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    Cold in July
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    226 critiques spectateurs

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    dominique P.
    dominique P.

    786 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2015
    J'ai trouvé ce thriller très intéressant.
    La première moitié est excellente, prenante.
    Ensuite un rebondissement arrive et c'est très bien aussi, il y a du suspens, on suit les protagonistes en se posant les mêmes questions qu'eux.
    Cependant, la dernière demi-heure où l'on a des explications (pas toutes cependant) là le film est moins bien, cela devient poisseux, glauque, dérangeant (et c'est vraiment dommage).
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    47 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 mars 2015
    Dans sa pemière partie, "Cold in july" (2014) est un thriller assez classique, qui a l'originalité de renverser certains codes : ainsi, dès l'ouverture, lorsque le héros, un américain moyen joliment interprété par Michael C Hall, est amené à abattre un inconnu entré chez lui par effraction, la scène est filmée en toute sobriété, sans aucun effet de style ni aucune musique, dans un grand silence bien plus troublant...
    L'apparition du personnage peu causant campé par Sam Shepard prolonge l'impression de sobriété mutique, renforcée par la photographie bleutée aux coloris métalliques, ainsi que par la musique électronique.
    En revanche, l'entrée en scène du pittoresque Don Johnson marque un changement de registre, avec son débit inimitable et ses punchlines imparables. Il apporte une respiration bienvenue dans ce sombre engrenage, même si c'est au détriment d'une certaine unité de ton. Du reste, celle-ci n'était pas la première préoccupation du réalisateur Jim Mickle, tant le final s'avère peu raccord avec ce qui précède, pour un dénouement jubilatoire mais peu crédible.
    Au final, "Cold in july" est un film de genre divertissant qui ne manque pas de style, avec sa reconstitution classe des eighties (la coupe mulet de Dexter est collector), porté par une distribution efficace, qui manque toutefois de cohérence et de fantaisie pour s'inscrire dans une lignée "tarantinienne".
    Septième Sens
    Septième Sens

    76 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2015
    Imaginez. Vous êtes Monsieur Tout-le-monde. Avec un emploi solide, une femme et un enfant, vous vous croyez à l’abri de tout drame, mais vous vous trompez. Richard s’est leurré, jusqu’au jour où celui-ci a du tuer un malfrat alors qu’il cambriolait sa maison.

    Lentement, le goût de la violence s’immisce dans les veines de notre père de famille, attiré par la mort et sa dangereuse addiction. Fasciné par le quotidien de ses compagnons de route (Johnson et Shepard, aux gueules imposantes), cet homme ne peut revenir en arrière. Tout comme Michael C. Hall, dérangé et habité, qui livre une nouvelle prestation glaçante. Tantôt gérant d’une entreprise de pompes funèbres dans Six Feet Under. Tantôt tueur en série dans Dexter, cet acteur a certainement un rapport particulier avec ce registre macabre qu’il affectionne tant. Avec un regard toujours incertain mais jamais enjoué, il montre tout le paradoxe qui définit l’être humain.

    Cold in July est un thriller aux tiroirs multiples. Quand on croit enfin avoir saisi l’objectif de l’intrigue, un nouveau compartiment caché vient nous égarer dans un abîme de plus en plus menaçant. Ses lumières surexposées et sa musique proche de Kavinsky contribuent à cette ambiance anxiogène, et pourtant fortement attractive. Cette œuvre entre, sans toutefois les dépasser, dans la lignée des excellents Killer Joe ou autre Blue Ruin. Les tréfonds du Sud des Etats-Unis sont une nouvelle fois scrutés de manière sale, pessimiste et poisseuse. Trois qualités parfaitement cinégéniques quand on sait les manier.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Magistral, transpirant l’ambiance carpentienne, Cold in July de Jim Mickle, dont c’est le quatrième film réunit Michael C. Hall, l’antihéros de la série Dexter et deux vieux de la vieille, Sam Shepard et Don Johnson pour un thriller n’en finissant pas de nous surprendre.

    En 1989, Richard Dane (Michael C. Hall) est un père de famille sans histoire jusqu’au jour où un cambrioleur fait irruption chez lui et qu’il l’abat malgré lui. Russel (Sam Shepard), le père du crocheteur, qui vient de sortir de prison décide de se venger.

