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    Husbands
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    Estonius
    Estonius

    2 480 abonnés 5 227 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 décembre 2012
    "Passionner voire subjuguer les spectateurs pendant plus de 2 heures avec une intrigue pour le moins réduite, son rythme lent et son économie d’action tient du miracle." écrivait quelqu'un. En ce qui me concerne, le miracle n'a pas eu lieu, je n'ai absolument pas été subjugué et j'ai lâché l'affaire au bout de 40 minutes estimant avoir plus intéressant à faire.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juillet 2012
    Véritable enchantement, chef d'oeuvre incontestable réalisé par John Cassavetes, dans ses moments de pur génie. Symphonie magistrale de la liberté. Liberté des acteurs toujours très marquante dans le cinéma de Cassavetes, liberté des mouvements de caméra (on affectionne beaucoup la caméra libre de Cassavetes), liberté des plans; qui confèrent au spectateur, à son tour, sa propre liberté. Film sur l'art, la vie, la mort, l'amour, l'amitié, la culture, les hommes, les femmes, les enfants... Dans "Husbands" c'est la fatigue du corps et de l'esprit qui est filmée tout au long du film. Fatigue qui provoque chez les personnages une crise de la quarantaine qui les pousse à rechercher éperdumment la liberté qu'ils pensent avoir perdue au fil des dernières années. Après la mort de l'un de leur ami, trois hommes décident d'échapper à leurs existences respectives par l'intermédiaire de l'alcool, de femmes, de voyages... Mon mot n'est pas réellement bien choisi. On ne peut parler d'une descision. C'est la fatigue de l'être qui les pousse à ce refus de retourner à une vie banale après cet enterrement. S'en suit les péripéties des 3 amis. Au début ils se libèrent de plus en plus, à travers la fameuse scène du concours de chant, majestueuse de par son interprétation, sa mise en scène et l'émotion qu'elle engendre. Puis au fur et à mesure, la liberation devient de plus en plus difficile à vivre. L'amour retrouvé qui semble être le point culminant de la libération, est brisé de manière involontaire par les hommes et les conduiera ainsi à un retour à leurs responsabilités. Scénario intelligent et audacieux donc. "Husbands' reste mystérieux même après son visionnage. C'est un film qui a la marque des grands : la complexité qui en fait toute la beauté. Au final, il me semblerait qu'une seule phrase suffirait à décrire le film. C'est Cassavetes qui en est l'auteur, dans une interview à propos de son film "Faces" : "Les mots étaient écrit, l'émotion était improvisée". Ode à la liberté qui plaira au public suffisamment attentif et ouvert d'esprit.
    Akamaru
    Akamaru

    2 801 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 novembre 2010
    La méthode du radical John Cassavettes,se fondait pour beaucoup sur une part d'improvisation des dialogues et des réactions."Husbands" représente largement cette manière de faire,à double tranchant,car délaissant la narration traditionnelle pour les digressions interminables.Il m'a donc été pénible d'atteindre le bout des 2h10,d'autant que le périple à Londres de ces 3 amis,orphelins d'un ami commun,qui font leur crise existentielle de quadragénaire,n'est ni palpitant,ni scénarisé.En somme,lâcher la bride à ses acteurs possède ses limites.Bien sûr,ce qui compte c'est le parcours de Harry,Archie,Gus et non leur destination mais l'intrinsigeante position auteuriste empêche toute identification aux personnages,et ce malgré des thèmes porteurs(solidarité,existentialisme,séduction,peur de vieillir).Ceci étant dit,il faut reconnaître l'alchimie qui se crée entre Ben Gazzaza,Peter Falk et John Cassavettes,qu'on sent être aussi unis dans la vie,qu'ils le sont dans le film.La comédie dramatique réserve ses moments de grâce,comme la chanteuse persécutée par les 3 larrons ou la sortie du cimetière.Pour les inconditionnels de Cassavettes.
    Starwealther
    Starwealther

