Avis : Zombeavers - Page 2

"Zombeavers", une petite comédie d"horreur-épouvante à prendre au second degrés de Jordan Rubin, sorti en 2016.
Entre pastiche de film de zombies et ambiance biatch. Un petit divertissement potache et drôle à la réalisation correcte qui fonctionne.

L'idée du siècle pour les amateurs de séries Z ?! Non. Zombeavers n'est pas aussi bon qu'il est improbable. Malgré une dérision et un grand n'importe quoi complètement assumé, ce film qui semble tout droit sorti de l'esprit torturé d'un étudiant en cinéma ne réussit pas à être à la hauteur des attentes de ses fans potentiels. Pas besoin d'un long discours tant le scénario est évident. L'équipe du film, du responsable des effets spéciaux aux acteurs, semble être composée de stagiaires, des stagiaires passionnés par les week-ends dans la nature. Bref, c'est mauvais mais malheureusement, pas assez mauvais pour que ça ne devienne très bon. Zombeavers se regarde, entre la 8ème et la 9ème bière de préférence, si possible, d'un oeil pour pouvoir à la fois profiter des quelques surprises du film en matière de génétique et de mutation, et de la soirée.

Écraser une biche suite à un accident stupide faisant tomber un récipient toxique dans le lac des castors n'est pas à mourir de rire. Tellement le scénario est un vrai brouillon qui pourrait faire mieux et, à coup sûr, ridiculise la prestation des acteurs. On revoit des petites scènes à la "Piranha" ou "Les Dents de la mer", etc. Comédie et effets spéciaux rappellent aux premiers films de Peter Jackson, on va dire que c'est une sorte d'hommage. Dommage, oui !

"Zombeavers" est un mauvais film, doublé d'un mauvais nanar, dans le sens où, tout du long, on s'ennuie comme pas deux. Bon, quelques sourires nous sont décrochés, ici et là, des rires aussi, parfois, mais globalement, le film ne casse pas quatre pattes à un castor. Mettons-nous d'accord, ce calambour était douteux. Le soucis avec l'oeuvre en question, c'est qu'elle est en complet décalage avec le genre; dans l'excès complet, elle perd toute la finesse requise pour sortir la tête de l'eau, l'habilité qu'il lui fallait pour se dissimuler en bon film. Ici, c'est juste mauvais, lourd, prévisible, battu et rebattu. Mais voilà que ce que je dis est paradoxal. En effet, le film se veut comme cela; là est donc, à mon sens, son problème principal : il n'est pas honnête avec le spectateur, pas sincère pour un soû. Vous l'aurez compris, ils font exprès de faire un mauvais métrage; le résultat n'est plus commandé par le manque de moyens des producteurs fauchés, plutôt par le désir de faire quelque chose de nanardesque, de dépassé, d'involontairement comique. En soit, c'est vraiment casse-gueule, comme démarche ( majoritairement développée et permise par le succès inattendu de "Sharknado" ), et complètement en désaccord avec la définition même d'un nanar : le film n'est plus involontairement comique ( comme précédemment évoqué ), ne connaît plus le ridicule à ses dépends : il est ridicule, et se revendique comme tel. Toute sa campagne de pub tourne autour de sa stupidité volontaire, de son humour bon marché. Mettons nous donc d'accord sur une chose : "Zombeavers" n'est en rien un nanar, c'est, en soit, une comédie ( douteuse, mais une comédie quand même ). Pour cela, à le juger en tant que comédie, c'est plutôt réussi et divertissant ( dans l'esprit seulement ). Le soucis, c'est que le film, dans son désir de ressembler à un nanar de la pire espèce, se flingue tout seul; c'est un peu comme s'il se faisait une roulette russe seul, et avec six balles dans le barillet. En gros, ça marche pas des masses. Non pas que ce soit lassant, c'est juste lourd, prévisible, stéréotypé : t'as vu ça par mille autre lieux, et quand on te fout le résultat final sous le nez, tu te dis que mince, ça a vraiment une odeur de recyclé. "Zombeavers" est donc un mauvais film, rébarbatif et insupportable. Ca crie, ça gueule "pire qu'une vallée de jeunes pucelles" en chaleur. Le problème, c'est aussi que le film se prend pour ce qu'il n'est pas : je vais pas vous refaire mon long lapsus sur l'essence même des nanars; non, j'aimerai juste y ajouter que mince, c'est qu'il manque sacrément de personnalité, ce film là ... En ce qui concerne les acteurs, rien de bien marquant : c'est banal, commun, médiocre. En gros, leur niveau est homogène au reste du film. Quant à la réalisation, pas mauvaise, je lui reconnais, malheureusement, d'être complètement sabotée par ses effets gores, et son mauvais goût constant, voire même croissant. C'est téléphoné, pire qu'un nokia sans fil. Les stéréotypes font qu'il n'apporte rien au genre, et à force de jouer avec le feu, un feu pompé et déja senti, le castor se brûle les pattes.

