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    Quai des Orfèvres
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    111 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 juin 2014
    L'enquête et l'intrigue sont peut-être un peu simplistes mais le film m'a plu pour ses acteurs et ses réplique cultess ( en particulier Louis Jouvet ) , son ambiance particulière , les thèmes de la suspicion et des préjugés qui y sont soulevés
    SpecOmega
    SpecOmega

    6 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    Un petit tour au Quai des Orfèvres, pour l'année 1946, plutôt vers décembre. Un scénario classique : un meurtre, des suspects, un enquêteur tenace jusqu'au dénouement final. On suit les principaux suspects dans leurs manipulations, leurs inventions, se demandant quel petit détail fera tiquer le terrible Jouvet. La réalisation est soignée, suivant les différents personnages dans leur quotidien et leurs atermoiements, notamment ceux de Blier, toujours très bon. La mécanique est fine et les détails foisonnent, de manière à ce que le Paris qui est présenté est très vivant. Une magnifique photo N&B.
    Luuuuuuuuc
    Luuuuuuuuc

    6 abonnés 593 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 septembre 2023
    « ça va peut-être te paraître extraordinaire mais Maurice est ma flamme. Oh il n’a pas l’air de brûler mais il m’éclaire. »

    Après avoir réalisé deux des plus grands films noirs français de tous les temps (L’Assassin Habite au 21, 1942 et Le Corbeau, 1943), qui lui vaudront d’être suspect de collaboration dans l’immédiat après-guerre, Henri-Georges Clouzot, le maître inégalé du suspense à la française s’attaque une troisième fois à une adaptation du romancier belge Stanislas-André Steeman, après l’adaptation de Le Dernier des Six, réalisé par Georges Lacombe, 1941 et la réalisation de L’Assassin. Dans les rôles titres, on retrouve la pétillante Suzy Delair, alors compagne de Clouzot et, elle, assez justement blacklistée pour ses prises de position collaborationnistes durant la guerre, Louis Jouvet et Charles Dullin, deux des plus grands comédiens du théâtre populaire du XXème siècle, un encore tout jeune Bernard Blier, Simone Renant, hélas tombée dans l’oubli et celui qui deviendra l’un des seconds rôles les plus efficaces et les plus attachants des comédies noires (notamment via Georges Lautner et Michel Audiard), Robert Dalban, dans un petit rôle. Au rayon des surprises, on notera l’hommage à Bourvil en photo, vers la 24ème minute et à Charles Trenet à la 48ème.

    Ce que l’on peut mettre en relief dans l’oeuvre de Clouzot, c’est la mise en abyme de la caméra, voyeuse, que l’on retrouve ici et dans son dernière film, La Prisonnière (1968), de manière flagrante, mais également dans de tout petits détails d’autres de ses réalisations comme, par exemple, le décolleté suggestif de Véra Clouzot nettoyant le sol dans Le Salaire de la Peur (1953). Le corps de la femme ainsi érotisé par le regard, celui du ou de la photographe, ou par celui du spectateur, de la spectatrice, est sans conteste l’un des thèmes secondaires récurrents du maître, comme une sorte de recherche esthétique de la frontière de la transgression, thème aujourd’hui largement dépassé, mais aussi de la possession perverse (ici Charles Dullin en vieux libidineux, là Laurent Terzieff en amateur d’art inquiétant), thème autrement plus contemporain, d’autant que la jalousie est également un personnage présent dans presque toutes ses œuvres, comme l’ombre de la mort dans un triangle maléfique (Les Diaboliques, 1955), jusqu’à devenir le thème central de son film inachevé, L’Enfer (1964, dont le scénario fut repris par Claude Chabrol en 1994). En poussant encore un pont plus loin, on peut aussi évoquer, sujet sulfureux pour l’époque, l’homosexualité féminine, l’attirance ressentie par Dora/Simone Renant pour Jenny/Suzy Delair, et, plus tard, le lien mystérieux qui unit Véra Clouzot à Simone Signoret (Les Diaboliques) et la fascination d’Elizabeth Wiener pour Dany Carrel (Le Prisonnière). Enfin, il y a chez Clouzot l’espoir de revanche du prolétaire, Yves Montand dans Le Salaire, Bernard Fresson dans La Prisonnière, Suzy Delair.

    Si l’on excepte la diction nasillarde et suraiguë des interprètes de l’époque, on devra admettre que Clouzot est systématiquement en avance de quelques décennies sur son époque, par son audace narratrice (également dans ses dialogues, dignes de Simonin ou d’Audiard, parfois, jusque dans les traits anar) et visuelle (sa maîtrise des ombres et du relief qui préfigure Melville), hélas snobée par Truffaut qui voyait en Hitchcock un précurseur, sans comprendre qu’un autre génie du suspense et du mal oeuvrait à quelques encâblures de la Nouvelle Vague. L’histoire raconte que Truffaut s’en excusera plus tard.

