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    The Lost City of Z
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    461 critiques spectateurs

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    WalkthisWay
    WalkthisWay

    18 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 juillet 2017
    Un film absolument prenant, contemplatif, apaisant, dont les bienfaits restent en tête longtemps. Les acteurs sont excellents et la nature y est magnifiquement filmée.
    Shephard69
    Shephard69

    282 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2017
    James Gray fait partie de ces rares réalisateurs qui ne m'ont jamais un tant soit peu déçu et malheureusement "The lost city of Z" déroge un peu à la règle. Un film ambitieux sur le thème de l'explorateur visuellement grandiose mais chargé d'un discours métaphorique contemplatif pas toujours évident à saisir, bien proche de par cet aspect de "Aguirre, la colère de Dieu", ou en apparence survolé et succinct. Parfois excessivement lent mais sans véritable temps mort, un long-métrage riche d'une mise en scène sublime, subtile. Une belle composition de la part de Charlie Hunnam, Robert Pattinson, lui, s'imposant encore davantage comme un acteur de talent en s'affranchissant de son rôle dans la série "Twilight", Sienna Miller plutôt intéressante dans un casting presque exclusivement masculin. Une oeuvre imposante mais qui manque tout de même d'ampleur dramatique avec une notion du danger toute relative, pas très convaincante. Une semi-déception un peu terne.
    Eric C.
    Eric C.

    204 abonnés 2 273 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2018
    Un film d'aventures à l'ancienne avec un souffle épique certain qui nous fait ressentir l'obsession de ce grand aventurier et explorateur qui va jusqu'à sacrifier une partie importante de sa vie de famille, tiraillé entre cette certitude de trouver les traces d'une grande civilisation antique en Amazonie et l'amour qu'il porte à sa femme et ses enfants. Les images sont très belles, souvent embuées et moites pour nous faire ressentir la profondeur de la forêt Amazonienne pour un traitement somme toute assez académique et linéaire du scénario qui inspiré d'un personnage réel ne peut pas trop se permettre de fantaisies. Bien sûr on reste un peu sur notre fin et une conclusion symbolique sortant un peu du réel, un peu magique et laissant plus de place à l'imaginaire aurait conclut de façon plus épique ce très beau film. Assez étonnement je n'ai pas été particulièrement marqué par les acteurs eux même, avec pourtant une distribution de prestige impeccable, tant la quête, l'exploration, la forêt amazonienne et la reconstitution d'époque sont les premiers atouts et vedettes de ce film.
    Anonymous :)
    Anonymous :)

    57 abonnés 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2018
    Rompant avec tout ce qui avait fait son succès jusqu'à présent, tant au niveau du style que du contexte, le cinéaste James Gray s'offre avec "The lost city of Z", un film d'aventure palpitant soulevant un tas de thématiques intéressantes. Adapté du roman éponyme de David Grann, lui même inspiré des aventures de Percy Fawcett, un major britannique disparu étrangement dans la jungle brésilienne, l'intrigue se déroule sur deux tableaux différents : d'un côté l'exploration de la forêt Amazonienne, une exploration davantage intérieure que territoriale, et de l'autre la vie d'un soldat britannique éprouvant des difficultés à la fois d'ordre sociales et émotionnelles, à chaque retour d'expédition, tant il n'a pu assouvir sa quête d'explorateur. Scénarisant lui-même "The Lost City of Z", James Gray nous entraîne dans une aventure aussi palpitante que passionnante, nous immergeant au cœur de ces mystères et découvertes afin de nous faire ressentir les mêmes sensations que le protagoniste. Le cinéaste réussit le tour de force d’allier l’intime au grandiose, la jungle amazonienne inquiétante n’envahissant jamais la quête de rédemption familiale et sociale du héros. Cette épopée va remettre en question toute la vie du protagoniste ainsi que son rapport à la civilisation, tout en remettant en cause une société euro-centrée sur la suprématie blanche avec une vision du monde ethnocentrée. Le métrage questionne habilement de la dignité humaine ainsi que de l'obsession d'un homme, prêt à sacrifier son couple et l'éducation de ses enfants pour mener à bien une quête intérieure. Concernant la réalisation, peut de chose à redire tant cette fresque historique est à la fois somptueuse et réaliste, combinant beauté picturale et décors magnifiques dans une jungle plus dangereuse que jamais. Côté casting, le duo principal crève l'écran avec Charlie Hunnam et Robert Pattinson, tout deux méconnaissables et excellents tant leur prestation est d'un autre registre qu'à l'accoutumé. Ainsi, "The lost city of Z" est un excellent film d'aventure historique, parvenant à retranscrire ingénieusement les aventures de Percy Fawcett.
    Benjamin A
    Benjamin A

