Avis : Le rôle de ma vie - Page 4

Etant fan de Zach Braff, j'attendais beaucoup de se film, et je n'ai pas été déçu. J'ai eu la chance de mettre un peu pour le film via kickstarter et franchement sa a dépassé mon attente.

De Zach Braff, j'avais uniquement vu « Garden State », dont je garde encore aujourd'hui un souvenir ému. Hélas, il n'en sera pas de même avec ce « Rôle de ma vie » où l'acteur-réalisateur ne se renouvelle pas beaucoup (euphémisme). Alors c'est vrai qu'il est sympa l'ami Zach, qu'il a un côté éternel ado qui nous parle, que son petit univers, mélange de préoccupation familiale et de science-fiction a aussi quelque chose de touchant, mais bon... J'ai eu très souvent l'impression qu'à force de se rêver en magicien du cinéma, Braff a perdu pas mal de recul sur lui-même, son propos s'approchant souvent d'une philosophie de comptoir, tandis que ses dialogues, faussement spirituels, sont en définitive assez pauvres tout comme les gags, tombant à plat une fois sur deux. Bon, on a quand même droit à quelques bons moments, la présence de la radieuse Kate Hudson et d'un ou deux seconds rôles faisant un peu mieux passer la pilule, mais il serait peut-être temps que Zach Braff s'intéresse à autre chose qu'à lui-même, surtout lorsqu'il le fait avec nettement moins d'habileté qu'il ne l'imagine. Et puis, franchement, spoiler: cet éloge lourdaud de la famille en conclusion
, on s'en serait largement passé.

Zach Braff avait marqué les esprits avec Garden State. Il semble avoir acquis une certaine maturité et livre un film de la même teneur, quête identitaire, transmission, filiation. La cible de la vingtaine passe logiquement à la trentaine, simple, poétique et touchant même si trop gentillet par moments.

Le rôle de ma vie (Wish I was here en VO) est le deuxième film de Zach Braff, 9 ans après Garden State, film que j'avais vu au cinéma mais que je n'ai pas revu depuis et qui m'avait laissé un joli souvenir avec la présence de Natalie Portman.

Sélectionné au festival de Sundance, ce film dresse le portrait d'une famille un peu bancale mais soudée. Le père, Aidan Bloom (Zach Braff) est un acteur au chômage ; la mère Sarah (Kate Hudson) supporte financièrement le foyer grâce à un boulot loin d'être passionnant ; les deux enfants, Grace & Tucker, sont scolarisés dans une école judaïque, les frais étant payés par leur grand-père Saul (Mandy Patinkin - le Saul de la série Homeland)
Leur fragile équilibre va devenir bancal quand Saul découvre qu'il a un cancer.

Ce film ressemble à sa précédente réalisation, avec des années en plus au compteur : autant Garden State était centré autour d'un jeune adulte, Wish I was here traite du cocon familial, des relations père/fils, entre frères, avec ses enfants qui grandissent.

J'ai rarement vu Kate Hudson être aussi juste (notamment dans la scène face à Mandy Patinkin).
La fille est jouée par Joey King une enfant star des séries télé et au cinéma à la manière des sœurs Fanning. Elle est très juste.

Zach Braff a financé le film grâce à ses propres fonds et au crowdfunding ce qui lui a permis de rester maître du montage final. Il a un ton propre à lui, avec ses fantaisies (voir les scènes en super héros), un univers un peu barré et poétique. J'espère qu'on ne devra pas encore attendre une décennie pour voir son prochain film.

Cette comédie dramatique un poil mélancolique ne m aura pas du tout plus bien au contraire je n'a i pas adhérer à cette histoire sans intérêt mal mis en scène et dont l ennui se fait vite ressentir on se demande même qu elle est le fond réel de l histoire ou veut on aller ?? Dans tous les cas je n ai pas du tout aimer cette pseudo remise en cause rêverie de gosse immaturité.... pas pour moi

Désolé de nager à contre courant .... ça ne m'a pas accroché !! Pourtant on y était presque. Mais est ce la langue ? Les dialogues tombent à l'eau, le scénario, même si on comprend assez bien où on va rapidement, est bien maigre... En fait pas beaucoup de positif.... Images qui bougent trop, des scènes farfelues, des acteurs qui font ce qu'ils peuvent notamment le 1er puisque réalisateur Zach Braff (Aidan) et la belle Kate Hudson (Sarah)...**