Depuis les confins de l’humanité, le navet a toujours eu cette grande facilité à rebuter, polluer, déprimer. Lorsqu’il est de l’ordre de l’humain de classer un film selon son rendu d’idéologie(s) parfois impossible à mettre sur papier, l’erreur ne doit pas être faite, rien ne devant être réalisé au hasard. Si, à de nombreuses reprises, la « CSP » d’un film ne lui a jamais empêché d’être distribué sur le marché français, il peut arriver que le hasard du marché fasse bien mal les choses. En ce sens, « Zombeavers », directement distribué en DVD, est une (très) concrète aberration qui, en plus de dépasser l’entendement, jure par tout ce qui fait du cinéma un art parfois trop peu créatif. Des premières aux dernières notes, le film de Jordan Rubin sonne faux , se casse les dents, et idéalise le genre du nanard alors qu’il ne parvient même pas à lui arriver à la cheville (aussi gonflée soit-elle selon les prétentions de la réalisation). Véritable catastrophe apocalyptique à ranger aux côtés du non moins désolant « L’Ile des insectes mutants », « Zombeavers » doit-être vu par les cinéastes en devenir afin qu’ils puissent se rendre compte de tout ce qu’il ne faut pas faire si l’ambition est à la hauteur des uses et coutumes sociétales. Sujet galvaudé, il t’es autorisé de retourner au fond de ta cellule.

Que dire, que dire......? Vous voyez ce genre de film qui dès que vous le voyez vous devenez sûr qu'il aura un oscar ? Ba ici c'est absolument pas le cas. Si le principe de castors zombies est intéressant et inattendu, le reste du film est remplit des clichés de toutes comédies nanardesques. Le film se permet même des réactions encore plus débile que d'habitude dans ce genre de film ( spoiler: on est poursuit par des castor zombie, c'est évident qu'on va prendre le temps de s'envoyer en l'air
). Mention spécial les "effets spéciaux", si on peut appelé ça comme cela, qui donnent des castors assez... spéciaux pour être poli.

Un pitch grossier, des acteurs de seconde zone, des effets spéciaux douteux... Zombeavers est clairement un nanar assumé. Mais pris au second degré, tel qu'il doit être considéré, il se révèle finalement moins mauvais que bon nombre de films.

C'est tellement débile que je me suis senti obligé de m'y pencher... What the f*** ??? "Des castors-zombies sèment la panique au bord du lac"....bon....si on veut. Après toutes les conneries abrutissantes qui sortent en direct-to-dvd à destination des adolescents écervelés, "Zombeavers" mise le paquet et caricature cet univers avec un bon gros coup de n'importe nawak. Ce n'est pas vraiment marrant, les effets spéciaux sont bien entendu très laids, sinon cela ferait limite hors-sujet, c'est facile et dénué d'intérêt, mais ça fonctionne si on est sous l'emprise d'une drogue quelconque. Je ne sais pas si c'est désespérant ou couillu (ou peut être les deux)...mais il fallait oser. Ça a le mérite de donner de l'espoir à des personnes inexpérimentées ou déjantées qui souhaitent se lancer dans la scénarisation...oui, désormais tout est possible.

