Avis : The Salvation - Page 5

Mauvais film qui s'annonçait pourtant très intéressant dès le départ (et dès la bande-annonce mais finalement la seule chose positive restera la musique de cette dite bande-annonce). Eva Green inutile dans ce rôle, il aurait mieux valu le confier à quelqu'un de pas connu. Eric Cantona, totalement superflu, avec quoi, trois lignes de dialogues ? Je sais qu'on ne juge pas un comédien à ses lignes de texte puisque les silences font parties du jeu d'acteur mais il n'apporte absolument rien à l'histoire. Ensuite, concernant les effets visuels, il m'a semblé que l'impact de balle sur la tête du petit garçon avait été rajouté en image de synthèse car la blessure (pas du tout réaliste, même le sang n'est pas crédible, que ce soit dans ses coulures et ses couleurs et ce sur tous les comédiens) semble se déplacer pour suivre les mouvements de la tête quand le corps est déplacé. J'ai noté la même chose lorsque le personnage de Delarue est touché dans le dos.

Mais la palme d'or des plus mauvais effets spéciaux revient aux incendies, dont presque toutes les flammes ont été faites par ordinateur. C'est tellement grotesque qu'on dirait des cinématiques de jeux vidéos PS3. Si c'est pour éviter de faire de la pollution lors du tournage, je remercie l'idée, mais si c'est simplement pour faire des économies, ben c'est raté.

Et côté faux raccords, à la fin du film, alors que la caméra remonte, on découvre plein de pylônes alloués aux puits de forage du pétrole alors qu'il n'y en avait aucun dans tous les précédents plans larges. Ces pylônes sont aussi en images de synthèses toutes laides et ridicules.

La bande originale : moyenne. Ca m'a vaguement rappelé le jeu vidéo LucasArts "FullThrottle" mais je préfère celle de ce jeu.

Le film détient quelque chose d'irrémédiablement cheap, un ensemble kitsch qui sonne faux à chaque plan. Un bon casting n'a jamais sauvé un mauvais scénario, et "The Salvation" ne raconte rien de neuf.

Pour une analyse détaillée du film:

Un bon western classique, bien fait pour un western moderne

une petite pépite de western danois , whaou, que c'est beau , bien joué , bien rythmé, superbe photo, bien réalisé , que du bon , foncez vous ne serez pas déçu

Un western danois dans le pure respect des codes du genre qui ne réussi pas toujours à les transcendés. Les inspirations au cinéma spaghetti de John Ford et Sergio Leone sont très bien illustrés à travers une splendide photographie et des décors à couper le souffle. Porté par l'excellent Mads Mikkelsen, l'intrigue nous plonge au cœur d'une Amérique sanglante, corrompue et lâche, dans laquelle un fermier se lance dans une quête vengeresse pour éliminer les deux hors-la-lois responsable de son malheur, impeccablement joués par Jeffrey Dean Morgan et Eric Cantona. Ce western ne révolutionne pas le genre mais il est fait avec passion. La mise en scène très stylisée et soignée offre par moment de belles séquences spectaculaires. Cet hommage qui manque d'audace est une série B efficace qui mérite son visionnage.

Acteurs exceptionnels, montage efficace, images sublimes, histoire et progression parfaites. Que demander de plus ?

The Salvation est un western à la facture délibérément classique. Ne pas attendre un détournement quelconque du genre : le scénario est limpide, sans surprises majeures, dominé par la violence (esprit de Peckinpah, es-tu là ?) et la soif de vengeance. Oeil pour oeil, on peut dire ça. On y tue sans états d'âme parce que c'est la coutume et que la justice est immanente à défaut d'autre chose. La photo est réellement splendide, une beauté légèrement trop stylisée, ou comment l'harmonie de la nature est troublée par la sauvagerie des hommes. Les personnages sont un peu à l'étroit dans leurs costumes, ils auraient mérité un développement supplémentaire et les (bons) interprètes en restent figés dans un jeu monocorde. Avec Mikkelsen, Cantona, Green et d'excellents seconds rôles, on pouvait espérer mieux pour eux. Ceci posé, pas un moment d'ennui dans cet affrontement perpétuel où les bons, les brutes et les truands usent des mêmes méthodes, expéditives, pour, hum, s'exprimer.

Du classique (un peu trop ?) dans la ligne scénaristique (un homme seul - rapidement - qui se venge, cherchant sa "salvation" personnelle, son salut, et qui paiera le prix fort, au cours de cette quête), mais beaucoup moins dans le traitement esthétique, notamment coloriste (à distinguer : la séquence nocturne du voyage en stage coach, de toute beauté et étrangeté). C'est Mads Mikkelsen ("Jon", l'ancien soldat danois) qui fait le spectacle, et fort bien, concentré et charismatique en diable ! Dans le reste du casting, très international, brillent aussi Jeffrey Dean Morgan ("Delarue", le très méchant), Jonathan Pryce (un entrepreneur de pompes funèbres et édile très corrompu) et notre Eva Green nationale ("Madelaine", la "Princesse"), dans un rôle étonnant. Entre autres, car la distribution est soignée. Mais Eric Cantona, en "Corse" aux 3 répliques, convainc beaucoup moins, qui fait la gueule en permanence. Plus personnel qu'il n'y semble ce western signé par un des Danois du Dogme95, Kristian Levring - à filmo réduite (et tourné en RSA - aux paysages s'accommodant parfaitement de la dimension mythique voulue par le cinéaste).