    Tout en étant daté, ce Quais des Orfèvres, film à tiroirs, beaucoup plus dense que ne le laisse penser l’intrigue prétexte (encore un McGuffin?), bien moins sombre aussi, n’a rien perdu de sa superbe, c’est un chef d’oeuvre intemporel, un classique parmi les classiques du cinéma mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    grand classique de Clouzot, ce film vaut essentiellement pour ses dialogues, ses interprêtes (blier et jouvet magnifiques) et son intrigue.
    Un excellent film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Indiscutablement un chef-d'oeuvre : Dialogues, lumière, photographie, mise en scène, jeu des acteurs, tout est remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 16 mai 2011
    Blier excellent comme d'habitude. J'ai découvert et beaucoup apprécié Louis Jouvet. Il y a de bonnes répliques. L'histoire est bien. Pourtant il manque un petit quelque chose pour un faire un très bon film. Peut-être que le film fait trop vieux. La façon de jouer semble démoder. Et on note quelques longueurs par moment. Les chansons de l'actrice devraient être moins longues. A découvrir pour les amateurs du vieux cinéma français.
    Teardrop
    Teardrop

    3 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 décembre 2012
    Un bon polar, qui démarre avec des personnages égoïstes et marqués par leur milieu, mais qui finissent par être attachants, car ce sont des êtres aimants, et aimés. La "happy end" est assez surprenante. Ce film a la particularité de laisser place à l'érotisme sous diverses formes (corps dansants au music hall, sexualité dans un couple, perversité du vieil homme assassiné, lesbianisme de l'un des personnages principaux...), ce qui est assez osé pour un film des années 40.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Clouzot c'est bien le "génie" qui doigtait les poupées barbie et giflait ses acteurs?
    Un sadique pervers ou je me trompe?
    Musomuse
    Musomuse

    4 abonnés 237 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 janvier 2021
    Des acteurs brillants, un réalisateur l'étant tout autant, un scénario pour lequel je ne cache pas ma sympathie mais pour lequel je ne donnerais pas mes plus grandes faveurs.
    Cool donc, un classique je suis bien content de l'avoir vue. Je n'ai pas trouvé grand chose à dire d'autre que c'est un film qui a beaucoup de choses à dire. Qu'il ne passe pas par quatre chemins.
    Honnêtement je préfère bien d'autres film à celui ci qui est un peu petit dans le fond comparé à d'autres ou Bernard Blier brille bien plus. Là c'est du divertissement un peu quotidien encore une fois. Je ne prétends pas que c'est décevant non plus. Simplement que c'était moderne pour son époque, seulement maintenant il y a bien d'autres choses.
    Tout de même c'est un bon film je n'irai pas lui retirer ça.
    Albert
    Albert

    3 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 7 octobre 2023
    aucun intérêt même si revoir cette vielle france avec bernard blier et ce langage soutenu font du bien.
    Ge0kok0
    Ge0kok0

    3 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 août 2020
    Une œuvre majeure de Clouzot tirée de l'inspiration littéraire de Steeman. Même en noir et blanc cette adaptation a fière allure et ne semble pas avoir prit une ride.
    Difficile de s'adapter à la conversation et les intonations des protagonistes de l'époque dans les premier acte mais l'adaptation est rapide.
    Un e d'après guère austère en plein mois de décembre ou fume le tabac à coup de canon.

    Une Enquête policière frôlant avec l'absurdité, brillamment menée, visant le trio de la même rue pour l'assassinât d'un homme riche et malsain.
    Certain tableau sont cocasses comme celui du "tapissage" et d'interrogatoires.

    Au final une Police a deux vitesses source de polémique et de crainte pouvant arranger une situation en fonction des envies pour garder les pieds propres.

    Un grand film Français plein d'audace incontournable.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2013
    Quel plaisir de voir et d'entendre Louis Jouvet, son style inimitable, sa diction, son humour. Dommage que cette oeuvre soit desservie par un son de mauvaise qualité rendant pénible l'audition de certaines scènes, ainsi que par une musique parfois trop présente et sans rapport avec l'intrigue. Reste cette ambiance, tellement agréable, et ces dialogues, comme disparus avec le temps.
    ldi-maria78
    ldi-maria78

    2 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2022
    Jenny (Suzy Delair) et Maurice (Bernard Blier) s’aiment à en mourir. Seulement, Maurice est un homme jaloux, violent et gêné à l’idée de voir son amante faire carrière dans le show biz. Très élégante, elle attire de riches hommes d’affaires comme ce Georges Brignon que l’on retrouve assassiné. Très clairement, Quai des Orfèvres voit son intrigue prendre son temps et s’installer définitivement lors du déclenchement de l’enquête menée par l’inspecteur Antoine joué par le grand Louis Jouvet qui crève l’écran au passage. Clouzot réussi à répartir les scènes à tous les protagonistes de l’affaire, nous permettant d’avoir un œil attentif sur leurs attitudes. Remarquons que le mensonge et la jalousie sont omniprésent durant toute l’affaire. De manière fort intéressante, des sujets sensibles à cette époque sont mis à l’écran par Clouzot, comme l’adoption d’enfants de couleurs ou encore l’homosexualité féminine, illustrée par le personnage de la photographe Dora Monnier ( Simone Renant). Des sujets qui sont restés intacts encore aujourd’hui car ils divisent. La maîtrise scénaristique et l’intrigue policière sont la marque de fabrique de Clouzot qui avec Quai des Orfèvres nous propose un mélodrame d’après guerre de qualité.
    regis L.
    regis L.

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2020
    Un des meilleurs films de Henri Georges Clouzot. Un film, qui malgré son âge, est très plaisant à regarder
    VERTIGO
    VERTIGO

    2 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2023
    Quel film comme on n'en fait plus depuis 70 ans.
    Le grand Jouvet certainement le meilleur comédien et acteur français de tous les temps.
    Bernard Blier aussi et Suzy Delair.
    Clouzot aussi (il y a à l'époque une bonne dizaine de réalisateurs français du même niveau). On pense à Hitchcock.
    Aujourd'hui c'est zéro en France comme en Europe et aux USA.
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