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Synopsis
Juvenal est conducteur de métro à Belo Horizonte; Margo assure le trafic du réseau ferroviaire. Dans la ville anonyme, ils se regardent, se parlent, devinant l'un chez l'autre l'éblouissement d'une rencontre entre deux solitudes. Un jour, Margo demande à Juvenal d'être le témoin de son mariage, conclu avec un homme inconnu, mystérieux, perdu lui aussi dans la foule silencieuse.
Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
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288 abonnés
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3,5
Publiée le 28 mars 2015
Enserrée dans le format restreint et étouffant de l'image, la photographie de Ivo Lopes Araújo est magnifique, et très justement récompensée au festival du film Mexicain de Guadalajara. Celle-ci favorise des flous dans lesquels les tons "pastels délavés" sont loin de faire penser aux éclatantes couleurs d'un Brésil que tout le monde connaît. Il en va de même pour la musique.
Pas ou de rares dialogues cantonnés à quelques phrases ...
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cylon86
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1 824 abonnés
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1,0
Publiée le 30 mars 2015
Conducteur de métro à Bela Horizonte au Brésil, Juvenal est un homme solitaire qui trouve son plaisir en regardant les autres, les observant pour mieux combler le vide de sa propre vie. Sa supérieure, Margo est une personne seule également. Elle passe sa vie sur internet et va bientôt se marier avec un homme rencontré en ligne. Mais elle n'a personne à qui demander d'être son témoin. Personne à part Juvenal... Basé sur une nouvelle ...
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mem94mem
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63 abonnés
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1,5
Publiée le 29 mars 2015
Les deux réalisateurs traitent de l'errance, du désarroi et de l'ennui chez un quadra à Belo Horoizonte. Sa copine est gérontophile. L'image, au format réduit au carré, est à l'image du film, étriquée et sans ambition. Le scénario est aussi fin qu'un papier de cigarette, la mise en scène est plate, les couleurs pastels. Le film tourne en rond. J'avais mieux aimé "Il était une fois Veronica". Certains cadrages sont réussis et ...
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Peter Franckson
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21 abonnés
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1,0
Publiée le 23 juillet 2016
Les toutes premières images m’ont inquiété : images presque carrées, longs plans fixes et une histoire qui peine à démarrer. Mes appréhensions étaient avérées : absence de scénario avec 2 personnages principaux, collègues de travail dans les chemins de fer à Belo Horizonte ; l’un est conducteur de train, célibataire, à l’appartement dépouillé, sans amis, fréquentant les prostituées et allant de trains en trains quand il ...
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L'Homme des foules est la conclusion d'une "trilogie de la solitude", que le réalisateur Cao Guimarães a débuté avec deux films, en 2004, The Soul of the Bone et en 2006, Drifter.
Festivals
Trois prix ont été décernés au film L'Homme des foules, les deux premiers au Festival du Film Mexicain de Guadalajara (2014), pour le meilleur directeur de la photographie Ivo Lopes Araújo et le prix spécial du jury pour les deux réalisateurs, Marcelo Gomes et Cao Guimarães. La troisième récompense a été attribuée par le Festival du Film de Rio de Janeiro (2014), une fois encore pour la mise en scène des deux cinéastes.
Parler de la solitude
Les deux réalisateurs et scénaristes Cao Guimarães et Marcelo Gomes ont fait beaucoup de recherches avant de se lancer dans la rédaction de l'histoire qu'ils projetaient de réaliser. Le film traitant de la solitude, les créateurs se sont penchés sur les écrits de Walter Benjamin (célèbre historien de l'art et philosophe) et Charles Baudelaire pour y puiser des idées. De ces recherches, des débats philosophiques sont nés entre Cao G
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