    650 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2017
    J'aime beaucoup James Gray, que j'avais découvert au cinéma avec le génial We own the night et j'en ai loupé aucun par la suite, tout en rattrapant son début de carrière et seul The Immigrant m'a légèrement déçu.

    Ici il s'éloigne de tout ce qui a fait son succès jusque-là, que ce soit dans le style mais aussi dans le contexte où New-York n'est plus son terrain de jeu pour la première fois de sa carrière. En nous emmenant, en partie, dans la forêt amazonienne pour y suivre une quête semblant mystique, il se rapproche, du moins dans les mémoires collectives, d'un Apocalypse Now ou Aguirre.

    Scénarisant lui-même The Lost City of Z, il nous entraîne dans une aventure aussi palpitante que passionnante, nous immergeant au cœur de ces mystères et découvertes et surtout, sachant nous faire ressentir les mêmes sensations que le protagoniste. De l'excitation à la peur en passant par la déception ou l'envie de découvrir divers secrets, on est régulièrement au cœur du film et de sa vie, et face à l'inconnu, aussi fascinant et puissant émotionnellement qu'il peut l'être.

    La force du film se trouve notamment dans la façon dont la forêt et la fameuse cité de Z ne sont pas forcément les lieux les plus présents, bien que ça reste un protagoniste à par entière, notamment lorsqu'elles sont évoquées par Percy Fawcett. Gray va s'intéresser à sa vie de famille, ses sacrifices pour sa quête, sa vision de l'honneur ou encore ses rapports avec la hiérarchie, et il arrive à instaurer des vraies moments de vies, sonnants justes et sachant révéler une émotion à laquelle on ne s'attendait pas forcément, à l'image des premières scènes de bals rappelant le remarquable Guerre et Paix soviétique.

    Il montre une réelle science du montage, sachant alterner entre ses explorations et son retour en terre britannique, ou même l’évocation de la Première Guerre mondiale qu'il filme à la manière de Ford, c'est dire si c'est brillant. Il sublime les personnages sachant les rendre crédible et en faire ressortir autant de sincérité que d'émotion, tout le long du film on croit en leurs actes, et il démontre autant d'intelligence que de justesse dans leurs traitements.

    Chaque plan est savamment pensé, tout semble parfait à l'image de ses mouvements de caméra, la sublime photographie ou encore la direction d'acteurs (tous sont remarquables), et l'ambiance alterne entre un certain lyrisme lors de quelques passages britanniques, ou justement plus sombre et intrigante lorsqu'il cherche la citée perdue. La reconstitution est assez bluffante, il la sublime pour mieux nous immerger au cœur du récit.

    Ce qui marque aussi dans The Lost City of Z, et on retrouve cet aspect-là dans l'ensemble de sa filmographie, c'est la façon dont il capte et étudie la nature humaine (sans aucune lourdeur), ici centré sur l'obsession de Fawcett, quitte à sacrifier son couple et l'éducation de ses enfants. Le metteur en scène de The Yards insiste notamment sur l'incompréhension entre lui et sa famille à chacun de ses retours ou encore ses remords.

