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    Toni Erdmann
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    velocio
    velocio

    1 160 abonnés 3 024 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2016
    Voilà un film dont les avis entendus ou lus à droite et à gauche laissent perplexe. Lorsqu’on le présente comme étant la Palme du Public et de la Presse, force est de reconnaître la véracité d’une moitié de l’affirmation : en effet, rarement a-t-on vu à Cannes une presse, qu’elle soit étrangère ou hexagonale, aussi unanimement enthousiaste à propos d’un film ; par contre, il y a des contre-vérités qu’il faut dénoncer : à la fin de la projection de ce film dans la salle de la Licorne, à Cannes La Bocca, la salle où se pressent les cinéphiles, la salle qui réunit un public proche de celui qu’on peut trouver toute l’année dans les salles de cinéma autres que celles des multiplexes, l’enthousiasme était loin d’être de mise, la plupart des spectateurs ayant trouvé le film beaucoup trop long et souvent répétitif. Maren Ade avait tout pour faire de Toni Erdmann un très bon film : un thème très peu abordé au cinéma, une aptitude certaine à faire intervenir la farce dans un film dont le sujet est, par ailleurs, très sérieux, etc. Elle avait tout, sauf un « détail » important : la science du montage, l’art de couper une scène au bon moment, l’art, surtout, d’éviter de se répéter. Toni Erdmann n’est pas un mauvais film. Il est même très bon pendant près d’une heure. Malheureusement, répétons nous, nous aussi, il est trop long et très souvent répétitif.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 227 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 août 2016
    Face aux critiques dithyrambiques que ce film a suscitées à Cannes, je dois être un spectateur extrêmement basique pour avoir gouté aussi peu ce spectacle.
    Toni Erdmann, c’est le nom du personnage inventé par Winfield pour côtoyer sa fille, consultante à Bucarest, plus ou moins à son insu. Un grand échalas emperruqué et pétomane qui prend un malin plaisir à faire honte à sa fille lors des cocktails et autres "pince-fesses".
    On croit un moment que par l’absurde, il va la ramener à une vie moins cruelle, on pourrait croire qu’il se sauve lui-même … rien de tout cela. Le scénario évite le didactique, évite de donner des leçons.
    Parce que, l’art du décalage, d’être toujours là où personne ne l’attend, doit être le ressort comique du film … et je n’ai pas ri une seule fois !
    J’ai bien senti les 2 heures 40 …
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein
    Ramm-MeinLieberKritiker-Stein

