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Kapp Pacino B.
10 abonnés
148 critiques
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1,0
Publiée le 30 juin 2015
Un long moment d'endormissement.
Et un nanare de plus au compteur pour Thomas Langmann.
Les paysages de la corse sont sympa. Le casting des 2 jeunes filles est mauvais. Meme si alice isazz fait de son mieux, sa partenaire est nul . Cassel est assez mauvais aussi. On ne croit pas un seul moment a l'histoire d'amour naissante. Francois cluzet porte le film à lui seul avec de vrais moments hilarants. Le film est bcp trop long et certaines répliques rasent les pâquerettes. Si lola lelann est absolument charmante, elle devrait cela dit rester dans la photo et non poursuivre dans le cinema. Les gens sortaient de la salle petit à petit. A la fin du film je me suis dit que j'aurai mieux fait d'en faire autant
Tant de talent pour si peu de qualité ... Quel gâchis ...! Ce film aurait dû s'appeler "Putain" tant les dialogues sont pauvres et grossiers, dans les trois premières minutes le mot "putain" est utilisé douze fois, je n'ai pas eu le courage de continuer à compter ... Je suis sortie consternée par la médiocrité, la beauté des acteurs et de la Corse est totalement occultée par la bêtise, la lâcheté et l'ignorance des valeurs morales pour notre belle jeunesse ... Désolant de médiocrité ... mais beau sujet de débat ...!
L'histoire aurait pu être bizarre voir malsaine, mais le sujet est traité sur le ton de l'humour et c'est réussi. Tout le film repose sur cette relation entre Vincent Cassel, qui est excellent, il ne se prend pas au sérieux, c'est amusant de le voir complètement dépassé par la situation alors qu'il aurait pu dire non, et Lola Le Lann qui s'en sort aussi bien dans son rôle de midinette qui rend fou le meilleur ami de son père. Les deux autres ne sont pas en reste, François Cluzet dans le rôle du papa gâteau limite aveugle qui devient hystérique est très bon et Alice Isaaz fait ce qu'elle peut dans un rôle qui ne l'a met pas vraiment en valeur. Je n'ai pas vu l'original, mais ce remake est très bien, le réalisateur joue beaucoup sur le comique de situation en accentuant les ambiguïtés et les non-dits ce qui créé des situations amusantes et cocasses. Le film est réussi tant que tout cela dure ce qui n'est plus le cas dans les 20/30 dernières minutes ce qui baisse le niveau du film, mais dans l'ensemble, c'est un film très sympa.
Remake d'un film des années 70, ce film est une comédie dramatique (la fameuse comédie romantique !) qui a fait couler beaucoup d'encre, plus pour son affiche dénoncée pour son sexisme, que pour ses qualités intrinsèques. Le film en lui-même est loin d'un machisme sulfureux. En fait, le film tape finalement plus sur les hommes qu’il n’est stigmatisant pour les femmes et ce à travers ces deux personnages de pères un peu lâches quand il s'agit de résister à leurs désirs, voire franchement hypocrites dans leur attitude, vraiment conservateur avec leurs filles jeunes adultes, alors même qu'ils portent un regard concupiscent sur les femmes à la limite du machisme le plus bas de plafond. Alors, l'intrigue est vaguement amusante sans être franchement passionnante et la fin plutôt consensuelle naufrage le côté un sulfureux d'un sujet traité de façon très sage. Le film se concentre surtout sur l'effet comique de ce père pris au piège d'un moment de faiblesse et que l'insistance de la jeune fille menace dans sa relation avec sa propre fille et avec son meilleur ami parti en chasse du malotru qui a profité de sa fille. Si la jeune Lola le Lann incarne avec brio une jeune fille délicieusement pénible, François Cluzet lui, incarne de façon trop hystérique un père à l'ancienne. Une comédie dramatique finalement bien sage et parfois cliché dont les deux sexes ne ressortent pas grandis, même si les hommes sont quand même plus égratignés. Sympathique et distrayant, mais plus essentiel que ça.
Une charmante comédie - doublée d'une "drame amical" - portée par le jeu de Vincent Cassel et François Cluzet et la plastique de Lola Le Lann et Alice Isaaz.
Il y a 20 ans, avec Etat des lieux, Jean-François Richet annonçait une forme de cinéma à vocation révolutionnaire inspiré par le cinéma soviétique et en particulier par Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein. Après un Ma 6-T va crack-er, film encore révolutionnaire, la carrière de Richet s'est petit à petit standardisée tout en restant efficace. Avec Un moment d'égarement, le réalisateur semble être définitivement devenu un petit-bourgeois, un comble pour un ancien marxiste-léniniste. En effet, Un moment d'égarement est une comédie à la française on ne peut plus classique, qui plus est un remake. A aucun moment, on ne sent la patte de Richet (si ce n'est le tee-shirt CCCP porté par le personnage de Marie au début) et on se dit que n'importe quel réalisateur commercial aurait pu signer ce film. On peut même penser que Lisa Azuelos, la réalisatrice de LOL ici co-scénariste, a eu plus d'influence sur le résultat final que le réalisateur du dyptique sur Mesrine. Toutefois, même si il ne faut pas trop y chercher la personnalité de Richet, le film reste assez divertissant à regarder. Cela est dû en grande partie au talent du quatuor d'acteurs principaux : les jeunes Lola Le Lann et Alice Isaaz ainsi que les deux acteurs beaucoup plus installés que sont le toujours excellent Vincent Cassel (qui la même année qu'Etat des lieux jouait dans La Haine, un autre film qui voulait "choquer le bourgeois") et François Cluzet dont le sur-jeu volontaire est le seul véritable élément comique. En effet, nous sommes face à une comédie légère plus que face à une comédie dramatique car l'aspect choquant de l'intrigue originale est plutôt éludé (la scène d'amour n'est pas montrée; contrairement à l'original, il n'y aura qu'une relation sexuelle entre Louna et Laurent; Laurent se sent aussitôt coupable....). Un moment d'égarement est donc une gentille comédie française commerciale très classique pas déplaisante mais qui n'est aucunement mémorable (elle fait plus sourire que rire) et surtout qui manque totalement de personnalité.
