Derniers Avis : Aux yeux des vivants - Page 3

Le cinéma d horreur français est rare et a tellement de mal à se faire une place que j ai toujours du mal à le critiquer. Il y a de bonnes choses dans "aux yeux des vivants", le film est brutal, mais me donne une impression curieuse, l'impression à la fois de regarder une leçon sur le film d horreur, très référencée et appliquée. D un autre côté le film m'a donné l impression de se jeter un peu dans toutes les directions et de se perdre en route. C est dommage parce que l on ressent une vraie passion pour le genre.

Une daube monumentale. Aucun scénario, mauvais jeu d'acteur, nul en touts points, j'ai perdu deux heures de ma vie à regarder ce film. Je ne comprends pas qu'on puisse proposer une horreur pareil à des téléspectateurs, c'est une honte.

Ce film est une catastrophe. Une bouse sans queue ni tête, desservie par des acteurs au jeu plus que douteux.
Ce genre n'est pas maîtrisé par les cinéastes français.
Dans de le top 10 des pires merdes que j'ai pu voir.
Je ne comprends pas les avis positifs.

De bonnes choses tels qu'une certaine tension lors des scènes et un bon réalisme, mais le film pâtit d'un scénario d'une simplicité monstre d'incohérences, et les meurtres ne sont jamais montrés...

Il ne suffit pas de faire une affiche choc et reprendre les standard du film d’horreur pour faire un bon film. A vrai dire , c'est plutôt un mauvais film et sa réalisation "vintage" semble avoir été emprunté aux téléfilms. Sans charisme , les personnage sont légers et ne nous apporte aucune empathie sur leur sort bouclé d’ailleurs un peu trop rapidement. Ce qui ennuie c'est avant tout une trame irrégulière, parfois l'histoire traine , parfois elle se déroule trop rapidement et c'est sans compter pas mal d'incohésion dans les dialogues et décisions des personnages. Retrouver le petit Agnan du film "le petit Nicolas" est très étrange..un mélange des genres assez malsain je trouve. Quelques scènes "gore" sont de bonne facture, dommage que la réalisation de ce film frise l’amateurisme.

Ça démarre très mal. Censée nous présenter les origines du tueur, la scène d'ouverture est catastrophique mais vraiment, totalement cheap, on se croirait dans un film de Rob Zombie...que Rob Zombie aurait vomi après un mauvais trip avec tous les défauts cinematographiques que cela peut induire. Les réalisateurs osent même se faire un auto-clin d'œil avec la présence de Béatrice Dalle : c'est bien, les gars, mais c'est quand on a un film culte dans sa filmographie qu'on fait ça, c'est vrai qu' "À L'Intérieur" était sympa et tout mais quand même.
Passé cette abomination qui se termine par un monologue-rien-que-pour-citer-le-titre-à-la-fin-parce-que-ça-en-jette, on va vite se rendre compte qu' "Aux Yeux des Vivants" ne va être que ça : un empilement de références (ou d'idées piquées, c'est selon) à d'autres films. Mais, contre toute attente, le résultat final ne va pas s'avérer si déplaisant.
D'abord parce que, visuellement, le film tient impeccablement la route (ambiance, photo magnifique,...), ensuite, certes, le scénario n'est pas des plus originaux mais il faut tout de même reconnaître que les références utilisées sont loin d'être les plus mauvaises (même si le traitement que le film leur réserve n'est pas toujours abouti : le petit côté "Stand By Me", par exemple, n'est pas très convaincant à cause d'enfants trop stéréotypés). Enfin, comme un bon slasher a forcément un bon tueur, "Aux Yeux des Vivants" a le sien, un être étrange assez glauque - comme si Nosferatu et une bestiole de "The Descent" avaient fauté - qui entretient suffisamment le mystère pour marquer durablement les esprits.
Finalement, ce troisième long-métrage du duo Alexandre Bustillo/Julien Maury tient donc étonnamment la route et n'a pas à rougir techniquement face aux productions americaines du même genre. Juste dommage que son cruel manque de personnalité le handicape sérieusement pour l'élever à un autre niveau.
Et pourquoi diable terminer avec une épilogue aussi ridicule que l'introduction avec un nouveau monologue-que-l'-on-termine-encore-avec-le-titre-du-film-pour-en-jeter-encore-plus ?

