Avis : Pacific Rim Uprising - Page 10

Loin d’être nécessaire, cette suite nous emmène 10 ans après la fin de la guerre entre les Jaeger et les Kaiju. Ici plus de héros bon élève discipliné, mais plutôt un bandit qui renie le passé glorieux de son père. Le scénario tient sur un post it, les acteurs sont assez quelconques, mais la réalisation reste bonne, moins vomitive qu’un Transformers. Ça se regarde mais ça ne laissera pas le même souvenir que le 1er episode

Les kaijus et jäeger sont de retour ! 5 ans après le blockbuster de Guillermo Del Toro, la (nouvellement) franchise fait son comeback pour nous en mettre plein la vue à coup de poings atomiques. Sans surprise, sur le papier, même recette : gros robots, gros monstres (je dois avouer que la transformation finale m'a plu alors que je n'y croyais pas trop), de la technologie de série B en veux-tu en voilà, du grand-guignolesque scénaristique à te faire hérisser les poils de l'enfant-geek qui sommeille en toi. Mais c'est sur le papier.

Dans la réalité, le constat n'est hélas pas le même. La faute à une direction qui soit a totalement loupé ce qui faisait le charme du premier, soit a décidé d'emprunter une voie qui personnellement ne m'a pas accroché. Pourtant tout y est ! Des énormes bastons jusqu'aux plus petits clins d'oeils faits au premier, absolument tout est passé dans la moulinette. Sauf que la gourmandise avec laquelle Del Toro filmait ses robots et ses monstres a totalement disparu de cet opus.

La sensation de puissance et de taille, éléments indispensables dans ce genre de films, sont complètement effacés, trop rarement nous ressentons cette impression de démesure qui devrait normalement se dégager de ces entités gigantesques. Mais non. Au lieu de cela, les lois de la physique sont plus malmenées que jamais contrairement au premier qui restait franchement crédible comparé à sa suite.

Pourtant, même si les idées, quelles qu'elles soient, étaient extravagantes, elles avaient du potentiel. Mais aucun style, aucun panache ne se dégage des scènes. Tout est filmé avec cette désagréable impression que Michael Bay s'en est chargé. Artistiquement, nous sommes loin de l'original réalisé par Del Toro.

Ajoutez à cela des acteurs pas très convaincants et une façon de filmer franchement trop conventionnelle et léchée pour cadrer des monstres de 150m, là où Del Toro savait réellement jouer avec les éléments de l'image pour nous faire littéralement subir cette immensité qui bouffait l'écran.

C'est un assez bon exemple de la dissonance artistique qui peut finir par exister au sein d'un franchise. J'entends par là que deux réalisateurs ayant les outils entre les mains, aussi convenus soient-ils, seront capables de livrer deux résultats diamétralement différent de par leur exécution.

Le matériaux de Pacific Rim, c'est une histoire alternative où des monstres venus d'un autre univers veulent envahir la Terre, et contre lesquels les humains luttent à l'aide d'immenses robots. Pas forcément original, cependant le réalisateur et de façon plus globale la direction qui sera exercée sur la production permettra autant d'offrir du bon (Pacific Rim 1) comme du mauvais (Pacific Rim 2) simplement car la façon de faire aura été différente.

Bref, en moi, l'enfant qui raffole de monstres a été un peu satisfait (quoique), mais l'amateur adulte de films de monstres bien filmés a été déçu.

