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    Quai des Orfèvres
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    111 critiques spectateurs

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    cinono1
    cinono1

    257 abonnés 1 989 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 novembre 2012
    "c'est un faussaire qui m'a appris l'alphabet et c'est un escroc qui m'a appris la comptabilité" Quai des Orfèvres vieillit bien et continue de séduire 60 ans après sa sortie, par sa description du Paris de l'après-guerre, d'un monde du spectacle vénéneux et sa fine galerie de personnages noirs et attachants, en proie à la jalousie, à l'arrivisme mais aussi capables de nobles sentiments... Le noir et blanc est très beau, le découpage est précis, Louis Jouvet apporte ses bons mots, et Henri-Georges Clouzot a bien mérité sa réputation d'Hitchcock Français.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    222 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 novembre 2017
    Un très bon polar français de l'après-guerre, où Clouzot dépeint avec précision le milieu des nuits parisiennes, avec sa gouaille et ses grandes gueules, ses petites pépées et ses intrigues amoureuses. La mécanique est connue mais elle est troussée ici avec suffisamment de savoir-faire pour ne jamais ennuyer, les comédiens rivalisant avec un réel talent dans une atmosphère sombre à souhait. Jouvet est impayable, Blier égal à lui-même (déjà) et Suzy Delair tient la dragée haute sans difficulté. De la belle ouvrage, messieurs-dames, avec ce qu'il faut de fausses pistes et de machiavélisme pour tenir le spectateur en haleine.
    Claude DL
    Claude DL

    78 abonnés 1 595 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2012
    Film vu facilement 10 fois, et c'est toujours un régal. Un grand classique, merveilleusement joué, avec des dialogues savoureux, une mise en scène diabolique (du reste primée). Tout est parfait. Certes le scénario est un peu basique, mais quel talent ! Un vieux film qui ne vieillit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 4 avril 2012
    "Quai des Orfèvres" est un de ces rares films français de l'après-guerre relevant à la fois du divertissement (une intrigue policière solide, une ironie sombre mais plaisante, des dialogues efficaces, de grands acteurs) et de l'art (Clouzot fait du cinéma et se distingue totalement de la Qualité française), un peu à la manière d'un Hitchcock, réalisateur auquel Clouzot a souvent été comparé. Les deux réalisateurs partagent en effet des points communs, à commencer par un certain mépris envers les personnages. Dans "Quai des Orfèvres", tous les personnages sont abjects : le trio principal s'enlise dans le mensonge, l'un ayant souhaité commettre un meurtre, l'une pensant l'avoir commis et ne le vivant pas trop mal et la dernière ayant dissimulé les preuves. Un homme faible et colérique, une femme dévorée par l'ambition, l'autre par la jalousie, auxquels s'ajoutent le personnage de l'inspecteur Antoine (le grand Louis Jouvet), cassant et cynique à souhait. Le vrai meurtrier est à chercher ailleurs, ce qui révèle bien les ambitions de Clouzot : sous ses aspects, tout à fait respectés, de film policier, "Quai des orfèvres" dresse en réalité le portrait de la société de l'époque, traduisant parfaitement la misanthropie de son auteur. Excellent scénariste, Clouzot est également un grand metteur en scène : pensons notamment à ce formidable jeu de miroir (littéralement et métaphoriquement) à l'Eden ; ou à cette scène de suspense, pour le coup très hitchcockienne, où Clouzot nous montre un petit bout de papier depuis le point de vue du personnage de Bernard Blier ; ou encore à la scène tonitruante d'interrogatoire, puis de dispute, durant laquelle les musiciens de Jenny Lamour se déchaînent. Malgré une fin un peu trop heureuse détonant avec le cynisme du reste du film, "Quai des Orfèvres" est un des polars français les plus marquants et les plus influents... à côté d'autres films du même Clouzot ("Les Diaboliques").
    Patjob
    Patjob

    20 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2022
    Clouzot n’est pas tendre avec le dénouement de son histoire, en faisant dire à l’un des policiers « On pensait que ce serait une belle histoire, mais c’est comme d’habitude, ça finit en pipi de chat » ! C’est que dans ce film, l’important n’est pas dans le dénouement, et qu’ici le chemin a beaucoup plus d’intérêt que l’endroit où l’on va. Ce chemin, précisément, est admirable, frisant la perfection. Les différents milieux, celui du music-hall ou celui de la police sont formidablement décrits, tout comme les personnages qui les peuplent (celui d’Antoine prenant le pas sur les autres avec l’incroyable charisme de Louis Jouvet). La photo en noir et blanc est magnifique, et la narration exemplaire ; les rebondissements et découvertes apparaissent à un rythme parfait, et certaines séquences sont d’anthologie (la pipe allumée avec le morceau de papier compromettant). Au sein de l’enquête proprement dite s’ouvrent de belles parenthèses emplies d’humanité, qui font poindre une vraie émotion. Peut-être que l’élément qui contribue le plus à l’esprit et à l’excellence du film, ce sont les dialogues, à la fois très incisifs et ponctués d’allusions, de sous-entendus, de tendresse pudique dissimulée sous des propos bourrus. Tout le film est un véritable régal, qui donne une superbe image de ce que fût le défunt Grand Cinéma Français. Dans le genre, un chef d’œuvre.
    Roub E.
    Roub E.

