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alain-92
314 abonnés
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3,5
Publiée le 28 mars 2015
Enserrée dans le format restreint et étouffant de l'image, la photographie de Ivo Lopes Araújo est magnifique, et très justement récompensée au festival du film Mexicain de Guadalajara. Celle-ci favorise des flous dans lesquels les tons "pastels délavés" sont loin de faire penser aux éclatantes couleurs d'un Brésil que tout le monde connaît. Il en va de même pour la musique.
Pas ou de rares dialogues cantonnés à quelques phrases marmonnées à voix basse. D'autres, comme autant de bruitages, quand, par exemple, le principal protagoniste lave le sol de son triste appartement pour se croire ailleurs, et pris dans des rêves de grandeur, conduire un TGV.
Cet homme solitaire, étouffé dans un enfermement sur soi total, et qui semble irrémédiable, traîne sa silhouette dans des rues bondées ou enfermé dans une cabine de pilotage. Celle d'un train, son seul véritable "ami".
Une rencontre avec une femme, elle aussi emprisonnée dans un autre monde, celui d'internet et ses nombreuses connaissances virtuelles. Faute de vrais amis, elle proposera à cet homme solitaire, qu'elle connaît à peine grâce à leur milieu professionnel identique, d'être le témoin de son mariage. Un évènement qui semble hasardeux, avec un homme rencontré via un site de rencontres. Ce qui devrait être une fête arrachera un sourire à cet homme, ce témoin impromptu interprété par un acteur de théâtre reconnu au Brésil et qui tient ici son premier rôle au cinéma.
Paulo André. Une prestation incroyable de finesse et de précision dans chaque instant du film. Que ce soit un repas, quelques mouvements de gymnastique sur son balcon, ou sa démarche lasse et pourtant alerte entre les rails d'une voie de chemin de fer. Avec toujours ce même regard vide de toute émotion.
Un film très librement adapté d'une nouvelle d'Edgar Poe qu'il est difficile de commenter. Encore plus difficile de conseiller. En sortant de la salle j'étais heureux de respirer un grand coup, de marcher dans la rue et de rencontrer des connaissances. Une sacrée "expérience" comme le définissait l'une des collaboratrices du cinéma dans lequel je me trouvais.
Mais quel talent pour les deux réalisateurs de captiver notre attention pendant la durée de ce long-métrage qui reste plombant de bout en bout mais fascinant à la fois.
Conducteur de métro à Bela Horizonte au Brésil, Juvenal est un homme solitaire qui trouve son plaisir en regardant les autres, les observant pour mieux combler le vide de sa propre vie. Sa supérieure, Margo est une personne seule également. Elle passe sa vie sur internet et va bientôt se marier avec un homme rencontré en ligne. Mais elle n'a personne à qui demander d'être son témoin. Personne à part Juvenal... Basé sur une nouvelle d'Edgar Allan Poe, "L'homme des foules" est un film profondément ennuyeux. Les personnages n'ont rien d'attachants et il est quasiment impossible d'arriver à les comprendre. La tâche est d'autant plus ardue que la mise en scène privilégie des plans longs, très longs, trop longs. Ce n'est pas parce qu'on raconte l'histoire de gens ennuyeux que l'on doit ennuyer son spectateur. C'est un exercice d'équilibre peu facile auquel les réalisateurs n'ont pu se soumettre, racontant alors une histoire qui tourne à vide, bien trop ennuyeuse pour que l'on s'y intéresse.
Les deux réalisateurs traitent de l'errance, du désarroi et de l'ennui chez un quadra à Belo Horoizonte. Sa copine est gérontophile. L'image, au format réduit au carré, est à l'image du film, étriquée et sans ambition. Le scénario est aussi fin qu'un papier de cigarette, la mise en scène est plate, les couleurs pastels. Le film tourne en rond. J'avais mieux aimé "Il était une fois Veronica". Certains cadrages sont réussis et esthétiques, mais ne sauraient suffire à motiver quiconque à aller voir le film. Le film est très faible.
Les toutes premières images m’ont inquiété : images presque carrées, longs plans fixes et une histoire qui peine à démarrer. Mes appréhensions étaient avérées : absence de scénario avec 2 personnages principaux, collègues de travail dans les chemins de fer à Belo Horizonte ; l’un est conducteur de train, célibataire, à l’appartement dépouillé, sans amis, fréquentant les prostituées et allant de trains en trains quand il ne travaille pas, l’autre, contrôleur et qui va se marier avec un homme plus âgé qu’elle. Elle demande alors à son collègue taciturne d’être son témoin de mariage. Tout çà en 95 mn ! Soporifique ! Le générique nous apprend que c’est inspiré d’une nouvelle (éponyme) d’Arthur Allan Poe (1809-1849) ! Elle est parue en 1840 (le narrateur observe, depuis un café londonien, la foule des passants et se focalise sur un vieil homme qu’il suit. .
J'ai rarement vu un film aussi médiocre, aussi nul. Nul dans le sens où il ne se passe rien, nul dans le sens du néant dans lequel le film tente de nous emmener. Nul également dans le sens de la photo, de l'esthétique qui s'apparente plus à un défilé de photos de mauvaise qualité dans un format carré. A éviter !