Avis : L'Echappée Belle - Page 2

Premier film très prometteur, un conte poétique, drôle et émouvant qui fonctionne parce que justement déconnecté de la réalité grâce notamment à un esthétisme très travaillé. Eva est lumineuse et donne le tournis, Léon est son vase communiquant, quant aux autres personnages, ils prennent la consistance que veut bien leur donner Eva, certains bénéficient d'une grande tendresse, les autres n'ayant droit qu'à quelques miettes comme les personnages hommes aux contours plutôt anecdotiques...

Quel joli film !
Super moment passé en compagnie de Clothilde Hesme, merveilleuse dans le rôle d'Eva.
Légèreté, sérieux, rire, réflexion...ce premier film révèle Emilie Cherpitel en tant que réalisatrice.

Quel film ! Tant l'émotion reste prégnante plusieurs heures après la fin de la séance. Tout au long de ce dernier long-métrage Emilie Cherpitel nous réserve de belles surprises. La photographie, les décors, les costumes et les couleurs sont d'une infinie beauté et ne manqueront pas de marquer les esprits. Une bande son parfaite accompagne plusieurs scènes dont certaines resteront inoubliables. Des dialogues très drôles, des moments d'humour bienvenus. Une actrice au sommet de son art et un petit garçon parfait. Ce film restera pour longtemps dans ma mémoire.

Premier film très prometteur : l'ambiance, les décors, la musique, le scénario....tout est digne d'un joli conte des temps modernes. Clothilde Hesme est formidable et juste dans le rôle d'Eva et Florian Lemaire joue le petit Léon à merveille.
Un vrai bon moment dont il ne faut pas se priver.

Émilie Cherpitel dit tout de son "Échappée belle" en 1h16, plutôt court pour un long métrage, son premier. Elle va donc à l'essentiel, habillement, donnant aussi l'opportunité à Clotilde Hesme de se montrer absolument lumineuse, belle et étonnante dans ce rôle de femme riche, insouciante et tourmentée. Mais les deux personnages aux univers littéralement opposés (le jeune acteur Florian Lemaire joue un gamin défavorisé) sont trop dans l'urgence et la marginalité pour rendre cette histoire complètement cohérente. Le casting offre un rôle à Yannick Choirat [J'attends quelqu'un, Tégégaucho, De rouille et d'os, Papa ou Maman...], qui, petit à petit, se hisse vers une stature de premier rôle...

Un film doux et délicat comme son héroïne.
Fragile et légère d’aspect et cachant finalement comme tant d’autres sa tristesse au plus profond d’elle-même.
Le conte c’est pour dire que l’histoire n’existe pas mais elle fait un peu rêver.
Rouve avait d’une certaine manière abordé le thème avec « quand je serai petit ». C’était déjà très beau dans le message.
Ici la façon de filmer si délicate et les dialogues parfois si justes rend l’ensemble émouvant.

La question du moment pourrait être, sous prétexte de signer un feel good movie, peut-on se passer d’un scénario solide, d’une mise en scène impliquée et d’une technique qui tient la route ? Bien évidemment « L’échappée belle » est un feel good movie qui souffre de tout ce que je viens d’énupérer. L’histoire de cette « fille de » (sous entendu, une jeune femme velléitaire qui dépense allègrement l’argent de papa) qui rencontre un orphelin fugueur désœuvré, ne tient pas la route. Ce jugement ne repose pas sur l’improbabilité de la situation (la vie délivre parfois des petits miracles) mais plutôt de la manière dont elle est appréhendée ici. Les personnages sont sans profondeur, la « disparition » d’un mineur entraîne bien d’autres conséquences, la « cavale » a plus des allures de farniente à la jet set qu’autre chose. De plus Cherpitel appuie trop grossièrement ses scènes : le gamin ne peut prendre l’avion, allez zou on prend l’Orient express… la sœur (retour de l’hystérico-hystérique Courau) en bonne dame d’intérieur du XVIème souffre de sa situation, aller on la fait chanter en position de Damia (bon pour ceux qui sont nés après le milieu du XXème siècle, Damia était une chanteuse réaliste très… stylisée)… on pourrait égrener ces fautes de goût, qui n’ont comme prétexte que le remplissage d’un scénario fait néant. Côté technique, si la photo est belle, le découpage tient du puzzle et la musique est trop prégnante (exception faite la reprise de « Bella ciao » par Clotilde Hesme)… Voilà pour le contrepoint à charge… Car ne l’oublions pas, « L’échappée belle » est un premier film, on excuse donc (soyons gentil pour une fois) maladresses et suffisance, d’autant que Emilie Cherpitel a deux atouts majeurs : ses acteurs. Clotilde Hesme (« oh che bel fior ») affichant une maturité de jeu et physique qui la rendent magnifique et crédible et dont on se demande toujours pourquoi elle se fait si rare sur les écrans… Et Florian Lemaire, qui de sa voix chevrotante et son regard de chien battu terrasserait n’importe quel « sans cœur ». Et du coup je me suis laisser duper, avec un réel contentement, et de me retrouver au générique de fin, sourire béant, en grand benêt sensible que je suis… Le sentimentalisme n’est plus ce qu’il était…