Ah je suis déçu, je voulais tellement aimer ce petit film d'horreur français. Le début est d'ailleurs plutôt bien, avec cette scène d'intro sans concession, violente et glauque à souhait. Malheureusement il a fallu se rendre à l'évidence, c'est franchement pas terrible. Pour commencer, le jeu des jeunes acteurs est assez hasardeux. Mais surtout le film n'a rien de nouveau à nous présenter : ce qu'on voit ici a déjà été fait ailleurs mille fois et avec plus de moyens, alors à quoi bon ? Entre les dialogues clichés et les péripéties téléphonées, Aux yeux des vivants ne sort jamais des sentiers battus. Le manque de moyens n'est bien sûr pas rédhibitoire, mais combiné au manque d'originalité ? Quant à l'épouvante-horreur, il y a bien quelques moments glauques, quelques moments oppressants, mais ça reste rare. C'est d'autant plus décevant que certains décors (le studio désaffecté, le garage), ont un bon potentiel horrifique, mais sont sous-exploités. Bref, pas la peine d'épiloguer, Aux yeux des vivants est oubliable, et vite oublié.

Un film de genre français, même si j’ai toujours beaucoup d’appréhension avant de le voir, je me dis que ça mérite quand même d’être vu, c’est tellement rare d’en voir qu’il faut leur laisser une chance. Et comme souvent c’est une grosse déception… Je n’en attendais pas grand chose, j’avais vu la bande annonce mais je n’avais pas trop suivi le projet de Maury et Bustillo, j’avais à l’époque bien apprécié leur film “A l’intérieur” (2007), qui était assez trash et gore, ainsi que “Livide” (2011) que j’avais trouvé beau visuellement même si plutôt creux au niveau du scénario. Ici j’ai eu la même impression qu’en voyant le film de Xavier Gens “Frontière(s)”, j’ai eu l’impression de voir un gros patchwork de tout ce qu’on a pu déjà pu voir dans d’autres films de genre américains, ça pioche un peu partout et ça se voit. Alors en présentant le projet, apparemment les réalisateurs avaient dit que leur film serait un croisement entre “Stand by me” et “La Colline a des Yeux”, le côté “Stand by me” en effet on le retrouve avec ce trio de gamins rebelles qui vont faire une découverte qui va bouleverser leur vie, mais après j’ai envie de dire qu’ils ont récupéré des éléments de “La Colline a des Yeux”, mais aussi de “Halloween II” de Rob Zombie et bien d’autres ! Pourtant il y a de bonnes idées à la base, le site des studios de cinéma abandonnés est vraiment pas mal (j’ai lu que c’était en Bulgarie), l’espèce de freak tueur est plutôt bien trouvé, mais c’est creux, il ne se passe rien, il faut attendre les vingt dernières minutes de film pour avoir enfin de l’action et enfin des scènes plutôt gores. En le voyant on dirait que les réalisateurs avaient juste une ou deux bonnes idées et qu’ils ont essayé de les étirer au maximum pour en faire un film. Dans l’ensemble, on appréciera quand même le look du boogeyman, ainsi que son masque de clown assez effrayant, les décors abandonnés, mais le reste n’est franchement pas terrible. Je ne m’attarde même pas sur les acteurs qui font le minimum syndical, les dialogues pauvres de la plupart des films d’horreur français, le peu d’empathie que l’on a pour les personnages qui ne sont pas du tout attachants, … Alors voilà je vais peut-être vous conseiller de le regarder pour soutenir un peu le cinéma de genre français, mais ça ne vaut pas le travail qu’avait par exemple fourni Alexandre Aja à l’époque de “Haute Tension”.

Je n'ai jamais autant ri devant un film à cause de sa médiocrité. De bonnes idées surviennent comme le masque de clown mais on ne va pas jamais au bout des choses, les disparitions s'effectuant uniquement par un énorme son fracassant mais rien visuellement...Quelques belles images apparaissent mais ne collent jamais avec le reste de la réalisation... 90% des acteurs jouent extrêmement mal, comme dans "les géants" c'est encore Zacharie Chasseriaud qui se démarque par son talent, qu'il continue ainsi, il y aura bien un rôle qui lui fera crever l'écran... Un mot sur la musique qui est exécrable... La fin part vraiment dans du n'importe quoi, vous n'aurez jamais vu ça ! Non vraiment, à oublier !

La suite non officiel de A l'interieur, l'enfant de Béatrice Dalle refait surface et on s'attends à quelque chose de grandiose après la réussite de leur premier film. Malheureusement tout cela n'est pas à la hauteur, aucun suspens, aucune énergie ni de passion et on s'ennuie de ce film prévisible et paresseux. Dommage car ce duo à surement encore quelque ressource pour nous épater.

Ayant bien aimé "à l'intérieur" et "livide", autant foncer sur ce nouveau film d'horreur créé par les mêmes réalisateurs.
Ambiance malsaine posée, personnages tarés trouvés, on peut passer au scénario : direct, peu de temps mort, rien à envier aux films du genre américains !
Restera la fin : pas de surprise, mais pas téléphoné non plus, légère...

