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    The Strangers
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    Cinemaniakmontreal
    Cinemaniakmontreal

    16 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2016
    Film après film, Na Hong Jin a su s’imposer aux comme l’un des auteurs les plus intéressants du cinéma contemporain sud-coréen. Réalisateur des polars The Chaser et The Murderer, le cinéaste parachève de livrer sa vision nihiliste et désenchantée du monde avec le définitif The Strangers. Polar burlesque glissant petit à petit vers le thriller surnaturel, le film s’avère être une expérience inoubliable et surtout immanquable dans les salles obscures. ♥♥♥♥♥

    Dans une petite bourgade tranquille de la campagne coréenne, un policier naïf et maladroit se retrouve confronté à une série de meurtres semblant être commis par des personnes habitées par un mal étrange. Tentant de composer avec cette force démoniaque qui s’invite jusque dans son foyer, l’homme va alors mener une enquête cauchemardesque et labyrinthique sur l’origine de ces incidents. Nihilisme et désolation sont les mots qui semblent le mieux caractériser The Strangers. Le film cherche à montrer comment le mal contamine tout sur son passage, comment celui-ci s’accommode de chaque situation et n’épargne rien ni personne. Chef-d’oeuvre de noirceur, le film de Na Hong Jin semble cristalliser tout ce que le film de genre coréen a pu nous offrir de meilleur ces dernières années. A la fois chronique sociale, polar tragi-comique et film d’épouvante, The Strangers navigue entre les genres avec une justesse étourdissante. Si l’on pense au génial Memories of Murder durant la première heure dans la capacité que le film a à nous faire rire dans un contexte lugubre, Na Hong Jin nous emmène ensuite vers les terrains plus glissants du film de possession démoniaque. Le cinéaste coréen lorgne à ce propos du côté du grand William Friedkin, L’Exorciste en tête. Car les deux films ont de nombreuses thématiques en commun, la contamination par le mal tout d’abord puis la spiritualité comme rempart fragile aux travers et vices de l’être humain et montre le foyer familial comme terreau idéal de la propagation démoniaque.

    Et c’est dans la destruction interne du noyau familial que le film fait le plus mal. Quand la fille du policier se retrouve affectée par une souffrance non-identifiable, le combat de ce dernier devient véritablement bouleversant. Ne versant pas non plus dans un sentimentalisme exacerbé, The Strangers touche au coeur son spectateur qui souffre de voir le protagoniste mener cette lutte si injuste pour sauver son enfant. Na Hong Jin effectue également un travail remarquable sur l’atmosphère et la lumière, à la fois crépusculaire et mortifère. Le tout est également sublimé par une bande originale anxiogène qui rappelle les grandes heures des compositions horrifiques. Mais là où le film se distingue d’autant plus du tout-venant est dans sa capacité à établir des ilots de légèreté dans cet océan de noirceur. Doté de séquences hilarantes, le cinéaste coréen laisse par moment respirer son spectateur pour ensuite mieux le faire replonger dans les abîmes de l’enfer. Le récit se révèle totalement imprévisible et ne cesse jamais d’emprunter des chemins annexes pour aboutir au final à une sorte de film-somme que l’on pourrait aisément qualifier de définitif. Sidérant de maitrise, The Strangers s’impose d’ores et déjà comme l’un des meilleurs films de cette année. Le film porte la marque des grands films d’horreur, proposant un spectacle ludique et attrayant tout en distillant des thématiques fascinantes. Un futur classique en somme.
    Robin M
    Robin M

    62 abonnés 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2016
    En lâchant successivement deux bombes cinématographiques – The Chaser (2008), The Murderer (2010) –, Na Hong-Jin s’est imposé comme le réalisateur le plus désaxé de Corée du Sud. D’un côté, il montre une fascination pour la folie et la violence renouant ainsi avec le climat poisseux et morbide des premiers films de David Fincher (Se7en, Zodiac). De l’autre, le cinéaste pose un regard social sur les marginaux de la société sud-coréenne : des prostituées aux immigrés clandestins, en passant par la figure de l’étranger dans The Strangers (2016). Réalisateur jusqu’alors profondément urbain, Na Hong-Jin exile avec ce dernier film son cinéma dans un paysage rural avec cette série de meurtres atroces et inexplicables commis dans une communauté villageoise. Par ce déplacement, il s’immisce ainsi dans les croyances et les superstitions plus caractéristiques de cet univers pastoral. La force de The Strangers est justement de jouer habilement sur le registre de la contamination : celle des corps qui se muent en zombie sanguinaire, celle des esprits qui se déraisonnent et celle de l’image qui questionne le rapport au cinéma de genre.

