Avis : Alabama Monroe - Page 5

De la country, du larmoyant, des braillages sont les trois ingrédients principaux de ce film, alors oui, l'histoire est très triste, je le concède, un jeune couple qui perd son enfant à cause d'un cancer, mais ce film n'apporte rien de nouveau sur le sujet et le rythme pour l'aborder est mauvais, entre flash back san interet et scène de prises de têtes psychologiques toutes les 5 minutes ponctuées par des retour à une quiétude et un détachement irréel, avec par dessus le tout de la musique de cow boy complètement en désaccord avec le sujet, et qui n'ajoute qu'un coté grotesque à l'émotion. Oui je sais, je ne suis pas tendre, mais je ne suis pas là pour ça, je suis là pour éviter de vous faire perdre 1h30 de votre vie, que vous pourriez employer à regarder un vrai bon film par exemple : "Je vais bien ne t'en fais pas" de Philippe Lioret sur un sujet approchant est bien meilleur.

Après La merditude des choses, j'attendais bcp d'Alabama Monroe mais malheureusement le réal s'est totalement perdu dans une construction en flask back flash foward totalement ratée qui rend l'ensemble très ennuyeux et finalement assez creux. Dommage.

Alabama Monroe est le genre de film toujours à la limite. Soit on se laisse emporter par l'histoire et on trouve le film exceptionnel, soit on on reste à côté et des qualités pour les autres deviennent des défauts pour les autres. La mise en scène originale et portée par la musique est l'atout du film. Je trouve néanmoins le tout très lourd , très larmoyant et finalement très indigeste.

Du sentimentalisme servi à la louche. Si vous avez bon appétit, vous serez comblé. Et apparemment, il y a de la demande...Je ne partage hélas pas l'avis de la majorité sur ce film que j'ai trouvé franchement poussif, finalement banal (l'histoire n'a aucun élément vraiment original), larmoyant à souhait (que ceux qui n'arrêtent pas de dire qu'ils ont été émus me lancent la première pierre), et qui n'assume pas vraiment son drame : chaque poussée émotionnelle est vite contrebalancée par une séquence rigolote histoire de ne pas en faire trop, de ménager son public. Résultat : au lieu d'aller en profondeur avec pudeur, car le cancer est quelque chose de vraiment terrible, ici on amadoue, on caresse superficiellement l'émotivité du public pour l'émouvoir au lieu de s'adresser au plus profond de lui. Et c'est bien fait, que ce soient les acteurs qui sont excellents, la photo très jolie, la musique sympathique, et le montage non linéaire plutôt bien fichu. Pas étonnant que la majorité tombe dans le panneau. Mais c'est un peu trop dans la forme, dans le racolage esthétique, que dans le fond. Car cette histoire m'a paru au final bien classique, trop poussive dans son côté mélodramatique, mais cela manque franchement de pudeur et de subtilité. D'ailleurs, depuis quand les oeuvres les plus complexes et subtiles atteignent-elles le plus grand public ? Hélas jamais. Je dis bien "hélas" car loin de moi de faire de l'élitisme. C'est juste une réalité. Pas agréable, comme beaucoup de réalité. Je ne pense pas faire plaisir à beaucoup de monde en prétendant cela...
En bref, j'ai trouvé Alabama Monroe finalement détestable.

Impossible de rentrer dans le film même la partie dramatique n'accroche pas et la réalisation déstructurée (avec l'accent italien) n'arrange rien. Je ne comprends pas trop l'engouement général un effet Veerle Baetens peut être.

J'avais beaucoup d'espoir en allant voir ce film. J'ai été très déçue : les ficelles du scénario sont énormes, tout est fait pour nous faire verser une larme. Seule la musique sauve un peu ce film qui n'apporte rien d'autre qu'une grosse déprime.

Tout simplement le plus beau film que j'ai pu voir cette année.