    Et encore une fois, quelle beauté picturale ! Il nous fait ressentir au côté des protagonistes et toutes les reconstitutions, que ce soit dans la haute société anglaise ou au fin fond de l’Amazonie, sont grandioses. Sa fresque va aussi mettre en avant ce que sont quelques moments de bonheurs dans une vie, ou encore la sensation de temps qui passe, Gray sachant retranscrire des époques et événements qui sont déjà passionnants à la base, alors que la dernière partie évoque justement la transmission, le passage d'une génération à une autre, et de se laisser emporter par ses rêves et croyances.

    En évoquant la vie de Percy Fawcett, James Gray quitte sa jungle urbaine new-yorkaise pour l’Amazonie, évoquant alors une quête folle et passionnante, qui sera réalisable au détriment de toute logique ou de sa famille. Une oeuvre hantée, surprenante et d'une beauté sidérante.
    lejojoducoin
    lejojoducoin

    20 abonnés 875 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Une très belle plongée dans le début du 20ème siècle et de la découverte des profondeurs de la jungle amazonienne encore inconnues à cette époque. L'histoire vraie est fascinante, et très bien interprétée. L'obsession de cette découverte a marqué ce lieutenant pour la vie. Je regrette toutefois un rythme parfois un peu lent, pouvant perdre le spectateur.
    Robrex
    Robrex

