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    Chronic
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    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Film dur, âpre dont on ne ressort pas indemne. Ames sensibles s'abstenir. Car OUI la maladie est clairement montrée, visible dans ce qu'elle a de plus repoussante mais ainsi va la vie messieurs-dames les plus tatillons. Pourquoi ne pas montrer la vie et ce que vivent bcp de personnes? Pourquoi faire comme si cela n'existait pas alors? Tout se montre au cinéma, pourquoi pas les ravages de la maladie et de la mort? C'est ici fait avec grand respect, le cadre est suffisamment loin pour garder une certaine distance, quitte à en paraître détaché. Ceci n'empêche pas l'émotion d'affleurer, bien au contraire. Grâce aux interprètes, tous merveilleux de sensibilité et de tact. Mention bien sur à TIm Roth que je ne connaissais pas sous ce jour. Ce n'est pas un film de dialogue, c'est un film de taiseux où tout se devine. Mais tout semble dit. Je n'ai pas trouvé cela pour autant longuet. Car les corps parlent d'eux-mêmes. La partie sur la vie même de cet infirmier exemplaire est le petit bémol. Je m'attendais à ce que ce soit la partie la plus importante et intéressante mais elle reste trop "épaisse" pour satisfaire et apporter un éclairage neuf sur la dévotion de cet homme. Certes on comprends le cheminement mais ce n'est pas au final l'essentiel. Les non-dits ne desservent donc pas le propos et l'attachement qu'on a pour les personnages en fin de vie qui se succèdent. On assiste à toutes les réactions possible entre la famille trop compatissante, voire envahissante/frustrée qui ne comprend pas la fin de vie de leur père (sexualité poussée) et se braque contre cet infirmier aussi trop investit surement ; la famille qui fuit une mère cancéreuse qui ment et meure seule dans une réalité aussi brutale que soudaine etc. Des portraits de vie qui pourraient paraitre secondaires mais qui ne le sont pas, bien au contraire. C'est donc une réelle chronique de vie, dans laquelle s'insère un homme dont le métier rare est à porter aux louanges.
    GROS bémol qui m'a presque gâché tout ceci : la fin. Je ne sais pas ce que souhaite nous dire le réalisateur mais je l'ai trouvé certes brutale, mais surtout malvenue. On sent bien que qq chose va se passer avec ce long plan séquence de course à pied. Peut-être que je le sentais car j'avais vu son 1er film "Despuès de Lucia" où le réal utilisait le même procédé : après un parcours long du héros (le père de Lucia), la fin arrive de manière inexorable où rien ne pourra le sauver du crime. Ici, j'ai ressenti le même étouffement en regardant Tim Roth courir...j'attendais cette même radicalité. Ca n'a pas loupé! Alors fausse surprise au final ? Même procédé usé déjà ? Quel sens donner à tout ceci ? Le héros doit-il payer son empathie et son dernier geste pour une patiente ? Le bien et le mal sont-ils finalement si proches qu'on en paye le prix forcément ? Ou la vie est implacable, radiale, nette... point ?
    Si cette radicalité fonctionnait parfaitement dans "Despuès de Lucia", si elle servait le propos initial, ici, j'ai trouvé cela vain et tape à l'oeil ! Et si le héros s'en sortait mais diminué, devant à son tour être assisté ?
    Reste un film nécessaire et à voir pour sa formalité et son courage. Pas donné à tous en cette période.
    pierre72
    pierre72

