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    Quelques minutes après minuit
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    selenie
    selenie

    5 412 abonnés 6 009 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Bayona voulu réaliser ce film car il y retrouvait des points communs à ses premiers films à savoir : "des personnages se retrouvent dans une situation anxiogène, avec le spectre de la mort qui se profile à l'horizon". La morale existe mais elle est ambivalente et moins unilatérale qu'à l'accoutumé car oui le monde n'est pas noir ou blanc. Néanmoins le récit est difficile émotionnellement (à la limite du pathos trop appuyé) et les jeunes enfants comme les jeunes ados risquent fort de décrocher. En tous cas Bayona signe là un sublime film sur le rapport deuil et enfance.
    Ti Nou
    Ti Nou

    400 abonnés 3 347 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2017
    Juan Antonio Bayona met magnifiquement en image le conte de Patrick Ness sur le deuil. Difficile de rester insensible devant ce drame familial poignant qui nous conte le parcours d’un adolescent devant accepter l’inacceptable.
    T-rhy
    T-rhy

    61 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    "A monster Call" (ou "quelques minutes après minuit" dans la langue de Moliere) est un film poignant et désespérément poétique. Un drame des plus quotidiens et banal narré tel un conte qu'on vous raconterai à Noël. Réalisé par Juan Antonio Bayona (à qui l'on doit l'assez fort "The Impossible" sorti en 2012 et le brillant "L'orphelinat" en 2005), "A monster Call" nous emmène aux côtés du jeune Connor, confronté à la maladie de sa mère. C'est à ce moment critique de sa vie que va voir s'immiscer un arbre millénaire marchant et parlant pour lui conter 3 histoires. Si aux premiers abords on s'attendrait à pénétrer dans un monde fantastique et poétique à la Tim Burton, je préfère vous prévenir tout de suite qu'il n'en est rien. Oubliez l'humour noir et l'univers fantasque du réalisateur de "L'étrange Noël de Monsieur Jack", si c'est ce à quoi vous vous attendez. Ce film est un drame avant tout. Un drame intimiste, beau, fort et pertinent. Le monstre ici présent est une allégorie. Et quelle allégorie !...
    J'ai été au bord des larmes devant "A monster Call". Je n'ai pas ri une fois. Mais j'ai été ému. Profondément.
    La réalisation est bluffante. La mise en scène fait mouche avec une facilité déconcertante.
    Le scénario, malgré son classicisme dans la fond, est d'une intelligence rare dans la forme.
    La bande son, sans être extraordinaire, est très juste et ponctue parfaitement chaque scène du film.
    Et les acteurs sont simplement parfaits. Le Jeune Lewis McDougall, qui joue Connor est très impressionnant dans la maturité de son jeu. Felicity Jones (à l'affiche de ROGUE ONE a Star Wars Story) est très juste, en mère mourante. Sigourney Weaver est tout aussi poignante dans son rôle de grand-mère du jeune garçon. Et bien sûr, Liam Neeson, qui prête ici sa voix au "monstre" du film, signe une prestation des plus remarquables.
    Bref, "Quelques minutes après minuit" est un superbe film. Un divertissement de grande qualité, que je conseille définitivement de voir tant qu'il est en salles (car oui, avec une faible promotion autour, et pas tant de copies que ça dans les salles, je ne le vois malheureusement pas rester longtemps à l'affiche, en plus de son ton et ses thèmes résolument lourds). Un petit coup de cœur.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    58 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Adaptant A Monster Calls de Parick Ness en compagnie de ce dernier au scénario, J.A. Bayona, peut-on dire le nouveau Spielberg, conserve son cycle sur le lien spirituel entre une mère et son fils, source d'infinies péripéties. Il fait naître des racines de la douleur les baies de la colère mais aussi les bourgeons de l'amour, l'élément surnaturel exposant la dualité de tout Homme entre le mensonge et l'acceptation, le Bien et le Mal, la vie et la mort. Comme pour les gros violons de The Impossible, Bayona accepte le pathos, l'embrasse, pour mieux aborder des questions très intimes, l'émotion et la perception de l'enfant face à son parent