Ok j avais peut être lu le résumé trop rapidement. Je m attendais à aller voir l histoire d un guitariste dans un groupe de country et d une tatouée, donc qq part dans le sud des États Unis. Première erreur le film est belge donc parlé en néerlandais. Ne me demandez pas pourquoi alors la musique country. Après tout les belges ont aussi le droit d aimer la budweiser les harleys les blousons de cuir à franges et les tatouages. Le flamand j aurais pu m en accommoder. Mais alors ce que je n'avais pas vu venir du tout c'est l histoire de la maladie de la fillette. Au bout de 30 minutes de piqûres, cachets, traitements divers j ai craqué et suis sorti. Donc certainement un film qui vaut le coup (pas si souvent qu on voit des films belges) mais faut être préparé
au côté très médicalisé du film ... Vous aurez été prévenu !

Au secours. C'est mélodramatique, mais au sens le plus péjoratif du terme : aucune finesse, des situations vues et revues, dans une ambiance western qui se veut observation sociale mais qui n'est qu'une reconstitution en carton pâte. Horrible et chiant.

"Alabama Monroe" est devenu un véritable phénomène en 2013,mettant le cinéma belge en lumière à l'international. Pour quelle raison? Car il s'agit d'un film radical et puissant,quelque part entre le mélodrame insoutenable et la ballade musicale. Le Bluegrass,un style largement inspiré de la country,y est mis en avant,et caractérise bien les émotions des personnages. Bien mieux en tout cas que les autres scènes intimistes,qui versent trop souvent dans le pathos et le lacrymal. Ce que le film de Félix Von Groeningen raconte est forcément révoltant: la mort injuste d'un enfant. Mais on finit par se lasser de la descente aux enfers hystérique de cette maman tatoueuse et de la passivité éreintante du papa. De même,la déconstruction chronologique n'est pas forcément la panacée. Reste la sensation d'être face à une œuvre libre et entière,portée par l'amour d'une certaine musique traditionnelle.

un film vraiment très touchant, la musique est vraiment très bonne. Un peu de regret avec la petite qui ne joue pas toujours bien. Et le montage de film qui des fois le rend un peu trop confus et c'est bien dommage. Malgré tout il y a tellement d'émotions dégagé dans certaines scènes c'est vraiment dingue.

Après l'excellent "La Merditude des choses", Felix van Groeningen nous revient avec ce somptueux "Alabama Monroe". Je comprends totalement que ce film puisse ne pas plaire à tout le monde. Effectivement, il est assez difficile pour un réalisateur de faire oublier le côté théâtral dans une adaptation cinématographique d'une pièce de théâtre. Ainsi, certains spectateurs ont certainement trouvé le temps un peu long et les scènes parfois répétitives.
Toutefois, ce film est une pure merveille dans sa réalisation et dans le jeu d'acteurs. L'histoire de ces parents luttant pour la survie de leur couple dans un contexte très difficile - le cancer de leur enfant - est d'une pure vérité et justesse qu'il est impossible de ne pas se sentir concerné.
Les flashbacks sont bien ajustés et formidablement bien placés pour comprendre les dialogues et les scènes du temps présent.
Si ce film a reçu le prix du Meilleur Film Etranger aux César 2014 et a été nommé dans la même catégorie aux Oscars, ce n'est pas pour rien. Il faut absolument le voir et le recommander !

La mise en scène de ce mélodrame est extrêment bien calibrée, d'une justesse émotionnelle très réussie. Le sujet autour de la maladie d'un enfant aide évidemment à créer une atmosphère touchante, mais "Alabama Monroe" ne tombe ni dans un pathos malmené ni dans un cinéma dénudé ("La guerre est déclaré).

Le réalisateur Felix Van Groeningen utilise des artifices simples pour composer une histoire aussi triste que mélodique. Il utilise notamment un montage déconstruit (à coup de flachback) pour maintenir le suspense et avancer dans les évènements avec rythme, et n'hésite pas à jouer sur les compositions musicales. Le résultat est assez envoûtant, porteur d'une réflexion philosophique sur la mort, les religions, les croyances, et surtout sur l'amour... Les dialogues sont bien écrits et très bien nuancés (tout n'est pas blanc tout n'est pas noir), avec même de l'humour (si, si un peu!).

