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    The Disaster Artist
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    166 critiques spectateurs

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    ffred
    ffred

    1 472 abonnés 3 934 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 mars 2018
    Dommage que la polémique qui a entouré James Franco dans les contre-coups de l’affaire Weinstein ait plombé ce film. Sans cela, sa carrière en salles et pour la saison des récompenses aurait été sans doute tout autre. Car ce The disaster artist est tout autant une satire (et une métaphore) d’Hollywood que le portrait d’un homme mystérieux et atypique aussi réussie que réjouissant. James Franco est impeccable sur tous les plans. Sa mise en scène (la meilleure de sa carrière) est aussi agréable que maitrisée tandis que sa performance devant la caméra est un grand moment. Après avoir été couronné par le Golden Globe, il aurait au moins mérité une nomination à l’Oscar du meilleur acteur car il est hallucinant et trouve sans doute là le rôle de sa vie. Mais Hollywood a condamné avant de juger. Pour la première fois, il donne la réplique à son frère Dave, lui aussi très convaincant. Le film est aussi drôle, voir hilarant, que pathétique. Mais aussi émouvant et extrêmement touchant. D’entrée, on s'attache aux personnages. Le tout est donc aussi délirant que surprenant, surtout quand on sait que tout ceci est largement inspiré de la réalité. Le scénario de Scott Neustadter et Michael H. Weber (The spectacular now, (500) jours ensemble...) est en béton. The room est aujourd’hui un film culte. The disaster artist, qui raconte son histoire, pourrait bien le devenir rapidement aussi. Une excellente surprise pour un excellent moment.
    tony-76
    tony-76

