Avis : Boys - Page 2

Les romances gay (du moins avec des hommes), c'est bien souvent à peu près la même chose, seuls les classiques du genre ont vraiment "révolutionné" ce dernier (comme "Brokeback Mountain", "Call me by your name" etc.). Et, dans ce film réalisé par Mischa Kamp et sorti en 2014 aux Pays-Bas, ça ne loupe pas ! C'est-à-dire que nous avons une nouvelle fois quelque-chose de très cliché et de pas très recherché, qui fait finalement très téléfilm. Et d'un autre côté, on ne peut pas vraiment lui reprocher puisque c'est effectivement un téléfilm, qui a néanmoins eu le droit à une sortie cinéma en France. Mais bref, ce n'est pas parce-que c'est un téléfilm que le scénario se doit d'être paresseux ! Car nous retrouvons la trame de la romance gay classique, à savoir deux adolescents qui se tournent autour, qui s'embrassent un peu, qui se repoussent parce-que t'as capté, c'est pas ouf d'être gay puis qui finissent pas se remettre ensemble (ou pas d'ailleurs, ça dépend des films ça pour le coup). Effectivement, certains préfèrent aller dans le mélodrame tandis que d'autres assument complètement leur côté "mignonnet". Et c'est en l’occurrence cette voie-là que le film a choisit de prendre. Alors non pas que je reproche au film d'être mielleux, après tout je m'y attendais un peu, mais c'est seulement qu'on s'ennuie un peu. Car oui, une fois la première demi-heure passée où les deux garçons se découvrent etc., eh bien il ne reste plus grand-chose ! Le film essaye tant bien que mal de donner de la consistance à ses personnages et à son scénario avec l'histoire secondaire du frère mais on sent bien que c'est rajouté maladroitement et surtout que ça n'apporte rien à l'intrigue principale. Et je le redis mais l'intrigue principale est très pauvre, on n'a jamais grand-chose à se mettre sous la dent ! Seule la mise en scène rattrape un peu le tout en étant douce, en tentant des plans un peu originaux et en adoptant le rythme du scénario. Concernant les deux acteurs principaux, Gijs Blom et Ko Zandvliet, on retiendra surtout le fait qu'ils soient beaux gosses et en même temps, le scénario ne leur pas beaucoup plus de consistance (mis-à-part le cliché du gay qui s'assume pas). "Boys" est donc un film qui se laisse regarder mais avec un peu trop d'ennui, principalement dû à sa trame qui ne sort jamais des sentiers battus.

Le récit de deux adolescent, à une période que l'on franchit tous un jour, savoir de quel côté penche notre attirance, et savoir si elle est fondée ou pas. Vient ensuite l'acceptation, et le fait de le garder pour soit, de ne pas arriver à en parler à sa famille, ses amis. Il manque pour ma part une touche finale mieux élaborée, dommage, même si le film est pas mal en soit. Une jolie petite histoire d'amour...

Une belle histoire sans artifice, simple, les deux acteurs n'en font pas des tonnes et jouent juste.

Doux et juste, Boys met en scène l'amour d'un garçon adolescent pour l'un de ses camarades. Aucune lourdeur, aucun faux pas, juste des images creusant l'intimité délicate d'un sentiment naissant. On regrettera seulement la fin, légèrement simpliste et trop rapide pour vraiment apprécier le film comme un petit chef d'oeuvre.

Un joli film sur les premiers désirs. Ça peut paraître un peu anodin de parler de ce sujet vu Mille fois au cinéma mais ici tout est en douceur et parfois douleur même.
Les comédiens sont impliqués et la mise en scène sert le propos .

La principale limite de Jongens est d’échouer à susciter le désir qui est censé unir les deux adolescents principaux, d’échouer à convertir ce désir naissant et complexe en processus de maturation esthétique : ici il n’y a rien, sinon des courses à pied, des relais avec le bâton que l’on se transmet – symbole homosexuel ? – qui se répètent encore et encore, sans évolution aucune. D’autant que la chronique familiale sur fond de révolte de l’aîné peine à convaincre, faisant se succéder des éléments hétérogènes et mal reliés entre eux. Que la réalisatrice ait choisi de s’écarter des représentations explicites de l’amour, de rester en dehors des vestiaires, de ne jamais transgresser l’intimité des deux sportifs, soit. Mais cette pudeur ne constitue en aucun cas une raison suffisante à la carence d’affects, à l’absence de sensations que manifeste sa mise en scène. Platement illustrative, cette dernière ne donne rien à vivre à son spectateur, qui attend sagement un baiser, un échange de regards, une promesse d’un lendemain à deux. Seule la séquence de clausule reste en mémoire : commence alors un film que nous aurions aimé voir. Pas de chance, le nôtre se termine là.

Encore un film sur l'éveil de l'homosexualité chez un jeune homme où il ne se passe pas grand chose malheureusement ! Le thème est louable, les acteurs prometteurs, la réalisation somptueuse mais le scénario est bien trop pauvre pour passionner les foules !! On tourne en rond, on s'ennuie et c'est ballot !!

"Boys" est une jolie histoire qui porte sur la recherche d'identité sexuelle d'un adolescent il est vrai que l'histoire met du temps à se mettre en place mais une fois celle-ci installée l'histoire est touchante et attendrissante.

