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pierrepp
13 abonnés
301 critiques
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5,0
Publiée le 12 avril 2015
les raisons pour lesquelles j'ai aimé ce film : le magnifique noir et blanc, l'ambiance des années 50 à Paris restituée à merveille avec peu de moyens mais d'intelligence de la réalisatrice (plans bien cadrés, petits hotels, bistrots, rues pavées, ...) et bien sûr les 2 acteurs, surtout Leila B. si belle, intense, incandescente, tellement douée que cela saute au yeux !
Esthétiquement, le film est parfaitement maîtrisé, dans un noir et blanc contrasté exactement fidèle au cinéma de ces années-là (...). Le bémol est dans l'intensité qui fait un peu défaut au film, trop occupé à son (beau) cadre et pas assez à la sensualité de l'histoire entre Albertine et Julien, mais aussi entre Albertine et son amie Marie. La passion est intellectualisée et on ne comprend pas toujours pourquoi l'héroïne attend si fermement "son" Julien pendant tout le film. Reste une interprétation magistrale de Leïla Bekhti (enfin un rôle à la hauteur de son talent) et Reda Kateb, toujours impeccable.
mes 3 étoiles vont à Leila Bekhti. elle est épatante dans ce rôle. une présence et une prestance qui ne vous lâche pas tout le long du film. je suis de la génération qui a vu le film avec Marlène Jobert et bien évidemment a lu le livre. le film est bien réalisé mais mon seul regret c'est la bande son en Raï et la mauvaise élocution de Reda Kateb qui a beaucoup de mal à effacer son accent. dommage.
Pour ce second film, le choix radical de Brigitte Sy d'une l'épure dans la réalisation (images noir et blanc) et le récit (raconter la rencontre entre Albertine et Julien et les prémices de leur passion) met en valeur la poésie du texte - lu par Leïla Bekhti - de cette femme écrivain qui accompagne le film.
Le choix du casting est aussi audacieux, en confrontant la jeune comédienne Leïla Bekhti à l'international Reda Kateb. L'Astragale est l'histoire de l'amour d'Albertine pour le seul et unique homme de sa vie. Un amour fou d'amants criminels de cinéma, aussi intense que court (10 ans).
Aussi, si Brigitte Sy signe avec L'Astragale un film un peu radical sous certains aspects - notamment au niveau des ellipses dans le récit -, elle réussit surtout le portrait d'une femme étonnante et libre, tout en poursuivant un travail toujours aussi intéressant sur tout ce qui tourne autour de la prison.
très beau film.tres visuel. le noir et blanc accentue le côté retro des années 50, mais aussi des émotions via les expressions des acteurs. .la narration est littéraire via l'utilisation de la voix off récitant des fragments du livre. un peu facile..
Un film magnifique plein de paradoxes : Un film moderne en noir et blanc qui traite de l’histoire universelle et intemporelle d’une jeune femme libre qui a connu la gloire après prisons et évasions dans les années 60. Le traitement de l’image est magnifique et délicat, les comédiens Leila Bekhti et Reda Kadteb sont rayonnants, sobres, justes, les seconds rôles sont formidables. La détermination, la quête de liberté d’Albertine Sarrazin, femme affranchie, sans tabou qui survie en cavale dans Paris pour l’amour de Julien l’homme de sa vie , celui-là même qui passant par hasard et l’a « ramassée » au pied du mur de la prison dont elle s’est évadée. Leur rencontre a donné un sens à l’existence de ces deux-là. Ce n’était pas simple d’adapter « l’Astragale » roman autobiographique vendu à plus d’un million d’exemplaires, pas simple de donner des visages à Albertine et Julien qui ont vécu si intensément…ce n’était pas simple mais c’est un pari réussi, incarné, respectueux, lumineux, délicat. BREAVO
L'Astragale (version 2015) : Il s'agit d'une adaptation de la réalisatrice Brigitte Sy d'un film français de Guy Casaril sorti en 1968, inspiré du roman éponyme d'Albertine Sarrazin. En pleine nuit d'avril 1957, Albertine (et non plus Anne), 19 ans, s'évade de prison où elle purge une peine pour hold-up. En sautant le mur de la prison, elle se blesse au pied : fracture de l'astragale. Elle est aidée par Julien, un repris de justice, qui la recueille, la soigne et lui fait découvrir l'amour passionnel. Négligée par son "amoureux" et afin de survivre dans les rues de la capitale, elle se livre à la prostitution, tout en réapprenant à marcher. Le film est en noir et blanc et se veut nostalgique. On y découvre un Paris des cartes postales avec un brin de romantisme. Malgré quelques longueurs, Leïla Bekhti y est majestueuse et une mention spéciale à Louis Garrel qui joue le petit rôle anecdotique de Jacky, le photographe. C'est la petite touche humour du film. Sinon, le film est très sombre. Seul regret, on aurait aimé une adaptation plus moderne et dynamique (Même si ce n'est pas Bonnie and Clyde non plus). Avec la présence d'Esther et de Louis Garrel dans ce long métrage, enfants de la réalisatrice Brigitte Sy, on peut dire que l'équipe cinématographique est très familiale.
PS : Ce film a été diffusé en avant-première dans le cadre du 37ème Festival international de Films de Femmes du 13 au 22 mars 2015 à Créteil.
Vu en avant première à nantes. Un film d'un esthétique comme on en voit plus !! Le noir est blanc les prises de vue et la pudeur du film lui rende ce charme et cette sobriété !!! Un DUO LEILA REDA qui en impose et porte le film très haut !!! un portrait de femme traité sous fond de guerre d'Algérie... Grosse Grosse réussite de Brigitte Sy chapeau !!!