    1 003 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2018
    James Franco a le culot de recréer The Room - sacré pire film de tous les temps - de Tommy Wiseau mais le rend avec beaucoup d'humour, d'intelligence et de respect face à l'original. A noter que le tournage de The Room qui est réputé pour être un nanar culte des années 2000 était un véritable capharnaüm ! The Disaster Artist suit cependant d'un peu trop près la trame narrative hollywoodienne classique mais sa bande son est tellement plaisante qu'on oubli les quelques faiblesses du récit... Plusieurs moment mémorables sont au rendez-vous spoiler: - au tournage quand Tommy Wiseau n'arrive pas transmettre d'émotion ; lors de la projection quand le public est hilare face à ce navet ; les scènes post-génériques qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à l'original avec les mêmes mouvements des personnages -
    ça ne manquent pas, et on sent la touche de J. Franco à ce film en y ajoutant ses amis dans la vraie vie. Franco creuse aussi le personnage et tente de percer son étrange processus créatif. La réussite du film tient aussi à la distribution d'ensemble, constituée de pointures (de Seth Rogen à Jackie Weaver, en passant par Judd Apatow, Zac Efron et Bryan Cranston), est en phase parfaite avec le ton du film original. Les frères Franco arrivent à rendre crédibles ces deux personnages voulant partir loin de chez eux pour ensuite créer un premier long-métrage... Les intentions de Wiseau ne sont pas tellement saisies spoiler: en voulant parler de manière incompréhensible (dire ses phrases à l'envers),
    à croire qu'il s'agit d'un extraterrestre ne connaissant pas le monde du cinéma mais il a cette passion de créer quelque chose dont il n'a pas les moyens financièrement et dont le montage de The Room a été une vraie catastrophe. Tommy Wiseau va à la quête du rêve, même si son résultat final n'est pas génial... Donc, The Disaster Artist est une sorte de faux biopic vraiment drôle, touchant par moment et fidèle au créateur Wiseau. Un film de James Franco dont il a reçu le prix du meilleur acteur dans une comédie lors des deniers Golden Globes, entièrement mérité ! A découvrir !
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 146 abonnés 3 966 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 mars 2018
    Avant de vous parler de The Disaster Artist, il faudrait faire un focus sur The Room. Tourné en 2003 par un inconnu à Hollywood, The Room fera un bide complet et sera très vite qualifié de nanar du siècle tellement il est mauvais. Mais cet échec commercial et critique deviendra néanmoins culte du fait qu’il était juste impossible de penser une seule seconde à ces choix de mises en scène. Le réalisateur, scénariste et producteur du film c’est Tommy Wiseau, un homme disons…particulier. En gros, Tommy Wiseau est un homme qui s’est toujours pensé exceptionnel et dont ses idées ont toujours été les meilleures malgré les conseils avisés des autres. James Franco maintenant ! Ce génie du cinéma qui ne se prend jamais au sérieux a déjà prouvé son talent de multiples fois dans des drames ou comédies. The Disaster Artist est le certainement son projet le plus fou. Voici une œuvre, on verra plus tard pour les qualificatifs, qui retrace brièvement la rencontre entre Tommy Wiseau et le jeune comédien Greg Sestero, puis du tournage de The Room. James Franco va reproduire plan par plan, les scènes les plus ridicules du vrai film et nous le prouvera d’ailleurs dans le générique de fin. Pour le tournage, Franco va s’entourer d’une équipe de choc et de toutes générations. Ainsi, Melanie Griffith et Sharon Stone côtoies la jeune génération Zac Efron et Josh Hutcherson. Si Franco est là, Seth Rogen, son meilleur ami est forcément là aussi. Enfin, s’il s’offre la primeur de jouer l’artiste du désastre, James offre le deuxième rôle à son frère Dave et le duo est épatant. The Disaster Artist est un film déconcertant et il est difficile de savoir quoi penser dans l’immédiat. Mais une chose est certaine, si vous n’avez jamais entendu parler de The Room, ce projet va vous faire rire, honte, gêner, douter, puis tout à la fois et c’est ça qui est fascinant !
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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    141 abonnés 1 010 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mars 2018
    L'histoire réelle de Tommy Wiseau est si extravagante qu'elle en parait fantasque, drôle d'oiseau aux origines et à la fortune inconnues, débile léger atta-chiant en partance pour Hollywood afin de réaliser son rêve sans la moindre once de talent. Franco-acteur s'en donne à coeur joie mais Franco-réalisateur porte un regard trop hésitant sur son personnage, sans choisir entre la bienveillance ou le cynisme. Ce film marquera sans doute moins les mémoires que le nanar dont il parle.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    565 abonnés 2 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2019
    Avec The Disaster Artist, James Franco réalise son meilleur film, certainement en raison des nombreux points communs qu’il partage avec la vedette dudit film, Tommy Wiseau. Comme lui, il fonce tête baissée dans des projets qu’un talent aux abonnés absents ne permet jamais de concrétiser, et réduit ce qui est produit à n’être qu’un ersatz à la drôlerie involontaire. La grande différence, pourtant, c’est que Wiseau est du côté du sublime, malgré le grotesque dont il se couvre à de nombreuses reprises. Concernant Franco, c’est autre chose. Car Wiseau a ce quelque chose de monstrueux et surtout de mystérieux que le long-métrage a l’intelligence de ne jamais lever, un jusqu’au-boutisme capable de le changer en être fascinant. La relation qui se noue entre lui et Greg Sestero constitue la partie la plus intéressante du film : Franco capte de façon assez juste les aléas d’une amitié en construction et qui n’a que le mouvant pour se construire, le caractère insaisissable de son protagoniste principal. Souvent comparé à Ed Wood de Tim Burton, The Disaster Artist souffre néanmoins d’un mal qui le gangrène et détruit ainsi ouverture et clausule : la béatification simplificatrice de Wiseau et de sa démesure sans que la réalisation de Franco n’y soit pour quoi que ce soit. Le génie de Wiseau est une donnée de base et n’est remise en question que par son équipe qui, pourtant, sortira émerveillée de la projection finale. Le réalisateur accumule ses scènes sous prétexte de suivre le making-of original et ne prend ainsi aucun risque. La prestation des acteurs, James Franco en tête – et dont la transformation physique impressionne – sauve une production sympathique mais dépourvue de poésie, se contentant trop souvent de recopier, comme le ferait un bon élève avant son conseil de classe, le modèle (ici anti-modèle) tant apprécié.
    reggie miller
    reggie miller

    142 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 mars 2018
    Un film d'acteur par excellence. Franco s'offre le rôle de sa vie mais quel dommage qu'il se pense réalisateur. Le film est sympathique mais assez mal mis en scène. Franco manque de point de vue, tourne tout au même niveau et ne sait pas marquer, par sa mise en scène, les moments essentiels du parcours de son personnage. Petite déception au final.
    Flaw 70
    Flaw 70