    126 abonnés 367 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 octobre 2015
    "Chronic" a un seul atout publicitaire pour lui : le prix du scénario obtenu lors du dernier festival de Cannes. Certaines mauvaises langues diront que c'est un handicap, le pourvoyeur de palmes étant pour beaucoup synonyme de films rasoirs. D'autres objecteront que ce prix fut fort décrié à l'époque, le scénario n'étant pas spécialement ce qu'il y a de plus saillant dans ce film. Alors que reste-t-il pour donner envie de découvrir ce long métrage mexicain ? Sûrement pas son scénario qui a tout du répulsif. Et pourtant, derrière cette histoire se cache sans doute le film le plus fort et le plus dérangeant du moment.
    David est aide-soignant. Il s'occupe de malades en phase terminale. Nous le suivrons dans les soins prodigués à trois personnes : Sarah atteinte du Sida qui vit ses derniers jours, puis John, victime d'un AVC qui se raccroche à la vie en exprimant une forte envie de sexualité et enfin Martha, atteinte d'un cancer fortement métastasé qui voudra abréger ses souffrances. La caméra, toujours à bonne distance, jamais voyeuse, capte ces longs moments d'empathie entre cet homme doux, aux gestes infiniment professionnels mais remplis de tendresse et ses patients dont on sent bien que leur attachement n'a rien de gratuit, David étant la seule personne autour d'eux capable de leur donner un semblant d'humanité. Sarah mourra laissant une infinie tristesse dans la tête de David, les enfants de John chasseront ce soignant qui leur paraît aller au-delà la limite permise ( le film ne le dit pas clairement, mais David est peut être aussi dans ce cas là un assistant sexuel) et Martha lui demandera de mettre fin à ses souffrances...comme il l'a fait voici quelques années avec son fils.
    Si la vie personnelle de David, ses rapports avec son ex femme et sa grande fille ne sont pas les parties les plus réussies mais aident à éclairer un peu ce personnage taciturne, les scènes de soin que certains trouvent trop longues, sont paradoxalement les plus réussies. J'ai déjà parlé plus haut du regard du réalisateur, aussi en empathie que son personnage principal. Dans des plans fixes, il capte magnifiquement cette attention portée aux autres, ce don de soi qui n'est commandé par aucune religion, aucun dogme seulement par le désir d'un homme de faire du bien à des êtres humains dont les heures sont comptées. De la douche et du couchage de la fragile Sarah, chorégraphie d'une manipulation d'une extrême sensibilité, de la présence tout aussi tendre et assez sensuelle auprès de John, jamais le spectateur n'est pris en otage devant un acte que certains ont pu trouver morbide, sordide. Nous sommes là, suivant, aidant du regard, pour le confort de ces personnes en souffrance. Même lorsqu'avec Martha, ne supportant plus sa chimiothérapie, il lavera son vomi ou une diarrhée, nous ne verrons pas un spectacle répugnant, juste l'exact et parfait traitement auquel tout homme et toute femme devrait avoir droit dans cette situation.
    Oui, souvent le cinéma enjolive tout, même ces choses là. Seulement dans "Chronic", ce n'est pas tout à fait le cas et cela va nettement plus loin. Parti d'une histoire vraie, Michel Franco rend son film un peu plus dérangeant qu'un simple documentaire, et c'est sans doute là que se situe la qualité du scénario. En démarrant comme un polar, exigeant ainsi l'attention du spectateur, en laissant son personnage principal plein d'ombres, le rendant assez mystérieux tout en distillant des détails qui peuvent le rendre vaguement inquiétant, le film emprunte des sentiers romanesques, qui éclairent encore plus les situations de soin. Et l'on s'interroge sur cet homme, son empathie extraordinaire avec les malades. Michel Franco n'a pas peur d'aborder des sujets qui font peur. Si la mort médicalement assistée a déjà fait l'objet de nombreux films, je ne pense pas que la sexualité des malades ait eu le même honneur.
    La fin sur le blog
    Philippe G.
    Philippe G.

