Avis : La Vie très privée de Monsieur Sim - Page 4

si vous aimez JP Bacri, allez voir ce film car il joue parfaitement ce rôle de type raté dépressif. Certaines belles scènes drôles ou touchantes. Malheureusement ça part un peu dans tous les sens, l'histoire du père vient un peu comme un cheveu sur la soupe et la fin est un peu ratée.

Avant toute chose soulignons que ceux qui ne supportent pas Bacri tiendront 10 minutes tout au plus.
Pour les autres, l'acteur excelle dans un rôle qu'il exécute depuis maintenant plusieurs années.

Bacri joue donc celui qui est passé à coté de sa vie, "quand ça veut pas ça veut pas" dira l'amour de sa jeunesse, et qui persiste, qui persiste tel le marin solitaire.

L'humour de la première partie fait mouche.

A voir.

Je m'ennuyais ce vendredi soir et suis donc allé voir Mr Sim, histoire de m'enfoncer plus encore.
J'en suis ressorti plein d'espoir... Je vais arrêter de parler à des boites de conserves "Tiens, ça a l'air d'être bon ça !"
Joli film, Bacri y est émouvant mais la bande annonce est nulle.

Si j’ai bien accroché à l’humour ginçant du début du film, vraiment très bon, j’ai trouvé la descente dépressive de Bacri … vraiment déprimante.

Ceci dit le scénario est fouillé, l’idée du parallèle entre le marin et le héros intéressante tout comme l’exploration de sa vie familiale.

C’est un film à voir, mais qui ne laisse pas un goût inoubliable.

Film avec beaucoup de choses interressantes , plusieurs sujet traites , des acteurs pas mal , quelques bons dialogue mais quel dommage que ce ne soit pas un peu plus pousse dans le caractere des personnages ou des situations. Cela aurait pu etre un tres grand film.

Je ne suis pas un amoureux du cinéma français, suis allé voir ce film "comme ça"...
L'acteur ne m'intéressait pas plus que ça. Et j'avoue avoir bien aimé ce film très particulier...
spoiler: par contre il faudra m'expliquer, quand il se gare dans la neige et que "Emmanuelle" s'éteint à cause des batteries vides, il sort tore nu dans la neige et juste après on le voit à la terrasse d'un café... Euh bonjour la transition, ils ont coupé quelque chose ? C'est ...

J'ai été beaucoup touchée par cette belle histoire.
Voilà un film très agréable, touchant, amusant et reposant.
Pas d'action ni de vulgarité, que de la délicatesse, de l'humour, du respect.
On nous montre un homme de 60 ans au chômage qui vient de retrouver un travail et lors de son périple sur les routes, mais aussi un peu avant, on le voit dans sa vie quotidienne et avec sa famille.
Il est en dépression mais arrive à faire face et il se montre toujours agréable et gentil.
Il a besoin de parler, d'écoute.
Il va se prendre de passion pour une histoire de navigateur mais aussi il va apprendre des choses sur son père, ses parents, son passé.
Tout est bien vu et extrêmement touchant.
Voilà un film parfait qui fait beaucoup de bien.

Film entièrement centré sur Jean-Pierre Bacri, que j'apprécie beaucoup. Pittoresque je dirais, il assure complètement, il le prouve pendant 1H 40, endosse même à mon avis un scénario un peu facétieux, tellement drôle en tant que vendeur de brosses à dent innovantes, limite border-line sur la fin moins réussie, et c'est peut être que moi que cela dérange. Attention au raccourci entre dépression et coming-out..... Mathieu Almaric et Isabelle Gélinas sont aussi attachants et s'associent parfaitement au tempérament de Mr Sim (comme les cartes !) comme il se plaît à préciser !! **

Un film pas très joyeux mais un Bacri qui fait tout passer, émotion, rire, et cela jusqu'à la toute fin qui nous révèle des situations inattendues... Cela rattrape les longueurs du film.

Des comédiens incroyables de justesse, même dans les situations les plus ubuesques, spécialités de Jonathan Coe. Mention spéciale pour les seconds rôles épatants... Et un Bacri tout simplement impeccable.

