Avis sur Illang: la brigade des loups

Plutôt un bon film typé thriller drame (aucune science fiction ici, éventuellement de l'anticipation). Scénario construit, logique dans le déroulé et la mise en scène, de bons effets, un fin discutable et attendue et des interprétations moyennes.
Nous échappons ici au "bouffon" de service habituel et aux gestuelles pénibles (souvent) des films asiatiques. 3/5 !!!

Ce film est un faux film de science fiction.C'est juste un film de guerre déguisé.Trés plat au niveau scénario.

De bonnes scènes d'action qui sauvent un film dont l'histoire est oubliable... Kim Jee-woon qui n'est plus un réalisateur à présenter, propose un remake en live action du film d'animation Jin-Roh de Hiroyuki Okiura. On suit l'histoire d'un membre de l'unité spéciale Illang qui va tout remettre en question après avoir été témoin du suicide d'une jeune fille appartenant au groupe terroriste "La secte" qui s'est fait exploser sous ses yeux. Cette histoire se déroule dans un futur proche qui sert avant tout à mettre en place un contexte différent du nôtre, car sinon, on ne voit pas vraiment de différence entre cet environnement et le nôtre. Cela vaut également pour le point de départ à savoir le rapprochement entre les deux Corée qui permet d'installer le conflit entre la police et l'organisation terroriste ainsi que la rencontre entre l'homme et la femme (dont j'ai oublié le nom, c'est dire à quel point l'histoire ne m'a pas marqué...). C'est un film avec une forte connotation politique, mais rien n'est développé. Et le pire, c'est que le film dure plus de deux heures... Honnêtement, je ne me suis pas ennuyé, j'ai même passé un moment agréable, mais il y avait quelque chose à faire au niveau du montage. Le film est sauvé par de très longueurs scènes d'action qui sont vraiment réussies et divertissantes, ce qui n'est pas une surprise avec ce réalisateur. La mise en scène est efficace lors de ces moments-là et visuellement, le film impressionne à de nombreuses reprises. Les passages quand le personnage est dans son "armure" dégagent une sacrée puissance. En somme, c'est un film d'action plutôt pas mal, mais l'histoire est vraiment plate.

Illang : La Brigade des loups est un film sud-coréen coécrit et réalisé par Kim Jee-woon, sorti en 2018. Il s’agit de l’adaptation du film d’animation japonais Jin-Roh, la brigade des loups de Hiroyuki Okiura (1999). Il ne s'agit pas véritablement d'un film de science-fiction, mais plutôt d'un film anticipation, de politique-fiction et surtout d'un thriller psychologique.
Un film de bonne facture, une durée généreuse, de bonnes scènes d'actions, une belle esthétique, comme souvent dans les films coréens (et plus généralement asiatiques). Un début qui annonce un scénario intéressant dans un contexte de guerres et dans un contexte politique particulier concernant la réunification des deux Corées.
Hélas, le scénario devient assez vite abscons, bien loin de la géopolitique, nous nous perdons dans le suivi de plusieurs personnages, appartenant à des organisations diverses, puis nous perdons dans ce jeu complexe, sans plus savoir qui est qui, qui fait quoi et qui manipule qui, malgré une réflexion intéressante sur la corruption et la création de fausses oppositions.
Un scénario, dont la compréhension n'échappera pas aux amateurs de l'univers manga, mais qui échappe assez vite au spectateur juste curieux de passage. Le film se regarde cependant avec plaisir, car il est de bonne facture.

Un excellent film qui malgré une réalisation, une photo, une bande son soignés et des acteurs convaincants n'atteint pas la richesse du film d'animation original. Le film reste très politique et rend les personnages très peu attachants, même si on peut être touché par l'amourette des 2 personnages principaux, il est difficile de prendre partie pour l'un des 2, surtout à notre triste époque.

Esthétiquement réussi, le film l'est moins de par son histoire d'amour qui plombe l'intrigue politique.

Ayant adoré Jin Roh, je m'attendais vraiment à être déçu par cette adaptation. Finalement c'était génial ! Des scènes dantesques, une transposition du scénario dans un autre contexte qui ne dénature pas l'histoire. A voir absolument !