Voilà un premier film dont on devait sortir « heureux » d'après l'affiche. Si Emilie Cherpitel réalise là un joli film, il n'y a pas de quoi en faire tout un plat non plus. Les qualités ne viennent pas du scénario, plutôt cousu de fil blanc, accumulant les invraisemblances et les clichés (l'argent ne fait pas le bonheur, etc...). La mise en scène n'est pas désagréable, assez solaire et légère. C'est un peu le problème, tout est un peu trop « léger ». Les personnages ne sont pas assez fouillés. On met pas mal de temps à s'attacher à eux, on y arrive malgré tout car ils sont bien sympathiques. Ils sont surtout très bien interprétés. C'est malheureusement là la vraie seule qualité du film. Clotilde Hesme, toujours aussi belle et convaincante, et le jeune Florian Lemaire, pour une fois un enfant pas tête à claque, forment un duo charmant mais peinent à nous procurer une quelconque émotion. Après L'ombre des femmes, Clotilde Courau est une fois de plus très bien, mais le rôle est vraiment court. Au final, on reste un peu sur notre faim devant ce petit film qui reste un peu trop superficiel. On passe donc un moment mignonnet qui s'oubliera très vite...

Il y a certains films qu’il est douloureux de critiquer tant les intentions sont bonnes et l’ensemble pétri de jolies choses. Mais le constat est implacable : on ne fait pas un film avec quasiment rien… Et même s’il dure à peine une heure et quinze minutes, il y a beaucoup de vent et de vide dans « L’échappée belle » pour lequel un format plus court aurait été mieux adapté. Et ce n’est pas l’escapade romaine d’un quart d’heure, totalement inutile et vaine, qui nous contredira. Du vrai remplissage !
Un film qui ne raconte pas grand-chose donc si ce n’est le lien un peu farfelu se tissant entre une jeune bourgeoise nantie et un gamin échappé de l’orphelinat. On sent peut-être légèrement une chronique de la bourgeoisie qui s’ennuie et encore… « L’échappée belle » aurait pu se rattraper grâce à une atmosphère, une ambiance qui envoûte mais non. Las, en dépit d’une mise en scène et d’images très lumineuses, on ne rentre pas dedans et on s’ennuie quelque peu.
Heureusement, il y a la magnifique Clotilde Hesme. Elle apporte sa prestance solaire et sa grâce à un long-métrage qui en a bien besoin et qui sans elle toucherait le fond par son absence totale d’ambition et de fond tout comme son incapacité à raconter quelque chose. Une historiette anecdotique à défaut d’être complètement déplaisante qu’il serait bon de ne pas aller voir au cinéma sous peine de perdre son temps et son argent.

Pour son premier long-métrage la réalisatrice et scénariste Émilie Cherpitel, nous plonge dans une comédie dramatique qui fait se rencontrer une riche et oisive trentenaire pas si heureuse que ça et un jeune garçon de 11 ans orphelin et fugueur en série. À travers leur rencontre ces deux êtres un peu perdus vont s'apprivoiser et trouver dans l'autre un partenaire qui leur permettra d'avancer dans la vie. L'intrigue est intéressante surtout du fait du personnage incarné par Clotilde Hesme, très brillante dans la peau de cette femme solitaire qui passe sa vie à suivre ses toquades tout en fuyant le moindre engagement. Avec son côté transgressif et bohême elle va offrir quelques jours de dépaysement et de bonheur à ce garçon en quête d'une mère et d'une vie normale ; l'exact opposé de ce que vit Eva. C'est charmant à regarder, mais cela ne soulève pas non plus vraiment l'enthousiasme et on regarde finalement les péripéties de ce duo avec un léger détachement que la prévisibilité de la conclusion vient alimenter. Le film est un peu excentrique avec son casting international mêlant acteurs pros (Clotilde Courau, Peter Coyote) et artistes en guest (Kesiah Jones, Frédéric Beigbeder), mais c'est finalement sa seule vraie originalité. Une comédie dramatique sympathique, mais pas plus excitante que ça. À voir à l'occasion cependant.

