Avis : Annihilation - Page 10

oh lala mais comment Nathalie portman à t'elle pu se laisser embarquer dans ce navet.... Pourtant sur le papier le film a vraiment l'air intéressant.... La réalité est bien différente ou comment passer deux heures à regarder cinq femmes armées marcher dans une forêt où il ne se passe rien ou quasiment rien, et tout cela entrecoupé de flashback qui n'amènent absolument rien à l'intrigue! Je soupçonne le réalisateur d'avoir juste comblé les trous.... L'histoire est sans queue ni tête puisque la chute n'amène aucune réponse et pourtant je suis fan de films qui demandent un peu de réflexion et d'interrogation... Mais là, c'est nul..... Passez votre chemin vous ne perdrez pas 2h00 de votre temps à lutter pour ne pas vous endormir!!!

Incroyable. Original. Effet, scénario, acteurs.. J'ai eu la même sensation que les films de Nolan à la fin. Du très bon, on se pose beaucoup de question, cela laisse place à notre imagination et à nos théories.

Film assez bizarre, il faut le comprendre mais c’est Très incompréhensible et ca ne suit ps la route. La fin est décevante, je n’ai pas d´autres mots. Seul les moment d’action étaient intéressants.

Ce film n'est vraiment pas génial... C'est lent et pas vraiment clair comme scénario, trop d'élipse sont faite et le séquençage en chapître est totalement hors-sujet.
Certains plans sont intéressants,mais souvent les images de synthèse font trop jeu vidéo et malheureusement il y en a partout ! Ce constat est d'autant plus vrai pour les 15 dernières minutes du film.
Les personnages sont antipathiques et on ne parvient pas à accrocher à leurs histoires personnelles, ils sont empreints de clichés et leurs sorts ne nous émeut absolument pas.
A la fin, qui se veut être "fantasmagorique", on se dit plutôt "Ah ?! Ok...".

Sorti seulement sur Netflix chez nous et au cinéma aux U.S.A car jugé trop compliqué (cela peut se comprendre), le film d'Alex Garland, très à l'aise dans la science-fiction, aurait été une merveille sur les écrans des salles obscures étant donné sa beauté visuelle indéniable. Aprés avoir perdu son mari (Oscar Isaac) parti pour une mission confidentielle, Léna (Natalie Portman), biologiste, part pour une expédition dans un endroit mystérieux pour essayer de comprendre l'issue malheureuse de son mari. Le synopsis du long-métrage nous laissait penser à un film d'aventure convenu mais on comprend au fur et à mesure qu'il y a une double lecture à acquérir. En effet, le film prend une contenance allégorique (l'auto-destruction, la dépression,...). Il y a deux sentiments qu'on peut ressentir pour le film, soit l'amour fou, soit l'aversion. On peut tout à fait comprendre l'un ou l'autre. On aime ou on aime pas! Dans un point de vue exclusivement technique, la photographie est excellente incluant des travellings lents et stylés, la musique l'est tout autant, très inspirée se mariant parfaitement à l'univers du film, et enfin, le jeu d'acteur est parfait, les comédiens font le boulot. Un film surprenant, intriguant, qui ne laissera irréfutablement personne indifférent tant à son esthétique qu'à son ésoterisme.

C'est très très bien fait et mérite largement le détour, pour amateurs de films pensé différemment...

Un peu trop appuyé. Les subtilités sont montrées, puis expliquées, les personnages sont un brin caricaturaux. Mais ça reste intéressant. On n'est pas passé loin d'un vrai bon film.

Avec Annihilation, Netflix signe un grand film. Par son esthétique sublime, son ambiance sonore travaillée et poignante mais également par son scénario intriguant, Annihilation, au cœur des théories toutes aussi intéressantes que complexes, a ainsi tout pour plaire et devenir culte !

Pas terrible ? C'est sûr. Nul ? Trop extrême. Très mauvais ? Non, je réserve ça à pire. Mais quand je repense aux longueurs quasi permanentes et ce à quoi on assiste à l'approche de la fin, dépourvu de sens, avec des passages psychédéliques, une horrible ambiance techno (pourtant je n'ai rien contre la techno), le tout pour faire pschitt... oui, cette réalisation Netflix fait bien partie des mauvaises qu'ils ont sorties.

Je l'ai vu apparaître dans les films à voir sur Netflix mais franchement... C'est prétentieux, mou, faussement introspectif, ça se veut même intello. C'est absolument dans la veine de ces films d'horreur qui lorgnent du côté du film d'auteur pour y chercher une caution, un supplément d'âme qui sait ?