Réalisateur pour la seconde fois, Zack Braff passe aisément de l'humour (façon "Bad trip") à l'émotion avec une dextérité sans pareil à travers une reconstruction familiale de toute évidence nécessaire. Ce style si plaisant façon "Little miss sunshine" fonctionne avec de bons dialogues et une impeccable direction de comédiens. C'est bien le cas ici. Les mômes sont fort attachant, le grand-père (Mandy Patinkin), exceptionnel. Petit problème de casting pour l'acteur principal qui se trouve être aussi le réalisateur. Il aurait pu céder sa place à quelqu'un comme Steve Carrell pour un duo encore plus percutant avec la rayonnante Kate Hudson...

un film de petits bonheurs, appuyé par des dialogues intéressants, mais pas brillants, par des acteurs sympathiques et une histoire de famille où le père bat la mesure, (le grand père est malade) sur un rythme gentil dans des décors superbes de Los Angeles......Le film au fil de sa durée, nous rapproche des personnages, jusqu'à sentir tendresse et empathie pour cette famille, un peu originale mais qui ne manque pas de convictions en tout genre....C'est du cinéma américain, qui se démarque fortement des comédies traditionnelles, plus intime, plus philosophique, plus indépendant.....On passe un bon moment, pas inoubliable ni captivant certes, mais qui offre une certaine tendresse......A vous de voir................

Film vraiment tendre, drôle et touchant, servi par un casting de qualité, "le rôle de ma vie" est une réussite dans le style comédie douce amère. La vie de cette petite famille de Los Angeles est touchante d'humanité...Merci Mr Braff!

Retrouver Zach Braff dix ans après l'inoubliable Garden State, c'est l'assurance de redécouvrir un cinéma acidulé, drôlement décalé, très musical et même poétique et intelligent. Eh bien oui, dans Wish I Was Here (le vrai titre du film !) on retrouve tous ces ingrédients qui font de ce nouveau film de Zach Braff un petit bijou de cinéma. Une nouvelle fois le réalisateur s'offre le rôle principal, qu'il incarne à la perfection. Il a su également s'entourer de très bons acteurs : Kate Hudson, très crédible, et Josh Gad, drôle et émouvant. Il a su aussi enrôler deux enfants-acteurs excellents, ce qui est rare. Tous ces interprètes sont bons, parce que leurs personnages sont remarquablement écrits, bien dirigés, et adhèrent pleinement au projet de l'acteur-réalisateur. Dans un cadre californien sublime, Zach Braff met en scène des petites séquences d'une vie familiale chaotique qui bascule quand le patriarche se retrouve en fin de vie. Les intérêts dramatiques sont peu importants mais chaque séquence est tellement soignée, avec un humour subtil et des scènes complètements décalées, sublimes et poétiques, que l'émotion arrive à monter crescendo dans le final. Et bien sûr pour enjoliver le tout, une sublime bande originale qui pioche dans le meilleur du répertoire musical américain indépendant.

Un film doux avec des acteurs attachants. Une histoire touchante, une réalisation parfaite. Tout y est, à voir.