    118 abonnés 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2016
    Qu’il est beau, ce fameux Toni, sa fausse coupe de cheveux noire dansant avec les agitations du vent, ces fausses dents qu’il dissimule dans une poche de sa jacket ou derrière ses lèvres, puis ce coeur fatigué propageant des émotions fortes (belles et bien vraies, quant à elles), partagées comme lors de cette scène entre frustration et énervement. Les sentiments de Windried, second personnage interprété par le démentiel Peter Simonischek, dévorent alors tout lorsqu’il voit sa propre fille sniffer de la drogue sous les yeux excités de ses collègues de bureau. Maren Ade, réalisatrice et scénariste de son propre projet d’une durée de presque trois heures, propose un véritable tourbillon cinématographique, entre rires et pleurs, joie et tristesse, et nous fait parcourir un pays (la Roumanie) mais en même temps un monde de l’entreprise et de la finance à vomir, déprimant à cause d’une non-humanité ambiante et de personnages détestables. Et dans ce lot d’ordures, un père y retrouve sa fille. S’ensuit alors une aventure poignante et inattendue, entre soirées dans lesquelles des membres de la « haute communauté » se réunissent pour boire des verres et des rencontres avec la population locale, au détour d’un pommier. La mise en scène est assez attrayante et assez intuitive pour laisser le spectateur baigner, soit dans un sentiment puissant, soit dans le rire. Il n’est pas simple de parler d’une oeuvre qui joue sur très peu de tableaux mais qui sait en même temps nous faire vivre autant d’émotions différentes et nous offrir une palette de couleurs aussi luxuriante qu’originale, et ce en si peu de temps. Rien que la première scène reflète très bien cet état d’esprit; rien que la première apparition de Simonischek laisse sans voix tellement que cette dernière est maîtrisée et surtout réussie. C’est qui plus est une joie d’entendre la magnifique langue allemande dans un film palpitant, attachant et aussi spirituel. Entre jeu de regards et d’apparences se créé sous nos yeux une véritable bataille, durant laquelle nos deux combattants tentent de retrouver quelque chose qu’ils avaient perdu depuis bien trop longtemps. L’une, son assurance dans ses actions en rapport avec son métier (chose qui lui importe le plus au monde), l’autre, une fille devenue trop vite femme, cette dernière ne sachant plus vivre que dans la certitude de son travail et sans la luxure superficielle offerte par les bons soins du patron. Sandra Hüller confirme son talent, une fois de plus, en interprétant cette fleur fanée trop vite, trop à l’ombre d’une lumière vacillante. « Toni Erdmann » est une fabuleuse réussite sur les relations entre nous, humains, femmes et hommes, pères et filles, et sur notre capacité à nous adapter à la surprise liée à l’inattendu. Autant bouleversant que magnifique. Bref, Maren Ade a signé un chef d’oeuvre. Merci à elle.
    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mai 2016
    Pour Maren Ade et son Toni Erdmann (grand favori du public cannois et des critiques), nous n'avons toujours pas compris l'engouement qu'il soulevait. Les singeries d'un père (interprété par Peter Simonischek) tentant d'éclaircir le quotidien désolant de sa fille, ne suffisent pas à sauver 2h40 de vide, d'ennui, et d'idioties boostées au rire gras. Lorsque Fassbinder rencontre Patrick Sébastien, on tente tant bien que mal de crier au génie…
    keser
    keser

    18 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2016
    Film vu en avant première, je ne m'attendais absolument pas être captivé pendant les 2h40 que durent le film. Au début du film on ne sait pas très bien ou cela va nous mener. Mais au fur et à mesure on se laisse emporter par ce film sur la relation père-fille avec en toile de fond une uniformisation des modes de vie de culture de travail où les personnages perdent pied...
    vidalger
    vidalger

    290 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2016
    Compte tenu de la quasi unanimité de l'enthousiasme des critiques professionnels, on aurait pu s'attendre à un nouveau chef d’œuvre, à l'invention d'une nouvelle forme cinématographique, à la découverte d'images extraordinaires. Rien de tout ça !
    Toni Erdmann est cependant un très bon film que je vous recommande pour d'autres excellentes raisons, pour la qualité du jeu des acteurs en premier lieu, pour la transgression d'un scénario volubile et drôle, pour l'originalité et l'invention permanente de scènes toujours surprenantes, pour la qualité des dialogues aussi, qui alternent réflexions philosophiques et humour potache.
    Mais, surtout, ce film nous étreint d'une forte émotion dans les échanges entre un père pas si foutraque qu'il veut bien le laisser croire et une fille pas aussi sûre finalement de la nécessité de la mission qu'elle s'assigne en tentant de "réussir dans la vie" au risque de perdre son âme.
    C'est cette relation filiale que l'on perçoit de plus en plus au fil d'un scénario à rebondissements qui fait le prix de ce petit bijou allemand. Confirmation, si nécessaire, que ce pays dispose d'énormes ressources cinématographiques de grande qualité,
    andika
    andika

    93 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 août 2016
    Ce film est une hype comme je n'en avais pas vue depuis longtemps. Toute la presse nous ordonne d'aller le voir, c'était la sensation de Cannes, il aurait du avoir la Palme.

    Une fois sorti de la séance, je me trouve dans l'obligation de faire redescendre tout le monde sur Terre et de relativiser la qualité de ce film. Oui on rit à gorge déployée, oui le film va parfois dans des directions totalement dingues. Mais se taper près de trois heures de film pour avoir une morale du genre, ah oui, on est trop pris par notre routine quotidienne et on passe à côté des bons moments sans s'en rendre compte. Bah merci, j'étais pas du tout au courant de ça avant de venir voir ce film...

