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    Désirs humains
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    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2015
    Le thème sous-jacent selon lequel une femme volage devrait en même temps être manipulatrice et méchante est un peu agaçant (mais bon ,c'est du Zola). Lang s'est considérablement éloigné du roman (et aussi de Renoir) en transformant considérablement le personnage joué par Glenn Ford, il devient un homme normal dont le destin peut basculer à chaque moment, ce qui rend le film plus fort. Les plans de chemins de fer sont somptueux, l'action est mené tambour battant, on est scotché, aucun temps mort, l'interprétation est magistrale, Gloria Grahame est fabuleuse, (on remarquera au passage l'obsession de Lang pour les poitrines provocantes.)
    chrischambers86
    chrischambers86

    11 968 abonnés 12 157 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2019
    Un remake rèussi de "La bête humaine" de Jean Renoir, tous deux inspirès de l'oeuvre cèlèbre de Zola. "La bête humaine (1938) et "Human Desire" (1954) partagent avec le roman la maîtrise d'une passionnante description de la vie du rail! Fritz Lang insiste sur l'aspect technique du mètier, ses plans fascinants de rails littèralement avalès par la vitesse du train! Les explosions de jalousie du mari, incarnè par l'excellent Broderick Crawford, ont une telle vigueur que c'est l'amant, jouè par Glenn Ford, qui apparaît en comparaison « fade » . Ce remake doit beaucoup aux acteurs (Gloria Grahame est une garce mal marièe inoubliable) et à la fine psychologie de Lang qui permet de hisser ce "Human Desire" très au-dessus de la production courante de l'èpoque! Quand le train du destin est lancè, impossible de le stopper surtout avec le rèalisateur de "M" aux manettes...
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mars 2012
    Après avoir connu l’un de ses plus grands succès avec Règlements de comptes, Fritz Lang retrouve les comédiens Gloria Grahame et Glenn Ford pour le compte de la Columbia en réalisant le remake du film de Jean Renoir, La Bête humaine. Après La Rue rouge en 1945, c’est la deuxième fois que le cinéaste allemand s’inspire d’une œuvre du metteur en scène français. Plus qu’une nouvelle adaptation du roman d’Emile Zola, nous sommes bel et bien en présence d’un remake reprenant les principaux évènements de l’œuvre de Jean Renoir. Après 8 versions du scénario et des problèmes rencontrés avec la censure, Désirs humains connaîtra un échec retentissant dans les salles et précipitera la fin de la carrière américaine de Fritz Lang. Si Désirs humains apparaît aujourd’hui comme une œuvre mineure du cinéaste, il n’en demeure pas moins que le film demeure exemplaire sur bien des points et intègre parfaitement la logique d’une filmographie souvent centrée sur la folie et le meurtre, la culpabilité et la vengeance. D’une réussite plastique et technique irréprochable, Désirs humains ne pèche que par la prestation monotone de Glenn Ford qui s’efface complètement (le code Hays semble avoir édulcoré l'intérêt du personnage) devant sa partenaire Gloria Grahame, fascinante et envoutante. Aujourd’hui, Désirs humains est souvent oublié dans la filmographie du réalisateur de Metropolis. Pourtant, le film s’impose comme un film noir implacable et diaboliquement orchestré, où le sexe et la violence (chaque être humain s’apparente à une bête sauvage au aguets) s’entremêlent jusqu’à l’issue pour le moins inattendue...et presque décevante.
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2015
    Alors que le film de Renoir était plutôt fidèle au roman de Zola ("La Bête humaine") dans la caractérisation des personnages, Fritz Lang laisse de côté l'aspect pulsionnel et atténue aussi la dimension passionnelle pour se placer sur un plan moral. Les sentiments sont d'ailleurs moins vus dans leur pureté (échec de l'histoire d'amour entre Jeff et Vera) que comme un habile moyen de manipulation, puisque la prétendue victime de la situation devient finalement le chef d'orchestre de cette histoire qui interroge la légitimité du crime avec une perversité aussi jouissive que diabolique. Oublier le drame psychologique de Renoir pour pencher vers le film noir à l'esthétique proche de l’expressionnisme allemand, c'est le projet très personnel de Lang, qui fait une fois de plus une utilisation magistrale du noir et blanc en rendant inquiétantes les multiples projections d'ombre sur les murs, signe d'une menace perpétuelle et angoissante, renforcée dans une scène sublime où le couple Buckley croise Jeff sur le quai d'une gare envahie par un mélange de vapeur et de brume. "Human Desire", grand film sur la jalousie et la domination, se suffirait à la rigueur comme geste de pure mise en scène.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juillet 2010
    Un Fritz Lang de moyenne qualité. Tout d'abord, je dois dire que je suis loin d'être un très grand fan de "La Bête humaine" de Jean Renoir, dont "Désirs humains" s'inspire visiblement, mais la version de Renoir est de loin au-dessus de celle-ci, en partie parce que Gleen Ford n'arrive à dégager autant d'intensité que Jean Gabin. L'interprétation du couple Broderick Crawford-Gloria Grahame est assez convaincante bien que parfois celle-ci manque aussi parfois d'intensité en particulier dans les scènes de ménage. Fritz Lang a quand même réussi à arriver à un résultat correct en filmant remarquablement bien certaines séquences surtout celles se passant sur les rails. Bon sans plus.
    mistermyster
    mistermyster

