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    Jamais de la vie
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    139 critiques spectateurs

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    Jean-luc G
    Jean-luc G

    46 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 août 2023
    La belle performance de Olivier Gourmet tire ce film de l’anonymat où ce film aurait pu rester. Il incarne le personnage du leader syndical tombé de son piédestal et ayant perdu ses illusions. Son personnage est intéressant, mais pas complètement abouti, le « trou » de 10 ans dans sa vie étant évoqué en trois phrases sibyllines. Pierre Jolivet lui-même dit qu’il ne sait pas ce qu’il a fait pendant cette période, c’est un parti pris possible, mais il peut aussi laisser l’impression de travail inachevé, caractéristique assez fréquente dans le cinéma français. Les autres personnages sont eux encore plus qu’embryonnaires et méritaient beaucoup mieux (le collègue noir Ketu ou l’assistante sociale Mylène).

    Certes, Jolivet a bien saisi l’ambiance de ces classes sociales de banlieue pas exclues parce qu’elles ont un job mais sans aucune perspective de « lendemains qui chantent » (l’exemple du montant de sa future retraite); chacun vit son quotidien machinalement et côtoie le crime présent au pied de leur cité tout en prenant soin de rester en marge.

    Nous sommes là au niveau d’un bon téléfilm , sans qualités exceptionnelle de mise en scène, de prise de vue, basé sur une bonne idée de départ à défaut d’un scénario d’enfer. La musique tient la distance, en revanche l’intro sans musique pour montrer la « solitude de Franck » ne restera pas dans les annales. On pense à ce que Ken Loach aurait pu faire de l’histoire de cet homme d’action idéaliste tombé dans l’ennui et l’insignifiant.

    Le film est noir et désespéré, et traduit probablement l’évolution personnelle d’un metteur en scène engagé depuis son enfance et devenu sans illusion sur la société française actuelle .
    Cinema- avril 2015
    CrackO DingO
    CrackO DingO

    33 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 juin 2022
    Commissaire Broussard porte ce film, avec un bon rôle dans ce petit film sympathique qu'on oubliera vite, mais dont je ne louperai pas la prochaine diffusion. à voir. ----Juin 2022----
    FaRem
    FaRem

    7 406 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 septembre 2015
    Le personnage principal est quelqu'un de serviable sur qui on peut compter, d'honnête et d'entier, il est très bien incarné par Olivier Gourmet qui est peut-être la seule satisfaction du film, mais même si on s'attache à cette personne nonchalante et solitaire, le film reste un peu plat et manque d'enjeu. Ce drame social n'est pas désagréable à regarder, mais il ressemble à tant d'autres films qu'il n'y a pas vraiment d'intérêt surtout qu'il ne se passe pas grand chose hormis dans la dernière partie qui ne suffit pas à rehausser le niveau général.
    velocio
    velocio

    1 164 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2015
    Ancien délégué syndical, Franck est resté 10 ans sans travail : avant d’être laissé sur le carreau, la lutte qu’il avait menée au sein de son entreprise avait laissé des traces et, durant ces 10 années, les patrons ne se sont pas précipités pas pour embaucher un ouvrier aussi combatif. Grâce à son beau-frère, il a finalement réussi à trouver un job de gardien de nuit dans un centre commercial de la grande banlieue parisienne. Un travail en CDD mais qui pourrait déboucher sur un CDI. Sa vie n’est pas redevenue rose pour autant : son travail est loin de le passionner, il s’ennuie lorsqu’il ne travaille pas et il a tendance à retourner vers un alcoolisme qu’il avait déjà connu. Cet homme qui aime rendre service à celles et ceux dont il se sent proche, que ce soit sa sœur, son beau-frère ou son collègue Ketu, que faudrait-il pour que sa vie ait de nouveau un sens ? Découvrir ce que semblent préparer des collègues pas très clairs ? Trouver une nouvelle âme sœur ? Combiner les deux, peut-être. D’une façon ou d’une autre, un film de Pierre Jolivet a toujours au moins un pied dans le social. C’est encore le cas dans "Jamais de la vie", mélange de polard, de film d’atmosphère et de film social. Toutefois, l’adjectif qui qualifie le mieux ce film, c’est « noir » ! Un film noir, à tous les sens du terme. Un film dans lequel le réalisateur fait preuve, pour une fois, d’un pessimisme exacerbé quant à la situation sociale dans son pays. Un peu comme Ken Loach en 2007, lorsqu’il réalisa "It’s A Free World". Coïncidence ou non : au moment de la préparation et de la réalisation de "It’s A Free World", la Grande-Bretagne était gouvernée par Tony Blair, travailliste ; au moment de la réalisation de "Jamais de la vie", c’est le Parti Socialiste qui gouverne en France.
    Ti Nou
    Ti Nou