    Dès le début, la première chose qui frappe notre mémoire cinéphilique, c’est évidemment la musique dichotomique très inspirée du travail de John Carpenter (qui en plus du scénario et de la réalisation, compose également la musique de ses films). Le personnage de Richard Dane fait immédiatement penser à Martin West qui joue dans Assaut, le rôle d’un père qui vient de venger sa fille et qui est dépassé par les événements. C’est exactement ce qui arrive à Richard Dane pour qui l’horreur surgit sans prévenir dans sa vie. Comme dans Assaut, à l’exception d’une courte présentation au cimetière (La nuit des morts-vivants de George A. Romero fait un caméo dans un drive-in), Richard Dane est enfermé dans un lieu clos, sa maison, et son ennemi prend des allures d’homme invisible, accentuée par la bande son angoissante à souhait. La menace plane mais n’est jamais réellement tangible. À la suite du maître, Jim Mickle, met à l’honneur la suggestion plutôt que la surenchère d’hémoglobine (et/ou de jumpscare) et arrive à un bien meilleur résultat que la plupart des pellicules du même genre. Même lorsqu’une voiture passe devant la maison assiégée, on ne distingue pas le chauffeur. Cette voiture est d’ailleurs filmée à la manière de Christine, autre film de Carpenter. Commençant comme un film d’ « home invasion », Cold In July surprend alors en bifurquant totalement.

    Difficile de commenter le film sans spoiler et en racontant trop, on risque vraiment de gâcher tout le génie de Cold in july qui renverse plusieurs la fois la situation avant même que l’on s’en rende compte. À la suite de ce long prologue, le film se mue en enquête policière ; c’est là qu’intervient Jim Bob (Don Johnson), vétéran de la guerre de Corée, éleveur porcin et accessoirement, détective privé ; pour finir en apothéose en western digne de Sam Peckinpah, laissant alors parler la poudre alors que jusque-là, la tension avait été peu à peu menée à son apothéose. Par petite dose, Mickle ne s’interdit pas de distiller quelques touches d’humour qui auront fait rire, seuls, les spectateurs les plus attentifs de la salle. Notons le prix de l’essence faisant l’objet d’un arrêt sur image qui fera rire les automobilistes. Nous sommes au début des années 90. Ou encore, ce moment ou Richard Dane qui est encadreur, observe avec attention les porcs encadrés dans le salon de Jim Bob.

    Cold in July renoue avec une vision du thriller, où l’importance de l’ambiance musicale est primordiale, où tous concours vers un final fracassant, amené sournoisement derrière des intrigues inattendues et un suspens devenant insoutenable. Cold in July questionne également une certaine ambiguïté de la moralité, si chère à John Carpenter (voir par exemple New York 1997), en mettant en scène des marginaux possédant leur propre sens moral, légèrement anarchiste et foncièrement sympathique malgré leur statut de hors-la-loi.

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    cylon86
    cylon86

    2 259 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 juillet 2016
    Nous sommes en 1989 au Texas. Richard Dane, père de famille sans histoires, abat un homme qui s'est introduit dans sa maison. L'affaire est vite classée et Richard peut retourner vaquer à ses occupations. Sauf que l'homme qu'il a tué n'est autre que le fils de Russel, un truand notoire qui ne tarde pas à menacer Richard et sa famille. Alors que Richard s'inquiète, les choses prennent rapidement une tournure inattendue... Et c'est justement là que réside le charme de "Cold in July". On pourrait reprocher au film ses virages scénaristiques pas forcément crédibles mais c'est le fait de se faire balader autant dans l'intrigue qui nous prend à la gorge. Et c'est d'autant plus efficace que Jim Mickle maîtrise parfaitement toutes ses références (il suffit de voir comment il magnifie Don Johnson pour comprendre qu'il a grandi devant "Deux flics à Miami") et que sa mise en scène est d'une maîtrise incroyable. "Cold in July" s'impose rapidement comme une claque, un thriller déroutant qui prend des chemins surprenants mais qui parlent au spectateur friand de violence que nous sommes tous un peu. Doté d'un trio d'acteurs impeccables, d'une mise en scène à la photographie soignée qui sent la crasse et la sueur et d'une bande-originale qui n'a rien à envier au meilleur de Carpenter, ce thriller s'impose vite comme une claque bienvenue en cette fin d'année 2014.
    jean l.
    jean l.

    146 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 janvier 2015
    Plaisir absolu du polar réussi
    Intrigue parfaite et interprétation juste pour une belle histoire de revanche
    jamesgray33
    jamesgray33

    27 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2015
    Une vraie petite bombe ce "Cold in july"!!!! Hyper stylisé et captivant, avec son ambiance visuelle et sonore à la Carpenter, c'est du pur cinéma de genre, grand retour aux sources, un vrai délice!!! Magique!
    moonboots
    moonboots

    46 abonnés 1 322 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2014
    on se prête d'abord au jeu mais on est rapidement accablé par la vacuité du film, il n'y a rien à sauver malheureusement...
    Flo F
    Flo F

    67 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 janvier 2015
    Un bon thriller, les blagues qui se faufilent dans le film donnent un côté humour que je n'ai pas beaucoup apprécié, il y a quelques questions qui restent sans réponses ou alors j'ai raté quelque chose, mais le film reste très bon !
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2015
    Quel plaisir de retrouver Michaël , dans ce film noir à souhait, un seul bémol, la dernière partie du film qui n'est pas à la hauteur du début, presque bâclée.
    Franck T.
    Franck T.