    48 abonnés 1 161 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2021
    Première réalisation en couleur de John Cassavetes, une oeuvre américaine comme il en existe peu, très auteuriste, très intimiste. Il est clair que "Husbands" n'est pas un film qui plaira à tout le monde, composé de plusieurs scènes avec beaucoup de dialogues à la manière d’une pièce de théâtre, la narration est lente. On ne peut pas dire que c'est ennuyeux, juste que l'on est parfois agacé par les chamailleries incessantes de ces trois potes quarantenaires (Ben Gazzara, John Cassavetes et Peter Falk). D'autre part, il faut aimer les chansons à tue-tête de leurs soirées baignées dans l'alcool ainsi que la gueule de bois et le vomi qui va avec....Malgré tout, de nombreuses éléments soulevés par Cassavetes sont très intéressants dans "Husbands" notamment la perte d'un être cher, la crise de la quarantaine et les doutes inhérents à cette période de l'existence, la notion d'importance de la famille. Ce long métrage est imbibé par l'alcool et enfumé par la cigarette, il faut aimer ce genre très caractéristique des oeuvres de Cassavetes. Le mérite du réalisateur est de laisser les acteurs joués de manière très naturel de de très longs plans séquences, il laisse énormément de place à l'improvisation pour mettre à nu toutes les sensibilités. Cassavetes disait que le but d'un film est de "faire entrer toute une vie d’émotions et de pensées dans une capsule de deux heures". Cassavetes dans "Husbands" nous parle comme dans toutes ses oeuvres principalement d'amour : l'amour perdu, l'amour que l'on cherche, l'amour déchu. Un film intelligent qui malgré tout peut être agaçants dans certains scènes.
    JeffPage
    JeffPage

    33 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    Avec ce film, John Cassavetes signe l'un de ses plus grands chefs d'oeuvres en racontant l'amitié de trois quarantenaire après la mort du des leurs. Cette histoire permet à Cassavetes de réunir pour la premiere fois Ben Gazzara, Peter Falk et lui-même pour former l'un des meilleurs trio de l'histoire du cinéma. Comme à son habitude, il laisse une totale liberté à ses acteurs pour un résultat ultra-réalistes où sa caméra capture le réel. En effet, quel que soit son age, comment ne pas se reconnaître dans ses trois hommes et leur amitié, tantôt virile, tantôt enfantine. La réalisation est dans le plus pur style Cassavetes avec une caméra très libre et des scènes évoluant à l'écran en temps réel (des scènes de repas généralement (voir une femme sous influence qui comporte une scènes de ce type absolument magnifique)) renforçant cette impression d'observation de la vraie vie. La musique est légère mais toujours aussi jazz. Au final, ce film est une pure merveille qui mériterais une bien meilleure reconnaissance de la part du grand public.
    Jean-Sébastien T.
    Jean-Sébastien T.

    21 abonnés 95 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    De même que la peinture à ses règles, que la musique à les siennes, le cinéma, art respectable s'il en est se doit de les respecter. Certes rien n'est sacré, rien n'est figé, sauf qu'en plus d'un art, le cinéma a cette magie qu'il communique avec son spectateur. Or quand vous êtes obligé de vous tirer sur les paupières pour éviter de dormir en regardant le film, quand ce qui défile devant vous ne suscite aucun intérêt, où est la communication ?
    stebbins
    stebbins

    458 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 janvier 2013
    Un film entier, passionné, débarrassé de toute contrainte narrative : Husbands s'agit d'un véritable morceau de cinéma à la personnalité unique, intense et profondément sympathique. Comme tout film au fort caractère Husbands à ses imperfections, ses anicroches et autres petits aléas : c'est pour John Cassavetes le prix à payer pour mettre en scène la vie et l'émotion. Sous toutes ses formes. A chaque instant Husbands nous happe dans un tourbillon de réalisme, montrant des personnages souvent indissociables de leur interprète, des coups de gueules et des absences, de l'attente et du paroxysme, des scènes grisantes ( l'ivresse du cinéma de Cassavetes n'est résolument plus une simple légende...) et de l'improvisation sacrément virtuose ! On retiendra de ce portrait doux-amer de quadras endeuillés un formidable hymne à l'amitié, trio de copains de toujours cherchant la ressource dans le plaisir improvisé ( lui aussi ! ) et la reconnaissance. Peter Falk, Ben Gazzara et John Cassavetes lui-même sont extraordinaires. Un très, très grand film.
    Plume231
    Plume231