    Avec The Strangers, Na Hong-Jin se définit d’autant plus comme un cinéaste de la matière – majoritairement humaine et/ou animale –. Cette dernière impose pleinement au récit sa temporalité et son suspense face à ces personnages scrutant leur corps en espérant ne pas trouver les stigmates de la mutation mortifère qui sévit dans cette bourgade. La chair s’altère, oscille entre monde des vivants et monde des morts. Toutefois, le trouble naît véritablement lorsque le cinéaste reproduit ce jeu corporel par sa mise en scène tantôt en imposant un regard bienveillant, dupliquant l’osculation à une échelle presque microscopique, tantôt en participant lui aussi au démembrement des corps de la même manière qu’un psychopathe prend des photographies des scènes de crime dans le film. Na Hong-Jin surprend même en se laissant diriger par la manière, elle-même, en proposant une sorte de « raccord-matière » par le passage entre le corps pustulant d’une victime à un morceau de poulet en train de cuire.

    Ce rapport à la matérialité participe justement aux leurres scénaristiques de The Strangers insérant progressivement un lâcher-prise du réel pour basculer vers le surnaturel. Faisant de son protagoniste – le policier-enquêteur Jong-Goo (Kwak Do-Won, brillant) – un double du spectateur, Na Hong-Jin transforme son œuvre en un labyrinthe de possibles explications s’enfonçant toujours plus dans les brumes des croyances sud-coréennes et occidentales, alliant shamanisme et christianisme. Il s’appuie sur l’invraisemblance du rationnel, à savoir l’ingurgitation de champignons toxiques, pour faire lentement tomber personnages et spectateurs dans une folie paranoïaque. Néanmoins, Na Hong-Jin tisse toujours son rapport à la matérialité du corps qui se définit alors paradoxalement par son absence. Invoquant les fantômes de la religion chrétienne dès l’ouverture en citant l’épisode de l’Evangile de Saint-Luc dans lequel les apôtres n’ont pas reconnu Jésus ressuscité, le cinéaste entame alors un combat avec l’invisible qui trouve son apothéose dans un grandiose plan-séquence d’exorcisme où le temps rallongé n’est plus celui des hommes, mais des esprits en guerre.

    Cette séquence est symptomatique également de la volonté de réalisme de The Strangers présente dès le tournage en choisissant délibérément d’attendre de vraies pluies diluviennes pour créer ce climat poisseux. L’horreur se veut limitée dans un premier temps à une évocation minimaliste, du sang à l’orage. Cependant, la contamination s’opère également au sein de l’image même de l’œuvre s’affirmant comme transgenre. C’est d’ailleurs la déraison même de l’esprit du protagoniste qui impulse ce basculement vers le cinéma horrifique avec la mise en image des rumeurs plus ou moins farfelues autour de l’enquête. Nonosbtant, Na Hong-Jin donne un éclat supplémentaire à son œuvre en ne terminant pas la mutation de son cinéma si sobrement. En s’inscrivant dans la tradition de l’horreur outrancière du cinéma sud-coréen, il la laisse se parer des atours de la série B notamment lors d’un combat burlesque entre des villageois et une sorte de zombie. Car si le cinéaste s’est déjà révélé précédemment comme un maître de l’horreur, il démontre avec The Strangers que son cinéma a une potentialité comique qui sert de soupapes face à la dureté du récit.

    Le comique émerge à travers la figure atypique de Jong-Goo. En effet, Na Hong-Jin refuse l’héroïsation de son protagoniste, que réclamerait pourtant le genre dans lequel il cherche à s’inscrire, pour en faire véritablement un relais des émotions du spectateur jeté, comme son personnage, face à des évènements qui le dépasse. En policier couard, il fait de son corps le réceptacle de l’horreur qui ne peut s’exprimer, face à son déni des évènements, que de deux manières : par la peur (hurlement, crispations corporelles) ou par la folie qui ne sont finalement que des caractéristiques de sa propre impuissance. Le talent de Na Hong-Jin est donc de réussir à faire rire le spectateur de sa propre position, stérile dans son fauteuil, en lui faisant accepter ses multiples rebondissements, ses multiples climax et ses quelques faiblesses.
    ffred
    ffred

