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iceman7582
40 abonnés
1 157 critiques
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3,0
Publiée le 23 janvier 2016
Un film sur la débauche de la jeunesse anglaise de la haute société. Débâcle, folie, foutoir, alcool, drogue, autant de mots qui décrivent l'ensemble de ce joyeux pamphlet contre cette jeunesse insouciante qui se fout de tout et tout le monde. Bien filmé et mis en scène, il manque pourtant d'un brin de profondeur des personnages et une touche de noirceur pour faire ressortir le côté mélodramatique omniprésent mais pas tout à fait assumé. Il reste cependant un bon divertissement qui se laisse regarder sans déplaisir.
Je craignais le pire et redoutais de tomber sur un teen movie de plus. Mais loin de la démagogie du cinéma pour jeunes, Lone Scherfig nous livre une charge implacable contre la jeunesse dorée britannique d'Oxford, celle qui se prend pour une élite, méprise les travailleurs et les femmes, mais dont certains de ses membres, grâce au réseau relationnel tissé à la faculté, se retrouveront dans les plus hautes instances. Ce portrait au vitriol de ces dandys égocentriques, ivres de la puissance que leur donne le fric de papa, met sans doute mal à l'aise tous ceux qui préfèrent voir évoluer de gentils et beaux jeunes gens et sont indifférents à la violence des rapports de classe. Certaines critiques illustrent bien ce malaise et ce refus d'une réalité cynique et brutale. Le cinéma de Lone Scherfig évoque celui de Haneke par de nombreux aspects. On remarque aussi trois beaux personnages de femmes, dont celui de la call girl, autrement plus digne que ses misérables jeunes clients. Voici un film à ne pas rater, qui, malheureusement, ne semble pas avoir connu un grand succès en salle.
Je suis allé voir ce film qui m'intriguait, m'attendant à moitié à un film post-adolescents comme on en voit beaucoup. Agréable surprise pour moi puisque le jeu des acteurs est très juste, je salue d'ailleurs la prestation de Max Irons. Le scénario est bien ficelé, la pression monte crescendo jusqu'à en devenir oppressante. Bref un film à voir sans hésiter (je précise: attention ne pas y emmener les enfants certaines scènes sont violentes ou explicites !!!!!!!!!!) En VO si possible !
Film sans aucun intérêt. Mal joué, scénario (si mince soit il) vu et revu. Manque cruellement de profondeur. Perte de temps assurée, même si vous êtes en possession de la carte illimitée.
Le film commence à devenir intéressant au moment où il se termine et c'est bien dommage car c'était vraiment bon, accrocheur. Là, nous avons une heure creuse, un peu ennuyeuse et qui n'apporte pas grand-chose de fort, de dramatique. C'est l'après qu'il aurait fallu nous montrer, pas l'avant qui ne plaît pas !!
Ce film m'a littéralement laissé bouche-bée, et je pense que c'était bien son but... Au début, on ne voit que des jeunes, beaux gosses, qui sont ensemble et qui veulent trouver de nouveaux membres à leur club, car ils doivent être 10... Cela paraît normal, enfin rien ne dérange, rien ne perturbe. Mais c'est la où ça part en l'air... La façon dont les garçons sont choisis, les bizutages, plus fous et sales les uns des autres... Puis tout le film continue le long de cette soirée, dans une auberge qui, il est vrai, semble complètement ridicule à côté d'eux, riches. On s'attend à des choses le long de cette soirée, mais on ne veut pas y croire, jusqu'au moment où ça arrive... On voit alors ces garçons comme des gosses de riches qui ne sont prêts qu'à payer les gens pour leur silence, des jeunes qui ont tout pour eux et qui méprisent les autres, car ils sont pauvres et minables... Mais ils auraient pu aller encore plus loin.. C'est du gentil encore... C'est à la fin qu'on se rend compte, que tout ça, n'a pas servi de leçon, qu'ils continueront, qui ne sont jamais assouvis de leurs envies... Ce genre de club dans les écoles existent bel et bien, et c'est la ou on se rend compte, que c'est fou, que certaines choses nous dépassent vraiment... Les acteurs, sinon, jouent très biens leurs rôles. Un très bon film qui nous permet d'ouvrir les yeux sur des faits réels.