Pensé et écrit par l’immense Mamoru Oshii, porté à l’écran par Hiroyuki Okiura, le magistral ‘Jin-Roh’ m’avait filé une sacré claque, comme l’Anime parmi les plus remarquables des années 90 qu’il était, époque où il rivalisait avec un ‘Akira’ ou un ‘Ghost in the shell’. ‘Jin-roh’ n’avait donc aucune chance d’échapper à la vague de portages Live à la qualité aléatoire qui a contaminé à son tour le cinéma asiatique. Cette fois, la particularité est que c’est le cinéma coréen qui s’est emparé de ce manga japonais, et a donc “coréanisé� son argument de départ puisqu’on passe d’une uchronie fifties post-WW2 à une hypothétique réunification de la péninsule qui se déroule mal dans les années 2020. Une fois le contexte historique planté, ‘La brigade des loups’ ne s’écarte toutefois plus guère du scénario qu’on lui connaît, sinon dans le fait que les personnages portent bien logiquement des patronymes coréens. Le scénario explore toujours les rivalités, coups doubles, intox et manipulations de haut-vol entre les différentes factions en présence (la “Secte� opposée à la réunification, les forces de sécurité gouvernementale, la fameuse brigade spéciale à l’allégeance incertaine,...) qui s’efforcent de faire triompher leur vision de l’avenir, évidemment matinées - on est dans un manga après tout! - de règlements de compte personnels. Est-ce parce que le cinéma coréen est notoirement plus nerveux et hargneux que son homologue japonais ? Que Kim Jee Woon est tout sauf un bleu et a offert quelques merveilles ces dix dernières années (les immanquables ‘J’ai rencontré le diable’ et ‘Le bon, la brute et le cinglé�) ? Est-ce parce qu’imaginer une Corée un peu plus futuriste qu’elle ne l’est aujourd’hui ne posait pas de défi visuel insurmontable (surtout qu’il s’agit encore une fois d’une pseudo ambiance “Blade runner�) et que conserver le design unique et “germanique� des armures de la Brigade était le seul marqueur visuel dont on attendait une fidélité absolue ? Ou encore parce que le scénario complexe de l’oeuvre originale et ses constats implacables sur le sentiment de dépossession des peuples vis-à-vis d’un destin qui leur échappe et la désensibilisation des forces de sécurité chargées de faire régner l’ordre des dominants, se suffisaient à eux-mêmes ? Toujours est-il que cette adaptation Live de ‘Jin-Roh’ est l’une des plus convaincantes qui soient dans un créneau où les échecs sont la règle : l’action est soutenue et violente, à la coréenne, sans être noyée sous la bouillie numérique et sans faire l’impasse sur une caractérisation efficace des personnages. Le seul véritable problème tient à certaines modifications scénaristiques, qui seront perçues comme une trahison de l’esprit nihiliste et désespéré de l’oeuvre originale, et atténuent effectivement l’impact énorme que l’Anime avait eu sur moi à l’époque. On se consolera en se souvenant que, le simple fait de passer d’une logique dessinée à une logique filmée provoque paradoxalement le même résultat.

Un discours inaudible, sans mesure ni dimension. tout dans la répétition. Une adaptation sans intérêt, qui mise sur la protection civile au sein d'un corps d'élite qui se soutient en interne, telle la meute, mais se désagrège depuis l'incident qui l'amène à sa perte. Manque beaucoup d'éléments dans ce récit pour trouver intérêt auprès du public non fan.

Grosse inconnue au début et grosse déception au final. Peu intéressant d'un bout à l'autre, on peine à finir le film, seul l'espoir d'un affrontement montrant la puissance de cette brigade nous tient éveiller. Hélas, rien d'impressionnant ne se produit..

Cela doit bien faire 10 ans que je dois voir Jin Rô, mais je ne l'ai toujours pas fait. C'est donc sans savoir de quoi ça va causer, si ce n'est vaguement que c'est en rapport avec le petit Chaperon Rouge, que je lance le remake coréen : Illang.

Alors on voit immédiatement que ça a été adapté pour la Corée tout en prenant en compte la géopolitique locale et actuelle. En gros la Corée va se réunifier, mais la Secte (des terroristes qui ont choisi un nom bien sympa) refuse cette réunification. Je suppose que c'est pas du tout ça dans le film japonais.
Mais ce qui est intéressant, c'est que toutes les autres puissances œuvrent contre cette réunification, la Chine, le Japon, mais aussi les USA et la Russie. En gros Kim Jee-woon n'est pas dupe, il sait bien que son pays est le théâtre de sinistres affrontements géostratégiques et que la pacification de la péninsule n'est pas souhaitable pour ceux qui aiment bien jouer les gros bras dans le coin.

Cependant l'intro qui explique ça, bien que bien réalisée, est un peu longuette et confuse car assez longue et donc forcément en nous expliquant son contexte assez dense, avec différentes factions, ça provoque un peu de lassitude.

