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    L'Enquête
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    197 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 6 février 2015
    Avec L'Enquête, on comprend enfin mieux l'affaire Clearstream trop souvent réduite au duel Sarkozy / Villepin. Vincent Garenq propose un travail précis et richement documenté sur cet imbroglio politico financier. C'est un film utile et révoltant.
    Pour incarner le journaliste Denis Robert, Gilles Lellouche est parfait, il est bien entouré par des seconds rôles bien servis par un scénario efficace.
    selenie
    selenie

    5 521 abonnés 6 035 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 février 2015
    Après "Présumé Coupable" (2011) le réalisateur Vincent Garenq plonge une nouvelle fois dans un évènement réel, à savoir l'affaire Clearstream (2000-2004). Le scénario est particulièrement bien écrit, résumant une pieuvre inouïe en un récit vulgarisé afin que le commun des mortels puisse comprendre. On peut par contre regretter un film un peu court et un personnage de Denis Robert qui parait bien naïf. Il manque peut-être aussi une tension plus forte. Néanmoins Vincent Garenq signe un thriller politico-financier très réussit.
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    230 abonnés 882 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 février 2015
    Au moment où un nouveau scandale financier vient d'être mis à jour, L'Enquête sort à point nommé pour montrer que cela ne date pas d'aujourd'hui. Personne n'a oublié l'affaire Clearstream mais combien ont ils bien compris de quoi il s'agissait ? Le réalisateur Vincent Garenq a choisi de retracer l'enquête menée par le journaliste Denis Robert pour tenter de tout nous expliquer.

    Le réalisateur Vincent Garenq revient de loin puisqu'il a commencé sa carrière en dirigeant des épisodes de la série Sous Le Soleil. Depuis il semble se faire une spécialité du film judiciaire puisque son précédent film Présumé Coupable parlait du procès d'Outreau et que le prochain Kalinka sera l'adaptation d'un célèbre fait divers. C'est lui qui est allé demander à Denis Robert de porter son histoire sur grand écran, ce que le journaliste a accepté en prêtant main forte au scénariste pour rester le plus fidèle à son histoire.

    Le résultat donne un film plus proche de la reconstitution documentaire que du véritable thriller que l'on voudrait nous vendre. Sans véritable suspens, Vincent Garenq se contente de reprendre les moments clés de l'enquête du journaliste qui l'a mené à dénicher un scandale financier alors sans précédent. On suit Denis Robert à la recherche de témoignages, sa rencontre avec le juge Van Ruymbeke, ses procès, les huissiers qui se succèdent mais le réalisateur ne fait que survoler les faits sans rentrer dans le vif du sujet.

    En parallèle, on suit aussi l'histoire de la transaction des vedettes de Taïwan à laquelle l'affaire Clearstream est mêlé. Le gros problème du film est qu'il voudrait surtout nous rafraîchir la mémoire sur ces histoires dont on a tous entendu parler mais sans nous expliquer vraiment clairement les tenant et aboutissant. La conclusion de cette affaire qui a fait "pschittt" comme beaucoup de scandales ne donne pas vraiment matière à un long métrage réellement intrigant.

    C'est Gilles Lellouche qui a été choisi pour incarner le journaliste Denis Robert. Sans chercher à lui ressembler, l'acteur joue le rôle à la manière du policier qu'il pouvait incarner dans Mea Culpa. Une prestation bien rodée mais pas spécialement convaincante. On aura du mal à s'attacher à ce personnage qui se passionne plus pour son enquête que pour sa famille. Les années de cauchemar vécues par le journaliste ne se font pas assez ressentir montrant les limites du réalisateur.

    Pour les seconds rôles pas beaucoup d'acteurs connus. Charles Berling incarne le juge Van Ruymbeck, Hervé Fallloux est Dominique de Villepin, Laurent Capelluto est Imah Lahoud mais tout comme Gilles Lellouche, leur interprétation n'a rien d'exceptionnelle. Curieusement personne n'est là pour incarner Nicolas Sarkozy que l'on verra que brièvement dans de véritables images d'archives.