    1 501 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2016
    Après les deux belles réussites que sont The Chaser et The murderer, on attendait beaucoup du troisième film de Na Hong-jin. L'attente est largement récompensée. The Strangers est tout aussi réussi. Une parfaite maitrise de la mise en scène est toujours là. Un scénario solide aussi. C'est un peu lent au début, mais pas rébarbatif. Malgré les morts violentes, c'est plutôt drôle, et même parfois loufoque. Puis petit à petit le mystère s'épaissit et le suspens devient de plus en plus prenant. Et même assez terrifiant. Et pour le coup, plus drôle du tout. Jusqu'au bout, de fausses pistes en rebondissements, on doute de l'identité du démon. Techniquement, c'est superbe et l'interprétation est excellente. Tous les ingrédients donc pour un thriller horrifique et fantastique très réussi. Personnellement, je n'ai pas vu passer les 2h36mns de projection. Na Hong-in confirme donc et fait bien désormais parti du gratin des réalisateurs coréens et mondiaux. Une bonne petit claque...
    FaRem
    FaRem

    7 421 abonnés 8 816 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un troisième film différent pour Hong-jin Na qui avec "Goksung" délaisse petit à petit le thriller policier pour quelque chose de plus mystique et surnaturel ce qui nous donne un mélange des genres bien géré et redoutablement efficace. Il est clair que le changement de direction que prend l'histoire peut en laisser sur le côté de la route, mais le virage est tout sauf brutal et se fait progressivement ce qui est une très bonne chose. Dans un premier temps, je trouvais l'histoire un peu linéaire à cause des personnages qui ont un rôle trop bien défini (méchants et gentils) mais elle est finalement bien menée avec un dernier tiers qui bouleverse tout et qui nous offre un puissant et énorme final. J'ai trouvé le film excellent, c'est solide à tous les niveaux (réalisation, mise en scène, performance des Acteurs), c'est brutal et violent sans que ça soit gratuit et c'est prenant du début à la fin, on ne voit vraiment pas le temps passer.
    Jorik V
    Jorik V

    1 197 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 juillet 2016
    Encore une immense claque venu du cinéma coréen ! Décidément on peut affirmer sans peine que la Corée du Sud est devenue en dix ans le pays de référence en matière de thriller haut de gamme. Les Etats-Unis sont sacrément à la ramasse en tentant de faire des polars trop sages destinés à plaire à tous les publics. Récemment d’ailleurs, hormis l’immense « Prisoners », quelle production américaine actuelle ou récente peut se targuer d’arriver au niveau de « Memories of Murder » ou du chef-d’œuvre « J’ai rencontré le Diable ». Citons aussi « The Chaser » du même Na Hong-jin que ce « The Strangers » qui avec « The Murderer » signe trois thrillers implacables, puissants et mémorables. Un véritable tour de force qui atteint son apogée ici.

    Certes le film dure plus de deux heures et demie et c’est peut-être son seul défaut avec quelques zones d’ombres inexpliquées dans l’intrigue, très dense. En effet, un bon quart d’heure en moins aurait peut-être empêché ce ventre mou en milieu de long-métrage. Mais hormis ce détail, quelle maîtrise spectaculaire du cadre, des effets et de l’intrigue. La première partie ne nous laisse pas de répit enchainant les visions effrayantes entre meurtres sauvages, maladies étranges et semblant de possession. Le film nous met mal à l’aise tout en nous captivant, pressés de savoir ce que nous réserve cette intrigue labyrinthique. L’intrusion du fantastique voire de l’horreur et du gore se fait sans aucune rupture de ton dommageable et donne à « The Strangers » un équilibre homogène.