Largement critiqué dès sa conception, Bustillo et Maury se défendent en s'obligeant à rejoindre l'étranger pour que le film existe. Car oui, il existe une espèce de lobby qui consiste en France à bouder ou décrier le film de genre. Sorti dans seulement 2 salles il me semble, Aux yeux des Vivants tente de survivre par son histoire, ses acteurs et sa réputation. Presque comme une suite d'A l'Intérieur où l'excellentissime Béatrice Dalle nous terrorisait au plus haut point, la scène d'ouverture la concernant est un choc visuel d'une violence rare. Le tout pour nous amener entre une ambiance "Goonies" et une horreur de home invasion propre au succès des deux réalisateurs (l'affrontement dans cette maison est d'une tension réussie). On regrettera l'inexpérience flagrante de ces jeunes acteurs pourtant impliqués comme il faut dans leurs rôles. Le plaisir réside également dans la prestation du grand bonhomme Renaud, juste et sans artifice. Un goût d'inachevé par manque de moyen ne saurait nous empêcher d'accepter Aux Yeux des Vivants pour ce qu'il est : un slasher à la française qui n'a pas à rougir de la concurrence, et qui sur le marché du cinoche hexagonal, a au moins le mérite d'exister par lui-même, sans les producteurs de films pourris qui n'agissent que sur le bankable de tel ou tel système.

Difficile de trouver les mots pour décrire l'expérience traumatisante que constitue la vision d'un film tel qu'Aux yeux des vivants.

D'autant plus difficile quand on sait que le truc est à la fois co-écrit et co-réalisé non seulement par 2 personnes (franchement, essayez à 4 la prochaine fois!) mais pire encore, par deux anciens pigistes (donc soit disant des experts en la matière) dans l'une des plus anciennes revues spécialisées sur le sujet (à savoir la revue Mad Movies dont les anciens collègues vantent complaisamment le travail de nos deux compères) .

Comment décrire le niveau abyssale de l'affaire, l'indigence, la prétention, la ringardise même, d'un duo de geeks, dont le seul talent est d'avoir identifié la force des classiques du genre qu'ils s'évertuent à piller, sans la moindre once de cohérence, ni même de bon sens, et dont le résultat défie les pronostics les plus fous en matière de nullité et de n'importe quoi.

Croisement bâtard entre des oeuvres phares telles que Stand by me (et plus largement les B movies avec gosses des années 80) et les films de Tobe Hooper (Massacre à la tronçonneuse 1 et 2 et dans le train fantôme) "Aux yeux des vivants" débute péniblement spoiler: dans les tripes et le sang
, hystérique à mort pour mieux masquer la vacuité émotionnelle de l'affaire (choquer visuellement pour annihiler toute forme de réflexion, cache misère du pauvre en somme).

S'ensuit la présentation de notre trio de kids, à l'interprétation plus honteuse l'une que l'autre, dans un collège quelconque où tout est fait (jusque dans la sonnerie de fin de cours) pour bien te rappeler que la source, c'est les States.
Une CPE complètement improbable ( spoiler: faut l'entendre débiter ses infamies malveillantes à des gosses dont elle est censée assurer l'éducation
) pour couronner le tout et voilà que nos jeunes sèchent la dernière après midi d'école avant les vacances (parce que ce sont des rebelles incompris tu comprends) pour partir spoiler: foutre le feu à la grange d'un bouseux du coin qui manque de peu de se transformer en homicide volontaire
(sûrement spoiler: les méchancetés de la vieille
qui ont fait leur effet) sans que rien ne puisse justifier de tels agissements accomplit le plus normalement du monde.

Las et à court de répliques insipides, spoiler: les voilà s'aventurant désormais dans les studios désaffectés de Blackwood (toujours à l'Américaine hein), endroit complètement farfelu censé être un ancien lieu de tournage local (pour quel genre de film on se le demande) perdu au milieu de la cambrousse
ou comment prendre le spectateur pour un abruti version scénario niveau bac à sable (on dirait que tu m'aurais pas vu...) .

spoiler: Un type chelou, une nana séquestrée, les gamins qui veulent en savoir plus quand ils auraient dû prendre leurs jambes à leurs cou, l'un d'eux restant stoïquement devant l'entrée du repaire (le plus peureux) au moment où ses potes lui hurlent de se sauver, pour bien te montrer que la vision du boogeyman est ultra flippante au point de se pisser dessus
(moi c'était de rire).