    Si vous espériez enfin tout comprendre de l'affaire Clearstream en voyant L'Enquête, vous risquez de sortir franchement déçu. Comme devant The Social Network on a l'impression de simplement lire un article sur cette histoire sans réellement entrer dans les détails. Certes il aurait été difficile de résumer toute la complexité de cette histoire en deux heures mais là le film de Vincent Garenq balance entre le docu fiction et le thriller sans jamais vraiment choisir son camps et sans convaincre vraiment.
    bsalvert
    bsalvert

    333 abonnés 3 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2015
    Un film intéressant car il explique enfin ce qu'est cette histoire Clearstream que les médias nous on jeté du jour au lendemain sans nous expliquer les tenants et aboutissants, le film nous explique pourquoi.
    Très bonne interprétation de Gilles Lellouche comme souvent.
    PLV : un éclairage sur un thème sensible
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 731 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2015
    Et bien, je crois bien que j’ai tout compris à l’affaire des affaires (pour paraphraser Denis Robert, si Clearstream est la banque des banques, l’affaire Clearstream est l’affaire des affaires) et ce n’était pas gagné d’avance vu que je suis plus ou moins hermétique à ces histoires de flux bancaires, de rétro commissions et de blanchiment d’argent. D’habitude, ce sont des choses qui me dépassent et je n’ai jamais eu envie de faire l’effort de m’y intéresser. Mais comme j’entends dire partout que le film de Garenq était clair et intéressant, j’ai eu envie d’aller voir. Et bien c’est vrai : filmé comme un polar, avec du rythme, une narration claire et linéaire, « L’enquête » nous fait entrer assez facilement dans ce monde opaque. En fait, le prisme est celui du journaliste, têtu et opiniâtre, qui veut savoir, qui veut comprendre et l’on investigue avec lui, on progresse avec lui, on comprends avec lui. Toute la première heure du film, qui traite essentiellement du système Clearstream en lui-même, est assez simple à comprendre, bizarrement. En revanche, dés que l’affaire dans l’affaire apparait, celle du listing, il faut s’accrocher un peu plus pour bien comprendre qui manipule qui et dans quel but : empêcher Thomson de racheter EADS, si j’ai bien compris, ou prouver que Jean-Luc Lagardère n’a pas été victime d’un simple accident, ou empêcher Sarkozy de se présenter à la Présidentielle, ce listing apparait comme une aubaine pour bien trop de monde, la tentation était trop grande. Le film aborde de manière claire et appropriée l’affaire des Frégates, mais aussi la lutte contre le terrorisme et son financement, tout reste intelligible si on est un peu attentif et intéressé, et c’est presque un tour de force. Les a-côtés sont également montrés avec la mesure qui s’impose, la pression sur la famille de Denis Robert qui s’accentue, les problèmes d’argent qui lui coupent les ailes, son éditeur qui n’a plus les moyens de le soutenir. On se rend compte concrètement du prix exorbitant qu’à payé Denis Robert (qui fait une petite apparition !) à son métier de journaliste d’investigation. Si certains journalistes sont le honte de ce métier, lui en est certainement l’honneur. Le casting est tout à fait à son affaire, Gilles Lellouche en tête. Ca fait plaisir de voir cet acteur enfin récompensé par des rôles de ce calibre, lui qui a si souvent du s’effacer devant des premiers rôles qui lui volaient la vedette et éclipsaient ses prestations. Charles Berling est épatant en Van Rymbeke (mais j’ai l’impression d’écrire une évidence en écrivant cela), et tous les seconds rôles sont très justes. La réalisation est très propre, sans artifices particuliers, elle est entièrement au service d’un sujet complexe, elle ne fait pas de chichis. Evidemment, ce n’est pas un film très grand public, il ne faut pas se bercer d’illusion là-dessus, mais il a le mérite d’exister, d’avoir été financé et de pouvoir un jour passer en prime-time sur France Télévision, ce qui n’est pas rien ! On pourra toujours objecter que le film ne va pas assez loin, ne dénonce pas plus clairement untel ou untel. Mais il faut se souvenir que l’affaire Clearstream est une affaire jugée, que certains ont été condamnés, certains relaxés et que le scénario doit en tenir compte pour de simple raisons de prudence. C’est peut-être dommage, je ne sais pas, mais c’est ainsi…
    lionelb30
    lionelb30

