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    Mustang
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    432 critiques spectateurs

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    Ewen Blake
    Ewen Blake

    134 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Virgin Suicide à 1000 Km d'Istanbul. J'aurai aimé mieux, le potentiel était là mais Mustang restera un film puissant qui se sabote lui-même par manque de foi dans le cinéma. Alors que je m'attendais à une oeuvre aussi difficile à appréhender qu'un cheval sauvage (mon dernier long métrage turque était Winter Sleep...) c'est finalement ses facilités et sa peur constante d'ennuyer qui m'a déçue. Mustang traite certes d'un sujet puissant, le poids des traditions et le patriarcat dans la Turquie reculée mais il est traité dans sa forme avec les mêmes défauts que les films occidentaux caricaturaux. D'abord dans le choix de ses actrices, 5 mannequins aux visages parfaits et auxquelles pas un bourrelet ne dépassent de leur chemises trempées dans une scène d'ouverture qui tient plus du conte ou d'un high School Musical que d'un film social. Même si j'aurais aimé des morphotypes moins stéréotypés, le problème n'est pas tant d'exhiber la plastique parfaite de ces ado mais plutôt de ne pas prendre la peine de leur donner une personnalité. Même dans ce film résolument féministe il y a un arrière goût de male gaze qui m'a gêné. Ces femmes ne sont que des corps indissociable les unes des autres, elles ne se distinguent finalement que dans leur façon de se rebeller contre l'oppression masculine. Seule la plus jeune bénéficie d'un véritable traitement mais son personnage est tellement sur-écrit qu'on à peine à y croire. Mais ce n'est pas la seule extravagance car la réalisatrice en fait des tonnes pour appuyer sur l'émotion : spoiler: la musique ronflante au moment d'évoquer la wife-making factory, la célébration au match de foot, le cailloux qui fait quasiment tomber un poteau électrique.
    Pourquoi tomber dans la surenchère alors que le sujet se suffit à lui même ? On arrive tout de même à une scène dans laquelle spoiler: une gamine de 15ans, pendant que son oncle retire de l'argent à la banque, se fait dépuceler de plein grée dans une bagnole en plein jour par un parfait inconnu
    ... Outre l'obsession à enchaîner de façon aussi rapide qu'artificielle les scènes afin de ne pas lasser son auditoire, la plus mauvaise idée selon moi est probablement de faire de l'oncle un spoiler: violeur incestueux
    . Quel dommage de ne pas avoir créé un personnage plus nuancé afin d'éviter qu'il ne devienne le méchant tout désigné quand, le patriarcat bien sûr, mais aussi toute la société, la religion et les traditions sont à blâmer. D'ailleurs les jeunes hommes paraissent finalement n'avoir que peu de contrôle leurs unions. Un bémol toutefois, si on peut et on doit, déplorer l'absence de libre arbitre dans le choix de son conjoint, l'homogamie qui progresse en occident relativise largement le libre arbitre dont nous croyons disposer. Enfin et même si encore une fois on nous caresse dans le sens du poil difficile de résister à cette fin pleine d'espoir, déclaration d'amour au progressisme et à l'éducation.
    John Henry
    John Henry

    99 abonnés 704 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2015
    Mustang est un film émouvant, prenant, tranchant. Grâce aux interprétations de ces 5 filles, de leur grand-mère et de leur oncle. Mais le film n'a pas emporté mon adhésion complète à cause de quelques défauts d'écriture qui paraissent très anodins mais qui ont eu un effet de blocage et m'ont sorti du film (comme cette scène dans le stade de foot où la tante voit les filles à la télé supporter Trabzonspor ou la voix off qui présente ce qui va suivre à l'image). Et si les coutures du scénario sont assez bien visibles, prévisibles, c'est l'adhésion qui l'emporte dans le tourbillon de leurs longs cheveux. Bref, racé mais pas sans défaut.
    Charlotte28
    Charlotte28

    90 abonnés 1 734 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juin 2018
    Certes la dénonciation des mariages forcés et plus globalement de la place des femmes dans ces sociétés patriarcales mérite notre attention, mais un message fort n'implique pas un film réussi. L'ombre de Virgin Suicides plane de toute sa grâce sur ce long-métrage qui par ses facilités et ses personnages stéréotypés ne nous permet pas d'éprouver de l'empathie pour ces jeunes femmes au sort néanmoins révoltant. Une satire qui manque de sel.
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2019
    Un regard critique sur des mœurs d'un autre monde. Un sujet sensible et intéressant décrit dans une histoire dramatique et touchante. Un film qui entrerait bien dans des programmes culturels scolaires. A titre purement cinématographique, c'est un film relativement simple et sans véritables défauts. Il ne marquera pas nécessairement les esprits mais il aura le mérite d'exister.
    Cineseba
    Cineseba