    252 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2018
    Étrange phénomène qu'a été, et qui est encore, The Room de Tommy Wiseau. Un OVNI sorti de nulle part fait par un extraterrestre qui vient d'on ne sait où, qui gagna un statut culte car considéré comme le plus mauvaise film jamais fait. Véritable porte étendard de la culture du nanar, il est la célébration du mauvais, un mauvais qui peut-être drôle. Il y a vraiment une histoire à raconter derrière la fabrication d'un tel film et il est intéressant de voir James Franco s'y attaquer, lui qui multiple aussi la casquette de cinéaste, producteur et souvent acteur principal de ses films. Il y a une gémellité évidente dans leur égocentrisme, leur quête de gloire et d'expression à travers le cinéma mais surtout leur échec à transmettre leur vision. Franco réalise des films qui flirte plus souvent avec le moyen mais à toujours échoué à accoucher d'un bon film et en ça, il est autant un disaster artist que Tommy Wiseau.

    C'est vraiment tout cet effet de miroir qui fait la sève première de The Disaster Artist mais aussi sa limite. James Franco vampirise l'écran en la personne de Wiseau qu'il ne laisse finalement peu de place pour les autres, même si cela est en accord avec le personnage il faut reconnaître que c'est contraire à la démarche très linéaire de la narration qui veut pourtant faire de Greg Sestero le personnage principal. La psychologie de Sestero est d'ailleurs ici assez touchante et on arrive aisément à s'attacher à lui tandis que Wiseau reste une figure fascinante qu'on ne saisit jamais vraiment. La grande force du film est de ne pas être une oeuvre hautaine qui n'est là que pour se moquer de The Room et de ceux qui l'on fait, mais bien d'apporter un regard juste et bourré d'empathie sur eux. Le tournage de The Room en est d'ailleurs presque éclipsé pour vraiment se resserrer sur la relation d'amitié/répulsion qui se joue entre Wiseau et Sestero. Sur ce point, on a donc un peu souvent que le film loupe son sujet, surtout qu'il est assez long à démarrer, mais il trouve grâce dans la dévotion de James Franco.

    L'acteur livre une performance incroyable, il se confond totalement avec son personnage. Il ne se contente pas d'imiter Wiseau mais il devient Wiseau et livre une prestation hallucinée, nuancée et juste. Il est soutenu par des seconds rôles tous très bons mais en dehors de son frère, Dave Franco ici aussi excellent, les autres ne tiennent clairement pas la distance. Il est ce qui donne au film toute sa vitalité et son double sens. Grâce à ça, The Disaster Artist dépasse souvent son sujet pour toucher à quelque chose de plus universel. Une touchante métaphore sur la passion et la quête d'un rêve même si on n'a pas les moyens de le réaliser. Malgré tout, il est dommage que James Franco ne se montre pas plus inspiré dans sa réalisation car malgré tout il manque le regard d'un vrai metteur en scène. Visuellement, The Disaster Artist est d'une platitude assez dérangeante. Le film ne repose que sur son style documentaire filmé caméra à l'épaule très vite générique, pas aidé par une photo quelconque, et sa reconstitution scolaire des scènes les plus populaires de The Room.

    The Disaster Artist s'impose comme une réussite surtout grâce à un fascinant jeu de miroir, un récit qui dépasse son sujet pour parler à tous mais surtout son regard plein d'empathie et juste sur ses personnages. Des personnages servis par d'excellents acteurs, avec en tête un James Franco totalement habité par Tommy Wiseau qui livre une des performances de sa carrière. Dommage que l'acteur-réalisateur ne déploie pas le même savoir-faire dans sa réalisation générique à la mise en scène quasi-inexistante. Un peu long à démarrer mais The Disaster Artist touche finalement sa cible, et en racontant l'histoire derrière le plus mauvais film ever, James Franco signe ironiquement son meilleur film. Pas un grand film, mais un bon film.
    Claudine G
    Claudine G

