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    L'Astragale
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    3,3
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    53 critiques spectateurs

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    Isabelle E.C.
    Isabelle E.C.

    35 abonnés 277 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2015
    C'est un très joli film en noir et blanc, l'image est soyeuse.
    On pourrait croire à cette romance naturaliste sur fond de décolonisation (guerre d'Algérie), de jeunesse délinquante et de fumerie d'opium.
    Cela donne envie de relire le roman d'Albertine Sarrasin, puisque l'histoire est vraie et que les passages du livre et les lettres qu'elle a écrits sont touchants.
    Malheureusement je n'ai pas cru à cette relation intense et viscérale.
    Un agréable moment tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 avril 2015
    Albertine Sarrazin, enfant de l’Assistance publique, jeune fille violée, braqueuse puis prostituée, mourût à l’âge de 29 ans. C’est dans « L’Astragale », premier roman au nom évoquant son trop rapide passage sur cette terre, qu’elle raconta sa vie d’insoumise, courte et intense. Le livre avait eu droit à une adaptation en 1969 par Guy Casaril et Marlène Jobert dans le rôle titre. C’est cette fois Brigitte Sy à qui on devait le prometteur « Les Mains Libres » en 2010, qui s’empare du classique de la littérature pour livrer un beau portrait de femme.

    Albertine veut rejoindre la fille qu’elle aime et pour cela escalade le mur de sa prison afin de s’en échapper. En sautant elle se brise un os du pied, l’astragale. Un malfrat qui passe par là en plein milieu de la nuit (Reda Kateb, très bon, comme à son habitude) lui vient en aide. Ils tombent sur le coup passionnément amoureux l’un de l’autre. S’évader et aimer à nouveau. La voilà en cavale, elle, coincée à Paris, alors que lui se trouve en province pour ses affaires. Esseulée, claudicante, elle réapprend à marcher en se promenant dans les rues de la capitale. Après que son amant soit arrêté, elle va se prostituer, mettre de l’argent de côté, dans l’espoir un jour de retrouver son Julien, et ne plus le quitter.

    Le film ne s’embarrasse pas de l’intrigue policière ou d’expliquer les émotions et est dotée d’une narration très libre. Elle est constituée des lieux communs aux films de cavale : fuite, recherche d’argent, planques, les braquages… Mais est parcouru d’autres situations qui offrent son charme au film. Des situations à mille lieux des cartes postales touristiques de l’époque. Brigitte Sy ne filme pas les grands monuments de la capitale, mais plutôt les petites rues pavées des marcheuses, les escaliers des 18ème et 19ème arrondissement, les quais de scènes, les clubs de jazz. Autant de lieux populaires, mais pas populistes. C’est dans ce Paris filmé en noir et blanc qu’Albertine se meut et qu’on erre avec elle. Et qu’on découvre ce petit bout de femme dont la sensualité et la malice contraste avec son ironie et sa violence. Elle est une femme à la sexualité déviante pour les mœurs de l’époque puisqu’elle en aime une autre. Marie, qui lui dit que son Julien ne pourra jamais l’aimer autant qu’elle l’aime. Mais Albertine aime celui qu’elle ne peut avoir à ses côtés.

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Noir et blanc, Paris des années 50, des voyous, des prostituées, un couple qui s'aime et se déchire, on se croirait dans un film de Carné et c'est plutôt réussi grâce notamment aux deux acteurs principaux.
    schemaman
    schemaman

    15 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2015
    Une histoire d'amour de voyous dans un noir et blanc sombre plutôt réussi. Contrairement à d'autres, je n'ai pas été pris aux tripes par la passion ou l'amour fou de ces deux êtres : manque de relief, ton général trop monocorde ou manque d'action ?
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 16 avril 2015
    Film attachant, bons acteurs. On regrettera tout de même l'absence de repères temporels et d'informations sur le passé de l'héroine.
    dominique P.
    dominique P.

    791 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Très bon film dramatique relatant une histoire vraie.
    Les acteurs sont parfaits et la réalisation très bien faite.
    J'ai beaucoup apprécié.
    nathaliewell
    nathaliewell

    19 abonnés 160 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 avril 2015
    Le choix du noir et blanc est judicieux. Il ajoute à la beauté de la réalisation. Deux acteurs talentueux joliment filmé avec beaucoup de pudeur par Brigitte Sy qui nous livre là un film poétique. Si vous aimez la langue française, vous aimerez " entendre " l'écriture d'Albertine Sarrazin. Si vous aimez l'amour, la poésie, Paris, si vous aimez le cinéma français, vous aimerez ce film. Même s'il est, par moment, un peu lent, c'est un très beau film avec une belle image, une belle lumière, de beaux décors, de beaux et bons acteurs. Une belle histoire d'amour qui plonge le spectateur dans les années 50. Le couple Bekhti et Kateb fonctionne à merveille tant ils sont excellents tous les deux. Leïla Bekhti y est émouvante et captivante. L'astragale est une belle adaptation que nous offre Brigitte Sy avec, en bonus, l'envie de lire Albertine Sarrazin. J'ai beaucoup aimé ce film que je me suis empressée d'aller voir la semaine de sa sortie craignant qu'il ne reste pas longtemps à l'affiche. J’espère qu'il le restera à l'affiche et qu'il aura un nombres d'entrée suffisantes pour récompenser le beau travail de la réalisatrice et des acteurs. L’astragale est un beau film qui mérite d’être vu.
    Loïck G.
    Loïck G.

