue Hardwell...
    Kubrock68
    Kubrock68

    34 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2014
    De jeunes étudiants dans une école de commerce montent un commerce lucratif. Ce qui étonne à la fin ce n'est pas tant la charge contre le formatage des esprits, mais les liens romantiques entre les 2 principaux personnages. Le cours d'économie sur l'offre et la demande appliqué aux rapports hommes-femmes vaut son pesant d'or. La description des confréries gage de relations pour l'avenir est bien décrite. Un film qui sort du commun.
    Franck L
    Franck L

    40 abonnés 1 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Le concept du film est marrant. Marrant dans le sens où l'histoire est vraiment bateau. Mais je ne sais pas, il y a une ambiance qui fait que c'est plaisant, c'est sympa... Bref, j'ai bien aimé...
    Nico591
    Nico591

    40 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Après son escapade américaine où il avait réalisé le percutant "Dogpound", l'excellent réalisateur Kim Chapiron revient en France pour mettre en scène ce film audacieux qui dépeint le milieu des écoles de commerce et sa jeunesse dorée.
    En captant le cynisme de cette génération Kim Chapiron réussit à allier humour et drame tout en portant un regard féroce sur cette jeunesse.
    Avec sa mise en scène jeune et dynamique,et sa galerie de jeunes de acteurs tous excellent, il réalise un "teen movie" à la française qui fait du bien.
    AbsoluteRH
    AbsoluteRH

    8 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Un bon sujet de départ qui parvient finalement par en passer une grande partie à côté, la faute majoritaire à un portrait peu crédible et caricaturale des personnages, le côté jeunesse "qui boit, fume et s'envoie en l'air" sur du Michel Sardou ou du Carla Bruni en pleine boîte de nuit, les fragiles émois de l'adolescence totalement absents. Dommage!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 septembre 2014
    La fine fleur de l’élite étudiante niçoise se pressait hier soir à l’avant-première de La crème de la crème de Kim Chapiron, qui sortira le 2 avril 2014. Une salle caricaturale pour un film qui sonne comme un affront à tous ceux qui, issus des classes populaires, n’ont pas eu la chance de poursuivre des études, ou bien, l’on fait avec difficulté. La salle acquise, qui suivra l’équipe du film en boite après la projection, est composée en majeure partie de membres de BDE, ces associations étudiantes pour gosse de riches, pâles imitations des confréries américaines. Malaise.

    Trois élèves, dont seule la femme a été admise sur dossier, d’une prestigieuse école de commerce, décident de monter un réseau de prostitution. Voilà le synopsis. Et il n’y aura pas grand-chose à rajouter. Rien de ce que vous allez voir ne servira à approfondir la psyché de nos protagonistes, si ce n’est à travers des clichés incroyables…

    Kim Chapiron dit aimer mettre en scène des marginaux. Trois élèves d’HEC ? On a connu mieux comme marginaux. D’autant plus qu’ils sont tout à fait dans le système. Tout se vend, tout s’achète, le client est roi, c’est bien le credo du film. C’est là où le bât blesse principalement. On aurait espéré une dénonciation de ces inepties transformées en valeurs morales dans certaines de nos écoles les plus renommées. Et bien, le but affiché du film est tout à fait contraire, il tend à rendre sympathique, des agissements odieux. À aucun moment, on acquiert la sensation d’une condamnation des agissements des trois élèves. Cependant, insidieusement, la mise en scène s’arrange pour faire porter la responsabilité du drame sur les classes laborieuses. Tandis que les deux garçons, issu de la bourgeoisie, sont montrés comme brillant, la jeune fille qui vient de la cité est bien celle que l’on identifie comme apportant le vice dans l’affaire.

    C’est donc, Kellyah (Alice Isaaz), qui s’appelle en fait Kelly, qui amorce le processus qui mènera à monter un véritable réseau de prostitution. C’est aussi d’elle que surgisse toutes les idées pratiques comme celle de louer un hôtel. C’est bien connue, les pauvres ont le vice dans le sang. À côté d’elle, les deux fils à papa semble être des anges. Notons qu’elle s’appelle Kelly, car ça fait bien beauf. Son collègue, s’apercevant qu’elle utilise un pseudonyme ne manquera pas de lui faire remarquer…

    Les trois compères ne vont pas recruter au sein de l’école. Les filles de l’école sont respectables. Ils recruteront la manutentionnaire du supermarché, la distribueuse de dépliant pour une enseigne de fast-food ou bien une vendeuse en parfumerie. Bref, que des pauvres filles au smic. Et forcément, comme elles vivent dans une misère relative, elle accepte de se vendre pour quarante euros. Toutes ! Sans exceptions ! Elles n’hésitent pas longtemps. Le trio infernale ne reçoit aucun refus. En somme, Chapiron nous explique que nos femmes sont toutes des putes ! Je l’invite à tester l’expérience en vraie pour se prendre quelques soufflets !