Pacific Rim Uprising est un magnifique gâchis. Cela ne sentait déjà pas bon avec l’absence de Del Toro à la réalisation et à l’écriture, mais on se demande comment on peut faire un tel massacre. Le film pourrait presque être un reboot tellement il ne prend en compte que ce qui l’arrange dans le premier film. C’est un film bourré d’incohérences, de facilités scénaristique et une fois retiré tout cela, il ne reste rien. On suit l’aventure d’un personnage sans intérêt et l’on préférerait plutôt suivre le personnage d’Amara. La poésie, l’écriture, le bestiaire et les décors magnifiques de Del Toro laissent place à un blockbuster bas de gamme et totalement bateau dirigé par un réalisateur de série TV dépassé par l’immense chantier. Un film totalement brouillon sur toute la ligne. Le personnage d’Amara est le plus intéressant et son interprète (Cailee Spaeny) est vraiment la seule à s’en sortir. On suit finalement deux héros lambda interprété par John Boyega et Scott Eastwood qui sont tout aussi mauvais l’un que l’autre. Le pire, c’est de rester sur une fin ouverte à un film qui ne verra certainement jamais le jour.

Etait-il vraiment nécessaire de faire une suite à un premier film déjà moyen..?
La réponse est non, simplement.
J'etais déjà pas fan du premier, mais le 2e touche le fond pour moi.

Malgré les nombreuses incohérences et les codes du premier qui se ne retrouvent pas dans celui la il se laisse vachement bien regarder. J’ai passé un bon moment
L’essentiel de la note comme pour le premier est essentiellement gagné par les effets spéciaux majestueux. Visuel magnifique, bande son magnifique scène de combat énorme et même le scénario je l’ai trouvé pas mal pour ce genre de film. Attention je dis pas que c’est du lourd car il reste extrêmement basic ainsi que les dialogues mais je m’attendais à bcp bcp moins de ce côté là. Y’a quelques longueurs mais une fois que l’action est lancé ça envoi du très très lourd.
Les Del Torro aficionados feront sûrement la gueule mais bon on peut pas dire que la base n’a pas été respecté du Jaeger qui affronte du Kaijus ni plus ni moins. Les geek, les fans de robot ou de monstres géants et les fans de manga y trouveront très certainement leur compte si ils n’en n’attendent pas trop du film

Un second opus pas mal, mais étonnamment, j’ai remarqué que dans le 1, cela prenait beaucoup de temps afin de s’associer et de contrôler un Jaeger. Je vous épargnerais les détails (compatibilité des pilotes par rapport à la liaison neuronale). Et là, les nouvelles recrus, quand il est temps d’aller se battre contre les Kaiju, sont prêtes, et surprenant la compatibilité neuronale n’est plus un obstacle, hop, ils sont devenus compatibles ! Alors que dans le premier opus, s’était un point important. Tous les pilotes ne pouvaient choisir leur co-pilote, ils leur devaient déjà tester leur compatibilité neuronale. En dehors de ce petite détail, mais sommes tout important. Les scènes de combats sont toujours aussi impressionnantes. Même si les armes utilisées ne sont guère innovantes si l’on compare la première partie (je voulais dire, pas de nouvelles armes). Autre détail, avant l’affrontement envers les Kaiju. La population est très vite mise en sécurité dans les abris souterrains. On ne parle pas d’une petite ville tout de même. C’est ce qui me fait dire, que l’on se rapproche plus d’un film pour ados, car certains passages, dialogues sont tout de même peu élaborés. Les deux scientifiques qui se font un câlins, ça fait penser niveau CM ; deux enfants. Mis à part tout ceci, le film est tout de même un bon divertissement. Mais, il n’y a pas l’accroche qu’avait suscitée le premier opus. Dommage, c’est le soucie avec les suites.

Regardable, on a quand même l'impression de voir un ersatz de "Transformers" (que je n'aime pas du tout).
Bon, niveau crédibilité, on repassera, c'est du grand n'importe nawak (les jeunes à peine formés qui partent à la guerre, Eastwood et Boyega pas du tout compatible mais qui font des miracles, enfin, une eau de piscine pendant le squattage de la villa au tout début, clean comme si on venait de passer le robot, j'adore) ! mais faut bien se distraire...