    177 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 mars 2018
    Les bras m'en tombent ! Mais commençons par le début. Tout d'abord ce film qui se veut être dramatique, tiré d'une histoire vraie, se voit devenir comique par les spectateurs (il est vrai qu'il est pathétique et mieux vaut en rire qu'en pleurer). Si j'ai bien saisi, ce sont deux idéalistes (Tommy Wiseau et Greg Sestero) qui décident de réaliser leurs rêves. Pourquoi pas ? Si ce n'est que Tommy n'a aucune expérience en tant que réalisateur, scénariste ou acteur. Quant à Greg, pour sa part, n'a guère de talent. Mais tant qu'il y a de l'argent...on peut faire tout et son contraire. Je ne sais pas ce qui a pu faire que ce film soit, par ailleurs, bien noté, personnellement je ne l'ai trouvé drôle à aucun moment.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 120 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mars 2018
    Ceux qui me lisent régulièrement le savent, je ne suis pas le genre de gars à m’impatienter pendant des mois sur la sortie d’un film. Et pourtant, je l’avoue, concernant ce « The Disaster Artist », j’étais hypé comme un malade. Parce que oui, je fais partie de ces gens qui ont déjà croisé sur leur chemin cinématographique le fameux film de Tommy Wiseau - « The Room » - et, oui aussi, je fais partie de ceux qui le considèrent comme un film totalement culte tellement il vient d’une autre dimension. Alors forcément, quand j’ai vu le trailer avec James Franco refaire à l’infini la légendaire scène du toit, je me suis dit que j’allais me régaler. Il n’est même pas impossible qu’en fin de compte j’étais trop hypé parce que, je le concède volontiers, sur le premier quart, je suis clairement redescendu de mon nuage. Présentation plate des personnages ; musique boursoufflée pour surappuyer chaque moment ; lecture linéaire des événements… Franchement, ce film ne brille vraiment pas sur ses premiers instants. Au fond, c’est vraiment quand on arrive sur le plateau pour assister au tournage de « The Room » que l’ensemble commence à prendre du relief. A dire vrai, ce n’est pas vraiment la mise en scène qui fait la différence, c’est surtout ce qui nous est révélé du sujet. Il y a une telle densité de « what-the-fuckerie » sur ce plateau que ça en devient sidérant. Pour le coup, les choix de James Franco finissent pas s’excuser. D’une certaine manière, la maladresse de sa réalisation est fort justement compensée par son interprétation très réussie et assez fidèle du personnage original. Alors après, je me suis quand même demandé si le plaisir que j’ai fini par y prendre pouvait être communicatif pour quelqu’un qui n’avait pas vu « The Room ». C’est vrai que ce film est tellement surréaliste que les non-initiés pourraient dévisser face à ce déluge d’absurdité à la limite du crédible. Mais bon, j’étais venu avec un pote à moi qui ne connaissait pas du tout « The Room » et qui, lui aussi, a fini par bien se poiler. Alors oui, au final, « The Disaster Artist » est efficace et il dispose d’une vraie plus-value dans sa manière de dévoiler l’absurdité de l’auteur derrière l’absurdité de l’œuvre. En cela, je ne regrette absolument pas de m’être déplacé pour le voir et je pense que je finirais par le revoir un jour, tant ce qu’il raconte me fascine. D’un autre côté, je ne peux m’empêcher d’être déçu en me disant qu’une telle bonne idée n’a pas eu la chance de rencontrer le talent d’un bon metteur en scène. En étant plus direct, en jouant moins la carte de l’artifice et de la linéarité, ce « The Disaster Artist » aurait pu être un vrai condensé de bonheur. Dommage donc, mais sachons tout de même ne pas bouder un bonheur quand celui-ci existe malgré tout… Bon alors après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Rolling!
    Rolling!

    39 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mars 2018
    La mise en scène de James Franco est sans doute plus nulle encore que celle de son modèle Tommy Wiseau. Pas sûr que ce film fasse au bout du compte autant d’entrées que le nanar d’origine. Scénarisé comme un macking of spéculatif de l’œuvre de Wiseau, le film n’est qu’une suite de scénettes que James Franco échoue à synthétiser pour lui trouver un angle de réflexion original et satisfaisant. La séquence générique de fin qui fait défiler côte-à-côte les mêmes scènes des deux films, montre que James Franco s’est appliqué à devenir le clone de Tommy Wiseau. La confusion est bluffante, mais sans perspective exaltante le film réussit l’exploit de disputer la nullité à son illustre aîné, le héros insupportable ayant fini par susciter ma crispation et un coup d’œil furtif vers la sortie.
    Avoine M.
    Avoine M.