Petit film, assez creux, dont le seul intérêt serait pour les ados en recherche d'identité sexuelle. Les personnages, d'accord ce sont des ados, mais ce n'est pas pour autant qui doivent être lâches, or, au moins, l'un d'entre eux, n'est pas très courageux et cela ne s'arrange même pas à la fin, où normalement dans ce sort des films les protagonistes finissent avec une " transmutation", en devenant le héros.... Ici, juste des excuses presque en cachète..... Enfin, il fallait s'y attendre quand même.... Incroyable que cela se passe de nos jours et aux Pays Bas (!) Pour le reste, c'est mignon....

Ce téléfilm allemand qui bénéficie d’une sortie en salles traite avec pudeur et sensibilité le thème de la découverte de l’homosexualité. Sieger est un jeune sportif de dix-sept ans qui s’entraîne pour des championnats. Lors de vacances d’été, il fait la connaissance de Marc, un jeune homme sympathique. Amitié et complicité se développent rapidement entre les deux adolescents. Naissent alors des sentiments bien plus forts... Réalisé pour la télévision allemande, "Boys" connut un accueil public et critique tellement favorable qu’une sortie en salles fut décidée, suivie d’une vente à l’international. L’œuvre a également été primée à l’occasion de diverses rencontres de cinéma. C’est à vrai dire un film mineur mais touchant dans sa modestie même. Il s’inscrit dans ce courant de cinéma LGBT proposant des produits formatés et rassurants, sur la forme comme sur le fond. Mais dans le genre, il se situe un peu au-dessus du lot. Le scénario est minimaliste, et se concentre sur la relation naissante et fragile entre deux adolescents de milieu plutôt modeste. Rien de véritablement transcendant dans les situations : les deux garçons sont présentés comme jeunes, beaux, gentils, sportifs, et bien sous tous rapports. Par contraste, le réalisateur oppose la figure du grand frère de Sieger, hétérosexuel rebelle, qui vole des motos et insulte le père, un homme veuf et généreux, débordant d’amour et de bienveillance pour ses deux fils. Le message est clair : Mischa Kamp semble vouloir rassurer les spectateurs les plus rigides, par le biais de la corde sensible et d’un romanesque classique. La démarche peut être jugée vaine, mais dans le contexte du retour d’un certain conservatisme, "Boys" paraît salutaire et touchera sans doute un public de tous âges, même s’il semble cibler les adolescents. Et certains passages dénotent un vrai talent de narration : le film séduit en particulier par ses non-dits et la finesse avec laquelle l’auteur se frotte à son intrigue sans surligner les troubles des personnages. Mischa Kamp est par ailleurs un bon directeur d’acteurs : le jeune Gils Blom dévoile un jeu intériorisé et écorché qui n’est pas sans évoquer les compositions de River Phoenix ou Edward Furlong. Tel quel, ce petit film agréable mérite vraiment le détour et fait passer un joli message de tolérance

"Boys" est un film bien.

Nous avons un film plus centré sur l'amitié qu'un film centré sur une histoire d'amour. On voit l'évolution des personnages au fur et à mesure et ainsi, se dessine l'histoire d'amour.
Pourquoi 3/5 seulement ?
Et bien, je qualifierais cette histoire d'amour extrêmement frustrante. Certes c'est très soft, pas une seule scène de sexe (et tant mieux) mais, même si les moments d'intimités sont très bien, ils ont un côté frustrant qui vient tout casser à la fin de ces scènes.
Malgré des plans intéressants, je tiens quand même à noter que certaines scènes sont, à mon gout un peu trop niasses spoiler: (Scène du trampoline (hormis la fin de cette dernière) avec les sauts au ralenti)
. Les différents plans sont travaillés pour la plupart, hormis quelques uns. La lumière est assez correcte. Je noterais un petit plus pour les relations entre les personnages. Celle qui marque le plus (après celle des 2 coureurs homos) c'est la relation père-fils. Une évolution discrète mais pas si mal.
Le film est par contre assez long malgré son format assez court. L'histoire prend fin à l'endroit où l'on voudrait que ça commence, ce qui m'a frustré encore plus.

"Boys" est un bon drame-romance qui cependant, malgré des plans et des personnages travaillés, nous laisse un peu sur notre faim et c'est dommage.

Jongens a au moins le mérite de transpirer la sincérité. Après, on comprend les questions qu'il se pose envers son coéquipier et envers sa sexualité, mais on ne traite pas du "rejet" de son couple avec Jessica. Un film mignonnet qui aurait mérité d'aller beaucoup beaucoup plus loin dans son sujet. Bien, mais pas indispensable.

Pas le film de l'année mais il se laisse regarder , le jeu d'acteur est parfait , on nous montre encore une fois dans ce film que l'amour entre deux hommes est possible et que parfois certains ce cherche entre filles et garçons .

un beau film très bien tourné
un sujet traité avec beaucoup de subtilité et de finesse
je recommande
à ne pas manquer !!
Michel M Toulouse

Bon film je le trouve juste un peu en dessous pour la fin car selon moi il aurait fallut cinq minute pour une dernière explication entre les deux jeunes ce qui expliquerait un peu plus cette fin de film qui est pour moi un peu bâclée