Oui, bon. Guillermo del Toro avait réussi à faire un film plutôt sympa entre Godzilla et Transformers. La suite reprend la recette sans y apporter grand-chose de plus. Quelques années après les événements du 1er, les failles sont fermées, plus de risque, tout va bien et les gros robots sont même devenus des objets de collectionneurs. Sauf que bien sûr, un taré va se charger de refaire rentrer les bébêtes et c’est aussi exaspérant que ce gars à qui t’as bien dit de pas allumer la lumière alors que la fenêtre est ouverte. Le héros est le fils du héros du premier. Donc oui, charge émotionnelle, tuer le père, etc. Vient s’ajouter une nana bricoleuse effrontée plutôt cool. Mais un héros et une jolie nana, ça finit toujours plus ou moins en couple. Donc oui, charge émotionnelle, prouver qu’on est un homme, etc. Les scènes d’actions sont sympa et le rythme pas trop lourd et je crois qu’il ne faut pas vraiment en demander plus. Un moment de boum boum globalement plutôt plaisant en somme … mais vite digéré et vite oublié.

Un bon film d’action sans grosse surprise, je l’ai vu en salle CGR ICE et c’était vraiment impressionnant ! Je recommande pour les fans des robots géants à la evangelion ^^

Triste suite perdant toute la dimension artistique que Guillermo avait su apporter pour faire tenir debout le premier opus.

Une suite qui part d'un postulat intéressant : que faire des Yager sans Kaiju ? Malheureusement le film s'enlise dans une surenchère pathétique jusqu'à un final indigeste.

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Cinq ans après le premier opus réalisé par Guillermo del Toro, les Jaegers nous reviennent pour un second round face aux Kaiju ! C’est Steven S. DeKnight qui se met à la réalisation, avec tout de même le scénario signé del Toro qui est ici producteur. Il faut avouer, que le film commence sans brio : on comprend rapidement que, comme dans pas mal de films actuels, de très jeunes acteurs vont être mis en avant, et comme souvent, ils sont loin d’avoir le charisme de leurs ainés. Le scénario n’est également pas forcément très engageant de prime abord, on voit les grosses ficelles très rapidement qui vont jalonner le film. Pourtant, le doute disparait de minutes en minutes, laissant place à l’aspect spécifique de ces films : des combats colossaux et maîtrisés, des robots et créatures vraiment bien réalisés, un spectacle visuel à faire voler les popcorns ! L’histoire nous réserve en fait quelques bons rebondissements, qui au fur et à mesure redonne de l’intérêt au film, comme les petits clins d’œil, drôles et clairement bienvenus. On finit même par s’attacher aux personnages, la jeune Cailee Spaeny et John Boyega forme un duo intéressant. Honnêtement, quand on vient voir Pacific Rim, on sait qu’on n’est pas là pour se triturer les méninges, on veut de l’action XXL, du grandiose, un univers qui nous rappelle toujours un peu l’univers des mangas : on est servi ici, il fait clairement ce qu’on lui demande, aucune raison de ne pas se réjouir devant un tel spectacle!