    Mais ce qui sauve la chose, ce n'est pas le fond. C'est la forme. Et là, quelle audace ! Amener ce personnage de Toni Erdmann totalement dingue devant cette jeune femme qui semble être plus coincée et rigide que Geneviève de Fontenay, c'est quelque chose qui vaut le détour. Le père et la fille ont de succulents dialogues, se trouvent dans des situations les plus inattendues les unes que les autre, je retiens notamment cette chanson totalement folle chantée par Inès lors d'une fête, l'anniversaire qui vaut le détour aussi. Et finalement, on se rend compte que les grands moments de la vie, les plus mémorables que l'on retient à la fin, on les vit avec Ines et son père, et c'est ça le plus fort. Et vous savez quoi, on est touché à un moment et on ne peut que fondre.

    Maren Ade mène son film d'une main de maître, ne se laisse jamais dépassée par son sujet, sait quand mettre de la tension, quand la faire redescendre, comment susciter l'émotion, comment amener ses événements. Le scénario a un grain de folie, les acteurs sont habités et on en sort avec l'un des films les plus intelligents de cet été.
    cinono1
    cinono1

    253 abonnés 1 984 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mai 2018
    La psychologie des personnages sonne juste, on s'attache très vite aux deux personnages. En toile de fond, la situation roumaine est habilement évoqué.Les moeurs de l'époque sont montrés entre éloignement géographique, isolement et surmenage... Pourtant, peu à peu, tout cela se distend, et malgré une fantaisie salutaire et constante et une liberté de ton, l'ensemble perd de sa force et l'histoire ne sait plus quelle direction prendre. Si tout ca est un peu long, le film continue quand même à offrir émotion et sourire et les deux acteurs principaux (surtout Sandra Huller) demeurent excellents.
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 août 2016
    Comédie dramatique de moeurs, chronique familiale où a fille est un pion capitaliste froide et amère, voire frigide aussi dépressive que déprimante tandis que le père est un clown austère, presque triste mais qui lutte pour que la vie soit aussi synonyme de bonheur et de liberté. On le rappelle rien dans ce film est hilarant, c'est une chronique douce-amère où un père fait des gags plutôt pitoyables pour tenter de rendre heureux sa fille malgré sa propre solitude. Une déception suite à une promo mensongère mais ça reste un beau et bon film sur le fond de son sujet.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    263 abonnés 2 793 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 février 2017
    une mise en scène qui fait amateur, un style empesé, des scènes à rallonge, du bavardage inconsistant par des acteurs maladroits... quel ennui, je n'ai pu atteindre la 1ère heure!
    Laurent C.
    Laurent C.

    237 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2016
    Il s'appelle Toni, il est vieux, son cœur est usé, il vit avec son chien moribond, loin de sa fille, Inès, qui, elle, habite Bucarest, il est séparé, vaguement enseignant, et il améliore son existence avec des farces plus ou moins drôles et des travestissements sortis de son imaginaire. Autant dire que ce Toni, c'est un original ! Il doit attendre la mort de son chien pour se rendre compte que le temps passe, que surtout l'essentiel passe, avec le risque de faire oublier le pourquoi de l'existence. A commencer par sa fille, addictive au téléphone, à l'argent et au business, en dehors de tout sens moral. Alors, il décide de rejoindre sa fille à Bucarest et de s'intégrer dans son univers professionnel en revêtant l'habit d'un certain Toni Erdmann, un consultant loufoque. "Toni Erdmann" est un film étrange. Etrange parce qu'il sort des sentiers battus, tout en regardant avec tendresse le couple père-fille se séparer, se reconstruire, et se séparer encore. Le ton emprunte parfois le ton du Marivaudage, tant l'art du travestissement est là pour dénoncer un monde capitaliste qui précipite ses salariés cadres dans un gouffre de folie et d'indifférence. Rien n'est normal dans ce récit, à commencer par les gens normaux comme cette Inès qui peine à cacher ses origines simples avec sa dent de travers et son pas maladroit. Elle est une sorte de robot désarticulé au sang froid, affamée de profit et de carrière. Et son père joue avec ses nerfs, tout en tentant doucement de l'apprivoiser. Si le film est touchant, souvent comique, il pèche par excès de longueur. Le spectateur finit par se demander quand cette histoire invraisemblable de faux consultant qui persécute sa fille se terminera. Sans révéler la fin du film, il faut attendre une scène absolument incroyable de soirée d'anniversaire pour que le spectateur se rende à l'évidence d'une œuvre profonde, attachante et cocasse. "Toni Erdmann" est un joli cadeau d'originalité dont on aurait préféré que le producteur procèdent à quelques raccords.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2016
    Maren Ade a un sens certain du comique de situation (...). Malheureusement, le film enchaîne les situations, justement, avec une mécanique qui s’épuise vite et tourne à vide. (...) Beaucoup, beaucoup trop de longueurs gâchent le plaisir.

