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    Black Coal
    Note moyenne
    3,0
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    175 critiques spectateurs

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    Evelyne75
    Evelyne75

    8 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Désolée d'être aussi vulgaire, voilà ce que m'inspire comme réflexions ce film : chiant, long, avec des éclats de rires, mais très peu ; quand ce flic se fait tirer sa moto, le cheval qui est planté là dans l'entrée d'un immeuble, cette femme qui plonge dans une baignoire remplie d'eau, toute habillée, en hurlant de rire, pour un final en feu d'artifice ; ces faits sont aussi décousus que ces pauvres flics qui tirent sur tout ce qui bougent, avant même d'interroger les suspects de leur enquête, seule cette pauvre femme est victime et coupable de ce film exécrable. N'y allez pas y a pas d'histoire où alors si quelqu'un peut me venir en aide pour savoir qui était l'homme aux patins à glace dans ce scénario ça m'arrangerait !!
    Julien D
    Julien D

    1 121 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Derrière un synopsis de polar tout ce qu’il y a de plus bateau (celui d’un ancien flic qui enquête sur des meurtres lui rappelant une de ses anciennes affaires), le nouveau long-métrage de Diao Yinan s’inscrit en réalité dans la droite lignée des pamphlets sociaux et contestataires signés par Zhang-ke Jia qui attestent de la situation sordide dans laquelle se retrouve la Chine du vingt-et-unième siècle. Avec sa mise en scène, elle aussi conventionnelle dans l’esprit du cinéma chinois, c’est-à-dire constituée de logs plans-séquences et de lumières tamisés, Black Coal interpelle dans sa vision d’une société désenchantée où l’accomplissement des individus est rendu utopique par une volonté globale de modernisation à l’occidentale qui pousse à un individualisme meurtrier. Le scénario en lui-même est fait de longueurs et de dialogues poussifs mais la reconstitution visuelle de ce contexte social peu reluisant ainsi que les prestations parfois énigmatiques du couple d'acteurs font du film une œuvre intéressante à découvrir.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 12 juin 2014
    Ours d’or 2014 au festival de Berlin, Black Coal est réalisé par Yi’nan Diao, cinéaste chinois de la 6ème génération (la première génération de 1905 à 1932 marque la naissance du cinéma en Chine, la deuxième génération, l’âge d’or, s’étend de 1932 à 1949, la troisième de 1949 à 1966 est caractérisée par l’arrivée des communistes au pouvoir, la quatrième a lieu de 1976 à 1982, la cinquième est réservée aux diplômés de l’académie de cinéma de Pékin en 1982 quant à la sixième génération, de 1989, dates des événements de Tiananmen, à aujourd’hui, elle est représentative d’un cinéma urbain réaliste). Comme nombreux cinéastes de cette période, dont certains sont référencés sur le cinéma du ghetto en la personne de Jia Zhangke (A Touch Of Sin) de Lou Ye (Suzhou River, Mystery) ou encore de Wang Xiaoshuai (11 Fleurs), le scénario de Black Coal s’inspire de faits divers et de malaises sociaux.

    Le film s’ouvre sur un meurtre qui n’a rien à envier à celui du dépeceur de Montreal. En effet, un chinois est retrouvé découpé en morceau et décimé dans plusieurs usines à charbon, aux quatre coins de la Mandchourie. Zhang (Fan Liao) est chargé de mener l’enquête mais doit abandonner son poste suite à une violente altercation. Cinq ans plus tard l’inspecteur est rappelé et doit terminer l’investigation. Plus cette dernière avance, plus il se rapproche de la femme de la victime Wu Zhizhen (Lun-mei Gwei).

    Un des élément clé du film est le rapport des personnages au temps. Récemment Jia Zhangke avait eu la même réflexion dans son documentaire sur Shangaï, I Wish I Knew, histoires de Shanghai (2011). Dans Black Coal le temps est omniprésent, dans l’action directe au film et la magnifique transition de 1999 à 2004 mais aussi dans le quotidien des habitants. En cinq ans, la ville se transforme, les gens ne sont plus les mêmes, seules les enseignes publicitaires et les grandes firmes imprègnent encore le sol enneigé de la Mandchourie.