Film tres touchant. Jean pierre bacri est toujour exellant. Tres bons acteurs. Troisieme film que je voit de michel leclerc et donc c un tres bon realisateur. Le moment avec mathueu almaric est vachement beau.

Monsieur Sim est dépressif. Sa femme l’a quitté, son boulot l’a quitté. Lorsqu’il part voir son père au fin fond de l’Italie, celui-ci ne prend même pas le temps de déjeuner avec lui. Comment faire un film intéressant avec un personnage dénué – apparemment – d’intérêt ? Michel Leclerc semble avoir trouvé la recette…

« Sim, Monsieur Sim, comme la carte… » A la manière de James Bond, Monsieur Sim se présente, mais son personnage est plus proche du célèbre François Pignon créé par Francis Veber que de Daniel Craig. Le François Pignon de l’Emmerdeur, avec ce besoin insatiable de raconter ses malheurs à tous ceux qu’il rencontre. Mais personne ne l’écoute. Personne… Certains meurent même en l’écoutant et Monsieur Sim finir par se demander s’il n’est pas ennuyeux à en mourir. Monsieur Sim est un peu bizarre : il espionne son ex-femme en discutant avec elle sur les réseaux sociaux, caché derrière un pseudo féminin.

Monsieur Sim reçoit une proposition inattendue : traverser la France pour vendre des brosses à dents qui vont « révolutionner l’hygiène buccodentaire». Le film se transforme alors en road movie initiatique, où entre 2 discussions avec Emmanuelle, son GPS, décide de revoir les visages de son enfance, son premier amour, sa fille et finira par faire d’étonnantes découvertes qui vont le révéler à lui-même. Sur ce « voyage intérieur » plane l’ombre de Donald Crowhurst un navigateur porté disparu durant une course autour du monde en solitaire. Le marin s’est laissé dériver et a fini par sombrer dans la folie… Le destin réservera-t-il le même sort à Monsieur Sim ?

Suite de la critique sur le site Bricabook, avec un clin d'oeil à Star Wars 7 en prime ;-) )

Adaptation fidèle du livre. Beaucoup de longueur et Jeu d'acteur très filiforme, mais n'est ce pas l'essence du roman ! Le film rehausse tout de même le roman.

Auteur des très réussis « Nom des gens » et « Télé gaucho », Michel Leclerc revient pour, hélas, nous décevoir. Tout commençait bien pourtant : un Jean-Pierre Bacri égal à lui-même et parfaitement à l'aide dans ce petit monde à la fois émouvant et désenchanté, pas mal de scènes et de rencontres faisant mouche, le réalisateur parvenant à trouver un ton, un chemin lui offrant pas mal de possibilités pour mettre en place ses idées. Hélas, si Leclerc se montre très à l'aise dans le registre comique, il est peu dire qu'il l'est moins dans le dramatique. Le film a d'ailleurs la très mauvaise idée de se diriger vers la gravité au fil des minutes, sans jamais parvenir à susciter une réelle émotion, ni une profonde empathie tant notre héros s'égare sans que cela soit vraiment justifié ou compréhensible, celui-ci faisant en définitive plus pitié qu'autre chose... Au milieu de tout ça, on a quand même droit à quelques jolis passages, la galerie de seconds rôles étant plutôt bien exploitée, mais on se perd quand même vraiment trop en digressions plus ou moins pertinentes, à l'image du sympathique mais trop long flashback concernant le père de François, qui plus est pas très cohérent avec l'ensemble... Le récit finit même par tellement s'enliser qu'on ne sait plus où nous en étions au départ et ce que souhaitait vraiment exprimer l'auteur, très loin de l'aisance qui avait fait le succès artistique de ses deux premiers titres. Tout n'est donc pas à jeter, notamment dans la première partie, mais malgré une bonne volonté évidente pour parler de notre époque et de la solitude qui l'entoure régulièrement, Michel Leclerc se plante dans les grandes largeurs : dommage.

Touchant, drôle, ce film est d'une beauté rare : Jean- Pierre Baci se bonifie avec l'âge et ne se cloisonne plus aux rôles de grincheux (que j'adore), mais il est aussi excellent en dépressif joyeux. A voir absolument. #monsieursim #cinema #jeanpierrebacri