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    Paterson
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    gargouy
    gargouy

    36 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Je ne suis pas rentré dedans. Regardez la bande-annonce et vous aurez économisé 2h de votre vie et 10€.
    Alors certes, il y a de superbes plans-séquences et une mise en scène sûrement brillante, mais il y avait tellement mieux à faire côté scénario. Et puis franchement, de la poésie ? Même en VO ça sonne creux, des vers libres à foison, à peine dignes d'un collégien. Alors quoi, le poète a une âme d'enfant ? Mais qu'avons-nous fait pour mériter pendant ces 2 longues heures le regard pseudo-contemplatif d'Adam Driver, aussi vide que celui d'un poisson au rayon marée... La Palme de l'ennui.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    384 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2016
    À la manière d’une musique, Jarmusch nous invite à méditer et joue sur les subtiles différences de ton et de situation. Toujours la même vie, mais elle ne se déroule jamais de la même manière.
    Enfin, les individus rencontrés dans un bar ou dans une laverie automatique sont marqués par l’amour du cinéaste pour chacun de ses personnages. Une empathie qu’il partage avec humour et tendresse au spectateur tout en décrivant une nouvelle facette de l’Amérique.
    Nathalie R
    Nathalie R

    21 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 janvier 2017
    Jim Jarmush a beau être le spécialiste des histoire modernes contemplatives, la vie de Paterson est bien ennuyeuse. Sa routine est sans intérêt tout comme sa poésie. Le couple créé entre Adam Driver et Goldshifteh Farahani sonne faux. Autant regarder la bande annonce qui en plus dévoile presque tous les moments les plus importants du film...
    Voir la critique complète sur mon blog :
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson se prend pour un poète alors que ce qu'il écrit ne rime pas et n'est pas envers.
    Ce film est ennuyeux comme la pluie, comme les critiques étaient plutôt bonnes je me suis forcé à rester jusqu'à la fin du film espérant en vain qu'un trait de génie vienne éclairer cette oeuvre d'une grande nullité.
    vidalger
    vidalger

    290 abonnés 1 226 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Je ne suis pas aussi enthousiaste que la plupart des critiques de ce film. J'y ai surtout vu un exercice de style un peu vain sous la forme de la répétition d'une journée ordinaire d'un couple pas si extraordinaire que ça.
    On peut en effet considérer que l'accomplissement quotidien d'un poème de mirliton - finalement du même niveau que ce que peut écrire une gamine de dix ans - par un jeune conducteur de bus ou l'expression artistique et culinaire "burenienne" de sa belle épouse ne constituent pas vraiment un sommet scénaristique. Un bouledogue mollasson complète la distribution sans apporter de réelle touche humoristique et encore moins d'énergie à ce film sans intensité dramatique.
    Sinon, les belles images, la belle actrice - mais encore une fois sous-employée - et l'intelligence des plans sauvent in extremis le spectateur de l'ennui et de la déprime.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 25 janvier 2017
    Film très poétique qui embarque facilement le spectateur dans une exploration des petits bonheurs du quotidien. Belle performance des 3 acteurs, oui le chien est un élement essentiel du film! En revanche un peu long à mon goût...
    jeff21
    jeff21