La réussite du film tient beaucoup à ses acteurs, très charismatiques à l'écran, Johan Heldenbergh et Veerle Baetens. Le film est bercé par la musique du genre Bluegrass Country, au son du banjo et de l'imaginaire américain. Une BO à la fois entraînante et mélancolique. La réalisation possède ainsi une apparence artificielle qui ne s'épprouve pas de manière surfaite.

Un mélodrame talentueux et poignant. A voir.

L'aspect que j'apprécie le plus dans ce film c'est son ambivalence. Tout d'abbord entre le sentiment de liberté mélangé au sentiment de fatalité. Cela montre que même 2 esprits libres peuvent se sentir perdus et donc ne plus se sentir vivant s'il leurs arrivent un malheur, il y a donc en cela une perte de liberté. Ensuite entre la joie et la tristesse émanant des personnages au cour de leur vie. C'est simple ils ont tout pour heureux avant la catastrophe qui va arriver. Ensuite entre les sentiments opposés, le mec est plus brut il vit son deuil dans le rejet de la religion, cela le perturbe plus que sa femme c'est pour lui une injustice. Alors que sa femme elle veut tourner la page. C'est donc pour moi cette ambivalence qui fait qu'on passe d'un film pas mauvais à un bon film. Je que j'aime aussi c'est que ces 2 êtres sont assez pommés, du moins c'est ce qu'on en pense, mais pas tant que ça et de toute manière c'est comme ça qu'ils semblent heureux. Bien sur le bluegrass et les tatouages participent à donner un charme fou à ce film. Le bluegrass est présent on le remarque aux moments charnières du film. A la fin par exemple qui est magnifique. Bref moi j'aime bien c'est frais vivifiant. Ensuite donc par les tatouages c'est peut être assez subjectif, mais sa rajoute du charme au film et encore là il est question d'ambivalence avec le mec qui est un gros barbu. Avec toutes ces qualités que j'énumère, alors pourquoi donc n'ai je mis que 3, étoiles ? Parce que on fond il est difficile assez dramatique,dans le mauvais sens du terme, on se sent mal, mais c'est un mauvais mal. Ensuite il est un peu trop composé d'ellipse et de flashback et moi j'ai tendance à m'y perdre. Pour finir j'ai du mal à identifier le thème du film. Alors oui on va me dire mais c'est simple c'est 1 couple heureux qui perd leur enfant et à partir de là c'est un drame. Je n'arrive pas à le voir uniquement sous cet angle, je trouve que cet élément est trop survolé, même si il est le point central de nombreuse scènes, mais la mise en scène ne ma pas séduite non pas qu'elle ne soit pas réussite, mais elle n'arrive pas à me happer et à force je m'ennuie. Voilà au final je remarque que plus j'y pense plus je me dis quand même que c'est un bon film en plus quelque fois marrant dans son drame. Après il y a quelque chose qui me gène c'est surement l'ennuie de certaines scènes et le fait que ça respire l'Amérique un peu trop, le bleugrass, les tatouages, les paysages de bayous ( après c'est comme ça la région aussi) mais surtout George W. Bush, autant les 3 premiers éléments sa peu se comprendre mais là sa fait un peu trop. Mais bon peut être qu'au fond j'ai trop pris en compte cet élément et que je n'ai pas totalement apprécié le film à sa juste valeur. Pour finir, je trouve ce film très philosophique, sans que cela gène ceux qui sont venus y chercher autres choses.

A lire, le scénario m'aurait semblé verser dans le pathos facile (cancer de l'enfant d'un couple), mais, bien que définitivement dramatique, le film m'a plu. Sûrement parce que le film est riche. Il est aussi question d'amour et de force. Le mari est fort psychologiquement et son amour peut survivre à une épreuve de vie. L'épouse est anéantie par la même épreuve et son amour a perdu toute consistance. Toutefois elle en prend conscience dans le dénouement du film; son geste désespéré, réponse au délitement de sa capacité d'aimer, sauve son amour.