    34 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2013
    Une femme manipulatrice, des hommes faibles, sans honneur, la vie simple d'un trio amoureux qui ne bouscule pas le genre, qui se laisse regarder sans un intérêt majeur, car il manque un peu de tension, de nervosité, on passe à travers, comme lorsque l'on regarde le paysage d'un train à grande vitesse...on se laisse prendre au jeu et on oublie aussi vite. Ce n'est pas le meilleur des films noirs, pourtant sa distribution, étaient prometteuse avec des spécialistes du genre, et un grand réalisateur que l'on a connu plus inspiré.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 178 abonnés 7 231 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 décembre 2008
    Fritz Lang adapte ici un des romans d’Emile Zola (déjà adapté par Jean Renoir avec La Bête Humaine - 1938). Son film s’ouvre avec de magnifiques plans d’extérieurs, pris depuis un train, où l’on voit les rails jusqu’à l’infini, se suivre, se croiser, les cheminots qui s’activent, ces séquences durent plusieurs minutes et collent parfaitement à l’ambiance du film.
    Quant aux interprétations, elles sont tout bonnement excellentes, que ce soit Glenn Ford ou Gloria Grahame ou encore Broderick Crawford, la mise en scène et le scénario captivent et nous dévoilent les zones d’ombre de ses personnages.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    94 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 juillet 2012
    Encore un mal aimé de Fritz Lang, et certainement parce qu'il ne fait pas partie des classiques homologués comme M le maudit ou Metropolis, ni même des films plus discrets dont sont adorateurs les grands admirateurs de Lang, comme Le Secret derrière la porte ou Règlement de comptes.
    Et pourtant, Désirs humains est l'un de ses plus beaux films, l'un des plus forts et des plus terribles.
    Une nouvelle fois, Fritz Lang suit les traces du grand maître français Jean Renoir, neuf ans après avoir réalisé La Rue rouge, remake de La Chienne de Renoir (1931). Il s'agit d'une autre adaptation de La Bête humaine de Zola, avec Gloria Grahame dans le rôle de Séverine Roubaud (ou l'équivalent) et Glenn Ford en Jacques Lantier. Désirs humains marquent leurs retrouvailles après l'excellent Règlement de comptes, dont le ton est presque similaire : jeu de séduction ambigu entre les deux personnages, désir de vengeance trouble chez Gloria Grahame... Son personnage apparaît d'abord comme une femme fatale (aucun doute là-dessus, Lang est suffisamment clair), mais ni méchante, ni cruelle. Cependant, sa haine montante la rend de plus en plus terrifiante. Quand elle se révèle pleinement telle qu'elle est, elle ne parvient tout de même pas à inspirer de l'aversion pour son personnage, qui a toujours feint la fragilité et la faiblesse; C'est toujours la thématique d'une culpabilité trouble qui se dégage du film, et le spectateur a même de l'empathie pour le "méchant", qui est plus bête qu'autre chose (le terme de bête convient parfaitement à la situation comme le suggère les différents titres). Pour le rôle pathétique du mari, Broderick Crawford convient parfaitement : il a tout à fait la tête de l'emploi.
    La thèse naturaliste de Zola est remplacée par le traumatisme de la guerre, qui fait qu'il serait "facile de tuer un homme", mais apparemment il est plus facile de le dire que d'accomplir l'acte.
    On retrouve l'influence de Renoir dans certaines scènes, notamment la balade nocturne dans la gare, qui se transforme en scène de thriller (partie de cache-cache avec le vigile).
    Par ailleurs, le film montre plus qu'un autre le génie technique de Lang, dans les scènes de trains. Et on retrouve sa patte dans la situation désespérée où les personnages cherchent par tous les moyens de s'en sortir, mais les événements s'enchaînent à toute vitesse vers une issue inéluctable, comme un train qui file sans s'arrêter.
    Nelly M.
    Nelly M.