Reste qu'ensuite on est plongé directement dans l'action et que Kim Jee-woon sait filmer. Je dois dire que j'ai pris mon pied, c'est assez violent et brutal pour me faire vibrer, même si je dois dire que j'aurais peut-être aimé qu'on aille encore plus loin.
Le côté prédateur de l'unité spéciale avec ses masques qui semblent tout droit sortis de Fallout et les deux yeux rouges qui brillent dans le noir c'est foutrement sympa, même si on aurait encore plus pu jouer sur le côté prédateur afin de faire monter la tension.

Malheureusement une fois cette longue séquence passée le film s'enlise un peu dans son histoire, mais reste avec son teint violacé vraiment beau esthétiquement. C'est pas chiant, mais je trouve que le film vit vraiment pour ses séquences d'action et que l'émotion est ratée. Enfin, je n'ai rien ressenti de particulier entre ce mec et cette fille...

Ce qui fait qu'une fois l'excellente scène d'action finale passée, qui avait un petit côté Wolfenstein bien sympa, ben ça tire en longueur, dès que tu crois que c'est fini on te rajoute encore une scène, comme si le film ne voulait pas finir... et finalement on se dit que 2h20 pour ça, c'est long... c'est long surtout que je ne sais pas si ça apporte grand chose, si ce n'est des bons sentiments et moi les bons sentiments, au mieux, m'indiffèrent.

Mais dès que le film bouge un peu, c'est réussi, beaucoup moins bordélique que le bon la brute et le cinglé par exemple, ce qu'on perd en folie on le gagne en viscères !

Néanmoins je ne peux pas m'empêcher de me dire que ça aurait été meilleur si cette histoire avait été plus simple, plus resserrée, l'émotion aurait peut-être mieux fonctionné aussi. Ici on tente de perdre le spectateur avec des révélations en pagailles, avec plein de personnages dont on se fout... alors qu'en vrai une séquence de traque en arme aux yeux rouges ça suffit, le talent de Kim Jee-woon aurait fait le reste.

En fait j'aurais voulu plus d'action.

Je ne suis pas, d'habitude, un grand amateur de son cinéma, en général je trouve ça sympatoche, mais oubliable et malheureusement malgré tous les efforts faits sur les scènes d'action je crains que celui-ci ne me marque guère plus. Mais, car il y a un mais, je ne pourrais pas dire que je n'ai pas passé un bon moment.
C'est très bien pour occuper une soirée quoi... mais pas plus... un coup d'un soir en somme.

On nous promet une dystopie, un monde en guerre, la réunification des deux Corées et cela est alléchant sur le papier.
Hélas que nenni.. Tout cela est prétexte à une succession de scènes d'action, certes réussies comme les coréens savent faire, bien sanglantes, mais l'absence d'un scénario solide, écrit, comme une dystopie l'exige est totalement absente. Juste une feinte car tout cela aurait pu se passer aujourd'hui tant la politique, l'angoisse d'une société totalitaire est absente. Une grosse déception entre la promesse et le résultat indigeste d'un film bien bourrin...

Un film d'action policier doté d'un bon suspens, très correctement joué, à qui j'aurais volontiers accordé une demi-étoile de plus si l'action - réussie - ne débutait pas vraiment à sa moitié spoiler: dans la tour
, soit plus d'une heure après son début.
En tout cas, le cinéma sud-coréen s'améliore et propose de plus en plus de productions de qualité.

une bonne et fidèle adaption du manga d'origine, efficace, entre le film d'action et l'espionnage politique.

Je ne connais pas l'animé de base, mais je reste quand même sur ma faim quant à l'exploitation de certains aspects et thématiques présente dans l'univers : cette brigade des loups elle même me semble sous exploité, tout comme plein de questions politiques ou sociales qui ne sont jamais posé hormis dans l'introduction expliquant le contexte.

Sinon il y a pas mal de qualités, une réelle ambition visuelle et technique, façonné par le travail et la qualité de metteur en scène de Kim  Jee Woon. J'ai particulièrement apprécié le travail sur le montage/découpage dans les scènes d'actions ou de pur thriller qui rendent le truc vachement tendu. L'histoire en elle même est intriguante, c'est plus proche du thriller/film d'action que de ce que je pensais être une adaptation d'animé plutôt style SF, mais ce n'est pas dérangeant. Il y a évidement quelques facilités, et plusieurs trucs soit incohérent avec le déroulé de l'histoire, soit des plus petites choses assez incompréhensible.

J'ai quand même passé un moment divertissant, traînant en longueur parfois aussi, mais c'est le jeu. J'aimerais quand même revoir Kim Jee Woon dans un style qui lui ressemble plus, car après ce Illang et avant avec Age of Shadows il réalise quand même les 2 films les moins bons de sa filmographie.