    406 abonnés 3 359 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2015
    Il y a un air de "Fenêtre sur cour" dans la manière dont Pierre Jolivet montre son personnage faire face à son ennui en s'improvisant espion. Un bon film social sur fond de polar, porté essentiellement par un acteur exceptionnel.
    vidalger
    vidalger

    291 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Pierre Jolivet a sans doute réussi ici, son meilleur film, mais il ressemble un peu trop à un documentaire façon Arte pour nous faire rejoindre l'enthousiasme béat de la "critique unanime ". Certes, Olivier Gourmet porte bien le costume de loser, certes les personnages secondaires sont plutôt bien campés - mis à part un Bénabar un peu perdu -, mais il manque un vrai scénario. On navigue sans cesse entre le réalisme social et tire-larmes d'un côté et le simili-polar de banlieue, affligeant dans ses enjeux, et filmé comme une série télé germanique. Les Dardenne et autres Loach peuvent dormir tranquilles.
    Hastur64
    Hastur64

    190 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mars 2016
    Avec ce film Pierre Jolivet nous offre un thriller à forte toile de fond sociale. En fait, il consacre plus de temps à dépeindre la situation sociale et économique de ces personnages qu'à construire son intrigue policière. Étonnamment, ce parti-pris ne nuit pas au film et au contraire rend l'aspect thriller du long-métrage plus fort alors même que l'intrigue correspondante est finalement très simple. Il faut aussi rendre à César ce qui est à César, le film repose beaucoup sur le personnage principal et par voie de conséquence sur l'excellente prestation d'Olivier Gourmet qui portraiture avec beaucoup de naturel et de sobriété cet ex-ouvrier très impliqué dans le mouvement syndicaliste que cet engagement a laissé détruit et qui après 10 ans de traversée du désert survit, presque indifférent à sa vie, avec ce job de gardien de nuit en CDI. Le film introduit de façon assez subtile (dans la majeure partie des cas) ses thèses sur une situation sociale de plus en plus difficile et qui laisse les gens apathiques devant le peu d'espoir, voire l'absence d'espoir, en une amélioration. C'est tout à fait prégnant dans l'attitude du personnage principal qui se résigne à cet emploi qui l'ennuie, lui qui a pourtant porté à bout de bras la lutte syndicale. Les seconds rôles sont également très bien écrits et superbement interprétés ce qui concoure à la solidité cette histoire. Un thriller à résonance sociale qui s'avère très prenant et qui après la comédie de 2015 “Discount” dressent avec brio le constat d'une situation sociale de plus en plus désespérante pour ceux qui la vivent. À voir sans hésitation.
    Chris58640
    Chris58640