    LA SUITE :
    mazou31
    mazou31

    80 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 septembre 2016
    L’histoire d’un vieux sage qui aime sa fille avec balourdise et l’affronte avec fantaisie pour la sortir de son monde pourri par l’individualisme et l’ultralibéralisme. Un film d’une richesse incroyable, cérébral et loufoque, émouvant, gai et triste “à la surprise”, parfois carrément déjanté… et hélas un peu trop long. L’acteur principal, Peter Simonoschek, est impressionnant et Sandra Hüller a bien du mal à lui donner la réplique mais y arrive. Un beau film, original et réussi… mais de là à lui donner la palme ???
    Seemleo
    Seemleo

    52 abonnés 888 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2016
    Cinéma naturiste, cinéma unplugged, cinéma avec scènes en temps réels, "Toni Erdmann" vaut effectivement le détour. Une toute petite intrigue étalée sur 2h40, où l'on partage quelques tranches de vie d'un père et de sa fille adulte, que tout oppose apparemment. Leur relation est au centre de l'histoire et le réalisateur la peint avec finesse mais surtout avec des éclairages divers. Rien est simple même si la pomme n'est pas tombée très loin de l'arbre au final. (oh le spoiler !!!).

    Le cinéma allemand a cette qualité propre qui consiste à décrire l'amitié ou l'amour avec pudeur mais avec profondeur et finesse.
    cceintrey
    cceintrey

    19 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 septembre 2016
    Toni Erdmann est un film de la réalisatrice allemande Maren Ade. Lors du dernier festival de Cannes où il était présenté en compétition officielle, il avait été souvent cité pour figurer en bonne place du palmarès, voire décrocher la Palme d'or. Il est finalement reparti bredouille.

    Ines travaille pour un cabinet de conseil stratégique international. Elle est en mission à Bucarest en Roumanie pour la restructuration d’une entreprise qui implique des reclassements et licenciements. Elle ambitionne d'être mutée à Shanghai. Il semble qu'elle n'ait pas de loisir en dehors de son travail.
    Son père débarque dans sa vie cadrée de business woman impliquée. Il fait irruption et s'invente alors un personnage (Toni Erdmann), un homme complètement loufoque, affublé d'une perruque et d'un dentier. Pour vous donner une idée si vous n'avez pas vu d'extrait du film, ce personnage haut en couleurs et fantasque m'a fait penser physiquement à François l'embrouille, le personnage créé par François Damiens pour ses caméras planquées, pour son sans-gêne et son allure peu soignée.
    Comment Ines va réagir face à l'arrivée soudaine de son père ? Va-t-elle en tirer des leçons pour sa propre vie ?

    C'est drôle, décalé et loufoque. Un vrai OVNI. On ne voit pas passer les 2h42 que dure le film.
    Je n'ai pas ri autant que certains spectateurs présents dans la salle de cinéma mais j'ai trouvé hilarante la dernière demi-heure : on ne verra plus jamais de la même façon les activités de team buildings professionnelles !
    Le final est touchant. Au début du film, spoiler: son père demande à Ines si elle est vraiment humaine et heureuse. Elle lui répond par une question à son tour : connait-il les choses réellement importantes dans la vie ?
    On aura l'explication à la fin du film.
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