Un parfait exemple d’une suite ratée d’un blockbuster américain. Après le succès mitigé de « Pacific Rim » sorti en 2013, le deuxième opus a mis du temps finalement à voir le jour. Les bandes annonces se sont montrées peu convaincantes à mes yeux, ne serait-ce que par le rendu visuel. J’avais bien aimé le long métrage précèdent de Guillermo Del Toro, c’était fun et spectaculaire, mais je n’attendais pas spécialement cette suite puisqu’il y avait vraiment de quoi se demander qu’est-ce qu’elle allait nous proposer. « Pacific Rim : Uprising », réalisé cette fois par Steven S. Knight qui signe son premier long métrage, se montre alors comme un beau gâchis de pognon. Tout d’abord, les enjeux sont peu intenses malgré l’univers que la saga détient, marqué par cette fameuse guerre entre les Kaijûs et les Jaegers. Il ne se passe pas de choses marquantes. L’intrigue est mal ficelée. Ce n’est pas bien vif, c’est mou et le spectateur a du mal à se plonger dans le film. J’avais même tendance à m’ennuyer dans la première heure du visionnage. Le rythme est assez inégal. La fin me semble légèrement tirée par les cheveux. D’ailleurs, on pourra relever des similitudes avec le récent « Independence Day : Resurgence ». De plus, c’est largement dommage de constater la perte de l’identité visuelle qui faisait que le premier film était cool à voir et qui se distinguait ainsi des autres blockbusters du genre. Ici, la réalisation est très classique et on est beaucoup moins captivé lors des scènes d’action notamment. Il est par exemple flagrant de voir qu’il n’y a pas le même travail sur la grandeur des monstres et des robots géants par rapport au film précèdent. En fait, le film passe complétement à côté des qualités de son aîné. C’est rempli de clichés (le discours du personnage de Boyega à la fin est ridicule). Aussi, je ne trouve pas le casting bien ouf. Scott Eastwood fait pâle figure comparé à Charlie Hunnam. J’ai eu du mal avec le personnage de John Boyega dont le parcours me semble pas clair et surtout très expédié, sachant qu’il s’agit de la tête d’affiche. Il y a beaucoup trop de personnages secondaires et une bonne partie ne sert à rien. La bande son du film s’avère inexistante, ce qui est regrettable quand on sait qu’il s’agissait de l’une des forces de « Pacific Rim ». Je peux également ajouter qu’on a l’impression que les dialogues ont été écrits par des enfants. Pour finir sur cette palette de défauts, le côté humour, qui n’était pas aussi poussé dans le film d’avant, est loupé et rien ne fait rire à mon sens. Autrement, j’ai trouvé intéressant le fait que le film nous fait comprendre l’étendue des dégâts un peu partout dans le monde suite aux événements du premier opus. « Pacific Rim 2 » reste un divertissement plutôt efficace, mais il y a bien mieux évidemment et il est préférable de passer son chemin. Heureusement, le blockbuster a à peine remboursé son budget après son exploitation dans les salles, ce qui permet d’aider à faire comprendre qu’il est important de travailler comme il se doit les suites de films et qu’il ne faut pas simplement sortir des produits commerciaux avec cette simple idée de vouloir faire toujours plus gros, toujours plus fort...

Voir Pacific Rim 2, c’était vouloir se faire du mal, êtes-vous en train de me dire. Enfin, de me penser. Surtout que si le film a un sous-titre au lieu d’un numéro, c’est que Del Toro est allé faire un truc vachement mieux que de recycler ses robots et ses kaijus.

Le changement de réalisateur ne pardonne pas : Pacific Rim: Uprising n’ouvre pas que des failles dans l’océan, mais aussi dans le cœur des fans et la cohérence scénaristique. Sans compter que les combats peuvent être affreusement mal synchronisés (vous savez, l’impression que l’adversaire attend que le coup arrive, bah ce n’est même plus une impression), l’œuvre est dépourvue de la folie qui rendait le film original si drôle et assumé. Del Toro assumait de foutre du monstre partout, ce que DeKnight (c’est un fait exprès, ces noms) ne fait pas : il préfère précipiter les connexions que de se préoccuper du fan service, au point que la modernisation-simplification qui prétexte une suite un peu indépendante nous fait regretter qu’elle ne fût pas un reboot pur et simple.

On se raccrochera à un emboîtement relativement propre des conflits d’intérêts combiné à de nouvelles stars pas trop gênantes, mais il reste l’étonnante anicroche que le spectateur ne soit témoin d’aucune mort civile alors même que les cités sont à moitié évacuées et que la destruction est l’argument majeur… Enfin bref. J’ai à peine la foi d’ajouter à tout ce qui a déjà été dit de bien sur ce truc nul.

https://septiemeartetdemi.com/

Une grosse déception après le premier, une excellente réalisation avec beaucoup de talent, dans ce deuxième épisode, une histoire adolescente passant du temps à chialer, l’explication d’intrigue est foireuse, les effets spéciaux sont trop éblouissants.