    Les morceaux de bravoure s’enchainent après une pause relative et nous collent à notre siège. Na Hong-jin réussit le défi de rendre intriguant puis limpide un scénario à priori complexe. L’art du montage, notamment dans la scène des rites chamaniques et lors de l’épilogue, montrent toute la précision narrative du metteur en scène coréen. A celle-ci s’ajoute la beauté de ses images et l’ampleur de sa réalisation qui parvient à créer un climat anxiogène au sein de ce petit village de campagne. Cerise sur le gâteau, des traits d’humour burlesque parsèment ce polar poisseux sans que cela nuise au sérieux de l’ensemble. La conclusion, inattendue (donc jouissive), est terrifiante et remet en perspective beaucoup de choses, notamment sur la teneur théologique du film. « The Strangers » vous donne une sacrée leçon de cinéma et prend déjà la première position du thriller de l’année. Et encore une fois, il nous vient de Corée du Sud !
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    362 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2016
    Thriller horrifique à l’ambiance prenante et envoutante, autant la première partie nous plonge dans des codes de polar déjà assimilé que petit à petit le surnaturel va prendre le contrôle pour distiller une atmosphère étrange, par les rêves/cauchemars flirtant avec la prémonition et le sortilège, c’est tout un univers qui bascule dans quelque chose de mystique et c’est complètement fascinant. Les personnages ne laissent aucunement indifférent entre les policiers maladroits, la jeune fille possédée, la femme blanche, l’étranger japonais, le chaman, etc, tous on un rôle prépondérant à jouer et le rythme du film n’entretient quasiment aucune longueur pour constamment nous tenir en haleine avec ce degré inattendu et tétanisant assez particulier. Et niveau mise en scène c’est du grand art, notamment la séquence de perquisition chez le japonais avec le chien qui se déchaine et où on vit le moment en hors champ avec ces changements d’axes et l’importance du regard, ou encore le dialogue entre le sergent et la femme mystérieuse à la fin, c’est tellement bien capté, sans oublier un sens esthétique en adéquation avec l’ambiance, tout comme la bande son qui l’entretien admirablement.
    Grand film de genre coréen !
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juillet 2016
    Avec cette manière en tous les cas désinvoltes que le policier Jong-Gu annonce le crime sordide d'un couple de cultivateurs dans son petit village à sa famille, le spectateur se doute bien que l'affaire sera plus grave qu'elle n'en paraît. Nous voilà ainsi plongés dans un univers pour le moins macabre où l'on apprend que le mythe de la possession diabolique est universel. Des meurtres terribles se commettent dans ce village, tous aussi terrorisants les uns que les autres. Le film "The Strangers" tout aussi étrange d'ailleurs que l'allusion au titre, commence par une exergue énigmatique d'une page de Saint Luc, s'agissant de la résurrection du Christ. On s'attendrait sans doute plus à une citation d'un philosophe asiatique, mais très vite le récit obscur et terrifiant, dérive dans une sorte de conte baroque et sanguinolent, aux airs évangéliques et diaboliques. Cette histoire est irracontable dans ce qui en fait sa substance propre. Il pourrait y avoir du Lynch là-dedans, ou encore quelques films de zombies ou de Wes Craven. En réalité, derrière cette plongée en enfer, se cache une fable souvent burlesque, faisant penser à quelque jeu vidéo dit de Survival Horror qui combine à la fois de franches scènes fantastiques, une véritable critique de la société coréenne où les préjugés racistes vont bon train, et un humour psychologique assumé. Comme beaucoup d'œuvres cinématographiques coréennes, le film fait montre d'une remarquable inventivité et intelligence dans le récit. On regrettera peut-être quelques longueurs, mais en ce début d'été, "The strangers" vaut bien un petit frisson dans une salle obscure.
    orlandolove
    orlandolove

    114 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 août 2016
    La première moitié de "The Strangers" serait presque fun : un peu de polar, un peu d'épouvante mais surtout beaucoup d'humour. C'est drôle donc, bien joué, bien filmé mais pas la claque attendue. Soyez patient car vient la seconde partie du film, et là, ça ne rigole plus... Opératique, déchaîné, sombre, inquiétant, violent, d'une densité incroyable : "The Strangers" prend un virage totalement fascinant et addictif.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 juillet 2016
    L'été sera coréen. The strangers est le premier choc d'un trio de films qui s'annoncent prometteurs. Le film, fait rare, est de part l'hétérogénéité de sa valeur et sa longueur assez singulier. Durant la première partie, le film apparaît assez déceptif comme si Na Hong-jin, n'arrivait pas à réussir la dualité du thriller et de la comédie qui faisait tout le charme du puissant Memory of murder de Boon Jong Hoo auquel The strangers renvoie en permanence. Cependant, les scènes violentes sont remarquablement conduites et les acteurs tous très bons, emprisonnés entre les murs de leur incompétence et le climat poisseux de la campagne coréenne. C'est alors que le film à sa moitié devient fabuleux. Une époustouflante scène d'exorcisme axée sur le chamane et l'exorcisme lui même au contraire du film de William Friedkin (L'exorciste) qui centrait l'action sur la fillette et ses convulsions. La mise en scène s'emballe de même qu'un récit sans temps mort, qui convoque le genre gore des films de morts vivants avec une efficacité jamais vue. L'action est alors trépidante. Cette seconde partie de The strangers, aussi très émouvante, doit beaucoup à Hwang Jeong-min dans le rôle du flic incompétent et surtout très pusillanime qui, devant le danger vécu par sa fille, se surpasse. Porté par une musique très à propos, The strangers, malgré ses failles du scénario lors de la première heure, est un film éblouissant dont le tragique est parfaitement assumé. Thriller, film gore, étude naturaliste de la vie de la campagne coréenne et fin psychologue, voici une oeuvre qui renouvelle les genres du cinéma avec souvent bien du brio.
    traversay1
    traversay1