à nu, dans le déchirement. Les autres thèmes plus communs, comme le processus de deuil, la maturité, en souffrent et connaissent moins de subtilité, mais le message demeure puissant grâce à la maîtrise totale du caractère fantastique. De même, Ness sur-développe sa propre oeuvre sur grand écran, quitte à légèrement brouiller toute la finesse de la nature du monstre et imposer l'épilogue de trop. Qu'importe, ce récit initiatique bouleverse de bout en bout, une fable universelle à la forme cristalline qui nous met face à nos propres répressions et dessine la puissance curative de la création artistique. Les larmes resteront bien sur vos joues quelques minutes après le terme.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    472 abonnés 917 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Dès la première minute, le ton est donné. Un petit garçon qui voit un cimetière s'effondrer, emportant sa mère. Une voix surgit de l'obscurité, annonçant le début de l'histoire. Il n'en faut pas plus au cinéaste Juan Antonio Bayona pour mettre les choses au clair: dans son film, le grave côtoiera le merveilleux. Et ce à chaque instant. Conor O'Malley se réveille chaque matin et la même épreuve l'attend, la maladie de sa mère. Il ne peut trouver du réconfort auprès de sa grand-mère qu'il abhorre ou de ces camarades de classe qui le persécutent. De sa fenêtre, il aperçoit le cimetière qui est surplombé par un If. Un arbre auquel Conor va donner vie avec son imaginaire...
    Évidemment, les ombres de Steven Spielberg et Guillermo Del Toro sont là. Mais à aucun moment, elles n'empiètent sur l'intrigue. Juan Antonio Bayona trouve sa propre voix par la simple force d'évocation de son récit, et la facilité avec laquelle il le raconte. Je ne trouve aucun effet trop appuyé ni la moindre trace de complaisance. Ce qui est d'autant plus remarquable car la prévisibilité de l'histoire aurait pu tout à fait entacher le film entre des mains hésitantes. Mais celles du metteur en scène sont fermes et tendres. Elles emmènent le film habilement d'un monde à un autre, avec une puissance émotionnelle inouïe et de jolies trouvailles visuelles. Entièrement dévoués à ce conte d'une lumineuse noirceur, les comédiens sont éblouissants. Le jeune Lewis MacDougall porte le film sur ses solides épaules, et Felicity Jones est d'une touchante sincérité. Sigourney Weaver et Toby Kebbell apportent également leur sobre contribution à cette odyssée douloureuse mais féérique. Et puis il y a cet arbre, petite merveille de création numérique auquel Liam Neeson prête ses traits. À l'image du film, cette créature est le symbole même de la duplicité d'une histoire où l'ombre et la lumière se mêlent. Là où le vrai et le faux se nourrissent l'un de l'autre. Là où on fait face à son imaginaire pour mieux étreindre sa réalité...ou est-ce l'inverse? Les deux à la fois? Je ne sais pas, mais en tout cas c'est beau.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 163 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2017
    S’il est co-produit par Guillermo Del Toro, nous sommes très heureux de découvrir qu’un nouveau cinéaste est capable de nous faire rêver dans un conte fantastique espagnol. Après L’Orphelinat, The Impossible et les deux premiers épisodes de la sublime série Penny Dreadful, Juan Antonio Bayona s’attaque à l’adaptation du roman pour enfant de Patrick Ness. Quelques minutes après minuit raconte l’histoire d’un enfant en deuil. Chaque nuit, pour fuir son quotidien, il s’échappe dans un monde imaginaire peuplé de créatures extraordinaires. C’est dans ce monde qu’il va apprendre le courage, la valeur du chagrin et surmonter la disparition de sa mère. Repartit avec neuf Goya en 2017, l’équivalent des César en Espagne, Quelques minutes après minuit est une œuvre bouleversante et d’une beauté à couper le souffle. Si elle peut parfois être difficile pour les plus petits, elle est nécessaire. Jamais un film avec autant de moyens techniques n’avait aussi bien abordé des questions existentielles sur le sens de la vie. Poignant, troublant et édifiant, Juan Antonio Bayona n’a rien à envier de ses maître Del Toro et Spielberg.
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    GrandSephiroth
    GrandSephiroth