    392 abonnés 2 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 février 2015
    A part le comedien principal , rien a dire sur les autres acteurs tres bien et aux ressemblance parfois frappantes.Le gros probleme est la complexite de l'affaire et la confusion.Un documentaire aurait était plus opportun.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    61 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 février 2015
    Un film plutôt bien fait, bien interprété mais malheureusement sans surprise mais qui a le mérite de nous remettre en tête l'affaire Clearstream.
    Jonathan M
    Jonathan M

    115 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2015
    Pour commencer, l'affiche. Très réussite n'est-elle pas? Vraiment, çà fait du bien aux yeux. Ensuite l'angle. Vincent Garenq, et c'est là où réside l'intelligence du propos, privilégie l'axe du drame journalistique. On oublie l'écueil de la facilité et le bon vieux thriller poissard. Non, c'est tout autre chose. C'est aussi une question d'ambiance. On rentre direct, pas d'amuse bouche. Le récit est tellement condensé qu'1h40 en paraisse 30 minutes de plus au moins. Gilles Lellouche, bon choix. Un acteur dont je ne voue pas une admiration particulière, mais qui fait le job, c'est propre. Les défauts, il y en aussi. Le "côté américain" du récit et le fait de se servir de la famille comme un faire valoir. L'idée est sans doute indissociable de la trajectoire de ce Denis Robert. Mais l'idée de picorer quelque scène "feel bad movie" grossit le trait parfois. N'en demeure pas moins que c'est aboutis.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 170 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2015
    Mouais… Bon bah en fin de compte ce n’est qu’un film de « faiseur » cette « Enquête », et c’est un peu dommage… Bah oui, parce qu’au fond qu’est-ce qu’on nous offre ? Juste le récit de l’affaire Clearstream… Vous allez me dire, pour beaucoup, cela pourra suffire à leur bonheur. Après tout pourquoi pas : pour qui n’a pas suivi toute l’histoire, avoir droit à une séance de rattrapage un peu romancée, ça peut toujours se prendre… Alors OK, dans cette logique là, why not… C’est très didactique, on comprend bien, les personnages sont ressemblants et en plus ça fait son petit office de film-plaidoyer, nous sensibilisant à un scandale peut-être trop passé sous silence auprès du grand-public… Mais bon, même si c’est là une belle action pour le pauvre Denis Robert de mettre son calvaire en lumière, dommage qu’on n’ait pas mis les arts du cinéma au service de cette intrigue. Ça reste quand même filmé platement, avec des lignes de dialogues assez grossières et les traditionnels passages usés jusqu’à la corde du genre « pauvre Denis qui se fait lâcher par tout le monde » ; « pauvre Denis qui subit des menaces », « pauvre Denis qui voit sa vie de famille totalement pourrie par sa cause » (et si comme moi vous n’êtes vraiment pas fan du jeu de Gilles Lellouche, ça peut clairement poser problème d’avoir si peu à se mettre sous la dent. Alors après, c’est vrai qu’avec une histoire comme ça, l’éventail des choix n’était pas très large pour le réalisateur Vincent Garenq. Je vois mal comment on pouvait révolutionner le cinéma en étant à ce point contraint par le devoir que se fixe le film de retracer les évènements. La seule possibilité pour que cette « Enquête » puisse malgré tout fonctionner était de s’accrocher aux codes du thriller politique à la Boisset, ou bien à ceux des bons vieux polars mafieux à la Friedkin ou à la Scorsese. Or, pour le coup, cette « Enquête » fait grise-mine. Elle ne parvient tout d’abord pas à transfigurer ses personnages, à en faire des archétypes puissants dotés d’un véritable relief. Parce que bon, OK, Berling est amusant avec sa petite moustache, Laurent Capelutto est bluffant de ressemblance avec le vrai Ihmad Lahoud et Hervé Falloux porte très bien la moumoute de Dominique de Villepin, mais bon, tout ça se limite quand même clairement à illustrer une situation, présenter et nommer des personnages de l’affaire qu’on s’est juste contenté de grimer, à défaut de les transcender avec des artifices capables de lever la patte. Même chose pour l’intrigue qui ne parvient pas à poser une réelle atmosphère d’oppression : c’est fade, illustratif, sans jamais vraiment réussir à incarner la menace. On ne sent jamais l’étau se resserrer, l’air se raréfier, et cela faute à un film qui s’est davantage reposé sur des artifices d’écriture plutôt que sur un véritable effort de mise en scène. D’ailleurs, en parlant de la mise en scène de Garenq, là aussi il n’y a finalement aucune véritable patte de posée. C’est plat. C’est fade. De temps en temps on nous colle une bande originale singeant comme elle peut les musiques de thriller américain, mais sans finesse ni personnalité… Non, décidemment c’est triste, mais ce n’est vraiment qu’un travail de « faiseur » ce film. Alors certes, si vous n’attendez de lui que sa dimension documentaire, why not… Mais bon, pour peu que nous soyez au courant des grands traits de l’affaire et que vous espériez un petit thriller sympa qui sache prendre au trip, c’est franchement mauvaise pioche… Dommage…
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2015
    Alors là, ça faisait longtemps que l’on avait pas vu un thriller aussi passionnant et aussi rondement mené. La réalité dépasse parfois la fiction. Preuve en est avec le dernier film de Vincent Garenq, L’enquête qui compte les déboires et la lutte civique du journaliste Denis Robert qui a mis au jour un système de corruption fiscale généralisé. Ce qui lui a valu, en lieu et place des honneurs, d’être vilipendé par tous les chiens de gardes du système, Libération en tête et poursuivi pour diffamation à de multiples reprises par les justices françaises, suisses et canadiennes.