    52 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2016
    Beaucoup de simplicité, de naturel, de lenteur, de beauté et d'humour dans ce film sur la vie, l'amour et tout ramène à la poésie dans sa version la plus épurée et la plus authentique.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    578 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2020
    Au commencement il y a les mots. Ceux que l’on agence, ceux que l’on écrit, ceux que l’on raconte et répète à celle qui préférait l’ami à l’amant. Ces mots qui redoublent le réel, qui s’organisent sur la page blanche selon des exigences autres, rien qu’à eux, et que métaphorisent ces couples de jumeaux qui parcourent Paterson, film et ville, identité individuelle et collective qui s’allume sur les autobus ou s’efface sur les murs de brique. Tout est double, et le monde devient une somme de signes à déchiffrer, à interpréter. Les rideaux se remplissent de cercles noirs, le tissu noir se charge de points blancs, les cupcakes affichent fièrement les vaguelettes sucrées sur leur corps chocolaté. Paterson n’est pas une œuvre sur la poésie, sa naissance, sa finalité ; Paterson est poésie en mots, en images, en mouvements et en sons. Paterson n’illustre pas, non Paterson incarne. Et le visage d’Adam Driver, son corps tout entier, sont les réceptacles banaux d’une réalité extraordinaire : « une page vide présente plus de possibilité(s) », indique l’inconnu venu du Japon. La marche du personnage principal aimante des avatars, comme cette jeune fille aux cheveux longs qui écrit sur une chute d’eau. Water Falls, en deux mots. Comme ce Japonais qui demande à s’asseoir et partage la vue, la même chute d’eau que Paterson a, chez lui, encadrée. Tout est double. Deux William dans William Carlos Williams, le fameux poète de la ville. Deux époux : le chauffeur de bus et le chien jaloux. Le personnage de Laura est une touche-à-tout qui rêve de country music en cuisinant des gâteaux, qui ne cesse de couvrir la surface habitable de ses motifs peints en noir, comme le poète griffonne des mots dans son carnet secret avant de prendre la route. Jim Jarmusch signe avec Paterson une œuvre fluide et tranquille, dont le calme paraît constamment sur le point de disparaître – les voleurs de chien, la panne du bus, le pistolet, la destruction du carnet – mais comme retenu, sauvé in extremis par l’écriture, par l’expression d’une sensibilité sur un monde sinon insignifiant et inhabitable. Car qu’est-ce que la poésie, sinon la recherche, à chaque vers rejouée, à chaque page tournée, de l’essentiel dans le transitoire, de ce qui permettra à l’homme d’habiter le monde, un jour après l’autre ?
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les films de Jim Jarmusch ont une ambiance particulière et s'avèrent toujours excellents.
    Ce film là le confirme.
    Cette histoire est délicate, poétique, très agréable.
    Et aussi mention spéciale au chien que j'ai adoré !
    Didier L
    Didier L

    27 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Premier film de 2017 et premier choc. Certes, le film est sorti fin décembre et aurait dû figurer dans mon best of 2016. Mais je vais lui réserver une place spéciale : celle du coeur et de l'amour de la vie. Jim Jarmush réussit l'impossible : faire émerger la plus totale poésie d'une vie qui pourrait paraître de la plus totale vacuité, faite de rituels répétitifs, de gestes routiniers, des petits riens du quotidien dont on dit pourtant qu'elle tue le couple. On se surprend à attendre désespérément qu'il se passe quelque chose mais, au final, on est terriblement heureux que rien n'advienne n'étaient ce les échanges de regards, les rencontres, les mots, les gestes qui illuminent nos vies. Une merveille absolue d'une délicatesse radieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 28 décembre 2016
    Paterson, un film délicat, sensible, emprunt de philosophie, qui nous fait réfléchir sur notre condition d’homme dévoré par cette société moderne qui va vite, trop vite. Le tout sous la houlette d'un cinéaste qui sait parfaitement diriger ses acteurs et sa mise en scène.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 10 janvier 2017
    Chaque jour, Paterson, le héros du dernier Jarmusch, se lève avec douceur avec sa bien-aimée. Chaque jour, Paterson conduit son bus à travers la ville de Paterson et écoute les conversations cultivées de ses passagers. Chaque jour, Paterson va boire une pinte dans un bar jazzy tenu par un vieux de la vieille au bagout inimitable. Mais face à cette apparente banalité du quotidien, Paterson se livre aussi à travers des poèmes qu'il écrit chaque jour et qu'il garde pour lui. Ces poèmes sont aussi les seuls indices qui nous permettent de déceler le formidable dans la platitude que laisse paraître le personnage. Ce qui fait la force du dernier film de Jim Jarmusch est aussi sa faiblesse. En choisissant de répéter le même schéma narratif au cours des sept jours de la semaine, le metteur en scène de "Only Lovers Left Alive" (qui plaçait aussi la notion de temps au centre de son intrigue) nous installe dans une sorte de monotonie apaisante où chaque personnage s'étoffe au fil des jours tout en s'enfermant dans ses propres caractéristiques. Chaque événement imprévu prend la forme d'un coup de théâtre mais Paterson, lui, reste Paterson, personnage secret magnifié par la performance d'un Adam Driver qui commence à se faire un nom sur le devant de la scène hollywoodienne. Si le concept soutenu par Jarmusch fait mouche dans sa tentative de nous prouver que l'exceptionnel et le poétique se trouve dans chaque recoin du quotidien, le film finit tout de même par lasser en ne cédant jamais aux sirènes du sensationnel. Un Jarmusch intéressant mais qui manque de folie dans sa mise en scène et qui finit par se mordre la queue lors d'un final trop facile.
    stephils
    stephils