    3 477 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 août 2011
    La méthode Cassavetes poussée à son paroxysme c'est à dire improvisation et séquences tournées dans leur véritable longueur (ce qui fait que parfois ça paraît un peu long mais au moins c'est ce qui s'appelle allez jusqu'au bout!!!). Le trio d'acteurs fonctionne parfaitement et ce n'est pas difficile de voir que le complicité qui les unit n'est pas feinte et a lieu aussi derrière la caméra. L'idée de départ est très bonne et on peut remercier le réalisateur de ne pas avoir mis une fin bêtifiante comme de trop nombreux films américains lorsqu'il s'agit de la "sacro-sainte" famille. Le seul reproche en fait que l'on pourrait faire au film, c'est un manque de profondeur évident, surtout dans la façon par laquelle l'action est menée, qui empêche de se passionner vraiment. Reste un témoignage personnel et précieux d'un des cinéastes les anti-conventionnels de tous les temps.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 août 2011
    Ce film démontre les limites du genre : superficiel, vain, long et ennuyeux... Quel dommage d'avoir si mal exploité ces trois acteurs magnifiques qui peinent à sauver le film !
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    517 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2017
    Ce mélodrame ennuierait beaucoup de spectateurs aujourd’hui mais il demeure un témoignage fort de l’œuvre de Cassavetes ainsi qu’un bon reflet des problèmes existentiels de certains américains de 40 ans n’arrivant pas à se situer dans leurs vies. Le style d’écriture est personnel, il finit par nous faire entrer dans le trio grâce aux gros plans incessants et indiscrets, tout en demeurant respectueux, qui expriment l’impossibilité de vivre harmonieusement. C’est assurément déprimant mais d’un grand intérêt pour les spectateurs ayant le souci des autres, quelques ils soient. Contrairement aux films des années 2010 dont les sujets portent sur les bringues, les enterrements de vies de garçons et qui se veulent carrément ludiques mais dont il ne reste que du pittoresque, ‘’Husbands’’ par ses soucis de détails extrêmement banaux et prolongés apporte une authenticité riche et profitable.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mai 2012
    On prend des gants avec la mort alors que c'est la chose la plus humiliante qui soit. Husbands est certes le premier film en couleur de John Cassavetes mais aussi et surtout la première collaboration du réalisateur avec Peter Falk et Ben Gazzara qui deviendront par la suite deux de ses comédiens-fétiches. Cette comédie sur la vie, la mort et la liberté n’a pas pris une ride en plus de quarante ans et force est de constater que le cinéma de John Cassavetes a depuis été pillé de toutes parts. L’alchimie entre les comédiens est restée inégalée, l’émotion, l’humour, la fureur de vivre, la délicatesse, sont autant de sentiments mêlés avec une réelle spontanéité. L’humain est au centre du cinéma de John Cassavetes qui a le don de nous intégrer à ce trio de quadragénaires, éternels adolescents, qui décident au cours de quelques jours de rejeter toutes responsabilités (femmes, enfants, boulots), d’arrêter le temps qui passe inexorablement afin de retrouver une once d’insouciance et de sentir battre leurs coeurs. Passionner voire subjuguer les spectateurs pendant plus de 2h avec une intrigue pour le moins réduite, son rythme lent et son économie d’action tient du miracle. Mais ce prodige provient de la fameuse méthode Cassavetes, au charisme extraordinaire de son trio de comédiens, au vent de liberté qui souffle sur chaque plan. Et le spectateur en ressort aussi exténué qu’émerveillé.
    Julien D
    Julien D