    58 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Conte fantastique et dramatique des plus réussis, Quelques minutes après minuit nous place dans la tête d’un jeune préadolescent joué par Lewis MacDougall (déjà vu dans Pan), qui doit faire face à la maladie grave de sa mère, sous les traits de Felicity Jones (Inferno, Rogue One), en plus de ses camarades violents au collège, de la présence rare de son père et de la fermeté de sa grand-mère, brillamment interprétée par Sigourney Weaver (Alien, SOS Fantômes). Comme un enfant qui n’a plus que l’imaginaire comme terrain de refuge, il se retrouve plongé dans des histoires racontées par une créature géante en forme d’arbre, incarnée par Liam Neeson himself (La liste de Schindler, Batman begins, Taken), qui lui propose trois histoires allégoriques avant que Conor ne doive raconter la dernière.

    Prenant de bout en bout, le film alterne parfaitement la difficulté de la vie lors de scènes réalistes et les histoires envoûtantes lors de séquences animées d’une qualité d’animation impressionnante. L’absence de manichéisme et la dureté des histoires, pourvues d’assassinats et d’apparences trompeuses, renforcent leur intérêt ainsi que le questionnement du garçon et du spectateur. Conor est toujours plus poussé à bout et finit par faire ressortir ce que l’arbre attendait, les personnages des contes représentant spoiler: le jeune garçon dans ses difficultés à accepter la fatalité sur l’issue de la maladie de sa mère
    . Le fantastique est d’une intensité rare et le jeu des acteurs et très convaincant, Felicity Jones prouvant une fois de plus ses talents malgré ses apparitions limitées. Un très bon film atypique !
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    17 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2017
    Quelques minutes après minuit réussit d'entrer de jeux à créer une magnifique ambiance par des décors et des images magnifique. On rentre dans un conte qui ne le sera au final pas tant que sa. Après un début assez classique voir un peu clichés, le film prend des tournures assez inattendue. Alors que l'on penser assisté à un film fantastique pour jeune, on rentre dans un film devenue un drame psychologique d'une incroyable justesse. Les acteurs sont tous excellents que sa soit Felicity Jones ou encore Sigourney Weaver. Mais que dire de l'enfant joué par Lewis McDougall incroyable qui réussit à nous émouvoir. Le "monstre" jouer par Liam Neeson, est de point de vue visuel ou encore d'écriture tous simplement parfait. Quelques minutes après minuit a un peu de mal à trouver son rythme mais ceci dis reste un excellent film. C'est un film d'une incroyable poésie, d'une vérité sans nom, d'une force émotionnelle incroyable. Les 30 dernières minutes du film nous attrape pour ne plus pouvoir nous lâcher aider par une mise en scène fabuleuse. Impossible de retenir ses larmes durant ce film d'une justesse incroyable et d'une grande vérité.
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 janvier 2017
    la première grosse claque de l'année 2017.
    un conte fantastique d'une grande beauté visuelle
    plein de charme de tendresse d'amour et d'émotion.
    le jeune acteur est prodigieux dans son rôle.
    pfloyd1
    pfloyd1