    20 abonnés 940 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2018
    Après avoir entendu que du bien sur ce film, je me suis dit qu'il était peut-être temps de le regarder. Et effectivement, "The Lost City of Z" de James Gray est un très bon film. Adapté de l'histoire réelle du militaire cartographe Percy Fawcett, et du récit "La Cité Perdue de Z" de David Grann, "The Lost City of Z" nous raconte une histoire aussi passionnante que tumultueuse, en nous entraînant au cœur de la forêt Amazonienne, au cours de l'expédition dangereuse de Fawcett. Au delà d'avoir une histoire concrète et bien écrite, c'est surtout un film qui ne souffre pas de problèmes de rythme, qui développe bien ses personnages, surtout avec le jeu des acteur qui est irréprochable (sauf pour un, je vais y revenir...). La mise en scène est de plus très bien maîtrisée, les décors et les costumes sont réussis, bref... ce film possède des qualités qu'on va pas nier. On a également un côté dramatique bouleversant très fréquent surtout lors des moments où Fawcett est confronté à sa famille ou à son entourage de la Royal Geographical Society. On le voit bien évoluer dans le film, surtout lorsqu'il s'associe à la vie des indigènes. Des moments de tension sont assez présents, avec également des scènes d'actions, peu fortes, mais qui apportent quand même bien à l'histoire, surtout les scènes avec les indigènes. Ce qui m'a un peu posé soucis, c'est la fin du film (no spoil) qui est bouleversante, mais qui est un peu vite expédiée sans aller plus loin, bien que ce soit expliquer pendant le générique, car faut pas oublier que ce film est adaptée d'une histoire vraie. La musique est de plus assez oubliable, même si elle colle très bien au concept du film. Au niveau des acteurs, Charlie Hunman dans le rôle de Percy Fawcett fut un excellent choix de casting. Il joue très bien, en étant à la fois fort, touchant, impliqué dans les moments de tension, et arrive même à se montrer détestable (dans le bon sens du terme) à certains moments. Sienna Miller qui joue l'épouse de Fawcett joue très bien aussi. Elle est très touchante et s'impose bien. Tom Holland, qui joue Jack, le fils Fawcett, m'a bien bluffé. Ce jeune acteur a tout pour réussir, que ce soit en tant que personnage historique ou en tant que Spider-Man (où même dans d'autres rôles), il est bien impliqué, crédible et regagne bien en force. Angus MacFadyen se débrouille bien aussi même son rôle est assez secondaire. Le seul acteur qui pour moi pose un petit soucis, c'est Robert Pattinson dans le rôle d'Henry Costin. Déjà je tiens à dire que Robert Pattinson est un acteur que je porte essentiellement pas dans mon cœur, surtout à cause de sa "performance" dans "Twilight". Même si dans ce film, il est méconnaissable physiquement et se débrouille mieux que d'habitude, son jeu laisse encore à désirer et il a tendance à lâcher prise. Le reste du casting, Ian McDiarmid, Edward Ashley, Nicholas Agnew... passe bien. En conclusion, "The Lost City of Z" est un film réussi. C'est pas loin d'être un grand film malgré les petits soucis que j'ai relevé, mais ça reste un film à voir absolument et l'un des meilleurs films de 2017. Et très franchement, je regrette de ne pas l'avoir vu plus tôt.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juillet 2017
    Sans avoir lu le résumé, j'ai visionné un film que je pensais être le digne héritier d'Indiana Jones à la recherche d'une cité d'or mais en plus soft, en plus réaliste et sans trait d'humour. Sauf que je me suis planté en beauté. The Lost City of Z est avant tout une aventure humaine avec la forêt Bolivienne/Amazonienne et une aventure spirituelle à travers le personnage de Fawcett. Le découpage des scènes et les passerelles utilisées pour avancer l'histoire sur des dates stratégiques ne sont absolument pas dérangeants, au contraire, pas de chichi, on nous montre vraiment ce qui a de l'importance. Le casting est incroyable, rien à en redire. L'histoire est juste magnifique ... que dire de la fin, à part qu'elle me convient ? Elle nous laisse imaginer une multitude de possibilités. Chacun y trouvera son compte. Je recommande !
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    584 abonnés 2 755 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Pendant près de trente minutes, The Last City of Z s’offre au spectateur comme un vaste vestiaire où déposer ses présupposés et la conception de l’aventure que des représentations aujourd’hui érigées au rang de références – on pense ici à Indiana Jones, pour n’en citer que les meilleures – ont codifiée ; trente minutes où nous subissons, à l’instar des protagonistes principaux, la lourdeur du cérémonial aristocratique, enlisé dans ses procédures, ses us et coutumes, où le temps passe lentement. Et puis quelque chose se produit : les explorateurs entament leur marche vers ce lieu magique où le fleuve prend sa source, semblent se raccorder à leur nature première au point de ne plus pouvoir prétendre vivre sans elle (tel est le cas, du moins, pour Fawcett). Dès lors, The Last City of Z construit, avec une subtilité remarquable, la puissance d’attraction qu’exerce la jungle bolivienne sur l’esprit du cartographe et déjoue ainsi toutes les étapes obligées du film de conquête en les sublimant par la prégnance du mystère. La découverte des peuples s’écarte vite des sentiers si souvent empruntés par les ethnologues pour préférer assister à la naissance de la magie : une mixture dans la rivière et voilà les poissons remontés à la surface, des éclats de poteries retrouvés dans la terre, des effigies d’un culte ancestral logées dans des arbres. Le film oppose magistralement cérémonial et cérémonie, faisant du premier l’apanage d’une société dépourvu de surnature et du second la restauration de la magie inhérente à l’existence de l’homme dans la nature (ces lumières dans la nuit font revivre aux explorateurs la tragédie de la nature). Le film oppose magistralement cannibalisme ritualisé et boucherie militaire à échelle mondiale, et expose les dangers de l’exploration à plus ample échelle (et militarisée) des terres réputées indigènes. L’entreprise scientifique se transforme, dans The Last City of Z, en cartographie de l’intériorité sensible de l’être humain : le principe est de descendre toujours plus profondément dans cette jungle devenue entre-temps métaphore de l’inconscient. Et cette boussole renvoyée traduit la communion de l’homme avec sa nature intérieure retrouvée après tant d’efforts, preuve qu’il est désormais chez lui et ne se perdra plus jamais. Une œuvre brillante et ambitieuse qui, malgré quelques lourdeurs initiales, nous plonge dans la rêverie moite et obsessionnelle de Percy Fawcett tout en conviant chaque spectateur à reproduire cette descente en soi pour retrouver sa jungle perdue.
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2017
    James Gray est un réalisateur que j'affectionne particulièrement pour Two Lovers qui m'a profondément toucher. Il a réalisé d'autres bons films comme La nuit nous appartient ou encore The Yards. 3 ans après son dernier film The Immigrant, il est de retour avec un film d'aventure. Première fois qu'il se lance dans ce genre mais il garde tout de même ses thèmes qui lui sont chers comme la famille qui prend une part importante dans son long métrage. Il fait de ce film d'aventure un film intimiste comme souvent dans son cinéma mais réussit aussi à créer un film épique. Pourtant au départ le film est incroyablement classique dans le genre du biopic, puis le film arrive à se lancer et à être plus originaux. Il manque au film peut être une touche d'émotion et d'une psychologie un peu plus poussé. Ceci dis Lost City of Z est un film dense sur l'histoire d'un homme ne pouvant abandonner ses obsessions. Visuellement la photo est impressionnante, on est immerger dans cette jungle. On la ressent. Le film est aussi d'un grand réalisme. On retient aussi quelques scènes assez géniale comme celle du tribunal, les scènes avec Argus Mcfadyen ou encore la scène finale assez lyrique. Charlie Hunnam qu'on aura vus dans Le Roi Arthur de Guy Ritchie où il fut très charisme, nous offre une excellente prestation et confirme qu'il pourra être un acteur important. Il est parfaitement supplié par Sienna Miller touchante, Robert Pattinson est bluffant, Angus Mcfadyen est excellent et Tom Holland est plus que correct.
    The Lost of City Z est un film au rythme assez lent mais c'est est un film d'aventure intimiste épique, une oeuvre dense sur l'histoire d'un aventurier hors norme. Un très bon film de James Gray
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 30 janvier 2018
    Extrêmement curieuse cette unanimité de la critique en faveur de ce navet boursouflé et horriblement long que constitue The Lost City of Z. Certes, les images sont bien léchées, mais (i) en tant que film d’aventures, cela retient très peu l’intérêt et (ii) au-delà, c’est surtout une dégoulinade assez indigeste de bons sentiments : un héros propre sur lui, sans peur, sans reproche et sans consistance, une mièvrerie familiale matinée d’un peu de féminisme, juste histoire d’être dans l’air du temps (le nôtre, mais pas celui du film), l’exaltation permanente (et fatigante) du sens du sacrifice.