    1 102 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2014
    La création d’une équipe de comédiens fidèles au mode créatif de John Cassavetes s’est fait en parallèle de l’histoire d’amitié entre les personnages qu’ils incarnent. Ben Gazzara et Peter Falk, et Cassavetes lui-même, y interprètent en effet trois amis, tous père de famille d’une quarantaine d’années, en pleine remise à plat de leur existence après la mort d’un ami à eux, et c’est dans la façon dont le scénario s’absout des codes classiques en leur offrant un large champ d’improvisation que le film se distingue. Mais au-delà de cette méthode de jeu libre qui restera un modèle pour le cinéma indépendant américain, les moments de vie de ces personnages, aussi bien leurs beuveries que leur crise de la quarantaine, sont pleins de réalisme et globalement amusants (justement grâce aux prestations pleine d'humanité des trois acteurs) mais répétitives et donc, au final, assez lassantes à suivre.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 008 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2012
    Pour son premier film en couleurs, Cassavetes fait appel à Ben Gazzara et Peter Falk qui resteront par la suite dans le cercle des intimes du réalisateur. Il a croisé plusieurs fois Gazzara dans sa filmographie d’acteur de séries télévisées et il vient de tourner avec Peter Falk à Rome sous la direction de Giuliano Montaldo (« Gli intoccabili »). Trois quadragénaires de la classe bourgeoise supérieure se retrouvent pour l’enterrement de Stuart leur ami commun. Défaits par la soudaineté de cette mort et simultanément saisis par l’absurdité de l’existence, les trois compères décident de ne pas rentrer chez eux et s’embarquent pour une longue nuit d’errance où redevenus adolescents ils déambulent sans but précis dans New York, passant successivement du métro à un terrain de basket ou une piscine pour finir dans une soirée arrosée où ils vont martyriser une des convives alcoolisée, en l’obligeant à chanter à moult reprises une chanson pour un concours improvisé sur le vif par Gus (Cassavetes). Au petit matin la reprise des activités professionnelles (Gus est dentiste) dans les vapeurs d’alcool s’avère être un fiasco et suite à une violente dispute d’Harry avec sa femme et sa belle-mère, ils s’embarquent pour Londres sans aucun bagages pour un final peu glorieux dans un hôtel qui se soldera par le retour au bercail de Gus et Archie , Harry étant le seul à poursuivre l’aventure sur place. Sur un thème sensiblement analogue, Mario Monicelli donnera cinq ans plus tard sa vision de la crise des quadras avec « Mes chers amis » où comme chez Cassavetes une bande de copains décide de prolonger la fête sans se donner de limite. Mais là où Monicelli donne dans la farce avec une succession de sketches drolatiques, Cassavetes offre une réflexion désabusée sur ce que deviennent nos vies quand elles sont emprisonnées dans les convenances sociales que sont le mariage, le travail ou le confort matériel. Le temps d’une escapade offerte par la mort d’un des leurs, les trois amis vont tenter de retrouver cette soif de vivre qui les habitait quand ils n’étaient encore que des adultes en devenir, mais le temps a fait son œuvre et la longue scène de l’hôtel où la quête sexuelle des trois mâles va virer au fiasco montre que la liberté prônée dans le sous-titre du film n’est pas si facile à appréhender. Le propos de Cassavetes profondément pessimiste est la marque d’un homme sans illusion sur la condition humaine. Pour rendre crédible sa vision, Cassavetes cherche à saisir au plus près la vraie vie, il n’est donc pas question pour lui d’embarquer le spectateur dans une histoire scénarisée qui permettrait un instant à celui-ci échapper à la vérité crue que le réalisateur entend lui jeter à la face. Cette volonté de confondre le jeu des acteurs avec la réalité a taraudé plus d’un metteur en scène mais peu y sont parvenus comme Cassavetes. Le tour de force est tellement convaincant qu’à plusieurs reprises le spectateur à l’impression d’être le témoin gêné d’une scène qu’il ne peut arrêter comme lorsque les trois comédiens chahutent brutalement Leola Harlow dans la scène du restaurant. On imagine la dose de confiance que Cassavetes devait insuffler à ses acteurs pour les amener à se lâcher ainsi face à la caméra. Souvent pour de telles expériences, la tentation est grande de faire appel à des comédiens débutants ayant moins d’artifices dans leur jeu pour se protéger. Cassavetes lui parvient à extraire ces moments de vérité de comédiens aguerris qui acceptent devant sa caméra de se livrer à l’improvisation sans réserve. On tient sans doute là ce qui fait tout le crédit de Cassavetes auprès des critiques du monde entier et de ses collègues réalisateurs. Le cinéma de Cassavetes est en retour souvent éprouvant et il ne pourrait à lui seul constituer l’essence d’un art qui doit aussi amener une part de rêve et de distraction.
    jimbo01
    jimbo01

    4 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 novembre 2007
    J'ai pu revoir husbands apres avoir vu au cinéma le coeur des hommes 2 (je sais c'est cruel et pas juste pour le pauvre marc Esposito) mais je ne ferai aucun parrallele car cela serait comme comme comparer mozart avec André Rieu ou Polnareff avec Obispo (au choix) Husbands est un film sur la vie , sur les hommes , un film irracontable et inclassable et un chef d'oeuvre intemporel absolu c'est un film dont on se souvient longtemps (il date de 1971 et reste d'une modernité apoustouflante)) et chacun y trouvera un peyu de soi . Un monument du 7ème art et tres certainement le plus grand film d'amitié jamais réalisé
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 novembre 2010
    Le jeu des acteurs est ultra-réaliste et leur dialogues sont très originaux et semblent improvisés (ils le sont très certainement pour une part), ce qui rend le film assez imprévisible et excitant. La lenteur de l'oeuvre permet au scénario de rester minimal, comme une nouvelle: des hommes s'ennuien, partent à l'aventure mais ne la trouve pas. L'impression final de cette expérience manquée, cette absurdité de la continuité ne me semblait auparavant potentiellement sensible que dans les séries (cf Les Sopranos, Six Feet Under), je sais maintenant que le cinéma peut en être une illustration magistrale.
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