    100 abonnés 2 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 avril 2017
    Dans ce récit qui ressemble fort à un conte pour enfant, ce cache un drame humain qui finalement n'est pas pour les enfants...Triste à pleureur, nous suivons le cauchemar récurent et les dernières émotions de ce jeune garçon qui assiste à la dégénérescence de sa maman malade. Ce "monstre gentil" vient heureusement relevé avec quelques très rares points d’intérêts cette histoire pénible, ennuyeuse que l'on ne gardera pas sur ses étagères.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Quelques minutes après minuit de Juan Antonio Bayona est une œuvre assez originale dans son traitement, en partie, parce que le réalisateur fait appel à des animations graphiques très réussies, notamment pour illustrer les trois histoires que va raconter le monstre géant de bois à Conor (Lewis Macdougall), avant que celui-ci ne doive raconter la sienne. Souffre-douleur à l’école, Conor s’enfuie dans son imaginaire au point de ne plus faire la différence entre le réel et la rêverie. Ce traitement par le graphique renvoie à l’âme d’artiste de Conor et de sa mère. Toute l’intrigue est basée de manière originale sur le rapport de Conor avec la maladie qui frappe sa mère (impressionnante Félicity Jones qui n’hésite pas à casser son image). Si le film est une adaptation du roman éponyme de Patrick Ness, il est avant tout la création de l'auteure britannique Siobhan Dowd décédée des suites d’un cancer en 2007 qui a voulu raconté ce qu'elle vivait d'une manière originale. C’est d’ailleurs l’intérêt du film de voir comment le garçon va gérer ce qu’il ressent et son rapport avec sa grand-mère. Beaucoup d’émotion dans ce long métrage. Un bon film pour les rêveurs.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 138 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 janvier 2017
    Juan Antonio Bayona. Moi, depuis « l’Orphelinat » ,ce seul nom, il suffit à me faire me déplacer dans une salle obscure. Alors c’est vrai, son « The Impossible » n’était vraiment pas top. Mais franchement : qu’importe ! Quand on démontre par un seul film à quel point on maitrise les codes du cinéma, on devient du coup un auteur susceptible de pondre un chef d’œuvre à n’importe quel instant. C’est donc pour ça que, moi, je suis allé voir ce « Quelques minutes après minuit », et le moins que je puisse dire pour commencer c’est que « Ouah ! Le Bayona, il maîtrise quand même vachement bien son sujet »… Bah ouais, il a beau avoir des airs de conte fantastique mainstream ce film, on ressent quand même assez régulièrement la patte du chef. Les exemples sont assez nombreux, ce qui fait que je ne saurais même pas vous en citer un. C’est d’ailleurs bon signe : un film aussi riche en mise en scène, ça se chérit. Malheureusement, c’est peut-être la seule qualité que je lui trouverais à ce film. Ce n’est pas que l’histoire ne m’a pas parlé (au contraire, j’ai même versé ma petite larme), ce n’est pas non plus le propos qui m’a posé souci, ni le rythme. Non… La vraie limite de ce « Quelques minutes après minuit », eh bah, c’est qu’il fait trop mainstream justement. Musiques, visuels, mises en scène : tout ça sent quelque peu le produit standardisé sans âme. Et je trouve que ça se ressent particulièrement quand surviennent les histoires narrées par le monstre. Pour le coup, le film opère un changement de forme, sollicitant des techniques d’animation très élégantes et audacieuses, et je trouve que – pour le coup – elles tranchent grandement avec le rendu basique de l’intrigue principale. C’est dingue qu’un mec comme Bayona n’ai pas su / ou pas pu imprimer une patte singulière à ce film. Je trouve même triste qu’au final, il semble se résumer à une sorte de « Labyrinthe de Pan », mais tous publics. L’atmosphère fantastique est plus lisse ; les récits racontés par le géant sont sans cesse surappuyés afin qu’on en comprenne bien la dimension métaphorique ; les situations dramatiques sont parfois émoussées de peur sûrement d’être trop dark… D’ailleurs, le fait que le film de Bayona suive d’aussi près l’intrigue du chef d’œuvre de Del Toro, je trouve que ça ne se fait vraiment pas à son avantage. ( spoiler: Parce que oui, comme dans « le Labyrinthe de Pan », ce film raconte l’historie d’un enfant qui va aller se réfugier dans l’imaginaire afin d’échapper à de la dureté de sa condition. Comme dans « le Labyrinthe de Pan », l’enfant est initié par un monstre pas forcément rassurant. Comme dans « le Labyrinthe de Pan », l’enfant va être confronté à trois épreuves imposées par le monstre. Comme dans « le Labyrinthe de Pan », chacune des épreuves renvoie à une version déformée et allégorisée du quotidien de l’enfant. Comme dans « le Labyrinthe de Pan », les épreuves ne sont en fait que des parcours initiatiques permettant à l’enfant de l’accomplir face à ses difficultés.
    ) En cela, la démarche globale du film peut susciter des regrets. Quiconque aura déjà vu « Le labyrinthe de Pan » risque, comme moi, de ne pas se laisser surprendre par le film. De plus, s’ajoute à cela cette impression permanente que Bayona s’est bridé dans sa créativité. Mais bon, quand même, j’espère que cette liste de reproche ne vous fera pas perdre l’essentiel. Aller voir « Quelques minutes après minuit », c’est quand même aller voir un film bien mené, qui sait exprimer parfois quelques audaces visuelles et qui, surtout, possède de vrais bons moments. Un conte mainstream donc, mais un bon conte mainstream quand même. Moi, rien que ça, je prends…
    Yetcha
    Yetcha