    Denis Robert (Gilles Lellouche), journaliste à Libération, est régulièrement censuré par sa direction. Il finit par démissionner et décide de se lancer en free-lance. Après l’Appel de Genève, initié par les juges Eva Joly et Renaud Van Ruymbeke, qui dénonce les entraves régulières mise à la Justice pour l’empêcher d’enquêter sur la finance, Robert décide de se pencher sur ce système. C’est Ernest Backes (Marc Olinger), un des fondateurs de la chambre de compensation Clearstream qui va le lancer sur une piste inédite : l’existence de compte non publié pour blanchir l’argent sale. Avec le juge Van Ruymbeke (Charles Berling), Denis Robert va tenter de remonter et d’expliquer cette filière du banditisme financier.

    L’Affaire Clearstream a cela de révélateur qu’il n’y a pas d’autre complot mondial que celui qui, à travers des intérêts communs, transparaît dans la fraude fiscale organisé à grande échelle. Il n’y a pas de complot sioniste, franc-maçons, illuminati ni de Raptor-Jésus. Il y a juste une communauté d’intérêts, principalement financiers, entre banquiers, fabricants (et trafiquants) d’armes, de drogue et d’êtres humains. Sous couverts de quelques actions caritatives, votre banque cache l’argent de toutes les mafias. Pas besoin de se consulter et de former des cercles, ces gens-là ne cherchent pas à s’unir pour dominer le monde, ils tendent tous simplement dans la même direction. La collusion entre ces différents centres névralgiques du pouvoir entraînent parfois des règlements de compte. Ce fut le cas pour l’Affaire des frégates de Taïwan dont on compte pas moins de six personnes liés à la transaction qui se seraient suicidés entre 1993 et 2001.

    Une chambre de compensation est un organisme qui sert d’intermédiaire aux transactions sur les marchés financiers. C’est elle qui débite une compte et en crédite un autre, au terme de chaque journée, faisant les comptes des soldes. C’est sur ce principe que fonctionne Paypal pour les particuliers. Dans le cas de Clearstream, Denis Robert, grâce aux révélations de Régis Hempel (Christian Kmiotek), a pu mettre à jour, l’existence de compte fantôme et s’en procurer un listing. L’existence de compte non publié est en soi, un réel problème concernant les bénéficiaires et la nature de l’argent qui circule sur ces comptes. À l’heure où les banques réclament des intérêts astronomiques aux États, elles dissimulent de l’argent qui n’a pas d’existence officiel, confisqué au reste de l’humanité. Un problème plus grave encore est l’existence de compte non-publié appartenant à des multinationales ou à des personnes. Ainsi le financement du terrorisme se fait par ce type d’organisme pourtant installés aux cœurs de l’Europe. C’est aussi par ce biais que des entreprises côté au Cac40, comme Total, peuvent ne pas payer d’impôts. Clearstream a son siège au Luxembourg. Véritable chambre noire, où l’argent le plus dégouttant est blanchi sans aucune considération morale, les haut-lieux de la finance sont une verrue sur le cœur de l’Humanité.