    94 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 janvier 2015
    Dans la lignée de Drive du talentueux Nicolas Winding Refn, Cold in July rentre dans mes incontournables. Jim Mickle signe certainement l'un de ses meilleurs films. Un casting qui me va à ravir. Il ne manquait qu'un Mickey Rourke ou un Michael Madsen !
    Bref, notre ex-serial-killer, Dexter (Michael C. Hall) est au sommet de sa forme, notre flic de miami Sonny Crockett (Don Johnson) confirme un retour à l'écran percutant (Django, From Dusk Till Dawn) et c'est que du bonheur ! Doit-on parler du talent imparable de Sam Sheppard ?
    Alors rien que pour ça, c'est 5 étoiles. Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, vous le serez grâce à la composition musicale originale de Jeff Grace. On plonge dans les 80's, mais attention, le meilleur du son des années 80. On y retrouve ce qui a fait le succès de certains films d'horreur, de Miami Vice de Jan Hammer ou bien encore Drive avec le son de Kavinsky.
    Le scénario n'est pas là pour vous offrir de la romance, on prend Cold in July comme il vient, pour ce qu'il est. Et c'est une réussite. Bien que le début est meilleur que la fin.
    La réalisation est juste un petit bijoux d'efficacité. Ce n'est pas un blockbuster, mais ça méritait bien mieux que ce si pauvre nombre de salles qui le programme en France.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 septembre 2014
    HOW DO YOU SPELL "SHIT"?Ce film devrait sans conteste recevoir l'Oscar de :- Pire bande son- Pire scénario- Pire mise en scène- Pire clichés visuels et utilisation de filtres
    guifou45
    guifou45

    6 abonnés 55 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 janvier 2015
    Le film vaut principalement pour l exceptionnel Michael C Hall.
    La première moitié est géniale avec une atmosphère à couper au couteau et des plans magnifiques. Ensuite et c'est dommage, le film perd en intensité et faiblit. Puis la scène finale nous secoue un peu mais sans retrouver le niveau du début.
    Le scénario démarre classiquement mais nous emmène bien plus loin que ce à quoi on peut s attendre. Mais je m attendais à quelque chose de plus enragé.
    La musique est top.
    Michael C Hall a un charisme incroyable. J aimerais pour ma part le voir beaucoup plus souvent au cinéma. Il envoie du lourd même face à un Sam Shepard egalement impressionnant.

    Sympa.
    JKDZ29
    JKDZ29

    8 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2015
    En cette toute fin d’année, il me fallait conclure sur une bonne note la belle année 2014 qui s’achève. Arrivé au cinéma, je vis que tout le monde s’était amassé pour aller voir Une Heure de Tranquillité, et j’avoue que j’avais également fait ce choix histoire de finir sur une touche d’humour, l’esprit léger. Mais la capacité insuffisante de la salle a modifié mes plans à la dernière minute, fichtre ! Je ne savais que choisir, il y a bien d’autres films mais je préférais les garder pour après… Tiens, “Cold In July”, qu’est-ce donc ? Après avoir rapidement lu le synopsis, je décidai d’aller le voir, après tout il m’avait l’air intéressant.

    Les fans de Dexter auront le plaisir de retrouver Michael C. Hall, affublé d’une magnifique nuque longue du meilleur goût en cette année 1989. Texan à la vie paisible, sa vie va prendre un tournant quand un voleur va entrer par effraction dans sa maison, et que Dane (notre héros) va faire feu sur le voleur, et le descendre. La police retiendra la légitime défense, et Dane ne sera, a priori, pas embêté. Sauf, bien sûr, si, par hasard, le père du voleur, en liberté conditionnelle, décidait de venir le terroriser. Évidemment, c’est plus compliqué que ça, mais inutile de pousser le résumé plus loin, autant tout vous raconter !

    Je ne sais pas ce qui m’a autant fait aimer ce film. Peut-être est-ce l’intrigue menée tambour battant, créant une ambiance oppressante et stressante, un malaise permanent nous faisant endurer les peurs du héros ? Peut-être est-ce le trio de protagonistes aux styles différents, entre Dane, a priori un homme sans histoire qui va devoir passer à l’action, ou Russel l’endurci taciturne, ou bien encore le texan pur et dur Jim Bod ? Ou alors est-ce encore la BO qui mélange avec harmonie musique “traditionnelle” et électro ?