    746 abonnés 4 825 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2015
    Je l ai redécouvert, j ai adoré. Ce que j ai préféré c est cette plongée dans la France de l après guerre et dans le milieu des cabarets parisiens. C est criant de vérité. Le trio amoureux entre le personnage du mari jaloux, de la femme carriériste qui veut réussir pour fuir sa misère passée et le l amie amoureuse en secret est aussi particulièrement réussi. Le film réussi la performance d avoir traversé le temps, que ce soit au niveau du rythme de la mise en scène, il n a pas pris une ride. Même le jeu des acteurs ce qui est souvent une marque du temps, passe très bien, le jeu de Louis Jouvet par exemple à un côté second degrés très amusant. Bref une pépite qui traverse les décennies et qui gardé aujourd'hui toute sa beauté.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2023
    Toujours dans le cadre de la rétrospective HG Clouzot, j’ai revu « Quai des Orfèvres » sorti en 1947 et j’avoue avoir été un peu déçu !
    L’intrigue du célèbre romancier policier belge Stanislas-André Steeman - déjà à l’origine de l’adaptation de « L’assassin habite au 21 » - peut in fine se résumer en 3 lignes … et je trouve que Clouzot a – en quelque sorte – parasité son film avec trop de sons parois criards (piano, chants dont le fameux « avec son fameux p’it tralala », bruits au café-théâtre, bruits lors des interrogatoires, bruits des journalistes à la PJ …) et des images trop denses en nombre de personnages avec une caméra trop mobile ne permettant pas de s’attarder sur la psychologie des personnages et même l’enquête.
    On y retrouve les qualités de Clouzot en termes de noir & blanc et de cadrage (cf. la scène du miroir où on voit Bernard Blier se supposant déjà condamné à la guillotine) mais aussi ses obsessions : mari hyperjaloux interprété par un Bernard Blier bien « mollasson » face à l’exubérance de sa femme, Suzy Delair ; homosexualité latente avec le personnage de Dora (blonde comme bon nombre de femmes dans le cinéma de Clouzot) ; remarques sur la bourgeoisie (« Excusez-moi Madame, nous ne sommes pas les plus forts » dit un chauffeur de taxi lors d’une séance de reconnaissance de suspects) et même suicide avec comme dans « La vérité » la section des vaisseaux du poignet avec – point à souligner – une des toutes premières représentations au cinéma d’une transfusion sanguine effectuée de bras à bras à l’aide d’une seringue de Tzanck … Obsessions également ou mieux fidélité de Clouzot envers ses acteurs fétiches qui jouent des petits rôles tels Charles Dullin en amateur de photos de nus, Raymond Bussières, Pierre Larquey …
    Le personnage d’Antoine – joué comme il se doit à la Jouvet – est troublant : il n’est pas commissaire car il a raté à 2 reprises son examen, et semble très nostalgique d’une jeunesse passée aux colonies où il a été blessé au bras droit (comme Noël Roquevert dans « Le Corbeau ») et n’a pu intégrer l’aviation (cf. le nombre impressionnant d’affiches y faisant allusion au long du film). Il en est revenu veuf avec un petit métis qui – comme son père – n’est pas très doué pour les maths et échouera aussi à son examen mais « aura quand même son mécano pour Noël » car l’enquête menée avec malice et légèreté se clôt comme il se doit un jour de Noël sous la neige.
    Sans les fameuses répliques du grand Louis Jouvet spoiler: (par exemple malgré l’avertissement de son supérieur qui lui dit que vu la personnalité tuée « il faudra mettre des gants », il répond « Je n’ai pas les moyens de m’en payer » ; « C'est un faussaire qui m'a appris l'alphabet et c'est un escroc qui m'a appris la comptabilité » ou encore face à Suzy Delair qui lui explique pourquoi elle lui parait « arriviste », il répond « Moi, je suis le fils d’un larbin »)
    , je pense que ce film n’aurait pas eu le succès qu’il a eu et continue d’avoir spoiler: … car comme le dit Louis Jouvet lui-même « C’est une histoire sordide et comme les histoires sordides, ça se termine en pipi de chat » !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Un superbe film noir du cinéma français. Louis Jouvet, le policier déterminé, et Bernard Blier, l'assassin, dominent ce film avec excellence. La version avec Daniel Auteuil et Gérard Depardieu est une pâle copie à côté de ce chef-d'œuvre. Les acteurs principaux sont sublimes et impriment toute leur force à cette solide intrigue. Ce métrage est un pur chef-d’œuvre du grand cinéaste qu'était Henri-Georges Clouzot.
    Virginie.maestro
    Virginie.maestro

