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    Au Revoir Là-haut
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    gabrielle29
    gabrielle29

    17 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    DU TRES GRAND DUPONTEL. Une adaptation brillante du prix Goncourt 2013. Une mise en scène inventive, un casting brillant, des décors époustouflants, de l'humour là ou on ne s'y attend pas, un des meilleurs films français de ces dernières années, voir le meilleur.
    Caméo
    Caméo

    6 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2017
    Une remarquable direction artistique (décors, costumes, photographie, son...) mais cela n'a jamais suffi à faire un grand film : la mise en scène tape à l'oeil d'Albert Dupontel qui use et abuse des contre-plongées et des travelling avant égare rapidement le spectateur de l'histoire qui nous est conté. Les personnages n'ont aucune réelle épaisseur ce qui est un comble pour un film qui mise sur l'émotion. Laurent Lafitte - après son interprétation peu convaincante dans Elle de Verhoeven - confère peu de profondeur à son personnage de salaud. Nahuel Perez Biscayart, Emilie Dequenne et Niels Arestrup sont en revanche remarquables. Le perfectionnisme de Dupontel a noyé son film dans un décorum où le spectateur n'a jamais le temps de poser son regard sur les éléments du décor, sur les personnages et sur l'histoire. Tout glisse à l'image de ces plans sans cesse en mouvement. Une mise en scène ne peut pas reposer sur des idées de mise en scène mais elle doit s'appuyer sur un regard juste sur le monde et les hommes. Dans ce film, l'imagerie fait office de regard.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Qu'est-ce qu'un grand film ? Un film qui en met plein les yeux en matière de décors, de mouvements de caméra (surtout les travellings avant et arrière !), de nombre de figurants ? Un film qui procure beaucoup d'émotion ou dans lequel règne une grande tension du début jusqu'à la fin ? Bien sûr, si on a tout cela à la fois, c'est sûr, c'est un grand film. Le problème avec "Au revoir là-haut", c'est que l'on n'a pas tout cela à la fois car, trop souvent, manquent et l'émotion et la tension. Certes, le premier quart d'heure est brillant : la vie dans les tranchées de la première guerre mondiale avait rarement été montrée de façon aussi impressionnante. Certes les 5 dernières minutes apportent enfin l'émotion qu'on avait vainement attendue jusque là. Mais, entre les deux ? Cette histoire d'arnaque aux monuments aux morts, menée par Edouard et Albert, deux rescapés des tranchées dont le sacrifice est loin d'avoir reçu une récompense quelconque, s'avère plutôt soporifique et sans grand intérêt. Face à eux, l'exécrable ex lieutenant Pradelle, celui qui les commandait lorsqu'ils étaient au front et qui s'est lancé lui aussi dans les arnaques, et Marcel Péricourt, le père d'Edouard, un grand patron capable de faire et de défaire les ministres : une satire aux petits pieds de la bourgeoisie et du capitalisme triomphant.
    Dupontel a choisi d'adapter le roman homonyme de Pierre Lemaître, Prix Goncourt 2013, en lorgnant vers le cinéma de Terry Gilliam et de Jean-Pierre Jeunet : un cinéma qui "se la pète" mais, finalement, souvent assez creux. Si le jeu des acteurs, dont l'argentin Nahuel Perez Biscayart, déjà repéré dans "120 battements par minute", n'est pour rien dans l'impression désagréable ressentie pendant la plus grande partie du film, on se doit d'ajouter que la présence permanente d'une musique insipide n'est pas faite pour arranger les choses.
    Julie D.
    Julie D.

    3 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 novembre 2017
    Sublime ! Un des plus beaux films que j’ai vu depuis longtemps. Les décors, les costumes, la musique. Tout nous transporte dans cette période d’entre-deux-guerres. Le scénario est original. Les personnages sont percutants. Ce film m’a fait passer par bons nombres d’émotions. Le thème est dur mais ne tombe pas dans le pathos. Je recommande vivement !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 octobre 2017
    Vu en avant première. Certainement le meilleur film d'Albert Dupontel. J'avais lu le roman de Pierre Lemaitre et la transposition à l'écran est virtuose, avec une réalisation, une photographie, une production dignes des grands films. A ne pas rater !
    Fathy D
    Fathy D

