Avis : Les Messagers - Page 3

Les frères Pang se sont exilé à Hollywood et viennent de nous livrer « Les messagers », un énième teen-horror-movie qui faute d’un scénario original ou d’une mise en scène novatrice comme celle d’Alexandre Aja se contente d’une part d’aligner les clichés épuisés jusqu’à la dernière goutte de sang et d’autre part d’utiliser à outrance les références des meilleurs films d’horreur. En effet « Les messagers » est un très bon catalogue des classiques de l’horreur des années 60 aux années 2000, tout est passé en revue : « Les oiseaux », « Amytiville » en passant par, « Massacre à la tronçonneuse » et « The grudge ». Une multiplicité d’influences qu’on pourrait prendre pour un hommage, mais qui ressemble plutôt à un manque cruel d’inspiration et un certain amateurisme dans le cinéma, car « Les messagers » est d’une facture assez proche d’un épisode de « Buffy contre les vampires ». Néanmoins, malgré cette avalanche de maladresses, comme tout bon teen-horror-movie « Les messagers » se laissent suivre si l’on s’intéresse à l’histoire, prévisible et classiques bien sûr, mais dont on aimerait quand même voir poindre une once d’originalité, et puis il y a une scène vraiment très effrayante ou l’on voit que les réalisateurs se sont décidés à travailler, elle compense de peu la faiblesse de l’ensemble, et pour les garçons, personne ne pourra résister au charme et à la beauté de Kristen Stewart. En dehors de cela, rien de nouveau, donc au suivant.

Tous les ficelles du film fantastique sont ici réunis : la famille qui repart à zéro et débarque dans une maison isolée où une famille a disparu des années avant, l'adolescente à problèmes, le petit dernier qui ne parle pas, le rebondissment final...Rien de nouveau, vu et revu mais on ne s'ennuie pas, on sursaute quelques fois, les effets spéciaux et le gore sont légers et les choses sont plus suggérées. Les acteurs ne sont pas vraiment convaincaints, à part Kirsten Stewart vue en fille de Jodie Foster dans Panic Room et John Corbett (Mariage à la grecque) tous les deux très bien. La mise en scène est efficace mais The Eye des mêmes frères Pang était bien plus innovant et terrifiant.

Mon sentiment : mitigé. En effet, on retrouve les longs métrages ultra moralisateurs des américains. Pour un film censé faire peur, j'ai trouvé les choses plus surprenantes que terrifiantes. L'idée de base n'était pas forcément mauvaise mais les effets spéciaux ne sont pas, pour moi, à la hauteur. Le jeune acteur qui joue le petit frère m'a surpris par sa maturité pour son âge. Kristen Stewart, plus jolie que jamais, n'est pas mauvaise non plus. Par ailleurs, j'ai bien apprécié la musique de fin, mais pas cette dernière, vous comprendrez donc que le dénouement est plus que prévisible et pas recherché. Ca partait d'un bon sentiment, mais on dirait bien que le film a été baclé et plutôt fait à la "va vite"...

Malgré une jolie réalisation par moment et quelques effets gratuit de terreur, la boîte de production de Raimi ne recueille que de pauvres résidus de terreur en matière de cinématographie. N'est pas Sam Raimi et ses Evil Dead qui veut: faut-il encore croire que Les Messagers accepteront la défense devant le tribunal du Septième Art...

Un énième film de fantôme, sauf qu'ici les réalisateurs Oxide Pang et Danny Pang n'arrivent jamais à créer la moindre frayeur. Raté.

trop nul ce film a oublié rapidement

Je ne sais pas combien de films j'ai vu qui raconte: une famille qui déménage de la ville pour s'installer en campagne, puis là, des choses étranges arrivent... Mais j'ai encore bien aimé le film. c'est pas mal.

Aberrant de nullité, Les Messagers est un film soi-disant d'épouvante boursouflé à l'américaine.
Certes l'on cligne énormément des yeux pendant la projection mais ce n'est certainement pas pour masquer sa peur mais tout simplement pour éviter de vomir du regard.

Grandiose! Ce film ma tenu en haleine du début à la fin. Bon le scénario c'est deja vu, idem pour les effets de peur... mais j'en ais tout meme passé un très bon moment avec quelques frissons... (toute les bonnes ficelle de genre sans pour autant qu'il y ait des éfusions de sang...). L'happy end laisse un peu sur la fin et est assez bateau (et il vécure heueux...) mais pour tout le reste foncé!