    184 abonnés 727 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 avril 2015
    Le résumé du film laisse entrevoir un polar social pas très drôle, pas très optimiste, voire même un peu plombant. Et c’est exactement ce qu’est le dernier film de Pierre Jolivet. En même temps, Pierre Jolivet sait faire ce genre de drame social, il sait mettre ses personnages dans des situations de choix ambigüs, comme il l’avait fait avec « Force Majeure » ou « Ma petite entreprise » pour ne citer que ces deux là. Choisir la facilité ou choisir la difficulté, choisir la morale ou l’amoral, c’est dans ce dilemme que Pierre Jolivet plonge Olivier Gourmet. Alors oui, Olivier Gourmet est parfait dans ce rôle d’homme discret, écrasé par une vie sans perspective, légèrement réfractaire à l’autorité (à cause de son passé douloureux de syndicaliste sans doute), qui décide un jour de sortir de sa passivité et qui décrète que « Jamais de la vie » il ne laissera les enfoirés réussir leur coup. Olivier Gourmet est souvent parfait dans ses films, et là il est fort bien entouré par Marc Zynga et gardien de jour et Valérie Bonneton, très touchante en conseillère d’insertion elle-même au bord de la rupture sociale. Plus surprenant, dans un rôle plus discret, Bénabar incarne un petit chef bien propre sur lui, bien coiffé, la raie du le côté, et réussi à en faire un type vaguement inquiétant, dont on arrivera jamais à deviner ce qu’il sait ou ce qu’il ignore et de quel côté il est… C’est très bien réalisé, avec beaucoup de sobriété, même avec une certaine sécheresse parfois : les scènes de nuits dans le centre commercial désert sont filmées sans musique, le temps est toujours plus ou moins plombé quand il ne pleut pas des cordes, les décors de cité sont très déprimants, et je ne parle même pas du petit appartement de Franck qui est encore plus déprimant que tout le reste réuni ! On peut éventuellement faire ce petit reproche à Marc Jolivet, son scénario se suffisait à lui-même et il n’était peut-être pas obligé d’en faire autant sur l’habillage : montrer la détresse sociale, certes, mais il pouvait choisir de la montrer sans l’accompagner de cette démonstration visuelle très appuyée. Son scénario, justement, parlons-en. Il est cohérent et parfaitement tenu, le film est prenant dés les premières minutes et jusque dans la dernière image. On comprend vite ce qui se trame, et en même temps ce n’est pas bien original, même si on a du mal à déterminer à quel moment précis Franck décide qu’il interviendra. Ses soupçons se confirment vite mais je pense que c’est seulement quand il sera confronté à la violence que son choix sera fait. Je peux me tromper mais je pense qu’avant, il est mû par la curiosité mais qu’il n’est pas forcément décidé à y mettre les pieds, il hésite peut-être encore. Son côté réfractaire à la Police, à l’autorité, me laisse penser que, peut-être, au début de son enquête, il n’est pas décidé à empêcher le forfait mais qu’il change d’avis dans la salle d’attente des Urgences. En même temps, deviner ce qui se trame dans la tête d’Olivier Gourmet, ce n’est pas facile car il est assez insondable ! La preuve, je n’ai pas compris, toute la scène à Paris dans le restaurant chic où il claque probablement la moitié de son salaire : un baroud d’honneur avant de sauter le pas ? Une parenthèse chez les riches pour voir comment çà fait ? On n’en saura rien mais cette scène un peu décalée laisse une impression étrange, pas très agréable. Quant à la fin, elle est prévisible et un poil décevante. On peut comprendre les tous derniers actes de Franck avant le générique de fin, on peut éventuellement les considérer comme légitimes mais cette fin très sèche (à l’image de tout le film) laisse le spectateur un peu désemparé et un poil frustré quand la lumière se rallume. Mais à bien y réfléchir, Pierre Jolivet pouvait difficilement choisir une autre fin pour cet homme si entier et si idéaliste. Ce sont deux qualités très précieuses, assez rares parce que, dans le monde d’aujourd’hui, elles ne « payent » pas…
    Incertitudes
    Incertitudes

    171 abonnés 2 319 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2015
    Il y a du Tchao Pantin dans Jamais de la vie. Certes, la prestation d'Olivier Gourmet n'égalera pas celle de Coluche habité par le personnage pas si différent de ce qu'il était dans la réalité. Mais la misère et l'impossibilité de s'en sortir est à tous les niveaux. Misère sociale tout d'abord. Franck est un agent de sécurité de nuit. Boulot ingrat s'il en est. Les agents de sécurité sont payés au SMIC. Ils sont en première ligne mais leur présence est avant tout dissuasive. Misère affective. Ce type n'a pas de femme. Pas de famille. Misère sexuelle. Misère financière. Il n'a pas assez d'argent pour aller chez le dentiste. Bien qu'il en ait pour fumer et s'acheter de l'alcool. D'ailleurs, faudra qu'on m'explique pourquoi dans les polars français, les personnages fument tous comme des pompiers et boivent comme des trous. Mais bon plus que l'intrigue policière, c'est ce désespoir, cette pauvreté, ce déclin qui touche la France et qui dure depuis le début des années 80 que Jolivet a voulu montrer. Ces quotidiens des travailleurs pauvres, mornes, répétitifs, grisâtres où on ne vit que pour faire sa journée, ou sa nuit en l’occurrence, de huit heures payée 1500 euros. Où on se résigne à devoir prendre sa retraite à soixante-dix ans. Si on la touche un jour puisqu'elles sont dans le rouge actuellement faute d'avoir su anticiper le vieillissement de la population. Après Mains armées, Pierre Jolivet semble retourner au polar, genre qui l'a fait connaître. Je ne sais pas si on peut parler "du film de la maturité" pour reprendre une formule journalistique mais ce polar social étouffant et nihiliste est le reflet d'une époque où la réalité économique fait fi de l'être humain.
    halou
    halou