    2 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Au revoir la haut ! Pierre Lemaître et Albert Dupontel nous offrent un grand moment de littérature et probablement le meilleur film de l'année. Quelle créativité, tragédie, poésie, émotion.
    Un superbe casting, à la hauteur du propos.
    Nahuel Perez Biscayart, déjà remarqué dans «120 battements» est juste fantastique.
    Bravo à toute l'équipe, et Merci Monsieur Dupontel ... continuez !!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    J'ai vu le film en avant première il y a un mois et j'ai beaucoup aimé l'adaptation du livre.
    Bravo Dupontel !!!
    L'interprétation des acteurs est magnifique.
    LeFilCine
    LeFilCine

    163 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    Albert Dupontel s’est donc attelé à l’adaptation du prix Goncourt 2013, œuvre imposante de Pierre Lemaitre. Le challenge était grand pour lui qui, malgré la réussite de son précédent long métrage (9 Mois Ferme), n’avait jamais porté un projet si ambitieux. Il a d’ailleurs écrit lui-même le scénario, un gros défi au vu de la richesse du bouquin. Celui-ci réussi la prouesse de n’édulcorer que très peu l’œuvre originale, mais se permet tout de même d’en changer la fin, pour la rendre meilleure ! Et il injecte dans le récit son humour si atypique, qui se mêle avec subtilité aux sujets graves du roman de Pierre Lemaitre. Ses équipes artistiques ont réalisé un boulot de dingue en ayant reconstitué tout à la fois le Paris des années folles et les tranchées de la grande guerre, ou encore en ayant créés de somptueux masques pour le héros à la gueule cassée. La distribution révèle son lot d’acteurs déjà confirmés (Niels Arestrup, Mélanie Thierry, Emilie Dequenne, Laurent Lafitte) et des jeunes talents qui explosent (Nahuel Perez Biscayart). Laurent Lafitte se régale et nous régale dans l’interprétation d’un personnage au cynisme absolu. Quant à Nahuel Perez Biscayart, il confirme ses talents dans un rôle compliqué où il n’a souvent que le regard comme vecteur d’émotion. Ce que réussi à faire Albert Dupontel du chef d’œuvre de Pierre Lemaitre est absolument formidable : il nous embarque dans une épopée post grande guerre à la manière d’Un Long Dimanche de Fiançailles ; il nous entraine dans la folle ambiance des années 20, dans le style de Gatsby le Magnifique ; mais il arrive, en plus, à conserver son style inimitable, cette candeur si souvent drôle, et parfois émouvante. Merci monsieur Dupontel.
    Santu2b
    Santu2b

    214 abonnés 1 785 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 octobre 2017
    Albert Dupontel tenait un sujet en or en adaptant l'excellent roman de Pierre Lemaitre, prix Goncourt 2013, dans lequel deux anciens combattants de la Grande Guerre montent une arnaque aux monuments aux morts. Pourtant, on peine à retrouver l'esprit de Dupontel là-dedans. Bien loin de son giron déjanté à l'oeuvre dans "Bernie" ou encore le précédent "9 mois ferme", le cinéaste a voulu ici signer un film poli et sage, tire-larmes et résolument orienté grand public. Pour preuve, les seuls changements significatifs du film par rapport au livre (principalement la fin) ne semblent avoir été effectués que pour rajouter cette fibre sentimentaliste méconnaissable. Que ce soit au coeur des tranchées ou des rues parisiennes, le résultat ne présente qu'un établis d'images léchées et proprettes ainsi qu'une galerie d'acteurs gominés à l'instar du peu convaincant Laurent Laffitte. Alors, attention, "Au revoir là-haut" n'est pas un navet et se suit sans ennui. Mais il aurait pu être réalisé par n'importe quel autre réalisateur consensuel, tellement son concept semble avoir été basé sur l'impersonnalité.
    Eselce
    Eselce