Héros de la série Scrubs, Zach Braff a surpris beaucoup de monde en sortant en 2004 son premier film en tant que réalisateur Garden State. Un long métrage semi autobiographique qui avait séduit les festivaliers de Sundance avant de conquérir le cœur de nombreux spectateurs. Dix ans plus tard, Zach Braff retente le même hold up en présentant à nouveau il y a quelques moi à Sundance son second film Le Rôle De Ma Vie qui sort maintenant en France.Aidan a toujours rêvé de devenir acteur mais tout ce qu'il a décroché jusque là est un rôle dans une pub. Lorsque son père lui apprend qu'il est atteint d'un grave cancer, le jeune homme va devoir reprendre sa vie en main pour le bien de son couple et de ses enfants.En se fiant uniquement à la série Scrubs qui en a fait une star, on pourrait penser que Zach Braff est plutôt du genre boute-en-train. Cependant ses deux longs métrages Garden State et Le Rôle De Ma Vie dévoilent un acteur finalement plus sérieux qu'il y parait. Ses deux films en parti autobiographique mélangent des scènes amusantes à d'autres réellement touchantes voir ici carrément déprimantes.Au premier abord, Le Rôle De Ma Vie semble être une comédie plus drôle que ce que pouvait laisser croire la bande annonce. Le personnage qu'incarne Zach Braff est un père de famille à la cool qui semble tout prendre à la légère. On s'amusera de la façon dont il s'occupe de ses enfants ou passe une audition. Cependant ce passage ne sera que de courte durée puisqu'il apprendra très vite une série de mauvaises nouvelles qui vont donner au film une toute autre tournure.Il y a la maladie de son père, le fait de ne plus pouvoir payer l'école privée de ses enfants, son couple qui bât de l'aile et les difficultés à réussir ses auditions. Poussé par son entourage, Aidan doit absolument changer de vie. Tous ses problèmes feront probablement écho avec ceux que peuvent traverser les spectateurs qui iront voir ce film. Du coup par moment les réflexions du personnage nous font carrément décrocher pour penser à ce qui nous préoccupent nous aussi dans la vie.Malgré son coté très déprimant, il reste quand même beaucoup de scènes sympathiques dans ce film qui rate quand même sa vocation de Feel Good Movie. On peut craindre un moment que le film parle un peu trop de la religion Juive comme ce fût le cas dans Apprenti Gigolo de John Torturro mais Zach Braff arrive à s'en moquer afin de ne pas perdre un public non initié. De tous le film, on retiendra surtout les scènes oniriques de science fiction qui donnerait certainement un film intéressant et quelques scènes vraiment amusantes. Nous sommes tout de même plus dans le registre d'une comédie très dramatique.Comme pour son précédent film Zach Braff s'est encore bien entouré. Il se fait bien plaisir en choisissant la trop rare Kate Hudson comme épouse. L'actrice à plusieurs occasions ici de nous rappeler à quelle point elle est toujours aussi belle et talentueuse. On reconnaîtra sa fille jouée par Joey King vue récemment dans Conjuring. Le rôle du père est tenu par Mandy Patinkin vu dans Homeland et le frère geek est interprété par Josh Gad (Love Et Autres Drogues) Il n'oublie pas les amis en offrant un petit rôle à Donald Faison, son ancien comparse de Scrubs ainsi qu'à Jim Parsons déjà à l'affiche de Garden State. Seul déception, la sexy Ashley Greene (Twilight) n'a ici qu'un rôle très anecdotique qui ne méritait pas de voir son nom sur l'affiche.Au lieu de nous permettre de nous évader, le second film de Zach Braff nous fait au contraire plonger dans nos propres problèmes. Le chômage ou les boulots pourris et surtout la peur de perdre ses parents. Tout cela fait de Le Rôle De Ma Vie un Anti-Feel Good Movie dont on sort bien déprimé. Si Zach Braff montre ici qu'il a su devenir un auteur plus mature, l'histoire de cet acteur raté nous en dit long sur son état d'esprit actuel alors que sa carrière n'a pas encore vraiment rebondit depuis l'arrêt de Scrubs.

On se souvient encore avec ravissement de la candeur et de l’originalité de « Garden State ». Zach Braff pour son premier film avait alors réalisé un véritable petit bijou. L’attente d’un second film (au sens propre comme au figuré) était fiévreuse. Il aura fallu 10 ans… 10 années écoulées où le réalisateur a perdu en fraicheur. On ressent dans le scénario toutes les désillusions d’une carrière en dent de scie, mais aussi les aléas de la vie de famille… une compilation de vie exprimée… Du classique, presque du banal… Sentiments et ressentiments trop condensés sans doute, ce qui fait que la première demi-heure est presque insupportable. On retrouve heureusement par la suite quelques moments de grâce et cette indéniable foi que voue Braff à un optimisme sans faille et, disons-le communicatif. Mais les baisses d’intensités finissent par lasser et l’on se surprend à attendre au plus vite un dénouement (hyper convenu et prévisible) avec une certaine impatience. C’est la dure loi du « second film » (il en va de même pour les livres), les réalisateurs forts de leur première expérience veulent se surpasser et épater, mais finalement en font trop. Ce film, pour Braff, n’est assurément pas le film de sa vie.

"Le rôele de ma vie" est un trop plein de larmes, de messages d'espoir, et n'a que d'original ces quelques costumes déjantés pseudo geek. Trop sympathique et ennuyeux.

Une comédie mélodramatique à la fois intéressante et ennuyeuse.J'ai bien aimé le propos, c'est émouvant, touchant, drôle mais je me suis vraiment ennuyée pratiquement tout le long.