    A mon avis, c’est un peu de tout cela. La justesse de ce film s’évalue à l’équilibre qu’il incarne. En effet, on est tantôt inquiets et apeurés par le sort du héros, tantôt rassurés par l’intervention des policiers, tantôt intrigués par le mystérieux Russel, tantôt distraits par le détachement de Jim… Les éléments s’associent et s’équilibrent parfaitement en dépit de leurs différences évidentes. J’accorderai ma mention spéciale à Don Johnson, que j’ai été heureux de revoir, quelques années en plus mais fringant et revigoré. Son personnage apporte une touche de couleur plus que bienvenue dans ce tableau sombre du Texas reculé de la fin des années 80. Michael C. Hall a également franchi avec brio le pont entre le monde des séries et celui du cinéma, nous livrant une prestation impeccable, avec un naturel déconcertant.

    Le résultat nous offre un film à la fois qualifiable de thriller et de vigilante movie, autant dire deux de mes genres préférés. C’est sombre mais pas désespéré, vengeur mais pas convenu, c’est millimétré, très efficace, badass… Bref, je vais m’arrêter là ! Il est fort possible que ce film ne fasse pas un carton au box-office, mais il est tombé à point nommé pour clore cette belle année 2014. Il s’agit typiquement du genre de film que je n’aurais pas spécialement eu l’idée d’aller voir et qui, pourtant, m’a enthousiasmé et m’a fait directement accrocher. Je le conseille vivement !
    Freakin  Geek
    Freakin Geek

    229 abonnés 881 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2015
    Plutôt curieux de sortir un film intitulé Cold In July en plein mois de décembre ! Il faut dire que le film de Jim Mickle circule déjà depuis plusieurs mois dans la majorité des festivals internationaux où il s'est forgé une forte réputation. Ce coup de projecteur a permis de susciter la curiosité de nombreux cinéphiles impatients de le découvrir enfin en cette fin d'année.

    A l'origine de Cold In July, il y a le roman Juillet de Sang de Joe R. Lansdale, auteur également de la nouvelle Bubba Ho-Tep aussi adapté au cinéma avec Bruce Campbell en vieux Elvis. L'histoire de Cold In July est elle beaucoup plus sérieuse. Une spirale de violence et une intrigue à tiroirs qui a scotché le réalisateur Jim Mickle qui cherchait à l'adapter depuis plus de huit ans.

    Jusque là spécialisé dans les films d'horreur avec des œuvres comme Stake Land et We Are What We Are, Jim Mickle change de style et arrive pour la première fois à sortir son film en salles plutôt qu'en Direct To Video. Le sujet plus susceptible d'attirer un large public et ses différentes présentations lors de prestigieux festivals ont permis au réalisateur de franchir un palier dans sa carrière.

    Sans trop dévoiler l'intrigue, sachez que la bande annonce n'explique pas vraiment la vraie histoire de Cold In July. Alors que l'on pouvait s'attendre à un long métrage proche de A History Of Violence de David Cronenberg, le long métrage propose en réalité une intrigue en trois actes qui va de surprises en surprises. Au final, Cold In July est plus original que ce qu'on aurait pu imaginer mais déçoit tout de même car les règlements de compte sont moins nombreux que ce qu'on pouvait espérer.

    A peine la série Dexter achevée que l'acteur Michael C. Hall a déjà trouvé de quoi se relancer grâce à son passage sur grand écran. Personnage principal de Cold In July, le rôle de Richard Dane est bien différent du serial killer qui l'a fait connaitre. Un rôle de texan pur souche marqué par le drame qu'il a provoqué et pris aux piège de ses conséquences. Malgré son look improbable, on s'identifiera facilement à cet anti héros.

    Lui aussi connu grace à une série TV, Don Johson semble désormais se spécialiser dans des rôles décalés comme dans Machete, Django Unchained ou Triple Alliance. Dans Cold In July, il incarne un détective privé assez étrange mais tout de même très éfficace. Alors qu'il n'avait jusque là jamais dirigé d'acteurs célèbre, Jim Mickle s'offre le luxe d'avoir au casting Sam Shepard dans le rôle assez terrifiant du père du cambrioleur en quête de vengeance.

    Les affiches et autres campagnes Internet pouvait laisser croire à un long métrage plus décalé. Au final Cold In July est un thriller assez conventionnel qui arrive tout de même à surprendre par son histoire à tiroirs. Des personnages haut en couleur et des règlements de compte sur lequel le réalisateur retrouve ses racines horrifiques font de Cold In July une sorte de western à découvrir.
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