Du coup, spoiler: retour au bercail pour le trio, le tueur masqué se rendant successivement chez chacun d'entre eux, 6 ans d'âge mental selon le daron dans un climax raté final, mais suffisamment malin pour trouver la baraque des trois en les ayant à peine vus et complètement à poil s'il vous plait! (Un indien dans la ville 2 avec Mimitroudku)
.

Là encore, que dire de cela tant on frise le pathétique!

spoiler: Entre un gamin vivant limite dans un garage avec un père tortionnaire (ben j'aurais pas cru!) un autre gardé par une babysitter (merci Halloween) à près de 13 piges pour une séquence de cache cache mortel avec le méchant toujours aussi futé et furtif pour un enfant et LA confrontation finale avec le dernier des trois, un intrus nu comme un vers dans la baraque et les parents qui ne réveillent pas les enfants tout en jouant au jeu de piste avec Monsieur Mystère
.

spoiler: Le daron qui met un coup de batte dans la tronche du géant blanc sans résultat, mais le gosse qui l'assomme avec un coup équivalent pour ensuite aller se réfugier avec sa mère...sous la table! On passera sur les gendarmes dignes de ceux de St Tropez avec De funès, débarquant 30 ans après et emmenant la mère blessé au couteau avec eux sur les traces du tueur...
(d'une crédibilité extrême

Un épilogue spoiler: tout autant ridicule, un cimetière dans le fond du jardin, de l'émotion en congé sabbatique et un clap de fin osant malgré tout l'ouverture sur une suite hypothétique, des fois qu'une telle purge ne dissuade pas
d'autres investisseurs potentiels (autres que Jean Pierre Putters, fondateur et ancien rédacteur en chef de...Mad Movies justement) .

On passera également sur la musique, au moins autant exécrable que le reste, spoiler: faut l'entendre débiter ses infamies malveillantes à des gosses dont elle est censée assurer l'éducation 0


En bref, un film qui fait énormément de mal à l'horreur made in France (pouvez faire les victimes du système tant que vous voulez les gars, mais même avec un budget 1000 fois supérieur, votre scénario serait toujours aussi naze), qui ne doit sa réalisation qu'au réseau de professionnels amis (quand on pense à tous ses types qui n'auront jamais la chance d'avoir un budget équivalent pour des projets autrement plus originaux) et qui je l'espère signe définitivement la fin du duo Bustillo,/Maury en tant qu'auteurs, voir peut être même en tant que réalisateurs, Hollywwood risquant de revoir son envie de leur confier un projet quelconque (genre la suite du remake d'Halloween) qu'ils auraient été bien avisés d'accepter à l'époque, ne serait ce que pour prolonger artificiellement leur crédibilité dans le milieu (c'est foutu maintenant!) .

L'un des pires navets qui puisse exister en la matière, ne pouvant être raisonnablement défendu que par la malhonnêteté du type ayant trois comptes Allociné pour rehausser sa notation sur le site (c'est bon mec, t'es grillé!

Un film qui ferait passer "La Horde" pour un chef d'oeuvre du genre
A éviter comme la peste!

À la croisée de pleins de sous-genres, entre le slasher, l'épouvante, le fantastique à créature, Aux Yeux des Vivants, bien qu'efficace, souffre d'incohérence dû au manque de prise de genre. Il est difficile d'en vouloir au duo de réalisateurs tant leur générosité et leur amour du genre transpire tout le long du film.

L'horreur graphique côtoie la terreur à suspens pure dans un film de croque-mitaine affichant une grande diversité de tons, malheureusement tombant parfois (particulièrement à la fin) dans le grotesque.

Il est clair que Bustillo et Maury maîtrisent leur horreur, mais ce ne sont clairement pas de bons scénariste, encore moins dialoguistes et après un "Livide" possédant les mêmes défauts, il est temps pour eux de retrouver leurs simplicités et d'exploiter qu'un genre, comme ils l'avaient pourtant brillamment fait pour "A l'intérieur"...

La source d’inspiration majeure d’"Aux yeux des vivants" provient de deux films américains des années 80 : "Massacre dans le Train Fantôme" de Tobe Hooper et "Stand By Me" de Rob Reiner. Le choc de ces deux univers donne naissance à une œuvre troublante, atypique, dont les protagonistes sont trois gamins un peu laissés à l’abandon dans une ville rurale qui ressemble étrangement aux bourgades chères à Stephen King. Malgré un budget étriqué, Bustillo et Maury ne sacrifient pas la mise en forme d’"Aux yeux des vivants", le film bénéficiant d’une photographie somptueuse d’Antoine Sanier et d’une bande originale magnifique signée Raphael Gesqua. (critique complète en cliquant sur le lien ci-dessous)