    739 abonnés 4 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Une mise en image splendide et à la photographie léchée du moment terrible de la perte d'un enfant et d'une mère. Les sentiments qui restent enfouis, qui ne parviennent pas à sortir. La parabole de l'arbre géant (les effets spéciaux sont superbes) et des histoires sont une approche envoûtante et surtout qui fonctionne. Bayona signe encore ici une très belle oeuvre, on attend le prochain... Qui sera Jurassic World 2, un tout autre défi!
    Chatterer
    Chatterer

    78 abonnés 356 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    « Quelques minutes après minuit », où comment ouvrir le bal ciné 2017 de façon remarquable. Premier film de l’année et premières émotions ! Une année qui démarre sur les chapeaux de roue. En effet, ce conte tout en sensibilité ne manque pas de poésie, ni de fantaisie...Je l’ai vraiment beaucoup aimé et je ne cacherai pas qu’il m’a particulièrement ému.
    Conor est un gamin de 13 ans que la vie n’a pas épargné. Elevé par sa mère qui doit faire face à un cancer plutôt agressif, victime d’acharnement par ses autres camarades, un père absent... Beaucoup de choses à porter pour de si petites épaules. Et puis..Chaque soir, quelques minutes après minuit, il y a ce monstre qui vient lui rendre visite afin de lui conter 3 histoires. Des contes qui sont censé le faire grandir… Un peu à la manière de Charles Dickens dans son chant de Noël.
    Entre drame et fantasmagories, ce récit vient toucher la corde sensible en évoquant de façon métaphorique la dure réalité de la vie et celle de la mort du point de vue d’un enfant. Mais aussi les peurs sourdes de l’enfance, notamment concernant l’abandon. Conor est ici confronté à un drame qu’il se refuse de vivre, rongé par le mensonge d’une mère qui cherche à le protéger, dévasté par la colère et l’impuissance face à la maladie. Des sentiments d’enfant qui se heurtent à la violence et la souffrance du monde adulte. L’amorce, ici, de la perte de l’innocence…
    Esthétiquement beau, j’ai beaucoup aimé la mise en images des 3 contes, cet appel de la nuit émeut notamment grâce à son casting sans conteste inspiré. Le prometteur Lewis MacDougall est parfait et pour le moins convainquant ! Felicity Jones est remarquable, Sigourney Weaver incroyable ! Le monstre, dont Liam Neeson prête les traits est autant inquiétant qu’époustouflant.
    Le réalisateur Espagnol Juan Antonio Bayona, que nous connaissons pour la superbe Ghost story « L’orphelinat » ou encore pour l’émouvant « The impossible » et demain pour « Jurrassic World 2 », nous a livré un film simple, sincère et sans aucune prétention. Il maitrise évidemment son sujet ne tient parfaitement son film jusqu’au dernier plan.
    Un film donc réussi en tout point, touchant et de toute beauté dont je souhaite une belle réussite au box-office.
    Ashitaka3
    Ashitaka3

    93 abonnés 1 187 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 février 2017
    Ce drame crépusculaire est interprété magistralement par une ribambelle d'acteurs à leur sommet. Notamment le garçonnet, rôle principal. Fort en émotions, on évite le sentimentalisme mais certaines facilités scénaristiques sont visibles, ce qui empêche le film de s'élever au stade de chef-d’œuvre. L'ambiance et la photographie sont convaincantes et on se laisse porter par l'aventure intérieure ( et tragique ) de l'enfant. Magique et déchirant par moments.
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