Un bon film transgressif avec deux jeunes actrices et deux grands acteurs français. Les quiproquos sont très marrants. Un bon remake du film de 1977 de Claude Berri.
Un film au charme envoûtant en ces belles soirées d'été. La complicité entre les acteurs suffit à nous faire croire à ce vaudeville moderne où la femme est remplacée par la fille. À consommer sans modération.
Francois cluzet toujours aussi mauvais, au point de rendre un film pour le cinema en vulgaire telefilm pour M6... Heureusement qu il y a vincent cassel pour donner envie de regarder le film jusqu au bout... Mais attention navet !
C'est presque un « copié-collé » de la version des années 70 avec Lanoux- Marielle, l'interprétation est évidemment talentueuse, seule différence avec la version initiale : le piège dans lequel tombe le personnage joué par Vincent Cassel . Ma déception comme pour chaque reprise ne peut quand même pas m’empêcher de reconnaître que c'est un très bon film.
Un film qui peine à se positionner entre drame et comédie et qui du coup ne prend jamais son envole. On aurait aimé pouvoir apprécier le jeu des acteurs dans une ambiance beaucoup plus pressante et dans laquelle la perversité de Luna aurait été davantage mise en avant.
On va pas se mentir, sans le père Cassel dans le rôle de "l'égaré", ce film n'aurait aucun charme. Ben oui, notre Vincent national dégage une tension sexuelle indéfinissable, c'est difficilement contestable qu'on l'apprécie où non d'ailleurs, donc bon choix de casting. Je n'ai jamais vu le film original, mais en y regardant de plus près : années 70, Claude Berri... j'ai comme l'impression que ce remake s'ajoute à la longue liste de ceux qui n'auront servis à rien. Les jeunes filles débutent et ça se voit, ce n'est quand même pas la peine de forcer le trait de candeur en rendant la jeune Louna niaise au plus haut point, on aurait pu s'en passer. Et mon Cluzel alors lui... il me fatigue, mais il me fatigue! Toujours le même rôle du geignard, directement sorti des petits mouchoirs (attention cette fois c'est des sangliers), ça devient plus que pathétique. Le plus intéressant reste l'influence qu'on chacun des personnages entre eux (les présents et les absents), d'où une approche intéressante qui pourrait être psychanalyste, mais ça doit quand même déjà être le cas pour la V.O. de 77. Alors oui ce film soulève un cas de société, et surfe sur le sempiternel et bankable thème de l'amour impossible, mais en tous cas pour moi ça restera... "un moment d'égarement".
La première partie est limite "insupportable" tant elle est empreinte de clichés lourd au possible sans compter le voisin qui essaie de parler avec l'accent Corse en prenant un accent tirant plus sur le provençal... les 2 ados ultra agaçantes... mais probablement dans une caricature assez juste.. Passé cette première partie, ça devient intéressant en projetant une certaine réflexion sur la situation... Un duo de comédiens qui fonctionne bien. Vincent cassel étoffant toujours un peu plus sa palette d'acteur.. en père célibataire cool, bien dans ses "basquettes" jusqu'à ce qu'il soit "coincé" suite à son petit "dérapage"... François Cluzet assez fidèle à ses rôles habituel en mec tendu... qui rentre vraiment bien dans le personnage en exprimant tous ses doutes, toute sa tension quand au mariage qui bat de l'aile etc
J'ai eu un peu peur au début du film, avec le jeu des acteurs trop caricatural, on frise par moment le ridicule. Et puis le charme opère... à l'image de Lola Le Lann, éblouissante de beauté, pleine de vie et de fraîcheur comme on peut l'être à son âge... Difficile de lui résister, comme on comprend l'égarement de Vincent Cassel ! C'est un film qui fait du bien et qui fait rêver les hommes dans la (et en) quarantaine, mais qui peut aussi les déprimer, à la réflexion. Et oui, ces beautés fatales et insouciantes ne sont plus pour nous, notre tour est passé. Il ne nous reste plus qu'à les admirer le plus discrètement possible. On en sort en se disant encore une fois que les femmes sont si belles, mais aussi que la vie passe si vite ! Un sentiment mitigé d'envoûtement et de nostalgie nous envahit et on passe au final un moment délicieux.