    20 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Film remarquable s'il en est. Touchant, poignant et qui amène tant à réflexion. Mais pas pour tous publics, cependant. Le personnage interprété par Tim Roth est ambivalent à souhait mais si juste et proche de la réalité. La manière de filmer avec ces longs plans fixes, que l'on retrouve dans nombre de films d'auteur, et aux antipodes des films Hollywoodiens, est parfaitement adapté à cette histoire. L'on y est scotché de bout en bout et ce malgré quelques longueurs essentielles. Ce film me rappelle fortement UNE BELLE FIN, de Uberto Pasolini avec Eddie Marsan, sorti en Avril, avec un personnage central dont le parcours est en de nombreux points similaires à celui interprété ici par Tim Roth.
    Jusqu'à la fin, elle, tout à fait identique. spoiler:
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    99 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Les images sont souvent crues, parfois à la limite du soutenable, mais il n'y a pas de complaisance dans ce choix, juste un goût immodéré du réalisateur pour la vérité. Au fur et à mesure de son parcours dans Chronic, le personnage d'infirmier expie à sa manière les douleurs et les culpabilités passées. Michel Franco tient son spectateur en haleine jusqu'à la toute fin, implacable et inattendue.

    LA SUITE :
    colombe P.
    colombe P.

    124 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Contrairement à deux ou trois critiques que j'ai lues, non ce film n'est absolument pas nul !
    Bien au contraire, c'est un petit bijou d'humanité !
    C'est très émouvant et bouleversant !
    Ce film a tout à fait mérité le prix du scénario à Cannes !
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2015
    Chronic est le premier film tourné par Michel Franco en langue anglaise, ce qui en soit n'a qu'une importance relative vu la rareté des dialogues mais le réalisateur a pu par là même offrir un rôle sur mesure à Tim Roth d'une sobriété exemplaire à moins qu'il ne s'agisse littéralement de non-jeu. Le film a obtenu le Prix du scénario à Cannes, ce qui s'apparente à une blague vu que celui-ci est d'un dépouillement extrême dont la mise en scène épurée de Franco, pour ne pas dire clinique, à la Haneke, épouse parfaitement les contours. S'il y avait eu un Prix du film le plus déprimant de l'année, Chronic l'aurait obtenu haut la main. La déchéance physique due à la maladie y est montrée sans fard, à la limite d'un voyeurisme singulièrement glauque. Le personnage de l'aide-soignant, dont on se demande s'il est bien net, malgré ses gestes bienveillants, reste mystérieux jusqu'à l'image finale, véritable couperet : inattendue, inexplicable et... gratuite ? Chronic est hanté par la dégénérescence des corps et la mort. C'est assez pétrifiant et accessoirement fascinant. Le film peut être rejeté d'un bloc mais il mérite mieux que cela. De là à l'aimer, c'est une autre histoire.
    dominique P.
    dominique P.

    785 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    Ce film fait partie de la sélection officielle à Cannes, il a obtenu le prix du scénario.
    Ce qui est dommageable, comme pour d'autres films, c'est qu'il est très mal distribué car le sujet est très difficile et n'est pas grand public.
    En tout cas j'ai pu le voir et j'en suis très contente.
    Il s'agit d'un infirmier qui s'occupe de personnes malades en phase terminale. Il ne s'occupe pas de plusieurs patients en même temps, qu'un à la fois.
    C'est certain que ce n'est pas un film pour rire et se détendre mais j'ai beaucoup aimé.
    On est là pour réfléchir, compatir, comprendre, être émus...
    Cet infirmier est parfait, il est dévoué, très professionnel, humain.
    On voit un petit peu aussi sa vie familiale et on comprend qu'il a vécu un drame.
    Contrairement à ce que j'ai pu lire, on est complètement en empathie avec ce monsieur ainsi qu'avec les patients qu'il soigne.
    Aussi on ne peut qu'être touché et émus.
    C'est un film remarquable.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 octobre 2015
    Ce petit film est une belle claque, franchement les plans sont longs et déprimants mais je pense que c'est le but et ça marche on en est tout morose et déprimé. Jusqu'à la toute fin cette fin qu'on ne comprend pas bien au début mais en y repensant elle prend tout son sens. Une claque et un final des plus surprenant
    Boby53
    Boby53