    81 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 avril 2008
    Encore un excellent Fritz Lang des années hollywoodiennes. Loin de "La Louison" française et également des "gueules noires" qui vivaient dessus. Davantage la peinture d'un microcosme du rail américain, à peine quelques fumées gris clair, ils sont physiquement plus peinards, les machinistes au boulot, bien qu'accrochés nuit et jour à leur fonction par ce dédale de rails et de wagons au ras de leur home. Vicki Buckley (Gloria Grahame) incarne la dépendance féminine des années cinquante, quand même forcée au pire par son vieux mari au départ, puis la lettre la fait piétiner (ton doucereux, rouge à lèvres des séductrices à deux balles...), le spectateur compatit à moitié. Tout tourne autour du libre arbitre masculin dans la complicité du couple, la frayeur à risquer une épouse beaucoup plus jeune que soi (adorable petite en larmes). Scènes délicieuses dans la maison, la cuisine encore, l'obsession de Fritz Lang ! Une version inspirée seulement de Zola, très plus percutante en 2008 sur le plan sociologique !
    Nico2
    Nico2

    78 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2007
    Ce remake de La Bête humaine de jean Renoir n'a pas grand chose à voir avec le roman d'Emile Zola, par contre on y retrouve les thèmes fétiches de Lang à savoir la folie et le meurtre. Jeff, le héros, interprété par l'excellent Glenn Ford, va se retrouver pris dans un dilemne et jouer à un jeu dangereux où le mensonge est omniprésent. C'est très bien joué, quant à la réalisation de Fritz Lang, elle est une nouvelle fois d'une très grande efficacité, et il aime berner son spectateur comme Vicki, la femme fatale du film aux airs faussement innocents, s'amuse à manipuler le pauvre Jeff. A voir absolument.
    fritzlang1971
    fritzlang1971

    23 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 mai 2012
    Ce drame de Fritz Lang (1954) est une pure merveille. Un film que j'adore.
    De retour au pays après plus de trois ans passé sous les drapeaux, Jeff reprend son travail de cheminot. Il rencontre Vicky, l'épouse d'un de ses collègues, qui le séduit dans le but de l'aider à se débarrasser de son mari Carl.
    Un film noir majeur de Fritz Lang qui bénéficie de l'interprétation magistrale de Glenn Ford, Gloria Grahame en plante vénéneuse est sublime et Broderick Crawford est impressionnant. Un film peu connu du grand maître qui est pourtant un chef-d'oeuvre.
    Maqroll
    Maqroll

    132 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 juillet 2011
    Remake de La Bête humaine, Désirs humains, malgré la réalisation du grand Fritz Lang a perdu en s’américanisant la majeure partie de sa substance, code Hays oblige… De bête humaine, il n’est d’ailleurs plus question, la « tare » héréditaire que portait Lantier dans l’œuvre de Renoir (et dans celle de Zola) ayant ici complètement disparu. Glenn Ford incarne un brave type, sans aucune ambivalence, qui tombe dans les filets d’une garce mal mariée et qui manque de peu de finir en meurtrier avant le happy end obligatoire… Malgré quelques belles images de la locomotive (qui du coup n’a plus rien à faire dans le propos), ce n’est certes pas avec cette médiocre œuvre de commande que Fritz Lang a laissé son nom à la postérité ! Heureusement, il se reprendra l’année suivante avec l’un de ses chefs-d’œuvre : Moonfleet.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 septembre 2012
    Film intéressant pour de nombreuses raisons mais on ne pourra s'empêcher la comparaison avec le chef d'oeuvre de Jean Renoir : "La bête humaine", qui, pour "Désirs humains", est assez dégradante.
    Hotinhere
    Hotinhere

    419 abonnés 4 737 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 août 2021
    Adapté librement du roman de Zola « La bête humaine », un pur film noir, au scénario pas fou mais brillamment mis en scène par Fritz Lang et porté par l'interprétation impeccable de la vénéneuse Gloria Graham, bien épaulé par Glen Ford.
    bobmorane63
    bobmorane63

    153 abonnés 1 898 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2021
    Un film noir bien machiavélique que nous a concocté une fois de plus avec talents le cinéaste Fritz Lang !! Ce long métrage est un Remake d'un film Français "La bète humaine" de Jean Renoir avec Jean Gabin (que je n'ai pas vus) mais "Désirs humains" a pas mal de qualités par son histoire bien orchestré au scénario astucieux et propre au genre d'un couple, lui ancien en age conducteur de train, et elle plus jeune impliqué dans un meurtre dans un wagon et un collègue présent lors des faits dans le train tombant sous le charme de cette dernière à raison ou à tort. La mise en scène de Fritz Lang est une fois de plus irréprochable avec l'introduction sur la conduite d'un train démonstratif à l'écran et le déroulement de l'histoire énigmatique remarquablement filmé. Glenn Ford est excellent une fois de plus, Gloria Grahame belle et intrigante et Broderick Crawford qui est un grand acteur que le jeune public connait peu que je conseille de creuser sa filmographie.
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