    8 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 décembre 2016
    Début intéressant mais très vite on s'ennuie car il ne se passe rien. Répétition sur les 7 jours de la semaine du réveil du "Héros"...Puis sa journée se passe morne et endormante. Sa compagne n'apporte rien au film et il en est de même des autres personnages. Film à voir si vous êtes fatigué et que vous voulez faire une sieste..............
    chas
    chas

    32 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 janvier 2017
    Les jours sont tranquilles dans la ville de Paterson où Paterson, l’heureux compagnon de Golshifteh Farahani, est chauffeur de bus.
    Elle, rayonnante et fantaisiste, confectionne des cupcakes, réinvente le décor de leur maison ou se met à la guitare sans peine.
    Lui, sans téléphone portable - c’est dire sa singularité - attentif aux gens et aux choses, recueille les frôlements de la vie qui passe.
    « Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main
    Nous avions plein d’allumettes à la maison.
    Nous les gardons toujours à portée de main.
    Nos préférées : Ohio Blue Tip...
    Celles qui allument la cigarette de la femme que tu aimes pour la première fois »
    Les mots dans ce film si peu bavard enregistrent la vibration du monde et scandent délicatement la beauté du quotidien. Et même lorsque ceux-ci viennent à disparaître, il reste une lumière, un humour léger d’hommes et de femmes simples et magnifiques.
    Le réalisateur se garde dans ces deux heures de toute définition close : il livre modestement une œuvre hors du temps et nous apaise. Une poésie fine, tout le contraire d’autres productions pétaradantes comme celle de Jodorowski.
    Insister sur la douceur de ce film met en évidence son originalité dans ce monde tonitruant et impérieux. Ce film est un délice, cependant, m’autorisant une métaphore Haribo : dans ce couple où le chien occupe une place indue, la sève du désir a été épongée par le coton de la bienveillance.
    Je viens de lire dans un commentaire :
    « une vie réglée comme du papier à musique » : pas mieux !
    J’ai trouvé aussi sur le site du journal La Croix, ces mots de Golshifteh Farahani :
    « Elle vit à fond dans le moment présent. Elle est multi-talents. C’est une extravertie qui habite l’intérieur de la maison et accueille ce qui surgit d’elle, tandis que Paterson est un introverti qui puise son inspiration à l’extérieur. »
    dominique P.
    dominique P.

    784 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2016
    Les films de Jim Jarmusch ont une ambiance particulière, reposante, agréable, délicate.
    "Paterson" confirme cette ambiance.
    Nous suivons un monsieur trentenaire qui vit à Paterson, s'appelle Paterson, il habite une petite maison avec sa copine et ils ont un chien, un bouledogue anglais qui s'appelle Marvin.
    Tous les trois sont heureux, tranquilles et sereins dans leur quotidien.
    Lui est conducteur de bus mais surtout il écrit chaque jour des poèmes dans un carnet.
    On va suivre ces personnes sur une durée précise de 8 jours.
    Chaque jour passe et les mêmes choses ont lieu : Paterson se lève le matin, va à son travail et conduit son bus, il rentre le soir et va promener le chien et s'arrête boire un coup dans un bar.
    Chaque jour c'est un peu différent quand même : on assiste aux conversations des passagers du bus, on assiste aux conversations entre Paterson et sa copine chez eux ou dehors, et on assiste aux conversations des clients du bar le soir.
    Ce film montre tout simplement une tranche de vie d'un monsieur dans son quotidien pendant une semaine.
    C'est une tranche de vie, tranquille, heureuse, calme, sereine avec malgré tout de temps en temps des petits incidents mineurs.
    Tout le sel de ce film c'est le côté heureux et tranquille de ce monsieur dans son quotidien.
    Il est toujours impassible, de bonne humeur, et il profite de la vie de tous les jours.
    Son travail, sa copine et son chien le satisfont pleinement, il ne cherche pas à changer de vie, c'est un homme qui aime la tranquillité, la stabilité d'un quotidien bien réglé.
    Pour moi ce fut un plaisir de regarder cette tranche de vie.
    Aussi le chien Marvin est mignon, sympa et marrant.
    Bref voici un film qui représente une bulle reposante et bienfaisante que j'ai dégustée !
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