Avis : Belles familles - Page 2

Le rare (8 "longs" seulement, en presque 50 ans de carrière de metteur en scène), tout autant que vétéran (83 ans cette année), Jean-Paul Rappeneau conjugue son dernier opus en date en mode contemporain (mode mineur chez lui - 5 films "historiques"/8 réalisés) et familial : "Belles Familles". Outre ses propres films, JPR a aussi écrit (en fait co-écrit) 7 autres fois pour les grand et petit écrans (et pas toujours des "comédies") - c'est dire si sa maîtrise scénaristique est solide (et toujours réfléchie - 15 fois en tout, là en 56 ans...). Ces "Belles Familles" (familles à consolider, officielles et officieuse, déchirées, en devenir, à construire - et bien sûr, ressort classique en la matière, avec "secret(s)"...la saga Varenne) sont animées par des personnages bien dessinés (principaux, et secondaires), et bien campés. Très bonne direction d'acteurs, pour une distribution adéquate - JPR a toujours fait tourner les meilleurs interprètes, en renouvelant - grâce à l'écart, souvent entre chaque film, mais pas que - ses castings (à l'exception notable de Gérard Depardieu - 3 collaborations - Deneuve, Montand et Adjani, 2 chacun). Ici, le cinéaste joue avec les spécificités de chaque acteur/actrice, avec bonheur (Amalric l'acteur à "auteurs", Vacth la fausse ingénue - bien meilleure que chez Ozon, Viard "qui peut tout jouer" dans sa tranche d'âge, Lellouche et ses fêlures, etc...), met en scène avec sa coutumière élégance, dans des décors choisis avec grand soin (pour composer un idéal et fictionnel Combray - non, "Ambray"... unifié par Thierry Arbogast, le directeur de la photo, entre région parisienne, Auvergne, Touraine..). Alors, pourquoi une note de (seulement) 3/5 ?... Il faut revenir sans doute sur le scénario. C'est là que cela pèche : histoire à la fois trop convenue, et trop fragile sur le plan de la vraisemblance (voir le "détail" de la succession du père - la lettre valant disposition olographe, dont on se soucie brusquement - hum...). Et sur le rythme général.... Pour une scène emballante de vivacité (le concert - tournée dans la magnifique "Grange de Meslay"), beaucoup trop de temps morts, ou au moins de détails ou ralentis inutiles.

De l’énergie du cinéma de Rappeneau ne reste que la fébrilité. Aussi vite vu, aussi vite oublié.
Intérêt relatif d'un film souvent surjoué. Bof, bof, bof...

Par rapport à ses 7 films précédents, c'est plutôt une déception à cause du coté ultra moderne fabriqué et quasiment hystérique qui gâche toute l'introduction des personnages. Puis, le film s'améliore en retrouvant un climat plus calme et l'apparition de Marine Vacth qui est une véritable révélation, elle capte les regards par sa façon ultra cinématographique de bouger qui rappelle les débuts de Laetitia Casta. Rappeneau la dirige très bien ce qui n'est pas le cas pour Nicole gracia ou André Dusollier bien trop caricaturaux. On ne s'ennuie jamais et certaines séquences sont fort belles comme tout se qui se passe dans la grande maison sous scellés et les allées et venues des comédiens lors du concert final. Je n'ai pas compris ce que venait faire la fiancée chinoise de Amalric. Pour moi, le film aurait gagné en sobriété et en qualité en supprimant son rôle. Les cotés un peu trop dramatiques de ce vaudeville politico sentimental m'ont également gêné mais tout cela est une question de goût car c'est du travail bien fait.

Beaucoup de mouvement, un scénario alambiqué qui ne manque pas de dynamisme et qui peut parfois vous submerger. Rappeneau reste fidèle à son style, donnant à ses acteurs des rôles bien définis, bien calibrés. Résultat: une comédie qui fait honneur au cinéma français!

Un casting impressionnant, pas toujours convaincant, pour une histoire rythmée mais malheureusement peu intéressante.

Maîtrisé de bout en bout, le dernier film de JP.Rappeneau est un TGV qui ne s'arrête pas. Le rythme est la quintessence de l'oeuvre, avant même l'histoire, je pense !. Cette histoire de famille somme toute banale, mais tellement bien écrite, nous emmène dans un tourbillon de jeux d'acteurs plus talentueux les uns que les autres. En tête, Mathieu Amalric, qui trouve, ici, dans son personnage l'effarement, la subtilité qui façonne habituellement son talent exceptionnel. Par contre dans ces propos dithyrambiques, je placerai un petit bémol. Dans son obsession du rythme sans doute, JP. Rappenau dans une concision narrative exacerbée arrive à distendre le temps et le rend irréel. Les situations s’enchaînent parfois sans s'occuper du temps qu'il faut pour les accomplir. Mais faut il en tenir compte, je ne crois pas ; c'est un merveilleux film et faisons fi de la réalité.