    295 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2015
    Sans adhérer à ce film, je pense que ce n’est pas un film désagréable ou raté. Il est simplement trop tendre et timoré pour raconter l’histoire vraie d’Albertine Sarrazin. Evadée de prison après un hold-up, vit au jour le jour dans un Paris où la rafle des algériens et la traque des prostituées ne lui facilitent pas sa cavale. Leïla Bekhti ne m’a pas convaincu dans son personnage héroïque, de la même manière que Reda Kateb apparaît très timoré, en julot romantique. On ne sent jamais la chair d’un récit que la romancière avait signé dans l’ambiance de la guerre d’Algérie, ici totalement biffée. Ce sont des partis pris de mise en scène que la technique du noir et blanc vient couronner. Mais là encore à mon avis de manière fort peu judicieuse. L’histoire demeure figée dans son passé. Rien ne vient entacher un scénario bien propre sur lui.
    Pour en savoir plus
    traversay1
    traversay1

    3 144 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Qui a lu son roman autobiographique paru en en 1965 ? Qui se souvient de sa mort prématurée en 1967, à 29 ans, des suites d'une erreur erreur médicale ? Qui a vu le film de Guy Casaril en 1969 ?
    Pour beaucoup, L'astragale va être l'occasion de découvrir Albertine Sarrazin, une femme étonnante, insoumise et se souciant peu de la morale, prostituée et taularde, rebelle et amoureuse. Avec l'insolence de sa jeunesse qui lui fit dire à ses juges : "Quand j'aurai des remords, je vous préviendrai." Le film de Brigitte Sy, avec son noir et blanc léché, parvient autant à ressembler à un long-métrage des années 50 qu'à s'en démarquer par une forme moderne avec ellipses et montage accrocheur. Le livre d'Albertine Sarrazin est décrit par ses lecteurs comme une brûlure, une oeuvre rageuse et incandescente. Le film, peut-être trop sage et saccadé ne donne que trop rarement cette impression. Il n'en est pas moins prenant quand le couple formé par Reda Kateb (superbe) et Leïla Bekhti (impressionnante, comme a pu l'être Signoret dans ses premières apparitions) se trouve réuni, hélas trop peu souvent. Telles deux étoiles dans la nuit.
    ffred
    ffred

    1 514 abonnés 3 970 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 avril 2015
    Cinq ans après Les mains libres, son excellent premier film, Brigitte Sy repasse derrière la caméra. Pour cela, elle adapte de nouveau une histoire vraie, celle d'Albertine Sarrazin, tirée de son roman autobiographique. La mise en scène de la cinéaste est toujours aussi sobre, son écriture toujours aussi juste. Le noir et blanc donne quelque chose de très stylisé mais aussi de très simple, les images sont superbes. Les années 50 sont très discrètement reconstituées. Le récit, surtout centré sur l'histoire d'amour (impossible), pourrait se dérouler à n'importe quelle époque. Le tout est aussi parfaitement mis en valeur par un couple de comédiens, Leila Bekhti et Reda Kateb, très convaincant. Un très beau film, aussi réussi sur la forme que sur le fond, qui confirme le talent de réalisatrice de Brigitte Sy.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Dialogues pauvres et mal interprétés, rythme lent et atmosphère pesante, idéal pour une sieste.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    Un bon film...les acteurs sont convaincants et émouvants...le choix du noir et blanc est très judicieux...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 avril 2015
    esthétique, lent mais captivant, juste, film très plaisant. seul bémol, la performance de l.Bekti, un ton en dessous selon moi
    framboise32
    framboise32

    132 abonnés 1 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Le film a un peu de mal à se lancer. Mais très vite, on est charmé. Quelle belle histoire d'amour ! et quel beau portrait de femme ! Cette adaptation du roman de Albertine Sarrazin est exalté par le noir et blanc. Le titre fait référence au nom de l'os de pied que se casse Albertine lorsqu'elle s'évade. La douleur au pied n'est rien à celle qu'elle éprouve pour Julien, un amour fou. Ce portrait de femme est magnifique. Et cette histoire d'amour extraordinaire. On ne peut qu'admirer cette femme. Albertina, en fuite, doit vivre dans la clandestinité pour ne pas retourner en prison.....La réalisation est élégante. La caméra de Brigitte Sy est discrète et à aucun moment on ne se sent voyeur . Albertina n'est jamais jugée. La photographie est impeccable. Paris est magnifique.

    Quant à l'interprétation elle est brillante. Leïla Bekhti est belle, joue tout en nuances. Elle nous charme. Réda Kateb est Julien, le truand. Réda Kateb est toujours aussi excellent. Il est tour à tour tendre et dur. Le couple qui se forme à l'écran est plus que crédible. Il est magnétique. Difficile de détacher notre regard. Esther Garrel, vu dans 17 filles est touchante et sincère. On apercoit l'élégant Louis Garrel...

    Le couple Réda Kateb et Leila Bekhti est sublimé par le noir et blanc. L'histoire d'amour est magnifique, l'héroïne émouvante. Et puis il y a Réda Kateb ...
    Marc  Régis
    Marc Régis

    30 abonnés 244 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 avril 2015
    Les acteurs sont bien (beaux moments Bekhti/Kateb). Une reconstitition plutôt réussie, mais sans aucune réinvention. Le récit est mal fichu ; du coup ça devient lent, ennuyeux. Au final, ça prend pas.
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