    1 200 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 novembre 2017
    Excellent ! Film plein de poésie à la réalisation et aux décors soignés. Les masques sont splendides, l'histoire tient la route et le récit nous en met plein la vue ! Les acteurs et actrices sont parfaits ! L'humour est là et la tragédie et la bureaucratie sont bien présents dans la fin du conflit de la Première Grande Guerre. J'ai un peu tiqué sur la responsabilité des uns et des autres ainsi que sur la façon dont le gouvernement français de l'époque traitait les morts et l'hommage aux soldats morts pour la France. Mais le tout est crédible et l'absurdité et le marquage du conflit sont brillamment exprimés. A voir !
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 006 abonnés 4 091 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mars 2018
    Pour son sixième long métrage en qualité de réalisateur, Albert Dupontel l'éternel sale gosse du cinéma français semble être enfin sur la voie de l'assagissement la cinquantaine venue. Une très grande majorité de la critique l'a remarqué et semble s'en réjouir. Notre époque qui voit les violences sociales remonter du fond d'un âge que l'on croyait définitivement enterré, tente à grand peine d'en nier la résurgence par une recherche frénétique du consensus mou au tamis duquel sont désormais passées toutes les interrogations qui taraudent le "peuple". Bien difficile jusqu'alors de ranger dans une case bien précise un Albert Dupontel qui est un peu à lui tout seul ce qu'il nous reste de nos plus grands iconoclastes comme Coluche, Jacques Martin ou Pierre Desproges. Depuis "Bernie" qui fit l'effet d'une bombe de mauvais goût juste à l'orée du siècle nouveau en passant par le génial et incompris " Le Créateur" en 1999, suivi de l'inconvenant "Vilain" en 2009, jusqu'au complètement déjanté "9 mois ferme" en 2013, l'ancien gagman avait rédigé lui-même (le plus souvent aidé de Gilles Laurent) les scénarios de ses films à partir d'idées originales nées dans son cerveau dont la particularité comme celui d'un Terry Gilliam ou d'un Orson Welles est de n'être pas tout-à-fait ordonné comme celui du commun des mortels. Y courent à toute vitesse et de manière un peu désordonnée des neurones que par une alchimie bizarre, leurs propriétaires parviennent à mettre au pas pour transformer en œuvre d'art la créativité qu'ils ont engendrée. Il aura fallu qu'Albert Dupontel passe sous les fourches caudines de l'adaptation pour que tout le monde se réjouisse de le voir enfin mettre sa rage créative au service d'une œuvre dument cataloguée respectable car oblitérée du Prix Goncourt 2013. La même critique rassure les fans de la première heure en affirmant que par endroits, l'arquebusier Dupontel n'a pas oublié de planter une flèche là où ça fait mal. Tout cela est vrai mais qu'en est-il de la subversion cruelle et enfantine qui nous rappelait que dans une tranchée perdue du cinéma français résistait encore un combattant de l'incorrect, seul capable d'aller chercher chez Sandrine Kiberlain (dans "9 mois ferme") toute la folie qu'elle nous cachait jusqu'alors ? Curieuse démarche qui voudrait nous faire croire que c'est un Dupontel quelque peu assagi qui tirera à lui tout seul la production cinématographique française vers la prise de risque. Ne faut-il pas davantage craindre que tel Buster Keaton auquel il rend un hommage appuyé dans son film qui s'était fait broyer par la MGM quand il avait cru y gagner davantage d'indépendance, Albert Dupontel ne se fasse rattraper par le confort avec pas très loin derrière lui son petit frère le conformisme ? Faisons donc confiance à priori à un de nos réalisateurs les plus originaux et talentueux. Son film qui reprend un peu l'imagerie des films de Carot et Jeunet ("Delicatessen", 1990) teintée de références aux grands anciens du muet (Chaplin, Keaton, Linder) ou aux westerns spaghetti de Sergio Leone, reste très agréable à suivre. L'histoire de ces deux êtres opposés socialement et culturellement qui se retrouvent dans la marginalité après le traumatisme de la Grande Guerre inspirée du roman éponyme de Pierre Lemaitre, offre un parfait mélange entre drôlerie et émotion porté à la perfection par les acteurs œuvrant chacun dans un créneau bien défini. Niels Arestrup, Emilie Dequenne et Nahuel Pérez Biscayart pour susciter l'émotion, Laurent Laffite, Michel Vuillermoz et Philippe Uchan pour insuffler un peu de légèreté au sein d'une intrigue qui démontre que le cynisme des années 1920 était tout aussi redoutable que celui qui est à l'œuvre aujourd'hui. Quant à Albert Dupontel qui a du remplacer Bouli Lanners initialement prévu, il tient le rôle du clown blanc, celui qui fait le lien entre son copain de tranchée, artiste devenu "gueule cassée" à qui il doit la vie et son père industriel qui a profité sans une once de culpabilité du conflit pour accroitre sa fortune. Techniquement les films de Dupontel sont souvent innovants et visuellement plutôt bien léchés. Ici, grâce aux effets spéciaux, il accède à une autre dimension qui semble l'avoir fasciné au point que l'ensemble parait parfois un peu empesé. Malgré la crainte exprimée plus haut et les quelques défauts dus à une reconstitution historique tirant par moment vers l'image d'Epinal, "Au revoir là-haut" n'ennuie jamais et nous emporte très loin à certains moments, tenant ainsi largement sa place au sein d'une production nationale quelque peu asphyxiée par la frilosité des producteurs à la recherche du plus plus grand dénominateur commun .
    this is my movies
    this is my movies