    23 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 octobre 2012
    Henrie-Georges Clouzot, le réalisateur des "Diaboliques" signe ici un polar assez intéressant mais pas son meilleur.
    La mise en scène du film est au top, les acteurs le sont également, tout particulièrement Louis Jouvet dans son rôle d'inspecteur à l'humour quelque peu sarcastique.
    Basé sur un scénario assez banal, le film remporta le prix international de la mise en scène au Festival de Venise en 1947!
    En partant d'un scénario assez simpliste à première angle, Clouzot arrivera à en faire tout simplement un film marquant pour l'histoire du cinéma française!
    A voir amis cinéphiles!
    cylon86
    cylon86

    2 270 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 novembre 2010
    Clouzot porte une fois de plus un regard amer et cynique sur l'être humain à travers cette intrigue policière assez banale mais qui permet à Louis Jouvet de trouver un savoureux rôle de policier.
    Max Rss
    Max Rss

    171 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2015
    A l'époque où il réalise ce film, Henri-Georges Clouzot venait de voir la levée de suspension. Ce dernier avait été banni à vie du milieu du cinéma suite à son film « Le Corbeau » qui déclencha une vive polémique au point de s'attirer les foudres de la presse communiste et de la Résistance et de se voir interdit de diffusion. Fort heureusement, la sanction fut annulée. Si cela n'avait pas été le cas, nous aurions été privés de ces chefs-d'oeuvres que sont « Le salaire de la peur » et « Les diaboliques ». « Quai des Orfèvres » signe donc le retour aux affaires du père Clouzot. Un retour un peu mitigé pour ma part car il ne s'agit pas du meilleur polar du cinéaste. D'ailleurs, ça commence pas bien. Le début est assez long et entrecoupé de scènes de chant assez désagréables. En fait, concrètement, il faut attendre l'entrée en scène de Louis Jouvet pour que le film bascule dans une autre « dimension ». A titre personnel, j'ai toujours été épaté par ces acteurs qui, par leur seule présence, modifiaient du tout au tout l'apparence d'un film. Et ceux qui sont capables de faire ça se comptent sur les doigts d'une main. D'ailleurs, si le film se regarde agréablement, c'est en grande partie grâce à Jouvet, tout bonnement brillant dans son rôle de flic je m'en foutiste mais rusé. Personne n'est en mesure de lui tenir la dragée haute. Pas même le grand Bernard Blier, encore jeune à l'époque. La mise en scène vive et les dialogues incisifs masquent certaines faiblesses, comme une enquête conventionnelle menée et résolue d'une manière un peu simplette pour ne pas dire un peu fantaisiste sur la fin. Le niveau global est correct, mais Clouzot a fait bien mieux. Il se rattrapera dans les années suivantes.
    sword-man
    sword-man

    73 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mars 2012
    La force de ce "Quai des orfèvres" tient dans son scénario et ses acteurs. On a même l'impression que le scénario a plus été écrit pour ses personnages que l'intrigue, intrigue correcte qui ne pète pas plus haut que son cul. Je parlais des acteurs et là je leur à tous 21/20 et particulièrement à Louis Jouvet. On les regarde et on se tait, on n'ose à peine s'incliner ou applaudir la performance. A noter certains sujets tabous à l'époque évoquer subtilement: la photographe lesbienne, l'adoption d'un enfant noir.
    Après le chef d'oeuvre "Le corbeau" Clouzot revient en forme dans ce film noir, même si pour moi il n'a pas frappé aussi fort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 31 août 2008
    Un bon polar, une réalisation soignée et une belle distribution, Blier est excellent.
    Rien d'extraordinaire mais c'est du solide avec une atmosphère bien particulière.
    TCovert
    TCovert

    63 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2009
    Quai Des Orfèvres est le troisième film de Clouzot en tant que réalisateur. Il confirme ici son talent déjà montré dans L'Assassin Habite Au 21 (que j'ai préféré). Si Quai Des Orfèvres est un film policier plutôt classique il parvient tout de même à nous surprendre avec un joli twist-ending. Ce qui ma frappé c'est la maîtrise des effets de lumière, des contrastes noir/blanc qui nous offrent un tas de très beau plans. Ma critique va au début du film que je trouve lent, l'histoire peine à trouver son rythme mais ensuite on passe un bon moment avec notre ami Bernard Blier qui joue déjà très bien.
    darthbebel
    darthbebel

    22 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 mars 2010
    De bons acteurs. Pas un chef d'oeuvre mais un bon film.
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