Le seul intérêt du film est la sélection et la direction des acteurs. Le scénario est frustrant car inachevé. Peu intéressant.

La rencontre de deux paumés... Telle pourrait être le synopsis de "l'Echappée belle", un film léger, léger, au point d'en être transparent... Le spectateur se fait un peu violence pour s'intéresser à cette histoire de jeune femme oisive, vivant de l'air du temps et de l'argent de papa, qui se transforme au contact d'un orphelin qui s'incruste dans sa vie. L'histoire est invraisemblable et on flirte souvent avec la mièvrerie. Ce cinéma-là a l'air un peu trop facile. Un film raté, donc ? Et bien non justement... Le film finit par nous emporter, du seul fait de son personnage principal joué par une Clotilde Hesme, une fois de plus époustouflante. Cette actrice m'avait déjà impressionné dans "Angèle et Tony" qui lui avait valu un César amplement mérité. Mais dans "l'Echappée Belle", elle est un tourbillon de charme, d'insouciance, de naturel, de sensibilité... Elle est tout simplement magique !... Et ce ne sont pas mes seules hormones qui parlent, car ma femme a été tout autant envoûtée. Clotilde Hesme est de ces rares actrices qui, par leur seule présence, peuvent faire d'un scénario médiocre un film magnifique. Je suis définitivement fan...

Même si un premier long-métrage mérite un peu d'encouragement, c'est un véritable naufrage que celui-ci et je ne trouve hélas aucune qualité à porter à son crédit. Un film de 1H15 qui paraît pourtant long en est le plus parfait exemple. Ici, le scénario qui pourtant aurait pu séduire est d'une platitude absolue pour ne pas dire un non-sens. On a une jeune femme qui s'ennuie ferme dans sa vie pourtant placée dans la bourgeoisie, qui n'a rien d'autre à faire qu'observer ses voisins avec des jumelles et qui change sans cesse de lunettes pour voir la vie différemment... Sa rencontre avec le garçon est un ratage scénaristique et les dialogues creux sont plaqués sans conviction. une pseudo-fable où même Beigbeder vient s'incruster l'espace d'une scène inutile. Une perte de temps dont on peut aisément se passer...

"L’Échappée Belle" est un premier film qui présente beaucoup de qualités. La réalisation est soignée, esthétique et homogène tout au long du film. Le montage est fluide. La bande son est entrainante. Le casting est parfaitement trouvé qui nous amène beaucoup d'émotions avec une Clotilde Hesme rayonnante. L'idée de base du film, même si c'est un peu déjà vu, est intéressante : une femme, vivant au jour le jour et dont l'argent n'est pas un problème, fait la rencontre d'un jeune garçon qui ne possède rien et qui recherche sa mère l'ayant abandonnée à sa naissance. Au départ, on pense qu'on va tomber dans le schéma classique de ce genre de production. Et finalement non, on les évite. Mais il manque quelque chose à cette histoire. Par moment, on a la sensation que des passages ont été coupés au montage, créant des ellipses difficiles à suivre. Ou la psychologie des personnages n'est pas assez approfondie. En tout cas, il y a quelque chose qui nous manque pour vraiment apprécier ce film qui a beaucoup de qualités.

Pas trop mal mais bcp trop court à mon goût, à peine le temps de faire le tour des personnages que c'est déjà fini! Dommage parce qu'il y avait du potentiel dans cette histoire et une très bonne interprétation de Clotilde Hesme qui endosse parfaitement le rôle de son personnage qu'on a malheureusement à peine le temps de découvrir... Avec plus de développement le film aura pu être bien plus intéressant. Même si ce n'est pas la durée d'un film qui fait sa qualité, celui-ci est qd même bien trop court. Dommage