    Et puis, il faut dire aussi que, c’est bien connu, si tu n’as pas d’argent, tu n’as pas de copines, donc les pauvres vont tous aux putes… Dans quel monde, vivez-vous, Kim?

    Kelly affirme au début du film à ses deux collègues qu’elle est lesbienne. Ce qui est confirmé lorsqu’une scène, dans sa chambre, chez ses parents, montre des mangas shojo-ai, c’est-à-dire des mangas érotiques lesbiens. Cependant, la mère de Louis (Jean-Baptiste Lafarge), celui qui gère le bureau des étudiants, lui assure qu’il ne devrait pas se faire une religion. En somme, être lesbienne, ce n’est pas dans la nature. Et effectivement, la fin du film prouve qu’il a réussi a la soigner de sa maladie. Consternant.

    Lorsque les trois amis sont démasqués par l’administration, ils essaient de faire peur au directeur de l’école en le menaçant de révéler l’histoire aux journaux nationaux. Devant son refus, ils arguent que leur fichier de compte prouve qu’ils sont les meilleurs élèves de l’école. Tentatives dont on ne saura pas si elles réussissent à convaincre l’administration. Par une pirouette, le film ne donne pas de réponses. Confirmant par là, le sentiment terrible que le proxénétisme n’est pas ci grave que ça… C’est tellement pris à la légère. Les trois étudiants sont cyniques, et considèrent que tout peut s’acheter, mais le parti pris scénaristique est d’épouser leurs vues.

    Comme pour confirmer ce ressenti nauséeux, un des spectateurs pose une affirmation incroyable lors du débat : « Vous vendez du rêve ! Moi, demain, je ne vais pas pécho à la fac. ». Et Mouloud Achour, qui joue un DJ, son propre rôle, de lui répondre : « C’est fait pour ça le cinéma, vendre du rêve ! ». Le monde rêvé d’Achour et de Chapiron est donc un monde de proxénètes, où l’essence de la vie, c’est se mettre la mine en boite, et où le mépris de classe est tellement évident qu’il fait défaillir les plus endurcis. Bonne soirée dans votre entre-soi, Messieurs. Pour ma part, je vais rentrer. Ne m’en voulez pas, je ne suis pas à l’aise lorsqu’on insulte ma femme, et celles de mes amis, dans un manifeste réactionnaire d’une heure trente…

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 septembre 2014
    nul . ce film n a aucun intérêt . mauvais scénario mal joué........
    microbacterie
    microbacterie

    12 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2014
    L'apprentissage du commerce par sa pratique. Que peut on mieux choisir comme sujet que le sexe. Sujet en plein développement sociétal.
    Mais que cela parait petit et sous développé pour un film qui pouvait tiré son épingle mais qui nous ramene sur une parodie des Américan Pie.
    Elthib7
    Elthib7

    65 abonnés 1 287 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2014
    La fin est naze et le reste du film pas beaucoup mieux même si c'est à peu près ce à quoi je m'attendais. L'histoire est pas si mal dans l'absolu mais ça manque de profondeur ! C'est pas un navet non plus mais j'ai pas trouvé le film terrible. 2/5
    raketen
    raketen

    4 abonnés 355 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2014
    Un film en demi teinte : on s'attend à une véritable satire du monde feutré et caché des grandes écoles de commerce. On se retrouve face à un film qui aligne les soirées étudiantes, les jolies filles et les caricatures. La fin est pour ma part ratée. Heureusement que le trio d'acteurs est assez brillant, car il arrive à nous retenir à cette histoire irréelle pendant 90 minutes.
    aberdeen76
    aberdeen76

    38 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 août 2014
    Un film inégal et décevant comparé au très réussi Dog Pound. Pourtant tout n'est pas à jeter dans ce 3eme film de Kim Chapiron. Un œil acerbe et lucide sur les business school, sur la valorisation des individus et sur la jeunesse dorée en général. Dommage que le scénario manque tant de consistance et de fond car au final le film tourne en rond sans apporter de véritable morale à l'histoire. De plus la fin est bâclée. La moyenne tout de même mais peux largement mieux faire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 août 2014
    Enfin un film français qui relève un peu la côte du cinéma français. De très bons acteurs et une histoire hors du commun, interessante du début à la fin.
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