    11 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2015
    Sobre, sans fioritures, brut de décoffrage. Bien interprété, mise en scène rigoureuse, voire austère. Fait penser à Haneke. A voir, avec un solide mental...
    vincenzobino
    vincenzobino

    95 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 mars 2016
    Quelle claque que ce prix du scénario de Cannes 2015.
    Vu en totale inconnue, ce film est un électrochoc pour quiconque fut proche-aidant ou aide soignant(e). Nous suivons David dans son quotidien a s'occuper de patients restant chez eux et étant tous atteint d'une maladie incurable. L'un d'eux va lui rappeler un douloureux souvenir traumatisant.
    Réalisateur de Despues de Lucia, prix un certain regard a Cannes sous la présidence de...Tim Roth, Michel Franco est a rajouter a la liste des réalisateurs mexicains virtuoses (tel Cuaron ou Innaritu). Leur rencontre débouchera sur ce projet inspiré d'un épisode de la vie du réalisateur et d'un hommage a son père, lui-même infirmier.
    Hommage, le mot définit le film: par des plans larges nous plongeant dans l'intimité des patients de David, par l'évocation du souvenir douloureux et par une certaine injustice sociale et humaine. L'empathie est totale et Tim Roth, phénoménal, est entouré par d'autres acteurs/actrices fabuleux.
    Prix du scénario? Il se justifie par la précision des situations de soins (rappelant Amour de Haneke) mais surtout par ce final uppercut, véritable claque et qui m'a fait hurler intérieurement...
    L'absence de musique originale est l'autre point fort du film: nous le vivons tel un documentaire.
    A recommander vivement en étant préparé mentalement (le DVD ne propose que la VO, elle est impérative)...
     Kurosawa
    Kurosawa

    513 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 juin 2017
    Attention, gros film d'auteur programmé pour la gloriole festivalière : difficile de catégoriser autrement "Chronic", de l'embarrassant Michel Franco, film dans lequel il ne se joue à peu près rien, si ce n'est la même scène qui tourne en boucle durant 1 h 30. Mais, de quoi s'agit-il ? D'un infirmier, David, guère causant, qui instaure une relation trouble avec ses patients. Son étrange proximité avec ceux-ci est telle qu'elle crée un malaise avec la famille des mourants, au point où son intégrité est mise en cause. Mais l’ambiguïté psychologique du personnage tourne court car Franco, décidément allergique à la subtilité, ne peut s'empêcher de tout raconter (lentement certes, mais rien ne manque au final) et de ne laisser plus aucun mystère. En plus d'une écriture d'une faiblesse inouïe (le film a reçu le prix du scénario à Cannes, un choix dans la lignée d'un palmarès ridicule), "Chronic" se complaît dans une représentation lourde de la souffrance des malades (le vomi, les excréments : tout est montré), histoire de maintenir le spectateur éveillé avec une poignée de scènes provocantes. On ne saurait contester l'impressionnante maîtrise formelle de Franco mais on peut en revanche pointer son incapacité à créer un personnage et à le faire évoluer, en bref, à l'inscrire dans une trajectoire. Pourtant, même quand on a rien à dire, il faut conclure : reste le coup de force final, révélateur de la vacuité ambiante, ridicule en soi et dégueulasse dans sa construction de micro-suspense.
    Blog Be French
    Blog Be French