    37 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2015
    " Poignant ! Une belle claque culturelle qui nous immerge dans les coutumes musulmanes en pleine Turquie ! A bouche bée ! Fascinant ! Ouah ! Le film "Mustang " raconte l'histoire de cinq jeunes filles, orphelines vivant chez son oncle autoritaire et sa grand mère, très fortement attachés aux traditions religieuses dans un village reculé de la Turquie, qui vont basculer leurs vies en les enfermant dans leur maison et en les forçant des mariages pour ne pas être mal vus par les habitants qui dénoncent les fréquentations des jeunes filles avec les garçons dans la plage ... Ils vont jusqu'à leur priver toute sortie, même pour aller à l'école et à les soumettre à des taches domestiques ... Alors, comment réagissent les cinq jeunes filles qui aiment être belles et s'amuser ? Que vont-elles faites ? Accepter des mariages avec un homme choisi par leur entourage ou quoi ? Révoltant ! Beau film qui dénonce la place des femmes musulmanes, opprimées par les traditions religieuses qui les privent de liberté et leurs mariages forcés .. Intéressant, ce film qui montre bien la confrontation entre les traditions musulmanes dans des villages isolés et la modernité de la société, attiré par le modèle occidental en Turquie ! Les jeunes filles y sont époustouflantes dans leur jeu d'acteur ... à voir !"
    FaRem
    FaRem

    7 410 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 novembre 2015
    En lisant le synopsis, je pensais que l'acte en question serait quelque chose de vraiment grave et finalement ce petit jeu innocent va avoir d'énormes conséquences sur cette famille qui va se déchirer peu à peu. C'est difficile de rester de marbre devant ce film qui semble si dépassé alors qu'il est d'actualité ce qui fait toute sa force. Il n'est pas dur visuellement parlant, mais on voit des choses révoltantes comme le mariage forcé ou absurdes comme quand les parents attendent derrière la porte pour voir les traces de sang sur les draps pour être sûr de ne pas avoir été trompé sur la "marchandise", le mot est fort, mais au plus le film avance et au plus, on a l'impression de voir un élevage avec la maison qui devient une prison et les filles qui semblent partir de plus en plus jeunes. C'est un bon film bien interprété qui ne laisse pas indifférent.
    Acidus
    Acidus

    620 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 avril 2016
    Deniz Gamze Ergüven signe ici un premier long métrage remarquable. Avec ses faux airs de "Virgin Suicides" (Sofia Coppola - 1999), "Mustang" traite de l'émancipation des femmes en Turquie et du poids de la tradition, voire de la mysoginie de la société, dans les villages reculés. La cinéaste aborde son sujet avec doigté et beaucoup de finesse, y insufflant une forte intensité émotionnelle. On s'attache facilement à ces jeunes filles tiraillées par les pressions familiales et leur soif de liberté. C'est beau, puissant, intelligent et l'on ressort pas tout-à-fait indemne de cette histoire. Un coup-de-coeur que je conseille fortement.
    Benito G
    Benito G