    Aucun cliché ne nous est épargné : le Père tue un cerf à la chasse à cour, quinze ans plus tard le Fils tire un lapin dans un champ; lequel Fils Prodigue après s’être révolté contre le Père devient son plus fidèle Lieutenant; sans oublier la Veuve éplorée qui croit encore au retour des héros dix ans après leur disparition, ni le petit discours plein d’humanité à faire pleurer bidasse que tient le héros avant de monter à l’assaut de la tranchée d’en face à la tête de sa compagnie (naturellement sans mettre son casque, il est vrai que ce serait moins élégant et beaucoup moins photogénique que son joli képi de Major), …

    Au passage, quelques clins d’œil appuyés pour donner l’impression au public qu’il est intelligent. Ainsi, lorsque le héros part à la guerre de 14, sa tendre, jeune, belle et courageuse épouse ne manque pas de glisser : « espérons qu’elle sera courte », ce qui a pour effet de provoquer immédiatement quelques gloussements de connivence satisfaite dans la salle.

    Le comble du ridicule est atteint lors la séance de la Royal Society of Geography où l’assemblée des doctes savants (ignorants et réactionnaires, comme chacun sait) conspue bruyamment notre héros qui ose prétendre qu’il existerait d’autres civilisations que la nôtre. Visiblement le réalisateur et/ou les producteurs n’ont jamais assisté à la réunion d’une société savante ou confondent avec un débat à la chambre des députés.