J'aime beaucoup Sam Raimi mais il va falloir qu'il arrête de produire n'importe quoi car voir son nom sur le générique d'une telle purge est quand même peu recommandable. C'est aussi le premier film U.S. des frères Pang jadis espoir du fantastique qui sont devenu de parfaites serpières même si pour le coup ils se sont barrés avant la fin du tournage. Il en résultent donc un film à l'intrigue mille fois déjà vues pompant sans retenue sur Amityville et cie tout en ressortant les effets le plus éculés du monde. Mais le pire dans tout ça c'est la réalisation absolument navrante bien souvent illisibles montés en dépit du bons sens avec des effets spéciaux pourris, il y a des passages qui feront date dans la catégorie "je fais n'importe quoi avec ma caméra". Et ce n'est pas casting qui va sauver les meubles tant il est nul.

Un gros bide,l'intrigue mais trop de temps à se mettre en place et les acteurs sont tous pitoyable.On connait déjà ces aventures rocambolesques qui ne cessent de nous agacés.

Sous couvert d'une banale histoire de fantôme pour fil conducteur, le film aligne toute l'imagerie d'Epinal du cinéma fantastico-horrifique de catégorie A, mélangeant classiques absolus et gros succès récents : Les Messagers n'est jamais plus que la calamiteuse rencontre entre Amityville (remake, de préférence) et Signes, ponctuée de références directes à Psychose ou aux Oiseaux, mais surtout, et ce sont les plus spectaculairement exécrables, à Shining. La citation comme caution ultime : le style, l'imagination, dans ce cas, n'ont plus droit de cité. Un truc de débile, en somme.



Les Pang délivrent une mise en scène appliquée pour une grammaire et des effets old-school des plus ineptes [surtout, les silences prolongés, quand ils ne cachent rien, ne sont plus des artifices, ce sont de fâcheux simulacres] ; qu'importe, thriller bouffon qui s'ignore, Les Messagers est totalement degré zéro, flirtant parfois (bien malgré lui) avec l'esprit d'un brouillon d'auto-parodie. Il faut voir, au-delà de la platitude crasse de l'argument général, la médiocrité proprement hallucinantes des sous-intrigues : Kristen Stewart et sa vie d'ado écrite par des vieux est l'exemple le plus désespérant.

Un bon petit film d'horreur/épouvante avec une ambiance très réussite. De bon moments de frayeur. Un bon casting et une interprétationde qualité. Ceci dit le film souffre d'une histoire assez classique, ce qui ne rend pas le film ni désagréable ni ennuyant, on a notre dose de terreur et les acteurs nous le communique bien, donc un bon film à regarder sans hésiter.

Un film d'épouvante pas très efficace.

Aïe ! Ca commence mal pour les frères jumeaux Oxide & Danny Pang. Leur première virée aux Etats-Unis ne leur est apparemment pas du tout bénéfique ! Après de très bons résultats en Asie (leurs pays d’origine) avec : Bangkok Dangerous (2003) ou encore la saga The Eye (2003/2004/2005), on pensait que leurs talents pouvaient traverser les frontières, mais hélas, c’est peine perdue ! Déjà que l’on avait un doute bien avant d’aller voir ce film, il faut dire que, du côté du producteur (Ghost House), ce n’est pas tellement rassurant (The Grudge 1 & 2 - 2004/2006, Boogeyman 1 & 2 - 2006 / 2008). Alors, c’est avec pas mal de déception que l’on constate que Les Messagers n’ont rien de bien nouveau à nous offrir, en effet, les réalisateurs usent pas mal de quelques références cinématographiques tels que : Darkness (2003), Ju-On (2002) ou encore Les Oiseaux (1963).
Ajoutez à cela quelques ingrédients certes habituels, mais auxquels on aurai très bien pu se passer, pour faire preuve d’imagination, sans oublier des acteurs peu convaincants. Pourtant, l’intrigue de départ, les décors et les acteurs auraient du largement suffire à insuffler au film une touche nouvelle au genre ou du moins, auraient du largement convenir et arriver à nous tenir en haleine jusqu’à la fin. Mais il faut croire que cela était trop leur demander !
Seul Kristen Stewart (Panic Room - 2002), arrive à tirer son épingle du jeu. Et mention spéciale pour la légère apparition de William B. Davis (« l’homme à la cigarette » de la série télé : X-Files).