    585 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 novembre 2015
    Mustang c'est l'histoire de la Turquie rurale et de 5 filles qui vont traverser l'adolescence dans une société très traditionnelle. Devenant femme elles vont être confrontées à cette lutte entre leurs désirs -tout court-, leur désir de liberté, et une famille qui ne souhaite rien d'autres que d'en faire de bonnes épouses, rapidement ; la maison familiale deviendra leur centre d'internement, la "fabrique de mères de famille et femmes au foyer" (pudeur, déscolarisation, déconnection du monde extérieur et surtout mariage arrangé -ce qui est, par ailleurs, contraire aux principes de l'islam...). Le film pose violemment le problème de ces traditions que d'aucun jugera archaïques, la très difficile transition générationnelle entre certaines familles encore mûes par l'habitude et des jeunes filles de plus en plus influencées par l'extérieur, via internet notamment. Le film tient à démontrer les limites d'une telle organisation sociale à notre époque par le biais d'une "mustang" : une indomptable. Reste à savoir quelle part occupe encore cette tradition dans la société turque du XXIème siècle dans la mesure où les autres filles du village ne semblent pas soumises à ces principes ??? Enfin pour le coup, cela reste un sujet rare qui amène psychologiquement le public réfléchir un peu. Dommage que le thème du paradis n'est plus était approfondis.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    474 abonnés 920 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 avril 2020
    Ce qui a motivé la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven a tourner Mustang, c'est la situation politique de la Turquie (son pays) depuis 10 ans. Notamment pour les femmes, qui se retrouvent dépossédées de plusieurs libertés individuelles. Le retour à une application stricte des préceptes moraux et religieux ont permis une dégénérescence touchant la vie dans les sphères publiques et privées.
    Sur la forme et le propos, Mustang rappelle le récent Sibel ( Cagla Zencirci et Guillaume Giovanetti). Les deux films ont la qualité des fables universelles sur la résistance aux formes d'oppressions les plus séditieuses. L'approche est également similaire. À vif, loin de se laisser aller à un quelconque misérabilisme. Mustang rappelle qu'entre une prison et la maison, il n'y a que des barreaux. Et de démontrer que ce qui devrait être la source de réconfort et de paix peut devenir le champ de bataille d'une lutte psychologique. Le titre du film semble associer les cinq héroïnes à ces chevaux s'épanouissant à l'état sauvage, à l'inverse de leur ancêtres dressés.
    L'écriture sincère permet à chacune d'incarner une facette de cette jeunesse spoliée par le patriarcat. Mais celle qu'on remarque le plus demeure Güneş Nezihe Şensoy, la cadette. La plus sage, la plus charismatique et celle qui suscite le plus d'empathie (bien que ses partenaires ne déméritent pas). La limite du film est également la même que pour Sibel, trop abrupte dans des passages qui pourraient être vecteurs de plus d'affects. C'est dommage puisque Mustang propose plusieurs moments de vraie douceur (entre les cinq personnages principaux).
    Le cinéma joue la carte politique puisque c'est bien sur ce terrain que les choses doivent bouger. Sonnez la charge, lâchez les chevaux et galopez à en mourir.
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juillet 2015
    L'émancipation de la femme a de l'avenir. C'est le moins que l'on puisse écrire à la sortie d'un tel film. L'histoire se passe à quelques 1000 km d'Istanbul, dans une contrée éloignée près de la mer, paradisiaque du point de vue des paysages. Les hommes règnent sur ce pays qui fait songer aux territoires étrangers contenus dans les lettres de Montesquieu ou les romans de Voltaire, des territoires si exotiques que la dénonciation n'en était que plus aisée pour les philosophes. Ce premier film de la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven constitue un véritable coup de force politique et moral. On est bien loin des bandes juvéniles et aristocrates de Sofia Coppola. Le film se joue ici dans la chair brute de la Turquie, là où les femmes et leurs enfants n'ont aucune solution pour échapper au poids de la domination masculine et de la tradition. 5 sœurs sont élevées par leur grand-mère et leur oncle dans une jolie maison. Elles vivent leur adolescence tant bien que mal, sous la surveillance constante des voisins et l'autorité démoniaque de l'oncle. Leur joie de vivre apparente est déjà un combat pour la libération des femmes. C'est d'ailleurs la plus jeune des filles, Lale, qui mène la lutte. Elle ne manque pas d'idées et de courage pour aider ses aînées à résister contre la tyrannie masculine et surtout à échapper absolument au mariage forcé qui les attend. Le film s'ouvre sur un jeu entre les filles et des garçons de leur âge, dans la mer, où le fait même de se suspendre sur les épaules d'un adolescent est perçu par le village tout entier comme un acte sexuel et dégradant. Le pire sans doute vient du fait que ce sont les femmes elles-mêmes, souvent ambigües, qui dénoncent auprès des hommes, les prétendues entorses aux règles sociales par les jeunes-filles. Mais rien ne les empêche de rester belles, de soigner leurs cheveux longs magnifiques (comme une boutade contre le voile islamique), de rire à demi-nues et de séduire les garçons voire même de leur faire l'amour dans les voitures. Même pas les barreaux que l'oncle met aux portes et aux fenêtres de la maison pour les retenir prisonnières de son éducation. Il y a beaucoup de sensualité dans ce film, mais une sensualité jamais vulgaire, jamais outrancière, toujours juste, filmée comme un hommage certain à l'universalité de la beauté féminine. On pardonnera les quelques maladresses du scénario, les ellipses narratives, les quelques invraisemblances de la mise en scène, l'exagération éventuelle du trait (on pense à l'allusion incestueuse qui hante dans la maison), ce film demeure une grande et belle leçon d'humanité et de militantisme, portée par des acteurs formidables.
    Alasky
    Alasky