    Hormis qu’il met en lumière d’une façon simple et didactique, une affaire volontairement rendue compliquée et dénigrée par la presse hexagonale, car il ne faudrait pas, non plus, qu’on comprenne trop qui est le seul et véritable ennemi du peuple, L’enquête est également un très bon film, réalisé avec soin, où Gilles Lellouche réussit brillamment à rendre émouvant, cet homme qui a sacrifié une partie de sa vie à la vérité. Charles Berling est également étonnant de justesse pour retranscrire la droiture de l’incorruptible Van Ruymbeke. L’enquête a cela de fort dans sa mise en scène et son déroulement scénaristique qu’il met en lumière, un système naît pour fouler au pied la démocratie et capable de détruire les individus eux-mêmes.

    Nous vous conseillons fortement d’aller voir L’enquête pour pouvoir faire le point sur ce système de corruption sans être court-circuité par les campagnes calomnieuses des médias bourgeois de l’époque et démêler également ce qui relevait de la véritable enquête de Denis Robert et ce qui fut politiquement instrumentalisé par, Imah Lahoud (Laurent Capelluto), Dominique de Villepin (Hervé Falloux) et Jean-Louis Gergorin (Eric Naggar). Condamné à plusieurs reprises pour diffamation, Denis Robert a finalement été blanchi, après dix ans de procédures par la cour de Cassation qui a explicitement reconnu « l’intérêt général du sujet » et le « sérieux de l’enquête . André Lussi (Germain Wagner), ancien président de Clearstream jusqu’en 2001, est resté poursuivi à titre personnel pour abus de biens sociaux, faux et usage de faux avant de bénéficier d’un non-lieu le 27 avril 2006. Le coupable court toujours et ces successeurs continuent certainement leurs méfaits en toute impunité.

    Retrouvez nos autres critiques sur Une Graine dans un Pot :
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 février 2015
    Je mets une note de 3,5 / 5.
    J'ai bien apprécié ce film bien réalisé, bien construit et bien joué.
    C'est intéressant de suivre l'enquête de ce journaliste qui a mis sa famille, sa vie et sa santé en danger pendant plusieurs années.
    Un petit bémol : par moments le film est ennuyeux et l'affaire en elle-même est trop complexe.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 février 2015
    D'abord ce film est un film de pure propagande en inversant notamment des faits établis par la justice au sujet de la fameuse liste avec les noms connus... Cela c'est pour le scénario... Que dire du film sinon qu'il est ennuyeux et soporifique. Il ne se passe rien et c'est en prime assez embrouillé avec un tas de scènes inutiles et un manque de rythme énorme. Ce n'est pas parce que l'on veut raconter une histoire qui a eulieu que l'on doit quitter le cinéma. Là c'est comme un reportage TV avec des séquences mises bout à bout... Je déconseille fortement.
    Lartimour
    Lartimour

    10 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 février 2015
    Excellent film, où il faut garder toute sa concentration pour ne pas perdre une miette des méandres de cette enquête remarquable.
    Le sujet n'est pas tant que ça "l'Affaire Clearstream" qui nous a été dévoilée dans les médias, mais plutôt toute l'enquête du journaliste Denis Robert, bien aidé par le juge Van Ruymbeke, qui a ensuite débouché sur l'Affaire politique de la liste falsifiée.
    On y apprend ce qu'est la société Clearstream, et on devine aisément l'opacité du monde de la finance, spoiler: même si on aurait aimer en savoir encore plus sur les mécanismes financiers qui régissent la planète
    .
    Gilles Lellouche et Charles Berling sont excellents.
    momo M.
    momo M.

    36 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 février 2015
    Une affaire assez compliquée pour le citoyen moyen que le film essaye de démêler. Gilles Lellouche y est très bien dans le rôle du journaliste qui veut faire son métier honnêtement. Malheureusement il manque quelque chose à la mise en scène pour nous rendre le film captivant. On s'ennuie un peu.
    Pathé t'es pas fan.
    Pathé t'es pas fan.

    19 abonnés 292 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 février 2015
    Une histoire vraie, des scènes identiques multipliés, une intrigue Ficellee en trois côtés différents... ça complique... la compréhension... fais des comédie le Louche cela. te va mieux
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