    Le principal atout du film est son atmosphère particulière au film noir. On retrouve en effet les symboles qui en ont fait un courant cinématographique, meurtres, femme fatale, double enquête et double vie, héros prisonnier de lui même, trahison… Yi’nan Diao adapte ce cinéma à son époque, l’utilisation de la caméra épaule capte des instants uniques, sans étude ni jugement. Le cadreur filme ce qu’il voit, l’image est brute

    La suite ici:
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    36 abonnés 205 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 septembre 2014
    Déception. trop de violence inutile. Pas d'esthétique intéressante et presque de l'ennui. On reste cependant du côté des film d'auteur ambitieux.
    dagrey1
    dagrey1

    87 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Vu hier soir en avant première à l'UGC ciné cité les halles.
    Polar intéressant et à l'intrigue sinueuse, Black coal distille un parfum de crime et de tristesse dans une ambiance parfois décalée tournée qui a pour décor une ville chinoise assez désolée se trouvant dans une province perdue...Les protagonistes sont bien interprétés par des acteurs réalistes au service d'un scénario assez sombre. Je préfère prévenir les futurs spectateurs: ce polar noir à l'ambiance très chinoise se trouve, dans le traitement du film, aux antipodes d'un "seven" ou d'un "silence des agneaux"...En revanche, les amateurs de polars coréens pourraient apprécier.
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 juin 2014
    Dans la grande machine qu'est la vie, les pires histoires peuvent être racontées. Et on n'y comprend que rarement tous les ressorts scénaristiques. L'ambiance est lourde et chaque personne croisée a cet aspect patibulaire intrigant mais surtout inquiétant. La légèreté, que très peu présente, provoque une dépression métaphysique constante. Espérer, dans ce monde à la noirceur universelle, devient impossible. Pas d'échappatoires ni de bouffées d'air. Autant le dire : Liao Fan y est spectaculaire. Sauf que voila : l'atmosphère mortifère délivre une envie de dormir, se rapprochant du somnifère. Un effet indésirable, mais terriblement gênant. Ce long-métrage in abstracto, sans vie ni hymne, dévoile des failles plus soûlantes qu'autre chose, qui se rapproche dangereusement d'un Te Deum chialeur. Bluffant, certes, mais jusqu'à quel point?
    Pauline_R
    Pauline_R

    172 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 juin 2014
    J'ai été un (petit) peu déçu par ce film dont j'attendais beaucoup après son Ours d'or. A la manière de Touch of sin (mais en moins puissant), le film est audacieux vu la politique de censure en Chine, oscillant entre vrai polar et film social, nous montrant un visage de ce pays peu reluisant, violent et cruel. L'interprète principal est fabuleux, réussissant tour à tour à nous révulser, nous émouvoir et même nous faire rire avec des touches d'humour bienvenues. Toutefois le film souffre de quelques longueurs et ne m'a pas marquée autant que je l'aurais pensé.
    Loïck G.
    Loïck G.

    299 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2014
    Film noir, film policier, atmosphère, ambiance, la palette du réalisateur couronné à Berlin par un Ours d’or est décidément très riche. On adhère très vite à cette histoire de policier sur le retour qui cinq ans après un crime, remarque que les nouveaux meurtres ont des similitudes. Il se fait insistant, l’énigme épaissit et la caméra se balade presque en rigolant dans ce salmigondis, où les apparences sont bien évidemment trompeuses. Les comédiens sont à la hauteur de l’événement, dont Fan Liao, ours d’argent du meilleur acteur à Berlin 2014.
    Pour en savoir plus
    Daniele D.
    Daniele D.

    2 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juin 2014
    Thriller hermétique ! Si vous n'êtes pas lecteur des Cahiers du Cinéma ou fan de Melville : passez votre chemin !
    maxime ...
    maxime ...

    202 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2017
    Black Coal est un film assez tendu et des plus espiègles de ces dernières années ! On démarre avec une enquête policière haletante dans un premier temps ( 1999 ) pour ensuite arborer un chemin hybride qui tire de plus en plus sur une critique de la société chinoise avec en point d'orgue une fin en apothéose et très énigmatique ... Le travail de mise en scène est vertigineux, un oeuvre plastique perturbante et givré, la caméra prend une place prépondérante dans l'univers de ce Diao Yi'nan et me donne l'envie de poursuivre l'aventure ébouriffante et intuitive qu'il offre.
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