    100 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 janvier 2016
    Le ton change de plus en plus chez Jolivet avec ce dernier film bien sombre. Épaulé par un habituel grand Olivier Gourmet qui porte le film à lui tout seul, Jolivet dépeint ici une tranche de vie à l'avenir quasiment condamné. Décors tristes d'une banlieue française lambda, images volontairement ternes, le scénario reste finalement assez plat hormis la fin mais le principal est le personnage de Gourmet symbolisant la galère de beaucoup de citoyens.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2016
    Après avoir fait une excursion dans le polar avec "Mains armées", Pierre Jolivet revient dans la chronique sociale avec cette histoire sur la misère et la détresse dans la périphérie. Mais ce qui est bien chez ce réalisateur, c'est qu'il ne tombe jamais dans la démagogie ni aucun grand discours, laissant habilement le spectateur se rendre compte de la déliquescence de la France de François Hollande. Ce dernier se prend ici une critique acerbe avec ce pauvre bougre, superbement joué par Olivier Gourmet, qui perd ses dents. Par ailleurs, Jolivet ne se contente pas d'essayer de nous faire pleurer puisqu'il ajoute à "Jamais de la vie" une petite pincée d'action et de suspense. En espérant donc que vous avez compris la morale de ce film : de ne pas oublier de voir régulièrement le dentiste (même si vous n'avez pas mal aux dents).
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    50 abonnés 414 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 août 2015
    Franck, la cinquantaine, est, à défaut d'autre chose, gardien de nuit dans un supermarché. Sa condition d'ancien syndicaliste l'a laissé sur le carreau pendant 10 ans. Résigné, il traine sa carcasse entre sa cité, le supermarché et Pôle Emploi.
    A travers son héros, Pierre Jolivet trace le portrait assez désespéré d'une France qui se débat pour survivre dans un univers économique sans pitié. Olivier Gourmet, très bien une fois encore, est de tous les plans. Il est l'intérêt essentiel du film. Car le récit et la mise en scène de Jolivet ne sont pas loin de la caricature et des dialogues trop écrits nuisent au réalisme du film. Même Valérie Bonneton, pourtant, toujours très juste, semble à côté de son personnage qui, il est vrai, n'a que très peu de scènes pour exister.
    xavierch
    xavierch

    44 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2016
    Un film prenant, même si au départ, il ne s'y passe pas grand chose. L'atmosphère de ce centre commercial la nuit est glaçante, et Olivier Gourmet est impeccable dans son rôle de gardien de nuit. Le film tourne ensuite au policier-thriller, et on est happé par l'histoire et la détresse des personnages.
    mickael l.
    mickael l.

    33 abonnés 89 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 novembre 2021
    Un pur chef d'œuvre, ce film est tourné d'un grand naturel et Olivier Gourmet n'y est pas pour rien. Galère à rien faire de plus que de surveiller un parking de supermarché ou bricoler des voitures téléguidé tel est l'histoire d'un homme sans histoire. Et il y a cette rencontre avec une femme qu'il admire , mais elle..... ( Bonneton sublime de justesse et de beauté) . Et lui tombe petit à petit de nouveau dans l'alcool et à surveiller des petits malfrats. Bref du vrai cinéma simple et génial. A noté la remarquable présence de Marc Zinga . J'adore
    galau7
    galau7

    28 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Ce film sur la France d'en bas, comme diraient nos politiques, nous touche bien évidemment, mais sans misérabilisme, avec même un certain optimisme au milieu de la résignation ambiante. C'est dur, c'est fort et c'est beau. Mention spéciale pour les acteurs.
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