J'attendais ce dernier "Jean-Paul Rappeneau"..et déception à la clé ! Décidément, c'est ma journée !! Pourtant une belle distribution (G Lellouche, K Viard, A Dussollier, G De Tonquédec, N Garcia, M Amalric ou la jeune M Vacth qu'on a vu meilleure) ne réussissent pas à élever le scénario, simpliste, sans surprise et des rôles finalement fades. Bien dommage.... !! **

L'enjeu : un trésor sous scellés qui se présente comme une belle et ancienne maison de famille en province, sous scellés. Un mystère : A qui va-t-elle, à qui doit-elle appartenir, qui doit en être l'héritier ? Le propriétaire en était le père disparu, qui se trouve à l'origine de deux familles, a priori ennemies. Il y a aussi une administration, un notaire, un agent immobilier. Un des fils du disparu revient de Chine avec sa fiancée chinoise. Il ira de découverte en découverte à la recherche de la vérité, inattendue. Un film harmonieux, où les rebondissements se succèdent rapidement, faisant monter la tension, où d'anciennes amours disparaissent, pendant que d'autres apparaissent au fil de l'histoire. J'ai beaucoup aimé ce film, son histoire, ses acteurs - quel plaisir de retrouver Nicole Garcia, dans un des rôles qui lui conviennent le mieux, celui d'une femme originale à la personnalité hors du commun mais aussi tous les autres acteurs, extrêmement talentueux attachants et sympathiques. J'ai bien aimé l'épisode musical à la fin du film, comme un bouquet de feu d'artifice soulignant le moment le plus crucial du film. Ce film m'a beaucoup plu, et je le recommande.

Déçue ! scénario bancal, banal, une nième histoire d’héritage avec règlement de compte/réconciliation père enfant, les personnages sont soit inexistants, inconsistants, soit en excès !!! et au milieu une histoire d’amour à laquelle on ne croit pas. Almaric promène son regard voilé, toujours un peu étonné, sa fausse nonchalance, finalement toujours le même personnage !!! et pourtant une affiche de très grande qualité, des acteurs qui n’ont rien eu à raconter, rien eu à nous dire !!! dommage !

- scenario sans intérêt : une querelle autour d'un héritage, wow.
- aucune puissance comique, dialogues insipides
- des personnages caricaturaux
- casting peu crédible : NIcole Garcia a le même âge que ses fils. Amalric séducteur absolu ?? Karin Viard totalement sous-employée
- film ringard qui véhicule tous les défauts des Français (grognons, égoïstes, inconstants) sans refléter la société française d'aujourd'hui. Excessivement monocolore à part l'étrangère de service qui est une Chinoise cosmopolite. La "maison" n'est pas une maison mais quasiment un petit château.
Au total, un ratage franchouillard. Je regrette d'avoir fait confiance à cette chroniqueuse de I-Télé qui apparemment fait du copinage.

Belles familles est un film sur le temps qui passe et qui soigne les blessures le plus souvent. L’histoire d’un homme qui rentre au bercail des années après qui fait la paix avec son défunt père. L’histoire d’un frère jaloux qui fait des manigances, d’une femme humiliée mais qui garde la tête haute, d’un homme amoureux qui s’est engagé dans des chemins tortueux, d’une fille perdue qui se retrouve, une mère, une femme qui vient de loin et qui trouve son chemin.

Rappeneau a un don pour filmer ses personnages qui sont tous plus riches les uns que les autres. La France rurale est magnifique filmée par lui. Le casting est excellent, je ne me lasse jamais de voir Karine Viard à l'écran, Amalric n'a plus rien à rpouver et je trouve Lellouche très bon dans son rôle.

Et pour ne rien gâcher, entendre le concerto pour piano en la mineur de Schumann fait très plaisir, son usage dans le film est brillant !

Pour conclure, Belles familles est une belle rencontre.

Désolé Mr Rappeneau, mais c'est raté.Malgré une brochette d'excellents comédiens, les situations sont tellement peu crédibles, et mal amenées que tout parait surjoué. La trame, un drame social sorti tout droit d'un roman du XIXè, aurait pu malgré tout nous emporter dans une comédie pétillante, mais tout repose malheureusement sur une toute jeune actrice, certes très belle, mais qui n'a pas la flamme que suppose le personnage : une jeune fille de bonne famille aux allures de top model, timide et fragile, là où il aurait fallu une lolita sulfureuse, façon Bardot, Emmanuelle Béart, ou Béatrice Dalle, jeunes ...une Nabilla aurait pu sauver le film, dommage.

Une réplique de tout feu tout flamme et autre film de Rappeneau version 2015 avec un scénario "bateau" dont on prévoit le déroulement et la fin, sans aucun suspens. Et la façon du réalisateur à faire jouer à ses acteurs de manière hyper speed, saccadée. Ca passait dans les années 75/80, mais là ça n'apporte rien, juste de décrédibiliser le jeu des acteurs et de ne faire passer aucune émotion! Dommage car une belle palette d'acteurs permet tout de même de suivre cette histoire de famille.

La mise en scène de Jean-Paul Rappeneau est dynamique et ne manque pas d'élégance.

Elle tient la cadence face à un scénario, toutefois, sans aucune originalité. Une simple satire de notre époque qui frôle tous les poncifs. Trop alambiqué, aussi, il peine à trouver son véritable envol.

Si la dérision est de mise, trop d'intrigues finissent par nuire à l'intérêt que l'on pourrait porter aux principaux protagonistes.

Je retiens la très belle photographie. Un beau casting aussi, certes. Mais une course folle et la multiplication des personnages ne donnent pas aux acteurs une chance d'exister individuellement.

Un film virevoltant mais vain, porté par un casting brillant et une belle demeure.
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