    617 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 mai 2018
    A. Dupontel est l'un des cinéastes les plus passionnants en France en cela qu'il maîtrise parfaitement le langage cinématographique, restituant à chaque film un univers visuel riche, avec une patte bien à lui. S'emparant d'un sujet fait pour lui, il en tire un film incroyablement maîtrisé, d'une richesse visuelle qui ravit les yeux à chaque scène. Si on peut regretter le fait qu'il joue un des rôles principaux, ce qui n'était pas prévu au départ mais il a dû s'y plier afin que le film se fasse suite à une défection de dernière minute, le défaut majeur étant qu'il a fait du personnage un décalque de lui-même et de ses rôles précédents avec ses tics de jeu trop caractéristiques, le reste du film demeure brillant, stimulant, parfois étourdissant, avec comme toujours des mouvements de caméra virtuoses, gorgés d'envie de cinéma et de sens. Les acteurs sont au top, tout juste regrettera-t-on le trop peu de présence de M. Vuilermoz et de son personnage, mais il fallait bien condenser plus de 520 pages en moins de 2h, pour un résultat vertigineux, sans réel temps mort, émouvant et engagé. Du grand et beau cinéma, qui a bien mérité un large succès public et sa pluie de Césars. Le cinéma d'A. Dupontel a donc encore un bel avenir, et c'est tant mieux. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    titicaca120
    titicaca120

    347 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 octobre 2017
    au cinéma il ne faut pas bouder son plaisir et quand il y en a
    il faut en profiter à fond.
    là pendant presque deux heures tout est parfait que ce soit
    au niveau des costumes, des décors du jeu d'acteur du scénario
    de la musique. Dupontel nous offre une adaption soignée et pleine d'émotions
    la guerre de 14-18 fut une épreuve et on en découvre les retombées.
    magnifique.
    Ti Nou
    Ti Nou

    405 abonnés 3 355 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Brillant ! Albert Dupontel, célèbre surtout en tant qu’acteur, s’avère pourtant comme l’un des réalisateurs les plus ambitieux dans le cinéma français actuel. Jamais larmoyant, tenu par un humour très fin jamais envahissant, son mélodrame historique est porté par une formidable justesse de ton et des images sublimes.
    Nicothrash
    Nicothrash

    291 abonnés 2 918 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 février 2020
    Un petit miracle du cinéma français, je ne connaissais pas l'oeuvre d'origine mais ce qu'en a fait Albert Dupontel est mémorable, sans aucun doute. Il maîtrise son sujet de bout en bout, entre envolées lyriques et réalisme prenant, son métrage est emprunt d'une certaine poésie, on navigue entre réalité et burlesque parfois mais toujours avec une main de maître. L'histoire est singulière et la reconstitution de l'époque formidable, Dupontel a su en outre s'entourer d'excellents comédiens, Nahuel Perez Biscayart en tête, lui n'est pas en reste d'ailleurs avec une partition une nouvelle fois particulièrement touchante. Pour une fois, la bande annonce n'était pas trompeuse, le produit final respectant parfaitement cette mise en bouche qui donnait véritablement envie, tout y est réussi. Ce nouveau long métrage de Dupontel apparait très personnel et d'une maîtrise sidérante, dommage que le rythme s'essouffle parfois avec quelques scènes moins palpitantes que d'autres mais le travail dans l'ensemble est formidable et le moment intense pour le spectateur, du grand art et une belle réussite pour Dupontel qui trouve un univers proche de JP Jeunet pour le coup. A voir !
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