    286 abonnés 3 082 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juillet 2017
    Mustang est une oeuvre d'un réalisme saisissant, remarquablement bien filmée. L'histoire touchante de cinq jeunes filles indociles dans la tourmente de la société patriarcale turque.
    norman06
    norman06

    298 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2015
    Une nouvelle cinéaste est née, cousine turque de Sofia Coppola par la thématique de leur premier film respectif. Le style élégant et aérien de ce conte féministe est un véritable plaisir et ce récit d'une émancipation est captivant de bout en bout. Un bonheur !
    Xavi_de_Paris
    Xavi_de_Paris

    232 abonnés 2 851 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mai 2019
    Un très bon film, qui montre la difficulté d'être femme dans la campagne turque. La réalisatrice montre une société patriarcale et très archaïque pour des yeux occidentaux, avec un poids de la religion omniprésent. Un film sur la frustration d'une certaine jeunesse avide de modernité, porté par cinq jeunes actrices fantastiques. J'ai bien aimé la mise en scène soignée, qui laisse une certaine place au suspense notamment vers la fin.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2017
    Il n'est pas facile d'aimer vraiment "Mustang", film pourtant sincère (on sent que nombre de scènes viennent directement du vécu de la jeune réalisatrice turque dont c'est le premier film) et important (regarder objectivement la réalité d'une société musulmane et patriarcale devient de plus en plus vital, alors que les pratiques religieuses rétrogrades se répandent). C'est que le film de Deniz Gamze Ergüven, dont on peut certes louer la sensibilité frémissante, est plombé peu à peu par les invraisemblances d'un scénario qui cherche trop dans la seconde partie du film à théâtraliser la fuite de sa jeune héroïne, et à nous assurer une sorte de happy end difficilement crédible. Le meilleur de "Mustang", c'est évidemment ces longs plans magnifiques sur les cinq sœurs vivant leurs derniers moments de liberté - malgré l'enfermement de plus en plus radical qu'on oppose à leur jeunesse fougueuse - avant que le destin ne se referme sur eux (un destin dont la déclinaison systématique des variantes est aussi une indéniable faiblesse du film..). Le problème est que la beauté de ces scènes magiques est assourdie par l'écho d'un film antérieur, très semblable dans ses thèmes et même son exécution, mais infiniment supérieur, le génial "Virgin Suicides" de Sofia Coppola : alors, plagiat, simple inspiration ou pure coïncidence ? Peu importe, mais "Mustang" se relève difficilement de la comparaison.
    Hastur64
    Hastur64

    191 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2016
    De sa double culture de franco-turque, la réalisatrice Deniz Gamze Ergüven à toute liberté de regarder avec acuité les bons côtés et les travers des deux sociétés. C'est ce qu'elle fait dans son premier long-métrage et apparemment avec brio vu la série de Césars que ce dernier a reçus. Elle nous entraîne donc dans sa Turquie natale, loin de la cosmopolite Istanbul ou de la populeuse Ankara, dans l'arrière-pays traditionaliste et dans le sillage de cinq sœurs adolescentes. Un petit jeu innocent en public avec les garçons de leur école va les faire basculer prématurément dans la réalité de ce que sera leur vie de femme. Dans cette société musulmane patriarcale traditionaliste où l'honneur/la réputation/la chasteté (tous ces termes étant synonymes et interchangeables dans ce contexte) est si important, leur quotidien va radicalement se transformer les faisant prisonnières d'une maison transformée en véritable prison où le rôle de la femme va leur être asséné sans relâche. La réalisatrice nous trace le destin de ces jeunes filles rebelles et pointe du doigt la discrimination faite aux femmes toujours soupçonnées d'êtres l'agent de la luxure. La protection de leur “honneur” n'étant en fait qu'un emprisonnement sous la dictature des hommes qui représentent, à travers le mariage, la seule échappatoire qui n'est en fait qu'un nouvel avatar de cet isolement. La force du film est de ne pas asséner ce constat de manière abrupte, mais de l'intégrer dans une histoire où les personnages ont une existence propre qui ne sert pas qu'à la leçon. Ces jeunes filles sont pleines de vie et d'imagination et même leur destin inéluctable d'épouses ne parvient pas à éteindre cette flamme de vie. Ce film montre le combat de jeunes qui veulent s'émanciper de cette culture patriarcale dans une Turquie qui s'enfonce de plus en plus dans un conservatisme autoritaire. Pour un premier long-métrage la réalisatrice s'en sort avec beaucoup de brio et les éloges flatteurs qui ont précédé ce film ne sont absolument pas exagérés. Un film à voir absolument.
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