    3 104 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 juillet 2016
    On appelle la Corée du Sud le pays du matin calmes, une expression qui ne convient pas du tout à une grande partie de son cinéma contemporain (Bong, Park, Na, Kim ...) tout en convulsions violentes. Na Hong-jin avait sidéré dès son premier film The Chaser par sa virtuosité extrémiste, impression confirmée par The Murderer. Goksung, titré The Strangers pour l'Occident, n'est pas moins impressionnant par sa maestria fantastique. N'empêche que cette fois la surenchère d'images choc et l'opacification progressive de son intrigue rendent le verdict plus mitigé. Certes, le passage au surnaturel peut se concevoir si l'on veut bien s'abandonner aux maléfices de l'outrance mais The Strangers a contre lui d'être trop long et d'offrir des twists à répétition qui font frôler la sortie de route. Ceci posé, Na semble parfaitement savoir où il va, c'est à dire en plein dans le territoire du mal absolu à grand renfort de scènes d'exorcisme et d'horreur pure. Ce faisant, le film par s'affranchir de tout genre créant une variété hybride, poisseuse et vénéneuse. The Strangers est un voyage au bout de l'enfer. Il n'y a pas de retour possible.
    ericAparis
    ericAparis

    19 abonnés 204 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 juillet 2016
    Un film synonyme de too much en tous points : Trop gore, trop complexe, trop barré, trop long...mais aussi trop jouissif !!!
    Un scénario qui balance habillement du polar noir et glauque au fantastique pur et flippant.
    Une mise en scène magistrale qui nous envoie en pleine tronche des plans vertigineux de cette région montagneuse, sorte de Twin Peaks coréen; avec en point d'orgue une scène haletante de désenvoûtement qui restera à jamais gravée dans ma mémoire, par sa beauté terrifiante.
    Egalement un travail sur le son qui nous plonge encore plus dans la réalité de ce cauchemar.

    Evidemment le metteur en scène a tellement à nous dire, beaucoup trop même, qu'il oublie de raccourcir un peu son film, quelques 20 minutes de moins ç'aurait été pas mal. Ou alors souhaite-t'il nous faire durer le cauchemar aussi longtemps que possible : si c'est ça c'est réussi !

    Bref, un grand film fou qui ne vous quitte pas de sitôt !
    btravis1
    btravis1

    98 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2016
    Un film qui ne peut laisser indifférent. Pour ma part, une forte expérience cinématographique, très belles images, très bon son, une atmosphère à la fois envoûtante et oppressante, pour un film atypique, difficile à qualifier car touchant plusieurs univers (comique, policier, thriller, fantastique, gore...) sans jamais se perdre. Un film qui vous met une claque et auquel on pense encore longtemps après avoir quitté la salle.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    265 abonnés 2 800 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 janvier 2017
    bilan à 30 min : une ribambelle de mots injurieux, un jeu d'acteur de débutant dont le flic au rôle principal, peureux et à l'air benêt. résultat : invraisemblable et tellement navrant que pathétique. stop à l'arnaque!
    petitbandit
    petitbandit

    77 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 juillet 2016
    Si vous vous attentez à un polar classique avec un tueur en série dans une atmosphère sombre et tendue, passez votre chemin. La bande annoncé et le pitch sont trompeurs, Stranger est un mélange de thriller horrifique avec des scènes d'épouvante et de fantastique. Sauf que là on a affaire à une sorte de Benny Hill aux yeux bridés qui joue dans l'exorciste avec sont lot de passages frisant l'absurde, des moments Gore de tuerie et de barbarie le tout servi par un scénario confus, une interprétation par instant grotesque. Si on y ajoute une durée excessive, des sacrifices et tortures sur les animaux mal venues et une fin en grand n'importe quoi, ce film a tout d'un navet monumental. Help !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 juillet 2016
    Un thriller passionnant, teinté de surnaturel et d'horreur. On est tenu en haleine du début à la fin tant les rebondissements sont légion. Entre une mise en scène implacable et des plans séquence très travaillés, ce film coréen est un petit bijou du genre. Chaudement recommandé.
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