    32 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 septembre 2015
    Après avoir fait ses classes dans la sélection « Un Certain Regard » avec Después de Lucia, le réalisateur mexicain Michel Franco fait son entrée en compétition avec un sujet fort et réaliste. À travers quelques cadres et travellings hyper soignés, Franco dresse une histoire terrible, plaçant Tim Roth dans un rôle émotionnel assez peu fréquent chez l'acteur. La nature du film reste correcte, cherchant à montrer au spectateur l'état psychologique et physique dans lequel se trouve un mourant lors de ces derniers instants. À noter la présence de la jeune Sarah Sutherland, fille de Kiefer, dotée d'un charme fou et qui apporte une certaine touche de volupté au film.
    Hélas, on retiendra surtout Chronic pour ses longueurs et sa langueur monotone. Le film suit la condamnation à mort de personnes en phase terminale sur fond de mise en scène hyper rigide, ne racontant quasiment rien et nous laissant uniquement témoin d'un vide qui ne cesse de grandir au fur et à mesure. La caméra trop fixe ne sublime aucunement ses sujets, et on assiste passifs à un sujet qui n'arrivera jamais à nous émouvoir. Dans cet univers exempt d’empathie, le spectateur privilégie rapidement le dégoût face à des scènes répétitives, et Franco effleure à peine le côté dérangeant qui aurait pu alerter son audimat. On ressort de la salle impassible, comme lorsqu'une attraction à sensations fortes ne tient pas ses promesses. Trop prévisible dans l'écriture, on se demande encore comment le jury a pu lui attribuer le Prix du Scénario : en témoigne cette scène de fin attendue et putassière, qui cherche tant bien que mal à faire écho à un début de film plutôt réussi.

    Avec Chronic, Michel Franco s'avère être le réalisateur le moins intéressant de la compétition. Le film est lent, vide, et ne relève même pas le défi d'un sujet ô combien important ! Dans une noirceur épaisse, le regard du réalisateur mexicain manque beaucoup trop de clarté pour extraire son film de l'échec…

    Retrouvez cette critique sur notre blog BE FRENCH !
    ffred
    ffred

    1 499 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2017
    J'avais détesté Despues de Lucia le précédent film de Michel Franco. Mais Les filles d'Avril, sorti récemment, était une agréable surprise, une belle petite claque. J'ai donc tenté ce Chronic (prix du scéanrio à Cannes en 2015). Celui-ci est tout aussi dérangeant dans un autre genre. La mise en scène est aussi minimaliste et sèche que pour ses autres films. L'écriture aussi. C'est très lent mais on ne s'ennuie pas une seule seconde. On ne peut éprouver que de l'empathie pour tous les personnages. Et on arrive par comprendre les réactions de chacun. Tim Roth, comme l'ensemble du casting, est formidable. Et ce qui ne gâche rien, la photo est superbe. Chronic est donc un pur bijou de tact, de sensibilité et de tendresse comme on en voit rarement. Aussi dur que bouleversant. Un choc.
    nestor13
    nestor13

    54 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mars 2016
    Infirmier : quel sale boulot ! Laver et torcher les vieux et les malades, c'est quelque chose que je ne pourrais en aucun cas faire. Ici, c'est Tim Roth qui s'y colle et nous montre la réalité de ce quotidien peu ragoûtant. Et c'est certainement une des grandes forces de ce film qui nous met mal à l'aise jusqu'à nous provoquer un grand cri d'effroi lors de la dernière scène. "Chronic" ne m'a pas forcément pris aux tripes, car ceci est quand même vraiment trop glauque. C'est ça hélas quand on est comme moi une petite nature.
    Dora M.
    Dora M.

    48 abonnés 479 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2021
    David (Tim Roth) est aide soignant et s’occupe de personnes en phase terminale. Il est très attaché à ses patients, doux et à l’écoute.
    J’ai trouvé ce film très beau, sobre, pudique, jamais dans le pathos. On voit David nouer des liens avec ses patients, prendre soin d’eux, c’est très touchant, il est attachant.
    Le film est lent mais ne manque pas de rythme ni d’intérêt, c’est très intéressant de le voir s'occuper de chacun avec grand soin.
    spoiler: Cette lenteur rend la fin d’autant plus surprenante et choquante, elle coupe le souffle et laisse la place à toutes les possibilités, peut-être quelqu’un s’occupera-t-il enfin de David comme il s’est occupé des autres.
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