Encore une bonne idée sur le papier mais pas une réussite sur pellicule ! Je ne cache pas que son absurde postulat de départ (mélanger zombies et castors) est le genre de délire qui m’amuse follement (j'ai tout simplement adoré "Black Sheep" !) ; et je n’avais qu’une seule hâte : découvrir ces rongeurs aquatiques d’habitude si paisibles se faire zombifier. Et dès le début, on sait qu'il s'agit d'une catastrophe et qu'on ne pourra s'en échapper : une intro déjà vue vaguement écolo sur les bords, apparition et présentation des trois « héroïnes » qui ne sont finalement qu'un gros préjugé des poufs modernes que l'on peut voir partout dehors, puis arrivée des petits amis franchement attardés des greluches. Évidemment, dans la plus « pure tradition » de l'humour amerloc reloud et gras, nous devons nous coltiner une série de gags scatologiques de mauvais goût...Je sais bien que, dans les films d'horreur, on évite au spectateur de trop s'attacher aux personnages vu qu'ils sont voués à clamser dans la douleur...mais là, en nous tapant ces jeunes débiles ne pensant qu’à boire, se droguer et baiser de temps à autre, on en vient carrément à les haïr dès le départ et à ne souhaiter qu'une seule chose : qu'ils crèvent tous !!! Nous en venons donc à espérer que les castors zombies vont rapidement arriver et apporter un peu de fun à ce torchon....quelle naïveté ! En guise de bébêtes carnassières, nous nous retrouvons devant des vieilles peluches sortis des stocks poussiéreux de tous les Jouets Clubs de la région qui ne font que confirmer qu'on est bien dans un navet pur jus...un peu d'animatronique (ou de système D : on peut parfois réussir des tour de force avec deux bouts de ficelles !) aurait pu donner l'illusion recherchée, mais au final on ne peut en aucun cas frissonner devant ces bestioles ridicules qui pourtant sont « extrêmement intelligentes » (non mais c'est vrai : spoiler: les castors pensent à couper les fils du téléphone pour isoler les jeunes et les empêcher d'appeler des secours
....c'est fort, non ?!!). Et ce n'est pas la « géniale » idée de rajouter un côté « contamination » qui parvient à sauver le navire du naufrage, d'autant plus que cette idée ne finit par être finalement qu'un prétexte à tomber dans le putassier le plus bas ( spoiler: la fellation octroyée par « Miss Castor »
). "Zombeavers" est donc le plus gros pétard mouillé de l’année, voire l'arnaque de la décennie (avec "Birdamic" !) : ne réussissant jamais vraiment à exploiter l’absurdité de son concept de base, il est bien loin de rivaliser avec un long-métrage similaire comme "Black Sheep". Mais vous savez quel est le pire dans l'histoire ? Cette daube a littéralement cartonné en DTV et VOD (vive les soirées beuverie à volonté !!) et une suite est en préparation....ayez pitié de nous : n'avons-nous pas assez souffert comme ça avec les "Sharknado" ??!!

Un nanar qui s'assume totalement avec une histoire à la fois nulle et originale. Un film qui ne vaut pas grand chose mais qui mérite d'être vu.

Des castors zombies, on aura tout vu !
Heureusement que ce film est dans la catégorie comédie, car par moment, j’ai effectivement bien rigolé devant certaines scènes et dialogues

Après s'être tapé le délire avec Madame, il convient de garder un peu les pieds sur terre (si possible): voici donc un nanar des années 2010, à l'histoire improbable comme il se doit et au jeu d'acteurs aussi léger que les bikinis des demoiselles. On accorde une étoile pour l'absence de sérieux totalement assumée jusque dans le générique de fin (une deuxième pour les jambes des demoiselles), mais ne nous la racontons pas: la seule chose qui fasse rire est cette outrance visuelle avec ces castors OGM. Côté dialogues et situations, on frôle le néant comme l'on pouvait s'y attendre, à peu près rien ne crée la surprise. Typiquement le genre de film qui sert à se dégonfler la tête, tendance Sharknado du pauvre. Au royaume du nanar, Zombeavers fait son effet mais pas la révolution.

Des castors zombies, en trois mots vous avez là un concept du tonnerre et il va sans dire que ce Zombeavers est un petit régal de nanar ! Statut totalement assumé avec tout d’abord un trio de belles jeunes femmes court-vêtues qu’on retrouve aussi parfois dans des poses suggestives. Et puis arrive ce bonheur suprême de découvrir les fameux castors zombifiés animés grâce à des effets spéciaux dernier cri (#ironie) et on a même droit à une surprise dans les dernières minutes. Non vraiment, si vous avez envie de vous marrer avec vos potes d’enfance, ce film tient toutes ses promesses et fera certainement le malheur de vos pires ennemis !

Ce film style comédie horrifique est tellement poussé à l’extrême dans ses défauts, qu’il en devient bon. Il y a un côté décalé totalement assumer. Ils font tout pour être mauvais afin de faire rire le spectateur et de finalement laisser un souvenir agréable. Car oui, vous allez vivre 1h25 de grand n’importe quoi. Cela commence par la manière dont les castors mutent. Dès la première scène j’ai commencé à rigoler. Pour ne rien arranger, ils sont archi mal fait, ça en est tordant. Le réalisateur a choisi la technique de l'animatronique. Pour faire simple, c’est de la mécanique qui était utilisée dans les années 80. Il y a donc une note très kitsch. Il ne faut pas oublier que dans ce grand délire, il y a aussi des acteurs humains. Forcément, il faut de la chaire à canon pour se faire trucider. Ils sont vraiment mauvais. Je me demande s’ils faisaient exprès car c’était catastrophique. Se moquer d’eux et de leur dialogue était un bon moment. On ne leur a pas facilité la vie avec des répliques dignes d’un film érotique sur une chaine de la TNT. Ce manque de talent n’est pas trop dérageant car de toute façon l’histoire n’a aucun sens. Je me suis dit plein de fois « mais c’est quoi ce bordel ». Le pire c’est que j’ai aimé car c’était poussé au paroxysme.

Une perte de temps pure et simple, avec préméditation. Les personnages sont sympas, la parodie bat son plein. Mais c'est nul, archi nul.