Un très bon film . Un très bon western avec Mads Mikkelsen , Eva Green et Éric Cantona. Un très bon casting.

Tout était réuni pour faire un grand western de beaux et grandioses paysages des acteurs au top avec un grand Mads Mikkelsen , même muette Eva Green est toujours aussi belle , une histoire serte violente mais qui tient ses promesses bref j'ai vu du beau cinéma un grand film à consommer sans modération

Boooooom de la violence, de la morale, Mads Mikkelsen toujours aussi bon! Avec toutes les daubes que j'ai vu ces jours ci celui là fait du bien!!!!
Du bon cinéma tout simplement, film indépendant et très bien réalisé, de belles images et de l'héroïsme, que demander de plus!
Ah oui, arretez de faire la comparaison avec Tarrantino, à part le far west rien à voir

Courrez y!

Un casting surprenant et atypique au service d'un western à l'allure assez classique (une simple histoire de vengeance) mais aux personnages intéressants et profonds. The Salvation se laisse regarder sans encombre, avec un Mads Mikkelsen très sobre mais crédible en chef de famille assoiffé de revanche.

Un superbe western digne de Sergio Leone. Même si la fin ne ménage guère de surprise, le chemin qui y mène tient toutes ses promesses. Une balade glauque et violente dans l'ouest américain.

Est-ce que le salut ultime du western viendra des pays nordiques ? On n'ira peut-être pas jusque-là mais force est de constater que ce danois de Kristian Levring nous en a livré un dans la plus belle tradition du genre avec "The Salvation" !

Bien sûr, le film ne brille pas par l'originalité de son intrigue -une histoire de double vengeance entre un homme qui n'a plus rien à perdre et le chef d'une bande de malfrats avec comme arbitre les habitants apeurés d'une petite ville- mais la conduite du récit s'avère extrêmement habile, l'enrichissant dans sa progression de ramifications certes esquissées mais passionnantes (la corruption, le boum pétrolier en approche, les traumas des massacres d'indiens, etc) qui lui permettent de dépasser son apparente ossature archétypale.

Ensuite, il y a ce casting internationale et incroyable de "gueules"imposant (et même iconisant carrément) leurs personnages par leur seule présence à l'écran : Mads Mikkelsen, bien évidemment, qui explose les limites de l'idée qu'on pouvait avoir de la notion de charisme, son adversaire Jeffrey Dean Morgan toujours aussi imposant, Eva Green mutique mais tout simplement ensorcelante et tous ces autres seconds rôles (la curiosité Eric Cantona, Jonathan Pryce & co) qui collent à la rétine dès leurs premières apparitions pour mieux apporter de la consistance autant à leurs rôles qu'à cette intrigue un peu trop spécifique au genre.

Enfin et surtout, "The Salvation" est juste un bonheur pour les yeux ! Renouant avec l'aspect formaliste (parfois oublié) du western, chaque plan de Kristrian Levring est sublimé par la photographie démentielle de Jens Schlosser (ce travail sur le contraste des couleurs, mazette !). On reste quasiment en permanence subjugué par cette direction artistique et l'inventivité formelle de certaines scènes qui parviennent à conférer une indéniable dimension supplémentaire qu'il manquait peut-être à cette quête de vengeance sanglante sur le papier. N'oublions pas aussi de mentionner l'excellente partition musicale de Kasper Winding, apportant incontestablement sa pierre à l'édifice de l'atmosphère si réussie du film.

En définitive, "The Salvation" ne révolutionnera sans doute pas le western mais il pourrait en devenir un de ses plus éminents représentants contemporains grâce à son efficacité et à son ambition visuelle de toute beauté.

Kristian Levring signe un western remarqué au festival de Cannes 2014. L’histoire parle de vengeance comme dans la plupart des westerns. On a donc pas un scénario qui sort du lot devant nous. Pourtant, The Salvation est absolument captivant grâce à une photographie sublime. Celle-ci enjolive les paysages et rend les traits des personnages encore plus émouvants. Eva Green, qui n’a pas eu à apprendre son texte avant le tournage car son personnage est muet, n’en reste pas moins prenante. Décidemment l’actrice française nous dévoile une personnalité de plus en plus envoûtante au fil des films. Eric Cantona étonnait sur l’affiche, finalement dans le montage, il apparaît être un second rôle tout ce qu’il y a de plus normal, sans en faire trop. Mais c’est Mads Mikkelsen qui touche le plus. Non par ses mots, mais par ses actes et ses expressions de visage à la fois innocent et pourtant déterminé. The Salavation est un western rythmé et violent qui tient surtout grâce à une image et un casting de qualité. On reprochera cependant à Kristian Levring d’avoir quelque peu abusé des travellings qui font parfois perdre le fil de l’intrigue au profit de la mise en scène.
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