Or on ne fait ici finalement que revisiter comme l'entité extraterrestre du film des concepts et des idées absolument génialement traitées ailleurs (The Thing, L'invasion des profanateurs de sépulture, Le village des damnés quelque part aussi, avec ce phénomène paranormal prenant racine dans l'enceinte d'un village... ) er restituées ou revisitées pauvrement. Car il est ici beaucoup d'amorces d'idées jamais dévelopées, sans âme, sabordées, traitées par une forme de mépris peut-être : dans le désordre on trouvera l'atmosphère poisseuse des films où un groupe d'avebturiers s'enfonce à ses dépends dans un jungle hostile où le temps ne s'écoule plus de la même façon, où la nature recèle bien des dangers, de la baie empoisonnée aux bêtes féroces qui rôdent alentour. Se méfier alors de la folie qui s'empare des derniers arrivants comme la peste d'un équipage. Mais on retrouve aussi l'atmosphère de films comme Alien où le péril vient de l'intérieur, des boyaux prennent visiblement vie dans les tréfonds de quelques survivants. Hallucination collective ? Les video semblent prouver le contraire. Si l'on ajoute à ces références multiples et sans véritable cohérence entre elles les incessants allers et retours depuis et vers le passé qui jalonnent le film, on obtient un gâteau indigeste, une construction lourde autour d'une thématique et d'un univers auxquels on finit par ne pas croire un instant. Tout est surfait, réchauffé, sans spontanéité ni fraîcheur. Vous pouvez tranquillement passer votre chemin. Pastiche sans saveur. Autant replonger dans les 3 ou 4 grands films cités plus haut.

Annihiliation est typique du film frustrant. Frustrant parce qu'il a beaucoup de qualité, le script : une parabole sur le cancer, des actrices talentueuses et un budget conséquent. Mais alors que nos aventurières s'enfoncent au cœur de la jungle les phénomènes étranges s'accumulent : spoiler: les réactions insensées des personnages s'aggravent, les trous du scénario deviennent béants, les deus ex machina se multiplient, le gloubi goulba de fondement scientifique devient risible et les dialogues si indigents qu'on espère qu'une chose, que les héroïnes se fassent bouffer si c'est le seul moyen de les faire taire. Devant notre écran la tension monte et l'inquiétude s’accroît : va-t-on continuer à subir les flash back sans intérêt de Nathalie Portman ? Ces scènes de sexe gratuites sont elles imposées par la production ? Pourquoi se tape-t-on encore un film sur la rédemption ? Pourquoi personne ne pense à déployer un fil à travers le shimmer ? Pourquoi ne pas envoyer des équipes à mi-chemin ou juste une incursion d'une heure ? Pourquoi aucune des scientifiques ne pensent à prendre de notes ? Pourquoi la psy est-elle visiblement déséquilibrée avant même de partir ? Pourquoi l'ADN de l'ours s'est-il mélangé avec celui d'un Tyrannosaure car pour lui aussi sa vision est "based on mouvement" ? Pourquoi baser son camp au sommet d'une tour et laisser une personne de garde isolée au sol ? Pourquoi laisser une vidéo à "ceux qui suivent" si elle n'explique rien ? Pourquoi alors qu'on vient de perdre une heure trente de sa vie on dédie encore 30min de recherches Internet (finalement vaines) pour essayer de trouver des explications convaincantes à ce film ? (celle-ci est pour moi). Une scène : ce moment d'intimité lorsque Lena se moque gentiment de Kane sur son attitude en mission "You think I come out into the garden, pining, looking up at the sky" la scène fini dans les rires et les câlins. Sauf que quelques scènes plus tard on apprend que Lena, lorsque son mari est absent, elle se fait pilonner par un grand black.

On est plus proche du film d'horreur douteux que de l'honnête film de science fiction. Admettons que l'ésotérisme à la 2001 de la fin du film apporte un peu de profondeur ; pour le reste, le manque de crédibilité est criant : les inepties s'enchainent par rapport à la manière même approximative dont un tel événement serait géré, les brillants scientifiques niveau prix Nobel sont toutes des jolies trentenaires entrainées au combat, les personnages présentés par quelques phrases démonstratives brillent par leur inanité psychologique ce qui explique l'absence totale d'empathie lorsque l'un d'eux décèdent, etc.

Riche en étrangeté et interrogation, c'est de la science fiction qui ne manque ni de trouvailles, ni d'inventivité. L'atmosphère étrange devient oppressante par moment. Cependant, le film perd de son intérêt par sa longueur et sa lenteur excessives en particulier pendant l'exploration de la zone par les cinq femmes. Les vingt dernières minutes sont surprenantes sans nous livrer d'explications. Chacun devra donc chercher à comprendre ce qui s'est passé dans le phare.

Le phare n'éclaire pas assez un film qui tente de s'émanciper dans sa dernière partie. On évite cependant l'autodestruction grotesque. Boulevardducinema.com

”Annhilation” m’a tentée car ”Ex Machina” du même réalisateur m’avait séduite. 
Ce n’est pas un navet mais si certains y ont vu une grande portée symbolique et métaphysique, j’avoue que ce ne fut pas mon cas.
Certains critiques ont écrit que l’une des forces premières d’Annihilation est d’offrir différents niveaux de lecture à son spectateur. Ce n’est rien de ”le dire” lorsqu’on prend connaissance des commentaires (sur plusieurs sites) à propos de cette réalisation.
Toujours est-il que j’ai souvent piqué du nez et dû revenir en arrière pour ne pas prendre le ”risque” d’avoir loupé un passage éventuellement ”capital” pour mieux comprendre...
Bref, je partie de ceux qui n’ont pas accroché du tout. Je n’avais certainement pas l’état d'esprit qu’il fallait pour aimer ce type d’histoire et je me suis enquiquinée.