    46 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mars 2018
    Même si, à la fin du film, un split-screen a été prévu pour les flemmards, il est préférable d'avoir déjà vu les extraits cultes de The Room pour apprécier pleinement le travail de leur reconstitution par James Franco dans The Disaster Artist. Ces extraits constituant par ailleurs les seuls points de comparaison valables entre la réalité des faits ( The Room, le film et Greg Sestero acteur dans celui-ci ) et leur interprétation forcément subjective par Greg Sestero, écrivain racontant l'histoire du film de sa genèse à sa sortie.(On a, par exemple, du mal à croire que le public de la première, fût-il bienveillant, ait pu faire - même sur un malentendu - un triomphe à Tommy Wiseau, auteur-interprète-producteur de ce qui n'est encore à ce moment-là qu'un film inconnu d'une invraisemblable nullité ). Quoiqu'il en soit, James Franco reste toujours à bonne distance ,faisant preuve d'empathie pour son sujet et livre au final un petit hymne au cinéma bis et, mieux encore, à l'amitié.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    99 abonnés 2 325 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mai 2018
    Un bon film et une excellente interprétation de James Franco pour un artiste si désastreux qu'il en devient risible.
    Stéphane A
    Stéphane A

    9 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 mars 2018
    Ennui assuré. Une fois qu'on a salué la performance de jeu de James Franco, il reste qu'on est face à un film ennuyeux, un Nieme film illustrant les tendances nombrilistes et narcissiques de Hollywood. Non messieurs les critiques professionnels, tout se qui tourne autour d'Hollywood parlant d'Hollywood n'est pas necessairement digne d'interêt.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    256 abonnés 2 774 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 mars 2018
    l'évocation de cet ovni cinématographique comme de son atypique créateur s'attache à être le plus fidèle possible, notamment par la prestation de J. Franco. le second degré, les aspects de "l'artiste incompris" ou encore du rêve de devenir star qui l'habite sont bien retranscrits. mais au final, "the disaster artist" n'a aucun intérêt en lui même. difficile d'être en empathie, de supporter ces dialogues creux jusqu'au montage du film initial "the room". vraiment plombant, long et lourd!
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    785 abonnés 368 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2018
    ]

    The Disaster Artist revient donc sur la genèse de ce phénomène qu'est The Room, le pire film de l'histoire.

    Et aù-delà de seulement montrer le tournage (qui nous donne tantôt des scènes hilarantes, tantôt des séquences gênantes), le film revient sur la rencontre entre Tommy Wiseau et Greg Sestero, leurs difficultés à percer à Hollywood, et l'envie de réaliser leur propre film.

    Ce qui marque tout de suite est bien sûr James Franco, qui livre une super performance de comédien en disparaissant complètement derrière le rôle et en comprenant l'état d'esprit de Wiseau.

    En terme de mimiques, d'accent ou dans la dépiction du caractère mégalomanique et souvent imbuvable du réal (qui se prend pour un visionnaire digne de Kubrick ou Hitchcock).

    Dave Franco (qui joue le contre-poids du film et finalement le repère du spectateur

    Le casting réserve également de chouettes surprises avec des guests (que je ne spoilerai pas) en plus d'Alison Brie ou encore Seth Rogen.

    Bref le film est drôle, en insistant beaucoup sur la personnalité décalée et le jeu de James Franco, en patinant un peu dans sa première partie selon moi et où l'humour ne se renouvelle pas beaucoup en attendant le début du tournage de The Room, où on voit bien le regard de toute l'équipe et les conditions ahurissantes et loufoques de l'ambiance sur le plateau.

    Là où le film regagne des points,c'est clairement vers la fin, et dans quelques autres scènes où un regard et une approche plus dramatique sont dévoilés, où le personnage de Tommy Wiseau fait face aux critiques, à la réalité, puis finalement à la naissance du statut culte de The Room.

    Franco fait souvent passer Wiseau pour un guignol de première (à raison ou tort) mais globalement traite le réalisateur/acteur/producteur/écrivain comme une personne excentrique n'ayant jamais flanché pour faire son film, avec humanité.

    The Disaster Artist est en tout cas une vraie bonne comédie aux accents dramatiques, traitant en filigrane également de la conviction de vouloir accomplir ses rêves malgré les difficultés, et qui se révèle inspirant de par son final (et surtout restez jusqu'au bout du générique !)
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