Une satire sociale de l'élite et de ses excès et ou la citation " Selon que vous serez puissant ou misérable, - Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir" prend tout son sens.
On a beau être l’élite d’Oxford et appartenir au fameux Riot Club, cela n’empêche pas d’être un très vilain garnement ! Voilà en substance, le message de ce film pour le moins « bébête » aussi poussiéreux que conventionnel. Les différents personnages, tout bellâtres qu’ils soient, ne sont pas fouillés et les acteurs plutôt mal dirigés et s’agitent main dans la main dans une mauvaise caricature qui aurait demandé un soin certain et plus de profondeur psychologique. Là en gros ils sont méchants parce qu’ils sont riches… plus populiste tu meurs ! D’autant que cette approche, le comportement de l’élite dans un collège renommé anglais, a déjà été abordée à maintes reprises, notamment dans « Another Country » de Marek Kanievska en 1984. Là, le scénario possédait un vrai fond crédible, et la mise en scène était beaucoup plus sulfureuse et enlevée que dans ce machin à midinettes…
Pfff décevant... l'histoire paraissait pourtant attirante mais bon sang que c'est répétitif... voir ces jeunes sans arrêt dans la démesure, dans le party, dans la défonce... devient vite lassant et franchement j'ai trouvé que ce film manquait de profondeur et de scénario ! T'as vu vingt minutes pis t'as tout vu ! That's it...
Des personnages peu aboutis, des enjeux scénaristiques bien faibles pour le sujet, une caméra peu inspirée... Lone Scherfig, réalisatrice des très bons "Un jour" et "Une éducation" nous avait habitué à mieux. La seconde partie de "The Riot Club", un huit clos sans surprise mais gentiment efficace s'apprécie finalement comme une simple série B, loin de son standing initial.
Les personnages sont attirants par leurs intentions, leur vitalité et leur envie de faire la fête. Le concept de "confrérie élitiste "est séduisante. Pourtant le film tourne en rond pendant la première partie mais se rattrape en deuxième. Plus accrocheur, plus assumé, the riot club est interessant vers la fin; sans pour autant valoir le détour. Une sorte de very bad trip version drame anglais qui nous laisse perplexe sur le style voulu du film. Car trop sérieux pour une comédie, trop loufoque et festif pour un drame et pas assez contestataire pour etre moraliste. Décidément, The riot club est à la fois interessant dans les faits mais ennuyeux par son manque de style.
Porté par un excellent casting composé de beaux gosses, ce film détonne par son sujet sulfureux. Souvent pénible à suivre, ce film nous horripile à la vue de ces jeunes bourgeois qui se pensent tout permis grâce à leur argent. Violence, viol, manipulation, acharnement rien n'est épargné au spectateur et c'est bien souvent dérangeant... Toutefois, que souhaite nous démontrer le cinéaste? Veut il dénoncer ou faire fantasmer cette vie d'excès? À ne jamais choisir, le réalisateur se rate et au final on ne sait quoi penser de cette oeuvre dérangeante et probablement ratée.
Lone Scherfig nous avait enivré avec "Une Education" et déçue avec "Un Jour". Il était donc intéressant de savoir de quel film tiendrait "The Riot Club". Le verdict est : un peu des deux. On retrouve une réalisation très soignée, une belle photographie, une direction artistique hors-pair et des bons acteurs. Pour l'histoire, on en sort pas aussi bouleverser que pour "Une Education" car elle reste très traditionnelle : un petit nouveau qui vient d'une famille un peu plus modeste que les autres, bien élevé, qui a des valeurs et qui est embarqué dans un club "secret" pour lui permettre d'avoir une belle carrière professionnelle. Mais l'une de leurs soirées tourne mal... Bref, on a déjà vu de trop nombreuses fois ce genre de situations et on finit par se lasser. Heureusement que la fin relève un peu le niveau en nous montrant une réalité difficile à accepter. Un film qui ne restera dans les mémoires que par sa très belle affiche.