    Tout ça est tellement gros, voire grotesque, que l’on pourrait se demander si le film ne joue pas dans le registre parodique (série B ou série Z, genre peplum), mais non, c’est simplement bête et démagogique. Quant à comparer cette biographie empesée et bien-pensante à des chefs d’œuvre à connotation métaphysique comme Aguirre ou Apocalypse Now, c’est simplement sidérant. Et si on veut un bon film d’aventure dans la jungle, il vaut cent fois mieux aller revoir L’Arche Perdue !
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 mars 2017
    Bien sûr, c'est inattendu de la part de James Gray, l'homme des villes, de l'obscurité, du mal-être urbain. Bien sûr, cela a par moments un surprenant côté "Tintin dans la jungle amazonienne", quoiqu'il y ait pas mal d'incohérences scénaristiques (dans les détails, puisque les grandes lignes de la vie de Percy Fawcett sont bien là) qui auraient hérissé le pointilleux Hergé.
    Mais quelle beauté dans les images! Le chef opérateur Darius Khondji, on dirait qu'il filme l'âme même des protagonistes.
    Dès la première scène -une chasse à courre en Angleterre, sur le mode sportif....- on est secoués, et on comprend que l'on va avoir à faire avec un homme peu ordinaire. Le major Fawcett a déjà pas mal baroudé, dans des pays dangereux; il a acquis une expérience de géographe. Malgré cela, pas d'avancement, pas de médaille -sur lui plane l'ombre peu reluisante de son géniteur, buveur et joueur.... Lorsqu'on lui propose de reconnaître la frontière entre la Bolivie et le Brésil, qui se disputent des terres riches en hévéas, il ne voit qu'une occasion d'accomplir une mission dangereuse qui lui vaudra, enfin, la reconnaissance.... Et là, commence la fascination pour l'Amazonie, pour ces terres vierges, pour ces inextricables forêts primaires, pour ces habitants mystérieux si difficiles à rencontrer, le plus souvent hostiles (là on est en plein Tintin...) mais que Fawcett persiste à considérer comme de bons sauvages, et pour cette cité mythique qui serait, au fond de la jungle, le témoin d'une antique et puissante civilisation. C'est qu'on est dans les années 1910, au moment où Bingham découvre le Machu Picchu.... Quelques fragments de poterie suffisent à le convaincre de l'existence d'une cité qu'il baptise Z, et c'est l'histoire d'une idée fixe, d'une obsession -il y retournera encore et encore, même après avoir été gravement blessé à la guerre de 1914.
    Et on comprend que c'est cette personnalité de Fawcett, magnifiquement interprété par Charlie Hunnam qui a pu fasciner James Gary. On retrouve son talent extraordinaire pour tirer, des acteurs, le meilleur d'eux même. Sienna Miller par exemple, qu'il rend intéressante; et surtout Robert Pattinson méconnaissable dans le rôle du compagnon de route du major, le visage couvert d'eczéma du aux piqûres d'insectes et mangé de barbe, qui accepte de n'être qu'un second couteau...
    C'est à voir absolument, c'est du cinéma complet, qui allie l'intelligence, l'analyse, au grand spectacle. Magnifique!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Un film qui mérite amplement la note maximale et tous les regards d'amateurs avertis. Une épopée qui même longue de plus de 2h nous laisse le sentiment d'avoir durée trop peu longtemps. Une très belle fresque sur l'amitié, la famille, la croyance et les religions, l'exploration de sois même et du monde.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 septembre 2017
    je crois que l'histoire ne mérite vraiment pas d’être adapter au cinéma, pendant tout le films j'attendais que quelque chose arrive, mais rien !!!!! quand on vois le titre on s'attend à l'aventure, au suspense, et à plains d’émotions forte....mais hélas, rien de tout ça. a fuir.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Trop de longueurs et un voyage en Amazonie qui ressemble plutôt à une balade dans un parc. Je m'attendais à pkus de découvertes. Je suis sorti frustré et déçu.
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